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❝ (AV&NJ) ♱ « try again » ❞

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Nevealyss-Jayne Weiss
PARCHEMINS : 77
AMORTENTIA : Un rossignol au coeur de glace.
PATRONUS : Un Cobra Royal.
PARTICULARITE(S) : Fourchelangue.

Nevealyss-Jayne Weiss
FRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
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MessageSujet: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyMer 25 Déc - 12:48

Try again
(Brio) ▽ « La solitude est une façon de se prendre en otage. »
____________
Le couvre feu était tombé depuis plus d’une heure et, à la lueur blafarde de la lune, ta longue chevelure d’or te donnait les airs argentés d’un pâle fantôme. Ta froideur en exil, tu souffrais le réveil d’un coeur que tu aurais voulu t’arracher de la poitrine, t’extraire pour ne jamais plus ressentir. Tu n’avais plus personne. La Salle sur Demande devenait ton refuge et régulièrement, parce que ton intarissable contrôle sur toi-même s’effondrait. Plus tes journées se passaient à lutter contre tes noires pensées, plus tes soirées se limitaient à pleurer la folie naissante de ton âme. Cette nuit partagée avec Castiel avait été la plus grosse erreur de ta courte existence, innocente enfant inconsciente. Il avait fait fondre la glace autour de La Reine des Neiges, t’infligeant les affres de l’amour nié depuis trop longtemps. Toi, tu ne pouvais aimer. Tu n’étais pas faite pour cela. Alors tu fuyais. Tu fuyais le regard de braise de cet ami perdu. L’été avait été un enfer pour ton corps frêle. Ton père n’avait pas été tendre, comme à son habitude - pire encore. Rouée de coups, mordues de tous les côtés, tu n’avais fait que voguer sur les jours telle une marionnette dirigée par un tyran. Tes instincts avaient été mis à rude épreuve, exacerbé par la nécessité de survivre. Et ton frère s’était contenté de regarder, d’ignorer, de vivre comme si tes gémissements, à la nuit tombée, n’étaient que la vague mélodie du vent contre les murs froids du Château Weiss. Mais de ton supplice, personne au sein de Poudlard ne pouvait rien en deviner. Niklaus était l’héritier. Niklaus, aux yeux de chacun, était le Fourchelang si bien né dans une lignée au don en perdition. Ils ignoraient ce qu’être une femme avec cette faculté impliquait, chez les tiens. Il fallait vous endurcir, si par malheur la nature ne vous avait pas forgé de glace.

Tu errais ainsi jusqu’à ta salle commune, perdue, le regard loin, Athalie au bord des lèvres. Vous étiez si semblables et si différentes. Dans le vert de l’un de tes yeux vairons transparaissait la farouche détermination du Cobra de sang. Au fond du bleu l’amertume de l’enfant battue du présent. De ce mélange ne ressortait rien de bon. L’année précédente, tu ne t’étais pas montrée si fragile. Elève sérieuse, modèle d’indifférence aux bêtises d’adolescents, les préfets n’avaient jamais eu à te reprocher une quelconque conduite. Si tu enfreignais les règles, tu le faisais avec l’appuie averti de serpent malicieux, de créatures aptes à veiller à ce qu’aucune présence ne te fasse prendre. Pas de précautions, cette fois. Juste ta solitude trainée telle un boulet. Pourquoi te cacher ? Qu’est-ce que tu risquais ? Ca n’était pas une colle qui te ferait trembler. Toutes tes pensées tournées vers ton ange noir te faisaient oublier la nécessité des apparences. Le dernier contact avec lui s’était fait à l’infirmerie, après qu’il se soit pris un cognard de plein fouet. Tu avais veillé, tu avais même manqué mordre quiconque osait s’approcher, perturber ta contemplation coupable. Et tu t’étais envolée à l’instant où ses paupières avaient bougé, annonçant son réveil imminent. Disparue. Quelle importance ? Il aimait le sexe, pas les coeurs. Encore moins toi. Pourquoi t’émouvoir de la sorte ? Descendant les marches vers le quatrième étage, tu sens les livres t’échapper, heurter le sol et glisser. La magie t’a joué un tour et tu sens trembler la lourde pierre. Les escaliers n’en font qu’à leur tête et tu les maudits, te pressant pour atteindre la terre ferme et immobile. Ton regard croise ainsi une silhouette. L’heure de la ronde des préfets, déjà ? Tu as presque envie de siffler d’agacement. Tu sens qu’il faut que tu te reprennes, à n’importe quel prix, et tu te pares de cette froideur coutumière. Finalement c’est actrice que tu devrais devenir, non pas alchimiste. Inventer une excuse, rapidement. Tu ignores sur lequel tu vas tomber mais tes méninges s’agitent. Quelque chose te déplaît à l’idée de te faire pincer, subitement. Tu réalises que tout ton être n’est plus que paradoxes : fatigue et agressivité se mêlent. L’autrefois et le présent se heurtent au fond de toi, victime d’une malédiction dont tu n’as qu’à peine conscience.
(c) AMIANTE

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A.V. Diederick
PARCHEMINS : 599
AMORTENTIA : Inconnue
PATRONUS : Chien
PARTICULARITE(S) : Loup-garou

A.V. Diederick
There's something wolfish about him. Not in a sexy way, but in an I’ll-eat-your-grandmother way.


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MessageSujet: Re: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyMar 31 Déc - 0:06


try again
feat nj weiss

Encore une journée des plus banales. Rien n'avait échappé à l'ordre apparent établi dans l'Ecole. Les élèves suivaient les cours que leurs professeurs leurs prodiguaient. Le soleil lui-même se levait à l'heure fixée, pour laisser sa place, aussi assidûment à la Lune. A.V. lui même était rentré dans le moule, s'habituant peu à peu à cette nouvelle présence malfaisante qu'était l'astre nocturne. Elle était finie la terreur des nuits à venir. Il commençait à être en phase et habitué.


✤✤


Sous ses pieds nus le sol en bois apportait une tiédeur agréable. Le poêle crépitait tendrement, semblable au murmure d'une mère qui vient éveiller son enfant, tendrement. Un léger vent faisait craquer les vitres haut montées sur leur tour. A.V. appréciait cette mélodie que lui offrait la matinée. Il prit un instant pour s'étirer dans son lit, en écoutant les sons s'entremêler pour former un tout mélodieux. D'un saut énergique il se lança alors hors de son lit. Il sentait Silas, en lui, qui dormait, paisible comme jamais.

La salle commune était bien remplie. Les élèves semblaient atteints de frénésie, gigotaient en tout sens comme des fourmis affairées. Certains s'étaient attroupés devant le tableau d'affichage tandis que d'autres grattaient frénétiquement des parchemins, signe de devoirs à finir rapidement. A.V., comme une ombre, fila en dehors, se jetant dans les couloirs de pierres mattes, dans lesquels une légère brise se faufilaient, se jouant de la vieillesse du Château. A.V., bien fourré dans sa robe de sorcier à fourrure, sur lequel étincelait son insigne de préfet, n'en fut pas surpris, trop habitué aux surprises réservées par Poudlard. Il défia donc l'humidité ambiante jusqu'à avoir rejoint la Grande Salle.

Cette dernière était étonnement calme. Beaucoup d'élèves semblaient encore trop ensommeillés pour piper mot. Une majeure partie enfournait mécaniquement les plats étalés devant eux. Parfois un élève tentait des mets dont il n'avait connaissance, le recrachant discrètement lorsque le goût déplaisait. A.V. n’était pas du genre à s'essayer à de nouvelles aventures. Depuis l'été dernier, il avait eu son lot de surprises et s’attelait maintenant à s'enfermer dans une routine la plus connue possible. Pour lui, c'était jus de citrouille, lait froid au chocolat et céréales. Parfois, quelques tranches de pains et un croissant. Il s'attabla à la table de sa maison, s'emparant de ces mets habituels. Puis il mangeait, l’œil malicieux. Il n'avait aucune idée d'où lui venait cet enthousiasme que rien ne semblait pouvoir lui dérober. Même petit déjeuner seul ne l'ennuya pas.
Il se pâma d'un sourire lorsqu'il imaginait Jagger encore endormi puis se réveiller à la hâte, en retard pour son premier cours et pestant contre tout.


✤✤


La grosse cloche de cuivre sonna le début des cours. A.V. attendait déjà devant la salle de classe. Le professeur leur ouvrit la porte, souriant comme jamais. A.V. s'installa le plus loin possible de celui-ci, coutumier de l'habitude du professeur à postillonner. Et de griffonner son parchemin, en attente de notes intéressantes à prendre. La routine, en somme.
Il n'y eut rien de particulier à noter de la journée. Effectivement Jagger vint rejoindre A.V. à la pause de midi, pestant contre sa journée entamée du pied gauche où rien ne semblait lui sier. A.V. ne pouvait s'empêcher de pouffer, sous l'air à la fois amusé et blasé du Serdaigle mal luné.
Puis l'après-midi vint sonner la fin de la pause au profit de la reprise des cours. Là encore, c'était une routine qui lui plaisait bien qui attendait A.V.


✤✤


Le souper allait toucher à sa fin. A.V. ne cessait de rire aux éclats, assaillis par les blagues de ses amis. Il voulait que cet instant dure toujours, tant et si bien qu'il ne cessait de se resservir, comme si avoir toujours son assiette remplie rendrait cet instant éternel. Mais, comme toute bonne chose, le souper avait une fin. A.V. laissa donc ses camarades partir, pour demeurer seul avec les préfets dans la Grande Salle. Ceux-ci se réunirent alors en un petit groupe de huit, afin de recueillir les consignes des préfets-en-chef. A.V. devait faire la ronde de milieu de nuit, celle parmi les moins compliquée. Il accueillit la nouvelle avec sourire avant de filer dans sa salle commune pour profiter des derniers moments de la journée avec les Serdaigle.


✤✤


Dans la salle commune, une ambiance gaie submergea A.V. qui prit vite part à celle-ci. Les Serdaigle ricanaient devant la cheminée, autour d'une table ronde remplie de sucreries. Les blagues fusaient, les rires explosaient et le feu crachait sa chaleur sur les élèves tous souriants. Peu à peu, la salle commune se vidait, pour ne laisser que les couches-tard. A.V. leur souhaitait une bonne nuit avant de s'élancer dans les couloirs refroidis par le ciel noir garni d'étoiles. La nuit était effectivement froide. Un froid sec, agréable lorsqu'une robe fourrée vous protégez. A.V. mit à profit ce moment de solitude pour réfléchir à tout et rien à la fois. Il pensait à ses amis, aux derniers événements survenus à Pré-au-Lard, à son père, etc... Il fut ramené à la réalité par les escaliers qui l'avaient mené hors de son périmètre de ronde. Il pesta un moment, jusqu'à ce qu'un tableau peste contre lui, lassé d'avoir été réveillé. A.V. ne se laissa pas impressionner et lui jeta un charme pour qu'il retourne à sa torpeur. C'est alors qu'un bruit sourd le fit sursauter. A.V. fit volte-face, baguette à la main, pour voir en contrebas une Serpentard. Celle-ci n'était pas censé se trouver hors de sa salle commune, encore moins à si bonne distance d'elle.

Bonsoir ! J'espère au moins que tu te rends compte de l'heure qu'il est... Ca doit faire deux bonnes heures que tu es censée avoir rejoint ta salle commune...

A.V. s'attendait à se voir envoyer petre, habitué par la vantardise des Serpentard. Il voyait l'élève commencer à vouloir rétorquer mais la prit de court, afin d'échapper à une joute verbale dont A.V. ne voulait pas.

Pitié épargne-moi tes excuses, je suis tellement habitué à ça que je commence à en perdre toute compassion.

A.V. se surprit à s'entendre parler d'une voix lasse. Lui-même pouvait sembler être narquois et hâtif de punir l'élève en infraction. Il allait falloir réparer ça, le Serdaigle ne voulant pas paraître être lui-même un connard. Si Jagger avait été là, il lui aurait bien ri au nez.


1049 mots

✤Explications:
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Nevealyss-Jayne Weiss
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MessageSujet: Re: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyMer 1 Jan - 11:12


Try again.

(Rick Warren) ▽ We are products of our past, but we don't have to be prisoners of it.
« Bonsoir ! J'espère au moins que tu te rends compte de l'heure qu'il est... Ca doit faire deux bonnes heures que tu es censée avoir rejoint ta salle commune … » Tes lèvres s’entrouvrent mais il ne te laisse pas le temps de sortir un seul son, il poursuit, dans son élan de pseudo autorité qui fait remuer en toi le lointain passé. « Pitié épargne-moi tes excuses, je suis tellement habitué à ça que je commence à en perdre toute compassion. » Tu penches légèrement la tête sur le côté. Te parle-t-il réellement de compassion, à toi, la fille réputée pour ne pas en éprouver ? Tu ramasses ton livre, pas véritablement pressée de répliquer à ce ton las qui le ferait presque passer pour un prof en fin de carrière. « Pauvre chou.. » La provocation s’échappe seule tandis que tu te redresses, entourant ton précieux bien de tes bras, le plaquant contre ta poitrine, fixant tes billes bicolores sur le jeune homme entouré d’obscurité. Poudlard n’est pas réputée pour être lumineuse, la nuit, quand chacun devait dormir. « Fais-toi plaisir, un petit discours, un petit sermon et retourne te coucher. » Ta bouche s’exprime dans une rébellion qui ne t’était pas coutumière. Tu étais froide, moqueuse avec certains mais jamais avec l’autorité. Quelque chose clochait. Au bord de l’épuisement, le regard rougit par des heures moroses, tu restes sur la défensive, tes instincts étirés à l’extrême, sur le fil de l’implosion. « Cesse de te la jouer supérieur, ça n’a jamais marché avec moi. » Tu te sens sombrer, encore. Tu te sens éloignée de ta propre conscience pendant que, paradoxalement, un sourire mutin fleurit au coin de tes lèvres. Elle s’éveille, tu t’effaces. Tu as à peine conscience de ce qui se déroule, flottant dans un demi-sommeil alourdit, écrasée par ton autrefois, ton passé. Elle te protège ou aggrave ton cas, qu’importe, car si ton coeur est las, fatigué, déchiré, mieux vaut que tu agisses dans ce mode automatique auquel tu ne comprends rien, que tu nieras en bloc dés le lendemain.

« Je t’ai connu tellement plus radical. » Malicieuse et provocatrice, elle cherche à attirer un autre qu’aucun des protagonistes du présent ne connaissent. Toi tu disparais dans les méandres de l’inconscience parfaite. Tu aurais détesté ça, si la situation n’était pas périlleuse, si tu ne risquais pas la violence à chercher à cacher tes secrets. Elle était tellement plus douée pour cela, tellement plus habile à retourner une situation, quand bien même elle aurait été triste, déprimée. De toutes façons, Athalie n’était pas le style de femme à qui le coeur était un obstacle. Le feu sous la fière glace. Elle n’avait pas besoin d’une baguette, tout était dans la magie la plus primaire. Et Silas.. Silas était à ses yeux une sorte de garde du corps, pas un danger. « Vas-tu rester dissimulé ? » Elle pourrait te faire passer pour folle, là, à parler comme si tu le connaissais, comme si une affaire particulière vous liait alors qu’AV. n’est pas vraiment l’être dont tu es le plus proche. Toi, tu as la bande à Castiel, tu es une vipère, un cobra sans coeur, reconnue pour ce froid polaire que rien n’ébranle. Le rouge et les larmes séchées tueraient une réputation si durement obtenue. Tant pis, elle détourne l’attention, elle attaque, telle le serpent qui taquine sa proie. Mais qui est la proie ? Silas n’en a jamais été une, cruel, sans pitié, sans retenue avec une baguette. Vrai sociopathe qu’elle avait payé, avec qui elle avait fait un marché. S’en souvient-elle vraiment ? N’est-ce que la triste manifestation de cette folie qui te fait trembler et dont tu ne parles pas ? Si tu savais combien lui-même était bien plus atteint. Toi tu n’entendais pas sa voix de cristal dans ton esprit bridé par une maltraitance Sa voix, elle prenait toute la place, son être te bousculait, t’éjectais. Sauf avec Castiel. Avec Castiel tout était différent, tout était plus fort, plus exacerbé en toi. Elle n’avait pas besoin d’intervenir, pas encore, pas avant quelques temps. Elle n’avait pas le pouvoir de prendre ta place à moins que tout en toi ne cherche une fuite ardemment désirée.

« Enlève des points, puisque tu te complais dans le rôle planplan du préfet. Qui l’eût cru ? » Ta chevelure d’or glisse d’un côté de tes épaules tandis que tu esquisses de ces sourires qui ne t’appartiennent pas. Qui pouvait se vanter, si ce n’est tes proches camarades, de t’avoir  vu sincèrement sourire ? Peu. Et la sincérité était à mettre en doute. Tu n’étais pas si expressive, pas dans ce type de contexte. « Bonne nuit. » Souffle-t-elle. « Ne te perds pas. » Un clin d’oeil. Elle te fait dépasser les bornes des limites, s’apprête à tourner les talons, purement et simplement, vers ta salle commune. Elle vole un instant de vie, un autre parmi ceux au coeur desquels elle s’immisce. Et toi tu connais le repos, tu connais ce silence d’une âme qui a plus souffert que toi, qui s’en relève pourtant. Elle est forte, forte à s’en damner. Tu te serais sentie faible, pâle et fade, si seulement tu avais contemplé la vérité. Qui te dirait ce qu’il se passe ? Qui, le premier, oserait se révéler fou à lier, cinglé au point d’affirmer que le passé vous arrache le présent ? Personne. Soit parce que vous avez peur, soit parce que vous ne savez plus ce que vous faites lorsqu’ils s’incrustent. Vous ment-on ? Vous cache-t-on les faits ? D’aucun aurait pesté à la manipulation. Toi, tu ne connais ton histoire antérieure qu’au travers d’un vieux conte que tu n’associes même pas à ta famille. Ce sont les Rosenthal qui détiennent le secret. Ce sont les Rosenthal qui gardent la réalité trop tangible de cette tragédie. Les Weiss ont effacé le drame avec le temps de sorte qu’il ne t’arrive jamais vraiment aux oreilles. Pauvre enfant que tu es. Pauvre gamine inconsciente de son passé, perdue dans son présent, déjà déchue de l’avenir. Des apparences tu ne pourras pas toujours te parer.

1005 mots.
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A.V. Diederick
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MessageSujet: Re: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyLun 6 Jan - 0:48


Try again
FEAT NJ WEISS

Pauvre chou... Fais-toi plaisir, un petit discours, un petit sermon et retourne te coucher.

Comme un débutant, A.V. est interloqué par la surprise. Il ne peut qu'ouvrir la bouche jusqu'à avoir la mâchoire pendante, comme si le marionnettiste avait retiré sa main, laissant sans défense sa chose. A.V., à cet instant se sentait humilié. Une humiliation profonde, efficace. Comme une pique qui vous transperce jusqu'au plus profond de votre fort intérieur. Jusqu'à réveiller L'Autre. A.V. le sentait, comme un chardon qui éclot, piquer peu à peu avec plus d'insistance et d'étendue. Bientôt cela ne faisait plus aucun doute : L'Autre s'était réveillé en lui.

Cesse de te la jouer supérieur, ça n’a jamais marché avec moi.
A.V. ne saisissait rien à ce que la Serpentard semblait dire avec tant d'assurance. Comme si elle l'avait remarqué, A.V. observa qu'elle en était devenu goguenarde devant tant de naïveté de la part du Serdaigle. SIlas, en revanche, semblait heureux de la rencontre nocturne à laquelle il assistait. A.V. était totalement perdu, peu habitué à être si facilement rembarré et troublé face à la première expression de bonheur de L'Autre. Cela n'augurait rien de bon.

Je t’ai connu tellement plus radical. Vas-tu rester dissimulé ?
Elle semblait taper là où ça faisait mal. Sauf que A.V. ne comprenait pas la raison de la gêne de L'Autre. Pourquoi réagissait-il à ces provocations que A.V. lui-même ne comprenait pas ? Navealyss-Jayne allait désormais être un nom que le Serdaigle retiendrait : elle semblait redoutable en plus d'avoir, apparemment, la capacité à entrevoir L'Autre. Pire, ils semblaient s'apprécier et avoir une histoire commune. A.V. ne désirait pas s'aventurer plus loin. Il savait L'Autre dangereux et ne désirait pas que l'on puisse révéler son existence.

Je n'ai pas du être assez clair : tu n'as rien à faire ici à cette heure. Et tu me dois le respect du à mon rang de préfet. Je ne supporte pas qu'on puisse me parler sur ce ton, d'autant lorsque l'on est en tort.
Enlève des points, puisque tu te complais dans le rôle planplan du préfet. Qui l’eût cru ?
A.V. fulminait de rage. L'Autre, au contraire, semblait s'amuser. Il appréciait réellement cette rencontre, comme si il avait retrouvé une bonne amie. Ce sentiment d'incompréhension mêlé à la crainte de voir L'Autre se lier faisait frémir A.V. de rage. Il semblait prêt à perdre le contrôle de ses nerfs, peu habitué à ce qu'on lui tienne tête et à ne pas saisir les tenants et aboutissants d'une situation.

Bonne nuit. Ne te perds pas.
Cette fois c'en était trop. Ca avait été la goutte qui fit déborder le chaudron. A..V. ne se contint plus et sortit sa baguette d'un geste vif et maîtrisé, alors même que la jeune femme avait tourné les talons. A.V. était si plein de rage qu'il se moquait d'attaquer une sorcière par surprise, en traître. Il camouflerait cette perfidie. Il se sentait prêt à prouver sa force, malgré la rage qui le faisait trembler. La rage qui le submergeait et le rendait tout concentré sur une chose : faire souffrir Navealyss-Jayne. L'Autre, en une rapidité extrême, en profita pour combattre A.V., prendre le dessus et finalement  le maîtriser, lui et son corps.


✤✤


Je pense que maintenant, nous allons rire ensemble.
Lorsqu'elle entendit l'intonation de la voix, la Serpentard se glaça de stupeur. Le visage d'A.V. se fendait alors d'un large sourire. Un sourire mesquin, de celui qui a atteint son but. De celui qui pense avoir pris l'ascendant sur l'autre sans même avoir eu à combattre. De celui qui est sûr.

Tu as réussi ton coup avec le gamin. Il n'a pas su réagir. A tel point que je l'ai maîtrisé comme s'il avait été une poupée de chiffon. On va avoir la nuit devant nous d'ailleurs : je l'ai sonné pour plusieurs heures au moins. Il ne nous ennuiera plus.
L'Autre voyait juste. Généralement les combats entre L'Autre et A.V. étaient passionnés, puissant et épuisants. C'était comme voir des cerfs lutter pour leur vie, alors qu'il s'agissait ici de maîtrise d'un corps partagé. Tous les coups étaient permis. Mais il était rare que L'Autre prenne si facilement l'ascendant, avec l'assurance de garder le contrôle pour des heures durant.

Athalie, aies au moins la décence de me dire qu'il en est pareil de ton côté : je n'ai aucune envie d'avoir à jouer la nourrice avec ta gamine.
Ses lèvres se retroussèrent sur ses dents. Signe que malgré les années L'Autre ne perdrait jamais la bestialité qui était la sienne. Il était d'ailleurs comme un félin, là. Il aurait ronronné de plaisir s'il l'avait pu, simplement à la pensée de la nuit qui l'attendrait. A imaginer toutes ces personnes avec lesquelles il pourrait jouer avant de leur faire grâce de leurs souffrances. De ces tortures de cingles qu'ils pourraient infliger, Athalie et lui. L'Autre ne la portait dans son cœur seulement car elle avait autrefois donné en pâture sa propre famille. Athalie semblait simplement ignorer que, un jour, la pâture aurait été nul autre qu'elle.

Athalie l'ignorait, mais le jeu que proposait L'Autre ce soir n'avait rien d'innocent. Il voulait juste se dégourdir les pattes. Juste s'admirer tuant. Juste sortir la bête qui a été trop longtemps en cage. C'était juste lui. Il laisserait un peu de place à Athalie, certes. Mais il ne concéderait aucun faux pas. En profiterait, aussi, pour voir s'il conservait toujours sa confiance. Car, peut-être, pourrait-elle être utile plus tard ?


909 mots
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MessageSujet: Re: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyMer 8 Jan - 8:47


Try again.

(Rick Warren) ▽ We are products of our past, but we don't have to be prisoners of it.
« Je pense que maintenant, nous allons rire ensemble. » Elle se glace et ses pas se stoppent. Le ton est sans équivoque, il ne laisse aucun doute au sujet de son propriétaire. Fronçant les sourcils, elle se retourne, la chevelure d’or glissant sur ses épaules, les yeux vairons détaillant la silhouette masculine. Elle a son prénom sur le bout de la langue et l’ombre de la colère dans le vert de son oeil. La mesquinerie de ce large sourire qu’il offre lui fait presque songer qu’il oublie à qui il a affaire et quelque part, Athalie Weiss se souvient de n’avoir jamais vraiment montré le visage d’une femme forte et indépendante en sa présence. Lui n’avait vu qu’une empoisonneuse à la crainte sans nom, finalement la redoutable fourchelang ne s’était qu’à peine devinée derrière ce besoin de fuir un père trop autoritaire. Avait-il vécu assez longtemps pour savoir, pour avoir vent du sang sur les mains pâle de l’héritière ? Peut-être fut-il un des rares à se rappeler d’elle autrement qu’en tant que légende, qu’en tant qu’histoire d’amour tragique. Les Rosenthal s’étaient tirés la couverture et avait englobé dans leur malheur le sien, effaçant son nom de naissance pour lui accorder la paix éternelle dans la glace. « Tu as réussi ton coup avec le gamin. Il n'a pas su réagir. A tel point que je l'ai maîtrisé comme s'il avait été une poupée de chiffon. » Pas un mot, pas un commentaire, seulement le silence et le doute planant. Comment pouvait-il être sûr qu’il n’y ait aucune connivence entre elle et son hôte, sa descendance indirecte ? « On va avoir la nuit devant nous d'ailleurs : je l'ai sonné pour plusieurs heures au moins. Il ne nous ennuiera plus. » Sans pitié, il l’était toujours. Et d’un égoïsme indécrottable. N’a-t-il donc rien appris de cette guerre qui déchira le monde ? « Athalie, aies au moins la décence de me dire qu'il en est pareil de ton côté : je n'ai aucune envie d'avoir à jouer la nourrice avec ta gamine. »

La Reine enneigée prend lentement le pas. Ce caractère instinctif et flambant d’autrefois se pare des caractéristiques glacées qui sont les tiennes. Elle t’emprunte cette fierté dont tu sais te couvrir quand la situation pourrait te faire perdre pieds. Athalie en use pour d’autres raisons : se retenir de le saigner de ses deux mains délicates, de le mordre telle un serpent furibond. Et le ton qu’elle emploie alors n’a plus rien d’amical, c’est un pic de givre dans le timbre doux du miel. « Si tu avais fais convenablement le travail pour lequel j’ai grassement payé, Silas, ce serait effectivement ma gamine. » L’amertume sur les papilles. Bestial, il l’était. Et si elle avait les allures d’une demoiselle convenable, Athalie avait su l’être, en son temps. C’est par un sifflement, cependant, qu’elle laissa glisser sa rancoeur. De ce sifflement caractéristique qui soufflaient, d’antan, le danger imminent. Qui avait envie, après tout, de se faire bousculer, attraper et étouffer par un boa ou, pire, un Runespoor.

En réalité, pouvait-elle vraiment lui reprocher sa mort ? La première héritière Weiss s’était enfuie, la seconde en payait les pots cassés aujourd’hui. Athalie s’était tout bonnement volatilisée peu avant la fin de cette guerre meurtrière, sans laisser ni traces ni nouvelles, uniquement quelques fioles de ses plus virulents venin et un Cobra pourpre en cadeau, remerciements détournés, silencieux. Envolée, la belle aux cheveux d’or. En avait-il conclu qu’elle s’en était sortie, qu’elle avait quitté les territoires malmenés par les sorciers pour un amour en paix ? Un seul Weiss était sorti vivant de la Purge : le frère. Mais le père dont la tête avait été mise à prix auprès de Silas par sa propre fille n’avait plus donné de nouvelles non plus, comme rayé de la carte à son tour. De son décès, Athalie n’en su jamais rien, à l’agonie. « Et je t’interdis de dénigrer un seul des enfants de ma lignée vivant dans ce château. » Serait-ce l’heure des règlements de compte ? Après quatre-cents années de néant, de silence ? « Ceci dit j’avais du respect pour toi, ainsi ne t’en tiendrais-je pas plus rancune que nécessaire. » Mauvaise fille de bonne famille, au langage distingué. Le seul paradoxe était finalement cette allure plus froide, plus maîtrisée. Un comble lorsque l’on savait qu’NJ n’avait pas un quart du contrôle que possédait Athalie sur son don. Oui, mais Athalie n’avait pas un tiers de l’effet que pouvait produire sa descendante sur les gens, cette sorte de silence un peu angoissant, un brin dérangeant… et surtout cette facilité dans les domaines divers de la magie. Le mélange, fusionné, aurait été redoutable ; toutefois aucune des deux n’était prête à vivre en harmonie avec l’autre. Bien au contraire, leurs caractéristiques entraient en conflit dans un bras de fer pour le contrôle dont tu craignais les conséquences, cette perte de contrôle qui t’était si précieuse. Surtout, tu pensais perdre l’esprit, la raison, quand ton ancêtre prenait les commandes, te plongeait dans le noir de l’inconscience. « J’imagine que ton sadisme inné réclame sa part de sang, mh ? »

843 mots.
(c) AMIANTE

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A.V. Diederick
PARCHEMINS : 599
AMORTENTIA : Inconnue
PATRONUS : Chien
PARTICULARITE(S) : Loup-garou

A.V. Diederick
There's something wolfish about him. Not in a sexy way, but in an I’ll-eat-your-grandmother way.


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QUATRE CENT ANS AVANT:
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MessageSujet: Re: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyVen 28 Fév - 16:03


Try again
FEAT NJ WEISS

Silas affichait un sourire narquois devant les diatribes d'Athalie. Elle avait toujours été si précieuse, si hautaine. Qu'en bien même il la respectait, il n'avait jamais eu à son égard la moindre admiration ou crainte. Elle était pour lui une gamine bourgeoise en mal de reconnaissance. Et s'il faisait fausse route, s'il se trompait sur son compte, il n'en avait que faire. Silas portait des jugements hâtifs sur lesquels il n'était pas habitué à revenir. Reine de glace. Seigneur des vipères : il s'en foutait royalement. Et ce n'est pas avec ses soupes empoisonnées qu'elle le ferait changer d'avis. Et, d'ailleurs, si elle était si puissante que certains avaient pu le croire, pourquoi, alors, serait-elle venu quérir Silas pour la mort de son père ? Stupide géniteur qui lui donna du fil à retordre et mis à mal sa couverture.

Si tu avais fais convenablement le travail pour lequel j’ai grassement payé, Silas, ce serait effectivement ma gamine.
Un sifflement de haine s'échappa des lèvres de Silas. Il ne supportait pas qu'on s'adresse à lui comme à un égal. Silas n'avait aucun égal. Il ne souffrait aucune rivalité, pas aujourd'hui du moins. Personne ne s'imaginait qu'en Poudlard était celui qui, autrefois, fit rencontrer aux habitants de Pré-au-Lard et de Poudlard la terreur et le meurtre. Et à voir la pauvre fille qu'était NJ, les gênes Weiss s'étaient admirablement bien transmis. Elle transpirait la prétention, la confiance absolue en soi-même mais, surtout, l'absence d'envergure et d'utilité. Les Weiss avaient si facilement disparus et ça n'était, pour Silas, qu'une illustration du peu d'intérêt que les sorciers leur portaient.

Et je t’interdis de dénigrer un seul des enfants de ma lignée vivant dans ce château.
Silas pouffa. Comme une petite fille. Il se moquait ouvertement d'Athalie. Comme si on pouvait lui interdire quoique ce soit. La seule chose à laquelle elle devait sa survie était que Silas s'amusait de cette joute verbale qu'elle semblait décidée à mener. Le loup-garou était effectivement las des discussions d'adolescentes pré-pubères, assez pour qu'il puisse trouver Athalie L'Inutile intéressante. C'est tout dire.

Ceci dit j’avais du respect pour toi, ainsi ne t’en tiendrais-je pas plus rancune que nécessaire.
Trop aimable, votre altesse. Silas se demandait maintenant ce qui avait pu arriver à Athalie pour qu'elle puisse s'autoriser à lui parler ainsi. Avait-elle une statue à Pré-au-Lard ou dans l'on ne savait quel patelin la représentant massacrant et dévorant ? Il en doutait. Cet laborantine en herbe n'avait rien à lui apprendre, ni à l'autoriser. Il était Silas Diederick et allait le lui rappeler, tôt ou tard.

J’imagine que ton sadisme inné réclame sa part de sang, mh ?
Voilà qui devenait intéressant. Sadisme et sang étaient deux choses qui intéressaient plus que tout Silas. Le petit Théodore en avait déjà fait les frais. Il regrettait maintenant de ne pas avoir aiguisé ses crocs sur NJ. Athalie l'aurait peut-être un peu plus fermé, alors.

Je pensais que jamais tu n'en viendrais au fait ! Décidément, les années t'ont données de l'assurance. C'est à la fois amusant et exaspérant. Bon, maintenant que tu as montré que tu étais une grande fille qui jouait avec les mots, je peux te montrer comment jouer avec la vie des autres ?
Définitivement, ce genre de jeu lui plaisait plus. Silas n'était pas du genre à se lancer dans d'interminables monologues. Ni dans des échanges tellement longs qu'on en oubliait la raison. Il fut exaspéré, alors, de voir qu'Athalie ne s'en était pas rendu compte, qu'elle ouvrait déjà la bouche pour répliquer. Silas était décidé à lui fermer son clapet de Dame-Je-Suis-Grandiose.

Pas le temps de parler ! Ferme-la un peu et suis moi !
Comme un animal il lui sauta dessus et s’empara de son bras. Les doigts d'habitude lestes et agréables de A.V. étaient maintenant telles de puissantes griffes qui se refermèrent irrémédiablement sur le avants-bras fragiles de NJ. Alors, il la tira vers lui pour l’entraîner ensuite dans une course folle à travers les couloirs et les marches de pierre du Château.

✤✤

En réalité, Silas ne savait absolument pas où aller. Il s'était rendu compte que tuer en compagnie d'une femme ne l'excitait guère. Plus encore lorsque celle-ci se prenait pour une assassine hors-pairs alors même que son seul meurtre était celui, par négligence, de sa plante verte. Mais, par amusement, il continuait à courir. Derrière lui Athalie traînait les pieds, soufflait comme un dragon.
Alors, Silas stoppa net sa course.
Tu suis ou bien il te faut une pause, petite ?
Il savait qu'il jouait avec les nerfs d'Athalie. Le "petite" allait la faire sortir de ses gonds, elle qui ne supportait pas être réduite à une moins que rien. Elle qui était si fière de ses pseudos talents et de sa longue et noble lignée d'abrutis. C'est alors que Silas comprit son propre manège. Il saisit enfin pourquoi son instinct l'avait poussé à jouer au chat et à la souris avec Athalie : après avoir jouer avec le sang et la chair de Théodore, il voulait supplanter de sortilèges Athalie. Il avait soif de duel.


847 mots
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Nevealyss-Jayne Weiss
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PATRONUS : Un Cobra Royal.
PARTICULARITE(S) : Fourchelangue.

Nevealyss-Jayne Weiss
FRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.


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MessageSujet: Re: (AV&NJ) ♱ « try again »   (AV&NJ) ♱ « try again » EmptyDim 2 Mar - 17:17


Try again.

(Rick Warren) ▽ We are products of our past, but we don't have to be prisoners of it.
« C'est à la fois amusant et exaspérant. Bon, maintenant que tu as montré que tu étais une grande fille qui jouait avec les mots, je peux te montrer comment jouer avec la vie des autres ? » Il l’exaspère. Athalie n’était pas l’image de la tendre, plus désormais qu’elle avait goûté à la mort et au silence de quatre siècles ; le monde avait changé mais Silas ne semblait pas réaliser combien son caractère sans mesure n’avait plus sa place dans une société pareille. Mais son sursaut d’animalité, sa vivacité crispèrent le corps fin qu’elle occupait. Réaction d’autodéfense. On ne pouvait plus te toucher sans que ta réaction ne s’apparente à celle d’un chat sauvage, de même qu’Athalie, morte sous les coups, tolérait assez mal ces contacts imposés. « Pas le temps de parler ! Ferme-la un peu et suis moi ! » La poigne vint se refermer sur ses avant-bras déjà couverts de bleus sans pourtant que le moindre gémissement ne s’échappe d’entre ses lèvres. Intolérable autorité que celle du psychopathe.

Courir. Pourquoi ? Elle se laisse entraîner dans les méandres des couloirs. Sait-il au moins que ses ambitions sont absurdes dans un tel château ? Elle siffle, lassée de cette comédie. « Silas ! » Colère sourde, tempête norvégienne, elle s’appuie contre le mur froid, toute la conscience de son hôte se débattant d’avec celle de cette intruse ancestrale. « Tu suis ou bien il te faut une pause, petite ? » « Tu es stupide, Sssilas ! » Les paupières clauses un instant, elle aspire l’air, cherchant un ancrage solide. Réveiller les instincts de survie de Nevealyss était la chose la plus absurde que le meurtrier puisse faire. Il était si indifférent aux autres qu’il n’était même pas fichu d’analyser autrui, de l’enveloppe charnelle qu’il sous-estimait à la psyché tiraillée.

Elle finit par se redresser, reprenant le dessus sur la Serpentard à la mordante volonté pour planter ses billes bicolores dans celles, claires, de Diederick. « T’est-il arrivé, une fois dans ton interminable existence, de réfléchir aux conséquences de tes actes ?! » Athalie en doutait, ne serait-ce parce qu’il semblait agir inconsidérément, justement. « Poudlard n’est pas ton terrain de jeu d’il y a 4 siècles et tu seras démasqué en moins de temps qu’il n’en faut pour lancer un sortilège. » Elle resserre sa robe de sorcière autour d’elle, les courants d’air froids étant monnaie courante à une heure pareille. « A moins que tu ne trouves particulièrement judicieux d’envoyer le corps de ce pauvre étudiant à Azkaban, toi avec. Là où est notre place à tous. » Car à n’en pas douter, les anglais vous auraient enfermés, tous autant que vous étiez, défenseurs nordiques de ces terres glacées, envahisseurs sanglants. Du sang sur la neige, comme tu l’avais vécu, comme tu avais fini. « Je te pensais bien plus futé que cela. Plus adulte et mature aussi. » Et elle siffle, exaspérée. « Dire que j’ai eu de l’admiration pour un tel enfant refusant d’évoluer ! » Mettons donc cela sur l’agacement provoqué par le manque de liberté. Vous n’étiez libre de rie, dans cette école.

523 mots.
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