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❝ radioactive. ❞

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Saphyr L. Ainsworth
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Saphyr L. Ainsworth
If you can't convince them, confuse them.

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MessageSujet: radioactive.   radioactive. EmptyVen 20 Déc - 23:38


azaella bambi king
it's where my demons hide
Seraphine Karkaroff, née Adams + Les Adams était une famille de sangs purs implantée en France, mais aussi en Russie sans cesse à la recherche d’une gloire perdue + Même si elle est née en France, elle a rejoint l’école de Durmstrang dès sa deuxième année, ses parents estimant que l’enseignement qui y était desservi était meilleur + Elève douée et consciencieuse elle a rejoint la marche de l’Ouest à l’issue de sa troisième année + D’une nature froide et secrète personne n’a vraiment su ce qui lui passait par la tête + Se considérant comme supérieure à la plus part des élèves du manoir elle n’a pas lié de nombreux liens, à part avec Karkaroff, un jeune garçon de quelques années de plus qu’elle à qui elle a été fiancée + Il était tout aussi flamboyant qu’elle était froide, aussi impulsif qu’elle était réfléchie mais ils s’entendaient étrangement bien + Mariés aux seize ans de la demoiselle, même si le mariage était arrangé, ils ne s’estimaient pas lésés + Elle avait dix-huit ans lors du commencement de la guerre + Elle a rejoint les Zéphyros de l'eau + Lors de la destruction de Beauxbâtons et du meurtre de son directeur, Seraphine a changé d’allégeance, très proche de l’ancien directeur elle s’est jurée de le venger lui et tous ceux qui ont perdu leur second foyer + Débutant un double jeu, elle offrait des informations aux forces de Poudlard en cachette tout en continuant à faire comme si de rien n’était + Mais, elle a voulu se confier à son mari, voulant lui faire ouvrir les yeux sur les agissements de leur camp à tous les deux + Il n’a pas du tout accepté la traitrise de sa femme et a commencé à être violent, à la fois pour la punir et pour lui faire assez peur pour qu’elle arrête ses agissements + Elle n’a jamais baissé la tête même face aux sorts et aux coups, trop fière et trop animée par sa mission pour cela + Elle n’a jamais cessé d’aimer son mari pour autant et à la fin, commençait même à reprendre foi en sa cause originelle en voyant ses proches se faire tuer par les anglais et leurs alliers + Malheureusement, personne ne l’aura su, elle est morte juste peu avant la défaite des russes, sous les coups de son mari sans que celui ne sache qu’à nouveau elle avait changé + elle a laissé un fils de quelques années derrière elle, issu de cette union + Elle n’a jamais rejoint une cause par intérêt, elle suivait ce que son cœur lui disait, mais ce dernier était une véritable girouette + Oubliée de l’histoire, le peu de personnes qui se sont intéressés à elle n’ont jamais su s’ils devaient la considérer comme une espionne, une traitre, ou une héroïne, une victime de guerre

Azaella Bambi King + 18 ans + Demi-vélane de par sa mère + La famille King est une famille de sorciers spécialistes dans l’art des potions + Peu connue dans le monde sorcier, ces derniers sont pourtant parents de nombreuses potions aujourd’hui enseignée à Poudlard mais aussi de potions beaucoup plus sombres favorites de leur fille + Cette famille a, à présent, quatre héritiers, trois garçons et une fille qui sont leurs plus précieux biens + Azaella est la dernière-née de la fratrie et ce n’est pas pour lui déplaire, depuis toujours, elle aime avoir l’attention de tous et puis, avoir la protection de ses grands frère quand elle se met dans le pétrin ne la dérange absolument pas + Aussi froide que l’était Séraphine en son temps elles sont quand même fondamentalement différentes. + En effet, si Séraphine  laissait parler son cœur avant tout, il est difficile d’en prêter un à Azaella + Si elle reste froide et consciencieuse elle est aussi particulièrement intolérante et manipulatrice et peu de monde peut se vanter de ne pas avoir eu d’altercation avec la jeune femme + Violente et sadique, elle apprécie largement de lire la peur dans les yeux et la souffrance de ses adversaires face à ses coups ou à ses sorts + Tête brulée, elle adore se mettre dans des situations impossibles, au fond cela lui permet de se sentir vivante + Elle se souvient parfaitement de son ancienne vie, et ce depuis des années et c’est cela qui a entrainé son changement de comportement + Amère d’avoir vu ses sentiments entrainer sa mort, elle n’a pas l’intention de faire les mêmes erreurs et se refuse à toutes folies sentimentales, et même à tous sentiments + Du coup, elle enchaine aussi les aventures sans lendemain, affectionnant d’avoir le contrôle sur ses amants, envoutés par sa nature de demie vélane + Au fond, il ne faudrait pas qu’elle se fasse prendre à son propre jeu, elle ne doit pas faire les mêmes erreurs que dans le passé + Les seules faiblesses qu’elle possède, sa famille, notamment ses frères, encore plus l’un d’entre eux, celui qui est le plus proche d’elle en âge et avec qui elle entretient un relation qui peut paraitre bien trop proche pour certains + D’un autre côté, quand on oublie son côté violent, manipulateur et tête brulée, c’est une femme très réfléchie, intelligente et travailleuse qui adore en apprendre plus sur ses passions, et notamment les potions, déjà qu’elle a cet art dans le sang… + Elle adore cet art qui lui permet d’obtenir ce qu’elle veut en mélangeant quelques ingrédients, d’obtenir la vie ou la mort, l’amour même, pour elle c’est le plus bel art magique qu’il existe + s'il y a une chose qu'elle regrette encore plus dans sa mort, c'est la perte de son enfant, en temps que femme, c'était son objectif ultime, fonder une grande famille, mais quelle mère abandonnerait son enfant?
Elle glisse entre les ombres du château, elle murmure des choses que peu de monde ne comprend, elle tire les ficelles de toutes ces marionnettes qui errent dans le château sans comprendre ce qu’il leur arrive à l’aube d’une nouvelle guerre. Silencieuse, elle ne se justifie pas, parle peu, se contente de quelques mots qui veulent tout dire quand la personne en vaut la peine, elle se fout de qui se cache au fond de l’âme des élèves, elle a été trahie, autant par un camp que par l’autre, elle n’a pas su faire la part des choses, ils ont réussis à la berner, à lui faire oublier ses valeurs, son véritable camp et de l’autre côté, ce dernier lui a arraché ce qu’il y avait de plus important pour elle, l’amour, mais aussi la vie. Au fond, elle ne sait pas à quel camp elle en veut le plus, au fond, tout est sa faute mais elle ne se l’avouera jamais. Elle veut juste se venger, de tous, et si c’était possible, elle les tuerait tous, mais, réaliste, elle sait qu’elle ne peut pas, alors elle échafaude son plan. Depuis plus de dix ans qu’elle est au courant de qui elle a été il y a plus de quatre-cent ans elle prépare minutieusement leur punition.  
comment se passe ta scolarité à poudlard ? Elle est profondément inspirante. Avoir la possibilité de croiser tous ces visages familiers, qui ne savent pas qui je suis, c’est d’une nature presque jouissive. Quand je pense que bientôt, j’aurais mis ma vengeance à exécution… Leur sourire se transformera en pleurs, en douleur, et je ne peux que m’en réjouir. De plus, il faut avouer que l’enseignement prodigué dans l’école a profondément évolué, du moins d’après l’idée que je m’en étais faite jadis. Les cours de potion sont particulièrement enthousiasmants et malgré le niveau plutôt... défaillant de certains élèves, il est possible d’apprendre des choses. Je dois donc avouer que malgré tout ce à quoi j’avais pensé avant d’arriver, malgré tous les préjugés que j’avais, cette école n’est pas si mauvaise que ça. Mais cela ne vaudra jamais, Durmstrang, au fond cela a toujours été ce que j’ai préféré. ta famille ne te manque pas trop, t'as emmené des frères ou des sœurs avec toi ? et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? La seule chose qui peut me permettre de supporter cette vie malsaine, c’est ma famille, et notamment mes frères. Depuis toujours, ils sont là pour me permettre de vivre ma vie comme je l’entends, en oubliant représailles et chagrin et Dieu sait à quel point je suis ravie de voir leur visage chaque jour dans le château. Ils sont les seuls qui m’empêchent de tout faire exploser, parce que cela leur retomberait dessus, cela les blesserait, ils ne comprendraient pas ce qu’était devenue leur petite sœur, ou pire, ils exploseraient avec tous les autres. Ce sont les seuls à qui je n’en veux pas, malgré tout ce qu’ils ont pu faire, avant. Ils sont mes seuls véritables amis pour tout avouer, les autres ne sont que des distractions, souvent des personnes aussi détestables que je peux l’être qui ne voient pas arriver le couteau que je vais venir planter dans leur dos, je ne ferais pas de distinction, ils méritent tous ce qu’ils vont subir. allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? L’élu de mon cœur ? Et puis quoi encore, ce dernier est mort en même temps que moi il y a quatre cents ans. L’amour c’est une faiblesse, les sentiments sont une faiblesse et jamais je ne laisserai mon cœur régir ma destinée comme je l’ai malheureusement fait auparavant. Alors, vous savez où vous pouvez vous le mettre l’élu de mon cœur ?   d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? L’amortentia… Une potion très intéressante qui a occupée quelques-unes de mes journées pendant l’été… En dehors du fait de savoir la préparer à la perfection j’avais plutôt l’intention de comprendre comment elle fonctionnait, après tout, c’était grâce à cela que l’on pouvait passer d’une bonne potion à une excellente potion. Et je ne vise que l’excellence. Mon amortentia a une odeur assez atypique, une odeur de sang mêlée à celle du cuir et du carmin… Malheureusement, je sais très bien à quoi, ou plutôt à qui cette odeur me fait penser.   t'es bon en quoi, t'es mauvais en quoi à l'école ? Oh je vous en prie, je ne suis pas du genre à me laisser aller à des distractions m’empêchant de mettre à profit toutes mes capacités magiques, pourtant, il y a certaines matières qui me conviennent plus que d’autres, notamment la botanique ainsi que l’art des potions qui sont mes matières favorites. J’ai ça dans le sang, je ne peux qu’être douée… Par contre, je ne suis pas très à l’aise avec l’histoire de la magie, les livres d’histoire sont totalement biaisés et cela me met dans une rage folle, ce que le professeur n’apprécie pas particulièrement. S’il savait ce que je compte lui faire subir… t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? J’ai de grands projets oui, pour vous tous et Dieu sait à quel point cela va être douloureux pour vous tous. J’en ai des frissons rien que d’y penser. Mais je ne compte pas m’éterniser par la suite, ce n’est pas que je  n’apprécie pas le climat du Royaume-Unis mais… Il promet d’être beaucoup plus mauvais les temps prochains. Je suis toute excitée, enfin je vais avoir droit à mon happy end moi aussi, c’est tellement excitant !   hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? Elle doit seulement faire attention, elle parait bien sure d’elle, mais moi, je sais que cela ne sera pas si facile. Elle a un cœur, malgré tout ce qu’elle veut dire, le mien et je sais bien à quel point ce dernier peut être dangereux. Qu’elle ne soit pas trop sure d’elle, les sentiments gagnent toujours…
DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :


Dernière édition par Azaella B. King le Mar 24 Déc - 0:05, édité 6 fois
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Saphyr L. Ainsworth
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Saphyr L. Ainsworth
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptyVen 20 Déc - 23:38


Glass Ghost
afraid of the dark
Est-il mon fiancé ? Je ne veux pas partager ma vie avec un homme qui me regarde comme s’il avait peur de me froisser les plumes rien qu’en me parlant. Je ne veux pas qu’il me voit comme la fragile mésange, ce n’est pas ça l’amour.

Telle une poupée de porcelaine elle reste immobile, elle reste sage. Elle sait ce qu’elle doit faire, surtout, elle sait ce qu’elle ne doit pas faire. Ses parents ont étés très clairs, elle a l’habitude, cela ne lui déplait pas d’être guidée, elle est encore jeune, c’est très important pour eux elle ne doit pas faire un seul faux pas. Elle esquisse un sourire sous le baisemain de l’homme qui se trouve face à elle. Elle ne le connait pas, pourtant elle a l’impression que ses yeux aux reflets de feu réchauffent un peu l’éclat dans les siens, glacés, éteints. Baissant à nouveau les yeux, se sentant rougir sous son regard elle guette ses mouvements, l’observant du coin de l’œil. Il parait si sauvage, elle a comme peur de le faire fuir si elle bouge ne serait-ce qu’un cil. Elle n’a pas écouté les présentations, elle ne sait même pas quel est son nom, pourtant, elle se sent déjà proche de lui, c’était une sensation étrange qui se rependait dans ses veines, elle ne comprenait pas encore que c’était le pire des poisons qui prenait contrôle d’elle, naïve elle trouvait cela plutôt agréable et ne demandait qu’à recroiser ce regard ombrageux… Sentant une main se poser sur son épaule elle relève la tête, questionnant sa mère d’un murmure quant à la marche à suivre à présent, avide d’une figure de confiance sur laquelle se reposer si le besoin lui en venait. Cette dernière se tenait bien droite, les cheveux relevés en un chignon sévère et portait le tailleur des grandes occasions, elle était fière d’être la fille d’une si belle femme. La poussant doucement de la paume, madame Adams l’invita à suivre leurs invités dans la salle à manger. Elle était mal à l’aise Séraphine, elle voulait trop bien faire, elle avait peur de faillir. Mais elle tint bon, lissant sa robe du dos de la main et veillant à ne pas briser le calme qui régnait en faisant claquer ses talons sur le parquet elle glissa jusqu’à sa place à table. Prenant place à côté d’elle il lui offrit un sourire doux ayant peur d’effrayer la délicate mésange. Tout aussi dans le faux l’un que l’autre ils ont joué un rôle qui n’était pas le leur, voulant faire bien, voulant taper dans le mille. Miroir trompeur de qui ils étaient vraiment, c’est avec une pointe amère au fond de la gorge qu’ils se sont séparés ce soir-là. A la fois étrangement enchantés par cette rencontre et déçu de ne pas avoir su passer au-delà de la rafraîchissante douceur entachée par une lancinante froideur.

J’ai les lèvres et les mains tremblantes, je sens les regards dans mon dos et les murmures qui se perdent entre les dorures de ma robe et les boucles de ma chevelure. Ils sont tous là pour moi, pour nous. J’ai peur de tomber. J’ai peur de tomber et d’être engloutie par tous leurs rires…

Elle hésite avant de passer la grande porte, il est encore temps pour elle de faire demi-tour. Mais que faire après… s’enfuir oui, mais où ? Qu’allait-elle devenir après avoir jeté la honte sur sa famille pour s’être enfuie le jour de son mariage ? Elle ne pouvait pas partir, elle ne voulait pas voir le dégout dans le regard de ses proches. Alors, malgré son mal-être, elle avance dans l’allée, au bras de son père, fier comme un lion faisant bien attention à encore une fois, ne pas faire de faux pas. Elle a l’impression d’être obligée, à chaque fois, de faire comme si tout allait bien alors qu’à l’intérieur d’elle, c’était la tempête. Mais, elle finit par croiser son regard et tout allait mieux. Derrière son voile, elle souriait, elle n’avait plus peur, elle se sentait plus sûre d’elle. Elle savait que c’était le bon et qu’il n’y avait pas de raison qu’elle souffre à ses côtés. C’était le jour de son mariage, elle devait être heureuse, le plus beau jour de sa vie se jouait aujourd’hui et elle ne pouvait pas être seulement spectatrice de cette journée, elle en était l’actrice principale, elle ne pouvait pas passer à côté. Placée à gauche de son fiancé, bien droite, rayonnante elle lui jeta un léger regard amoureux avant de laisser son esprit vagabonder dans les vitraux de l’église. Depuis leur rencontre, depuis la première fois où Séraphine a senti ce sentiment d’amour s’infiltrer dans ses veines elle n’a pu qu’observer la  beauté de chaque jour passé à ses côtés. Cela pouvait paraitre terriblement niais mais lorsqu’il était dans les parages elle n’était plus la délicate mésange, elle arrivait à tenir tête à ses démons et elle arrivait à faire en sorte de rester glaciale, et concentrée, de tout faire comme il le fallait sans avoir peur des conséquences, elle arrivait à être sûre d’elle et quand c’était le cas, elle était bien plus efficace Séraphine, cela marchait toujours comme ça. Il était comme sa dose qui l’empêchait de trembler avant le tir final, celui qui ne ratait jamais sa cible. Les mots du prêtre ne sont pas plus imprimés dans son esprit que les premiers mots prononcés par son fiancé mais au fond, c’était surement ceux qui ont eu le plus d’importance dans sa vie. « Oui » Est le seul mot qu’elle ait prononcé durant cette cérémonie, elle n’avait pas besoin de dire autre chose, lui comprenait sans qu’elle ne murmure un seul mot, seuls les pièces rapportées de leur histoire n’avaient besoin de sous-titres pour comprendre leur histoire. Pure et empreinte d’une touchante timidité enfantine telle que l’on en voyait que peu souvent à cette époque, malheureusement, la guerre à eut raison de leur belle histoire.

Personne ne fait mieux la guerre qu’une femme prête à tout pour obtenir sa fin heureuse. Pareille à toutes ces héroïnes, jamais je ne laisserai cette guerre me séparer de lui, jamais je ne la laisserai détruire tout ce que nous avions construit ensemble à la sueur de notre amour.

A peine sortie de l’enfance, à peine entrée dans l’âge adulte elle avait droit aux horreurs de la guerre. A peine sortie du conte de fée qu’avait été son mariage et la naissance de son premier enfant, un garçon robuste qui avait les yeux de son père, elle devait combattre pour la survie de son petit équilibre et de sa vie de famille. La fragile mésange n’était plus, c’est telle une lionne prête à tout pour la conservation des siens qu’elle traversait les couloirs du manoir pas même affaiblie par une grossesse vécue sous l’épée de Damoclès d’une guerre en préparation. Elle arpente les couloirs sans se préoccuper des soupirs, des murmures des sanglots, elle estime qu’ils n’ont pas à pleurer, qu’ils n’ont encore perdu personne dans cette guerre, que s’il faut, ils s’en sortiraient tous vivants. Elle ne pensait qu’à une seule chose, aider Durmstrang à vaincre les impudents anglais pour pouvoir élever son fils dans un environnement propice, et peut-être même lui offrir un petit frère ou une petite sœur le temps venu. Cela faisait deux ans qu’elle était mariée, à son âge, certaines étaient déjà mère d’une nombreuse fratrie… Dieu seul savait à quel point elles devaient regretter de devoir élever leurs enfants durant une telle période… Séraphine regrettait, au point qu’elle n’avait même pas pleuré de joie lors de la naissance de Vladimir, elle avait tout fait pour retenir ses larmes mais les petites perles d’eau qui ont finis par couler sur ses joues n’étaient qu’annonciatrices des nombreuses souffrances à venir. C’est à partir de ce moment qu’elle a arrêté de pleurer, elle n’a plus pleuré, ni crié, ne s’est pas plainte d’être embrigadée dans cette guerre alors qu’elle aurait préféré border son bébé tous les soirs. Elle détestait ses ennemis, elle les déshumanisait pour oublier qu’eux aussi avaient peut-être un enfant qui les attendait chez eux. Elle voulait seulement leur faire payer l’affront qu’ils lui avaient fait de gâcher sa vie ainsi, de gâcher leur vie ainsi. Espionne redoutée au sein des Zéphyros de l’eau elle ne se laissait aller à aucun sentiment, même face à son mari. Elle ne voulait pas paraître faible et ce même si la mésange voulait à nouveau étendre ses ailes, elle l’étouffait sous ses rugissements envieuse d’en finir une bonne fois pour toute. Les jours et les semaines passaient et elle ne se déconcentrait pas. Elle voulait mener Freya Romanov à la victoire autant qu’elle voulait retrouver son nid calme et douillet. Elle ne lésinait pas sur les moyens Séraphine, elle n’hésitait à s’allier à son mari pour torturer les ennemis, pour leur faire avouer leurs plus sombres secrets et des informations sur les ennemis, cela ne lui plaisait pas mais elle n’avait pas le choix, elle voulait juste une vie pour son fils.

J’ai donné ma confiance à un homme que je pensais dévoué à moi, à nous, finalement,  la guerre a eu raison de tout, de notre amour. J’ai faillis, je l’ai laissée tout détruire, cette chienne déguisée en hommes. Il vaut mieux que je meure, avant que mes amours ne disparaissent éternellement. Dieu sait à quel point je regrette, malheureusement, il est le seul à entendre mes cris.

Le premier coup tomba, le premier d’une longue série. Fermée et surement perdue dans ses pensées, Séraphine ne se laissait pas émouvoir des violences que lui infligeait son mari, fou de rage de ne rien avoir pu faire pour empêcher la trahison de sa femme, de son amour, de son âme sœur. Il était malade de voir des zébrures apparaitre sur son dos, des bleus sur ses bras et son visage, de voir le malheur s’inviter sur sa peau d’ivoire mais il n’arrivait pas à s’en empêcher. Trop éperdument passionné par sa cause il n’avait plus écouté un seul mot du palabre maladroit de sa bien-aimée à partir du moment où il a réalisé qu’elle l’avait trahit. Trahit lui, en plus de tous les autres. Ils étaient comme Bonnie et Clyde, ils faisaient tout ensemble, ils passaient au-delà des cris de leurs victimes parce qu’ils pouvaient se tourner vers le visage de l’autre, ce dernier leur donnant la force de continuer et l’envie d’en finir, pour pouvoir faire disparaitre l’ombre dans les yeux de leur force et amour. Mais pendant que lui s’appuyait sur elle et se battait pour qu’elle obtienne tout ce qu’elle méritait, elle se laissait embobiner par ces beaux-parleurs, se laissait émouvoir par les innocents qui avaient péris de l’autre côté en oubliant que s’ils perdaient, cela serait surement leur fils qu’elle retrouverait égorgé en train de se vider de son sang au milieu d’un charnier en décomposition. Mais elle ne semblait pas regretter Séraphine, pour le moment elle ne comprenait pas. Elle pensait juste à celui qu’elle avait presque considéré comme son père, un an de sa vie. Au directeur de Beauxbâtons, froidement assassiné dans son propre château pendant les négociations. Elle n’arrivait pas à effacer son visage bienveillant de son esprit. Même si elle n’avait passé qu’une seule année à l’école française, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être profondément blessée et haineuse d’entendre ses camarades se réjouir de la mort de tant d’innocents. Elle n’était pas là pour être cruelle, mais pour être juste. Elle ne comprenait pas que la vie ne l’était pas, et que la guerre était encore pire que la vie. Elle était naïve Séraphine, encore perdue entre les dentelles de son mariage et le landau de son enfant, elle pensait que tout le monde ne voulait que la paix, elle était totalement dans le faux. Mais elle était encore trop loin dans ses pensées pour le réaliser, alors elle laissait les coups pleuvoir, elle regardait son mari dans les yeux lorsqu’il l’humiliait de ses poings et de sa baguette, elle le jaugeait, elle voulait le pousser au maximum, le pousser dans ses retranchements, elle s’était promise de ne pas faiblir, elle l’avait déjà fait trop de fois face à lui.

Je voulais me ranger du côté de ceux qui étaient justes, trop utopiste malgré moi, j’ai aujourd’hui compris qu’aucun camp n’était juste dans une guerre, que, quelque soit le vainqueur, des veuves et orphelins se retrouveraient à la rue maudissant cette morbide envie de prendre le pouvoir. Il n’y a pas de vainqueur dans une guerre.[

La haine c’était infiltrée dans ses veines aussi imperceptiblement que le poison de l’amour avait fait son nid au sein de son cœur des années auparavant. Années qui lui paraissaient une éternité et qui déchiraient son cœur petit à petit dans un craquement sinistre. Comme à chaque fois que le parquait grinçait et qu’il approchait. Désormais, elle sentait son estomac se serrer, au-delà d’une punition c’était comme s’il avait pris gout à voir le sang s’écouler sur son corps. Il se délectait de lire la souffrance au fond de ses prunelles, ces mêmes prunelles qu’il avait scrutées des heures durant afin d’en extirper la moindre once de tristesse et de la remplacer par son sourire. Et, elle le détestait pour ça. Du moins, elle avait envie de le lui faire croire. Parce que ce n’était pas le cas, au fond, elle aimait toujours autant croiser son regard et sentir ses mains sur sa peau, même si tout était différent, elle se nourrissait de chaque contact et de chaque parole et ce même si chacun d’entre eux était choisis pour la faire souffrir et non pour la faire sourire. Mais, la fière lionne ne laissait rien apparaitre, sifflante, blessante elle crachait sur toutes ses tentatives de la faire tomber, elle avait appris, pendant toutes ces années à ne pas baisser la tête, c’était lui-même qui le lui avait appris, peut-être l’élève avait-il dépassé le maître. Et même si elle n’arrivait pas à le détester lui elle avait désormais une longue liste de personnes à abattre sans aucune pitié. Parce qu’elle avait finis par comprendre, le seul avantage des coups peut-être… Elle avait compris que pendant que des inconnus mourraient de l’autre côté, c’était ses proches qui périssaient en même temps sous les sortilèges des anglais et entre ces rats d’anglais qui l’avait manipulée et les russes, sa patrie d’adoption, le choix était vite fait. Peut-être que si elle avait laissé sa fierté de côté et avoué de nouveau ses pensées à son mari on ne l’aurait pas retrouvée sans vie et sanguinolente un matin, enchaînée quelque part dans les sous-sols du manoir sacrifiée par son mari comme une offrande aux dieux qui en échange pourraient leur offrir la victoire… Malheureusement, elle ne le fit pas et même l’offrande ne servit à rien… Malgré sa mort, Durmstrang perdit. Séraphine elle-même aurait préféré que sa mort serve à autre chose qu’à dénigrer sa personne et sa famille, eux qui n’ont jamais vraiment su ce qui pouvait lui passer par la tête. La guerre l’avait perdue elle aussi, elle avait oublié le plus important, ce pour quoi elle se forçait à torturer et à faire souffrir. Elle avait oublié son fils, surement celui qui a le plus souffert de cette guerre… Tout ça parce que la délicate mésange a été mangée par le lion.


Dernière édition par Azaella B. King le Lun 23 Déc - 14:30, édité 7 fois
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Saphyr L. Ainsworth
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Saphyr L. Ainsworth
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptyVen 20 Déc - 23:39


glass ghost
afraid of the dark

Je m’étais promise de ne pas faire les mêmes erreurs, de ne pas me laisser berner par mes sentiments, encore une fois. J’avais déjà trop perdu à cause de toutes ces foutaises, pourtant, avec eux c’était différent. Peut-être parce que durant huit ans, durant tout ce temps où Séraphine était encore endormie, je les ai aimés plus que ma propre vie, on efface pas l’amour, surtout avec sa famille.

Elle avait l’impression de se retrouver quatre cents ans en arrière, elle voyait l’église se dérouler sous ses yeux et l’espace d’une seconde, elle eut peur que tout recommence. Qu’à nouveau, un beau mariage entraine une descente aux enfers. Elle avait l’impression d’étouffer, de paniquer, de s’embourber dans des sables mouvants, tout ça de l’intérieur, sans rien pouvoir faire pour s’échapper. Elle a peut-être crié elle n’était même pas sure que cela se soit vraiment passé ou que ce soit Séraphine qui criait au fond elle, la suppliant de sortir de là… Mais cela devait être vrai, parce que quand elle a rouvert les yeux, certains visages étaient tournés vers elle. Déglutissant doucement elle baisse la tête, encore maladroite avec les souvenirs persistants qu’elle a parfois de son ancienne vie. Une main vient se poser sur son épaule et elle finit par se blottir contre son grand frère. Jusqu’à la fin de la cérémonie, Gauthier berça sa petite sœur pour qu’elle oublie ses peurs. Depuis quelques temps, il était réveillé par les cris d’Azaella, perdue au fin fond de ses cauchemars. Il savait ce qu’il devait faire dans ces cas-là, ne pas parler et simplement lui donner une possibilité de sortie, une prise sur le monde réel… C’était pire lorsqu’il la réveillait, elle était à moitié plongée dans ce monde qui était celui de ses nuits, il ne disait jamais rien, il ne lui posait pas de questions, elle aurait bien le temps de subir toute sorte d’interrogatoires dans sa vie future. Il était mature pour son âge Gauthier, il considérait Azaella comme un bébé, elle avait pourtant déjà neuf ans. Mais à neuf ans, entendre une voix étrangère s’adresser à elle, se souvenir de choses qu’elle n’avait pas réellement vécu mais qui semblaient si réelles, cela pouvait être déstabilisant. Mais la petite savait très bien qu’elle n’était pas folle, depuis toute petite, du plus loin qu’elle s’en souvienne elle se rappelait de cette ombre, qui veillait sur elle comme un ange gardien, lui indiquant qu’elle voie prendre et quelle voie ne pas prendre… Mais le plus important, c’était le soutient de son frère, toujours là… C’était le seul qui n’avait pas besoin de comprendre, qui était là sans y trouver un quelconque intérêt, juste parce qu’il tenait à elle. Bon Dieu, elle qui s’interdisait quelconque sentiment d’affection, elle n’était pas encore si douée que ça. Pourtant, elle savait que c’était le mieux pour elle, pour sa survie mais elle ne pouvait pas s’y résoudre. Pas pour Gauthier, ni pour Amadeus ou Lysander, ni pour monsieur et madame King, ses frères, son père et sa mère. Pourtant, elle s’était jurée de ne pas faire de cadeau désormais, il allait falloir faire des concessions, il ne faudrait juste pas qu’elles s’étendent trop… Les liens du sang étaient les plus importants il parait. Séraphine était bien placée pour le savoir, elle qui avait basé tout le combat la menant à la mort sur la survie du sang de son sang, de la chair de sa chair…

J’ai appris à enfermer la douleur au fond d’une boite, j’ai arraché ce sentiment de mon cœur, ce sentiment d’abandon, ce sentiment de tristesse, ce sentiment d’être en tort, ce sentiment de manque, le fait d’avoir besoin de lui, d’avoir besoin d’eux et de leur amour. Parce que je ne voulais pas perdre à nouveau à cause de tout ça, parce que c’était mieux de croire que cela n’avait pas existé. C’était mieux de laisser croire que je n’avais pas de cœur, c’était mieux d’y croire moi-même.

Comme Séraphine des siècles auparavant elle restait froide et sage, elle ne souriait pas, comme Séraphine elle restait bien droite, attendant qu’un évènement vienne la sortir de sa pose de mannequin de vitrine. Mais à l’intérieur, elle bouillonnait. Loin d’être aussi douce que son ancêtre ce n’était pas son genre de faire figuration, mais elle savait agir quand il le fallait. Rester en retrait quand sa présence n’était pas nécessaire et préparer minutieusement ses gestes à venir.  Le hasard n’avait pas sa place au sein de l’existence d’Azaella, peut-être même était-ce pour cela qu’elle aimait tellement l’art des potions. Ou plutôt, pourquoi elle s’escrimait tellement à faire de chaque potion une réussite à l’époque où aucun élève n’arrivait à mener à bien la moitié de ces mêmes potions ne serait-ce qu’une seule fois. Elle voulait faire disparaitre le hasard et le risque d’erreur, elle voulait devenir tellement douée que cela deviendrait un mécanisme, qu’elle n’aurait même plus besoin de réfléchir à quel ingrédient ajouter dans telle potion pour que l’effet en soit décuplé, ou bien pour que l’effet n’apparaisse que quelques heures plus tard. C’était plus qu’une passion pour elle, c’était une nécessité. Le seul moyen qu’elle avait encore pour mettre à exécution sa vengeance. Ce n’était pas pour rien qu’elle mettait tous ses sentiments de côté, pour pouvoir gâcher la vie à tous ceux qui pourraient avoir un lien plus ou moins proche avec l’enfer vécu par Séraphine des années durant, surtout par l’enfer qu’avait dû vivre Vladimir privé de sa mère, obligé de survivre élevé par un meurtrier obsédé par une gloire disparue. S’il était mort, s’ils étaient morts tous les deux, tous mériteraient deux fois plus leur sort. Elle ne comptait pas les tuer, mais leur offrir un sort encore plus détestable que la mort… C’était cela son but, les faire souffrir autant qu’elle pendant des années, leur enlever tout ce qui pouvait les faire sourire, leur faire oublier leurs problèmes et leur tristesse, malheureusement cela ne serait pas si facile... Elle le savait bien, mais elle avait eu quatre siècles pour s’y préparer, elle serait capable d’attendre quelques mois ou années de plus pour être enfin libérée de ce poids, de cette haine contre le monde entier. Assise sur son siège, au dernier rang de la classe elle laisse voguer sa plume sur le parchemin. Elle n’a pas besoin de réfléchir à son devoir de potions, cela fait des années qu’elle connait cette potion, elle a tout son temps pour penser à d’autres choses, beaucoup plus… Intéressantes. Elle pensait très souvent à des choses plus intéressantes… Très souvent. Elle parait froide Azaella, elle est froide Azaella, et distante. Peu de gens osaient l’approcher, parce qu’elle était entourée de ses frères, tout le temps, et qu’on ne tenait pas tête aux frères King. Au fur et à mesure du temps ils ont appris qu’il fallait encore moins tenir tête à leur petite sœur. Encore plus violente que les deux aînés, encore plus impulsive que Gauthier elle n’a été un cadeau pour personne, et encore moins pour tous ces larbins qu’elle ne rêvait que de détruire.

Cela faisait des années que j’attendais de croiser son regard familier, et maintenant qu’il était face à moi, je comprenais que je n’avais même pas eu assez de temps pour imaginer toutes les tortures que je pourrais lui faire subir, s’il ne m’a pas tué de ses propres mains il a été témoin de ma longue descente aux enfers, à cause de lui, Vladimir a vécu sans mère…

Les yeux teintés d’une pointe de malice malgré elle, elle s’approche du jeune homme, vidant son esprit de quelconque émotion pouvant mettre à mal sa couverture et mettre la tique à l’oreille de sa proie. Parant son visage d’une légère lueur de sourire elle pose sa main sur son épaule avant de susurrer doucement à son oreille : « Oh Castiel… Je n’aime pas te voir ainsi préoccupé, viens donc épancher tes peines, il est plus facile de les porter lorsqu’elles sont partagées. » Foutaises, c’était plutôt qu’il était toujours plus facile de se faire manipuler lorsque la personne en face de soi en savait beaucoup… Et Azaella était prête à tout pour en apprendre au maximum sur Castiel, Allistair, qu’importe le patronyme qu’il se donnait, c’était la même personne qui, il y a quatre cent ans avait fait de la vie de Séraphine un véritable enfer, même pire qu’un enfer puisque dans sa malchance, elle a eu à subir l’humiliation de le voir enfoncer le clou, jour après jour sur sa condition de femme battue. Déjà qu’elle avait l’impression d’être exhibée en place publique à chaque fois que l’ombre d’un coquard apparaissait derrière un de ses sortilèges elle n’avait pas besoin d’un pauvre idiot mal poli qui lui rappelle à chaque fois qu’elle le croisait à quel point elle était faible de ne pas riposter aux coups de son mari. Mais désormais, ce calvaire était terminé et c’était au tour du bourreau d’être victime. Au tour du maitre chanteur de chanter, Azaella se demandait jusqu’à quel point il pouvait  avoir une belle voix, en tout cas, elle allait adorer l’écouter. Elle ne comptait pas lésiner sur les moyens pour en apprendre plus sur lui, cette fois elle ne se laisserait pas avoir, elle en saurait plus que lui, elle en saurait plus sur lui qu’il n’en savait lui-même et surtout, elle n’aurait pas la délicatesse de garder toutes ces croustillantes informations pour elle si jamais l’occasion lui venait de les rependre comme des grains de poussière à travers tout le château. Et même plus loin si c’était possible… Azaella voyait grand, elle ne se contenterai jamais d’une petite vengeance d’étudiante, elle lui gâcherait la vie  jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’autre moyen d’aller mieux que de mettre lui-même fin à ses jours, et si elle pouvait être là pour observer la douce infiltration de la mort dans ses pupilles, Dieu seul sait à quel point cela la rendrait heureuse… Croisant le regard du garçon elle fait un nouveau sourire qui se voulait rassurant avant de laisser doucement sa main glisser dans sa nuque, faisant la moue en voyant qu’il  n’était pas particulièrement décidé à quitter le petit déjeuner. Soupirant doucement, elle se penche un peu plus vers lui, charmeuse en reprenant un peu plus doucement : « S’il te plait Castiel… Je suis sure que tu en as autant envie que moi… » Et oui, elle en avait envie, plus qu’elle n’avait envie de quoi que ce soit en cet instant, s’il se laissait aller à l’accompagner dans un endroit plus tranquille, personne ne doutait comment se passeraient l’heure suivante, or, tous les hommes étaient moins proches de leurs secrets après avoir passé du bon temps, c’était surtout de ce moment-là dont elle avait envie, mais elle n’allait pas se plaindre des moments précédant les confidences. Elle pensait bien qu'il ne résisterait pas longtemps, il était esclave de ses émotions, ou plutôt de celles qu'il ressentait des autres... C'était à la fois un don et un malédiction qu'il traînait dernière lui, en temps que demi-vélane, de part sa mère, elle savait bien ce que c'était d'avoir des capacités que d'autres n'ont pas. Mais il n'y avait que des avantages à sa nature à elle, contrairement à Castiel qui devait vivre plutôt mal quelques journées de sa pitoyable existence... Tant mieux, il fallait bien qu'il ai un entrainement...


Dernière édition par Azaella B. King le Mar 24 Déc - 0:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptyVen 20 Déc - 23:44

LEIGHTOOOOOOOOOOON  radioactive. 388342071 
Bienvenue ici, si tu as besoin de quoique ce soit on est là.  radioactive. 388342071 
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptySam 21 Déc - 8:49

TROP DE MYSTÈRE PAR ICI.  radioactive. 3183675940 
bienvenue parmi nous, ma jolie, j'ai hâte d'en savoir plus.  radioactive. 981630123 n'hésite pas à envoyer un mp au staff à la moindre question. radioactive. 3265981769
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptySam 21 Déc - 13:01

j'adooooooore ton prénom, genre truc de fou.  radioactive. 3799996640 
meester + imagine dragon, je veux voir ta fiche.  radioactive. 1303162559 
bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche.  radioactive. 3952669950 
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Amortentia
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptyMar 24 Déc - 0:56

QUE DIIIIIIIIIIIRE.
Si ce n'est que ta fiche est un délice  radioactive. 3472734492  radioactive. 3472734492  radioactive. 1303162559 
Vraiment je trouve ton personnage bien complexe et intéressant et omg son lien amoureux est so tragic je suis juste fan  radioactive. 981630123 vraiment j'aime les trucs complexes de ce genre (cf pv de cercei  radioactive. 3265981769 ) et j'ai hâte de voir ce que ça va donner dans le présent.
Ton perso est intéressant dans sa quête de vengeance universelle et j'ai hâte de voir ce qu'elle va bien pouvoir tenter héhé.  radioactive. 3952669950  ta plume est fluide et agréable, j'aime!
Par contre ta famille ressemble à une des nouvelles familles pv: puis-je dire qu'ils sont cousins, pour que ça simplifie les choses? radioactive. 1626129382
Dans tous les cas je te valide avec plaisir!  radioactive. 2252216792 


bienvenue
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  radioactive. 4049476019 Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby.  radioactive. 3472734492 
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.  radioactive. 1023119899 ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton rang puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.  radioactive. 1122333325  radioactive. 1467679211 
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Saphyr L. Ainsworth
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Saphyr L. Ainsworth
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. EmptyMar 24 Déc - 0:56

Ohhh merci beaucoup de ces compliments radioactive. 4148890816radioactive. 981630123
Et bien sur, il est possible de lier les King à une famille de pvs j'en serai ravie radioactive. 981630123
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MessageSujet: Re: radioactive.   radioactive. Empty

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