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❝ one moon, two wolves (cordeah) ❞

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Peah Y. Greyjoy
AVATAR : Emma Watson
PARCHEMINS : 451
AMORTENTIA : seeley, qu'elle doit protéger d'elle-même
PATRONUS : un papillon, symbole de transformation (tiens, tiens)
PARTICULARITE(S) : lycanthropie, son fardeau

Peah Y. Greyjoy
WE INSIST THAT IGNORANCE KILLED THE CAT.


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MessageSujet: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptySam 28 Déc - 21:20

cordélia&peah




Peah ouvrit les yeux, légèrement sonnée et encore fatiguée par la nuit qu’elle venait de passer. Elle était allongée sur le sol de la cabane hurlante, un oreiller sous sa tête. Cordélia avait dû le mettre là, après qu’elle ait repris sa forme humaine. Les transformations n’étaient plus si douloureuses, mais toujours embêtantes. Peah prenait de l’aconit, la potion Tue-Loup que lui préparait spécialement le professeur de potions, rien que pour elle et ses problèmes de pilosité lunaire. La potion lui permettait de garder un certain contrôle : elle était louve, mais avait sa conscience humaine avec elle. Il y a quelques années de ça, elle ne se rappelait jamais de ce qui se passait durant ses transformations. Maintenant, elle savait : elle n’avait pas le plein contrôle sur ses mouvements, mais était comme une spectatrice, une petite conscience terrée au fond de son être, qui attendait et observait en attendant de pouvoir reprendre le dessus. Parfois, elle s’entendait hurler au fond d’elle, se forcer malgré son animalité à rester humaine. A rester enfermée dans cette cabane "hurlante". On la disait hantée, mais Peah savait bien que non. Cordélia aussi, d’ailleurs. Peah avait passé quelques transformations seule, avant que son amie ne la découvre et ne la suive. Depuis la fin de la deuxième année, la Serpentarde était animagus et se transformait en louve noire, un miroir pour Peah. Elle aurait tant aimé être comme Cordélia et pouvoir se métamorphoser en animal selon ses propres désirs, avoir un plein contrôle. Mais c’était impossible : elle était esclave de ce qu’elle qualifiait elle-même de maladie, de monstruosité. Heureusement, Cordélia était là. Toujours là, avec elle, enfermée dans cette cabane pour une longue nuit. Depuis qu’elle se transformait en louve, les deux filles (sous leur forme animale, bien entendu) s’étaient souvent battues, à coup de pattes et de dents. Cordélia empêchait toujours Peah de sortir, de se blesser ou de blesser quelqu’un. Ce soir-là avait été la première pleine lune de la sixième année scolaire des deux filles. L’été, quand Peah était chez elle et que Cordélia était loin, elle passait ses transformations seule avec son père, qui l’attachait fermement à des chaînes. C’était toujours plus dur que ses changements en compagnie de Cordélia. La jeune fille était devenue une présence apaisante pour la Serdaigle, même en tant que loup.

Peah se redressa doucement et jeta un coup d’œil à son corps : quelques égratignures, ses vieux vêtements en lambeau. Elle prenait toujours soin de s’habiller en guenilles avant chaque pleine lune, pour éviter d’abîmer des vêtements qu’elle porterait tous les jours. Cordélia était debout en face d’elle, des vêtements propres et intacts dans les bras. Elle était redevenue humaine, s’étant surement retransformée une fois que Peah s’était évanouie pour reprendre sa forme habituelle. Cordélia prenait toujours soin de Peah, les soirs de pleine lune. C’était leur petit secret, la chose qui les lierait certainement pour toujours. La Serdaigle esquissa un sourire à son amie, mais le cœur n’y était pas. Cette première transformation de l’année avait une saveur particulière : c’était sa première à Poudlard depuis sa rupture forcée avec Seeley, qu’elle avait failli blesser. Elle s’en voulait encore terriblement, et reprendre sa routine était difficile. Cordélia ne pouvait pas le comprendre, mais malgré tous leurs efforts combinés pour rendre les transformations de Peah le plus agréable possible, elle n’arrivait pas à se voir autrement que comme un monstre, un danger pour son entourage. Elle n’acceptait que Cordélia parce qu’elle pouvait devenir louve aussi, et que son enveloppe animale la protégeait. « Encore une de faite », marmonna Peah en tendant les mains vers Cordélia, pour qu’elle lui passe les vêtements, qu’elle s’empressa d’enfiler. Elle se sentait terriblement lasse et fatiguée. Ses traits étaient tirés, son teint cireux. Vraiment, elle faisait peur. Vraiment, elle était un monstre.

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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyDim 29 Déc - 22:16

peah greyjoy & cordélia lysaght + A friend is someone who knows the song in your heart and can sing it back to you when you have forgotten the words + Well at least I got my friends, Like a life boat in the dark(ch. I)



Encore une nouvelle lune. Encore une nuit horrible pour Peah. Des deux, Cordélia est la première à se réveiller, toujours sous sa forme imposante de sombre louve alors qu'elle grogne et étire lentement ses membres. Peah ne se réveillera pas tout de suite et après avoir retrouvée sa forme humaine, elle glisse avec douceur un oreiller sous la tête de la lycanthrope encore profondément endormie, ainsi qu'une couverture chaude sur ses épaules. Descendant le plus silencieusement possible dans ce qui fut jadis une cuisine – du moins, le supposait-elle – elle prépare café et tartines pour son amie qui doit impérativement retrouver des forces. Cordélia le sait, cette fois, c'est différent. Cette fois, lorsque Peah reviendra à Poudlard, Seeley ne sera pas là pour l'accueillir de son grand sourire frippon et de ses lèvres amoureuses. Et elle, elle qui connait ce sentiment de solitude mieux que quiconque, essaye de faire de son mieux pour panser un peu le coeur de la brune. Peah a tort sur un point: Cordélia sait bien ce que c'est qu'être un monstre, elle en est elle-même un après tout, une bombe à retardement, une machine à tuer, l'hôte d'une partie de l'âme de feu Freya Romanov. Voilà pourquoi elle ne peut pas voir la serdaigle comme un monstre, comme une bête. Elle ne l'est pas pour elle et elle sait pertinemment tout au fond que si Seeley était au courant pour la lycanthropie de Peah, il penserait la même chose qu'elle. Ils sont jumeaux après tout. Peut-être pas de sang, certes, mais de coeur, on ne peut trouver plus semblables. Elle finit par remonter au bout d'un petit moment, plaçant son plateau plein de victuailles dans un coin de la pièce alors qu'elle attend. Elle attend le moment où finalement Peah ouvre les yeux pour lui tendre avec gentillesse des vêtements propres et surtout, intacts. Cordélia ne peut malheureusement pas passer les étés avec Peah, ce qu'elle regrette. Non pas que la Serpentarde part faire la bringue ou quoi que ce soit, au contraire. Ses mois de vacances sont réservés aux missions et aux entrainements, pour toujours se perfectionner, devenir plus puissante et plus aguerrie. Tout doucement, comme avec tous ses plus proches amis, elle se penche et vient déposer un baiser affectueux sur les lèvres de Peah avant de lui caresser tendrement la joue avec affection. "Je t'ai préparée du café et de quoi manger un peu. Je sais que tu vas refuser mais tu dois retrouver des forces avant cette journée de cours." Peah doit le savoir: ils sont rares les moments où Cordélia est aussi agréable, aussi douce avec les autres. Elle ne l'est qu'avec les gens qui comptent le plus pour elle, avec ceux qu'elle estime digne de son attention. Et Peah en fait partie. Pas seulement parce qu'elle fut Guinevere dans une autre vie, non. Cela n'est pas la raison – après tout, Jagger n'attire sur lui que son mépris et son dégoût. Mais parce qu'elle aime sincèrement la jeune aigle. "Nous avons cours ensemble toutes les deux, si tu te sens trop fatiguée, repose toi sur moi okay? Je me mettrai avec toi et pour une fois, je prendrai des notes." Elle dit, en se redressant pour aller chercher le plateau de victuailles qu'elle vient poser au sole, s'asseyant également en prenant une des deux tasses de café "Sens toi honorée, tu sais à quel point je déteste gratter du parchemin, qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour!" Elle plaisante, taquine pour essayer de rendre à l'autre fille son sourire. C'est de notoriété publique: Cordélia ne prend jamais aucune note et pourtant, elle est la meilleure en presque tout. Pas en histoire de la magie. Non,ce cours, elle n'y met jamais le moindre doigt de pieds. Elle y a été qu'une seule fois, en première année et elle est ressortie en trombe de la pièce. Elle a même séché le B.U.S.E de cette mantière l'année précédente, laissant ainsi à sa grande amie Echo Laertiadis la première place du classement, la jolie Poufsouffle obtenant les meilleurs résultats mondiaux des examens. Cordélia finit par porter lentement la tasse à ses lèvres alors qu'elle sent avec un plaisir évident la boisson chaude couler dans sa gorge. Cordélia ne commence jamais la journée sans un bon café et elle sait que celui-ci lui sera vital. Qui dit Peah dit Jagger et qui dit Jagger dit drague lourde et pensées funestes pour feu son adorable Nathaniel et elle rejoindra probablement ce soir les cachots avec une frustration au creux du ventre, au fond du cœur. Mais peut-elle réellement se plaindre alors qu'à coté d'elle, Peah a le coeur brisé et l'esprit à l'envers, pensant qu'elle est un monstre alors qu'elle n'est qu'un ange aux ailes brisés? Non. Non, elle ne peut pas. Et elle ne le fera pas. Tout doucement, elle sort un petit paquet de sa poche. Un cadeau qu'elle a eu rapidement le temps de lui trouver entre deux entraînements. Un bracelet avec un pendentif de hiboux, symbole de sagesse et de connaissances pour les égyptiens. Et quoi, mieux que ces deux choses, peut parler à une élève de la maison de l'intelligence? "Je t'ai ramenée un petit quelque chose d'Egypte. Tiens." Elle lui lance gentiment le paquet avant de reporter sa tasse à ses lèvres. Elle espère que son présent plaira un peu à Peah et que même l'espace de quelques secondes, elle oubliera ses problèmes de loup et de coeur.  
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Peah Y. Greyjoy
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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyJeu 2 Jan - 17:16

cordélia&peah




Peah se laisse embrasser par Cordélia. C'est une manière pour la Serpentarde de manifester sa tendresse et son affection pour ses plus proches amis. Certes, au début, Peah était un peu surprise, mais quand elle avait appris un peu plus à connaître Cordélia, elle avait finit par trouver ça normal. N'empêche, il n'y avait que Cordélia qui pouvait l'embrasser comme ça. « Je t'ai préparée du café et de quoi manger un peu. Je sais que tu vas refuser mais tu dois retrouver des forces avant cette journée de cours ». Cordélia est comme un ange gardien pour Peah. Elle est toujours là, depuis bientôt six années, à s'occuper d'elle, à la réconforter dans les moments difficiles. Peah n'a aucun secret pour Cordélia, et ne demande même pas la même chose en retour. Cordélia est mystérieuse, et Peah trouve simplement que ça ajoute à son charme. Elle-même n'aurait jamais révélé son secret de son propre chef, alors pourquoi exiger de Cordélia qu'elle fasse cela ? Peah rechigna un peu - pour la forme, parce qu'au fond elle n'avait pas le choix - et attrapa une tasse et une tartine, en remerciant son amie d'un signe de tête. Le café était encore chaud et fumant : avant de goûter celui de Cordélia, Peah n'aimait pas le café. Elle préférait de loin une bonne bièraubeurre, mais le café du lendemain de pleine lune était comme un rituel. Peah en but une gorgée, qui lui brûla un peu la gorge : la sensation restait agréable. « Nous avons cours ensemble toutes les deux, si tu te sens trop fatiguée, repose toi sur moi okay? Je me mettrai avec toi et pour une fois, je prendrai des notes », enchaîna Cordélia. Parfois, Peah se demandait vraiment ce que son amie faisait dans la maison de Salazar Serpentard. Mais aussi, elle se rappelait qu'elle-même était une privilégiée : Cordélia n'accordait pas facilement ses faveurs, ses amis étaient peu nombreux, au final. Bref, Peah lui était énormément reconnaissante de tous les efforts qu'elle fournissait pour ses beaux yeux. Les lendemains de pleine lune n'étaient jamais très gais : Peah était toujours fatiguée, cernée et même encore irritable. Elle arrivait à supporter peu de monde, restait totalement passive en cours. La Serpentarde attrapa une tasse et une tartine à son tour, s’assoit auprès de son amie. « Sens toi honorée, tu sais à quel point je déteste gratter du parchemin, qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour ! ». C'était une petite plaisanterie, qui arracha un faible sourire à la Serdaigle : il n'y avait que Cordélia pour réussir à la faire sourire à un moment pareil. C'était de notoriété publique que miss Lysaght ne prenait jamais de notes en cours, alors qu'elle obtenait toujours de brillants résultats. Il n'y avait que le cours d'Histoire de la magie qui la faisait fuir, ce que Peah avait toujours trouvé curieux sans jamais osé poser de questions. Elle souriait parfois en pensant aux habitudes scolaires de Cordélia : elle-même grattait des dizaines et des dizaines de pages de parchemins vierges, passait des heures à la bibliothèque pour obtenir des résultats satisfaisants mais loin encore de son amie. Peah avait toujours admiré l'intelligence, et Cordélia était l'exemple parfait de ce trait de caractère. En plus, elle avait une certaine prestance et une grande classe. Peah l'admirait vraiment, à s'en faire peur parfois. « J'imagine qu'en effet, je suis une grande privilégiée », dit Peah en souriant. Elle finit de grignoter sa tartine, sirote le reste de son café. Elle se sent encore nauséeuse mais sait, d'expérience, qu'elle doit se forcer à manger. Ses transformations lui prennent énormément de force, lui pompe littéralement toute son énergie. Garder le contrôle demande beaucoup de concentration, de force. Elle a le cerveau en compote.  « Je t'ai ramenée un petit quelque chose d'Egypte. Tiens ». Le petit paquet atterri sur les jambes en tailleur de Peah, qui lance un regard interrogateur à Cordélia. Il faut bien l'avouer, Peah adore les cadeaux, qu'il soit petit ou grandiose. Elle plisse les yeux, et ouvre délicatement le paquet, qui enferme une petite boite. Peah l'ouvre, et penche la tête sur le côté pour observer son cadeau. Il s'agit d'un bracelet, avec un pendentif en forme de hibou. Peah adore cet animal : non seulement il est symbole de sagesse, mais il est également très présent dans le monde magique. Peah lance un regard brillant à son amie et sort le bracelet de son écrin. « Il est superbe, je l'adore », fit-elle. Elle arrivait presque à se sentir bien, à cet instant. A oublier un moment ses soucis pour ne penser qu'à sa formidable amitié avec Cordélia. Elle ne sait même pas ce qui a poussé cette fille, au début de leur Première année, à la suivre dans la cabane hurlante. Elle comprend encore moins pourquoi, après avoir découvert la triste vérité, elle a insisté pour rester, et pour y assister à chaque fois depuis tout ce temps. Cordélia était devenue un pilier dans la vie de Peah et parfois, elle se demandait pourquoi. « Aide moi à le mettre, s'il te plait », fait-elle en tendant le bracelet à son amie pour qu'elle lui accroche autour du poignet. On voit encore sur sa peau une trace de bronzage, d'un bracelet enlevé. Peah ne porte pas de bijou les soirs de pleine lune, ce serait le meilleur moyen pour les exploser. Pourtant, elle regarde cette trace de bronzage et fronce les sourcils quelques secondes avant de passer à autre chose. Elle ne portera plus le bracelet que Seeley lui avait offert, au début de leur Cinquième année. Ce serait lui faire croire qu'elle pense encore à lui, ce serait se faire encore plus de mal. « Je crois que j'adorerais aller en Egypte. Tu as rapporté des photos ? », enchaîne-t-elle, souriante. Elle-même n'a jamais quitté l'Angleterre.

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Dernière édition par Peah Y. Greyjoy le Ven 10 Jan - 20:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyMar 7 Jan - 20:42

peah greyjoy & cordélia lysaght + A friend is someone who knows the song in your heart and can sing it back to you when you have forgotten the words + Well at least I got my friends, Like a life boat in the dark(ch. I)



Elle la voit, Cordélia. Oui elle voit la trace de bronzage de l'ancien bracelet de Peah. Et elle sait. Elle sait que la Serdaigle y pense encore. L'histoire de Peah et Seeley est pour elle, la plus stupide du monde. Ils s'aiment, ils s'aiment vraiment. Plus que tout au monde. Et pourtant, ils se déchirent, ils ne sont pas ensemble alors que l'univers tout entier veut qu'ils le soient. Elle la première. La brune veut le bonheur de son frère et de l'une de ses meilleurs amis. Et si possible, avant qu'elle ne quitte ce monde, ce qui arrivera probablement à sa sortie de Poudlard ou un peu avant. La serpentard réfléchit depuis un petit moment à ce qu'elle va inventer comme mensonge pour justifier sa disparition. Oui, disparition. Elle préfére l'appeler comme cela, c'est moins formel et définitif que mort. Et bien moins mélodramatique. Bien sûr, Peah ne fait pas partie de ceux connaissant la triste destinée de l'ancienne Romanov. Et pour cause, elle ne veut pas l'accabler encore plus qu'elle ne l'est déjà avec tous ses propres soucis. Avec une douceur rare chez elle, elle prend son poignet et vient attacher son cadeau tout doucement, prenant soin de ne pas blesser sa camarade dans le processus. Elle se doute que ses membres doivent se faire douloureux le lendemain d'une transformation et elle ne voudrait pas rendre les sensations encore plus douloureuses par quelques gestes maladroits et trop brusques. "Et voilà... Il te va à ravir." Elle dit, avec un sourire en coin, venant lui embrasser tout doucement la peau avant de lui relacher le bras. Contrairement à Peah, elle ne touche pas la nourriture, n'ayant jamais supporté de manger le matin. Cela la rend malade, toujours. Son frère a bien tenté à plusieurs reprises de lui enfoncer quelques tartines dans le gosier, en vain. Elle en venait même à lui mordre les doigts pour le forcer à arrêter. Elle finit par rire avant de grimacer et de rouler des yeux en mettant une de ses mèches de cheveux brunes derrière son oreille avant de grogner. "Mon père, ce boulet, a fait exploser mon appareil photo en essayant de les développer lui-même j'te jure j'vais l'envoyer à Ste Mangouste, dans le service des vieux croûlants!" Comme Cordélia, Mr Lysaght porte un masque, celui du vieux fou un peu à l'ouest, et bien trop gentil. Mais ce n'est pas l'ancien chef des Aurors pour rien. Il est bien plus sage, bien plus puissant et observateur que l'on pourrait ne le penser et le fait qu'il a effectivement brisé l'appareil photo de la brune faisait partie de leur plan. De leur plan pour que personne ne sache que Cordélia n'a guère pu avoir le temps de faire du tourisme. Elle finit par se relever lentement et par s'étirer en baillant, se positionnant devant un vieux miroir cassé pour aplatir ses cheveux et les tresser lentement. Pour une fois, elle se donne un air à peu près sérieux, bien que cela ne lui plaise guère. Elle n'aime pas ressembler à Sofia. Bien sûr, elle ne peut pas changer son visage, sa taille ou son regard mais elle peut changer son attitude, sa manière de bouger et de se comporter. Sofia est sérieuse, Cordélia ne l'est donc pas. Sofia était douce comme un coeur, Cordélia est tranchante comme une lame de rasoir. Sofia était un amour, Cordélia est pure haine. Sous ses yeux se trouvent quelques cernes délicatement violettes et elle soupire longuement. Pour elle aussi, la nuit a été difficile et pas seulement le moment de la transformation. Dès le moment où ses paupières se ferment, les songes de Cordélia sont peuplés de cauchemars. De mort, de sang et de Freya Romanov. Elle ne la laisse jamais au répit, elle lui casse le moral et l'esprit. Un instant son regard se perd sur la bague qu'elle porte à l'annulaire et qu'elle ne quitte jamais. Cela aurait dû être la bague de mariage de Sofia. Un mariage qui n'a jamais vraiment eu lieu. Un mariage qui a fini dans le sang. Elle soupire imperceptiblement avant de se retourner et de sourire légèrement à Peah en lui faisant un signe du bout du doigt "Approche-toi, je vais resserrer ta cravate." Elle dit, avec taquinerie mais gentillesse. Elle ne doit pas y penser. Elle ne doit pas penser au passé, elle ne doit pas pensé au mariage, à Gabriel. Elle ne doit pas penser à Perceval. Mais putain que ça fait mal. 
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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyVen 10 Jan - 20:42

cordélia&peah



Peah se laisse faire tandis que Cordélia lui attache le bracelet avec la plus grande douceur du monde. La Serdaigle est quelque peu fragilisée par ses transformations, et Cordélia est attentive à cela. « Et voilà... Il te va à ravir », murmure-t-elle avec un petit sourire, avant de lui embrasser le poignet pour le lui lâcher ensuite. Peah se demande parfois comment certaines personnes peuvent oser dire que Cordélia est une tyran, une vraie salope ambulante. Peah l'adore, l'admire même. Elle ne voit que le bien dans Cordélia, car c'est ce côté-là que la Serpentarde fait ressortir lorsqu'elles sont toutes les deux. C'était bien vrai : mieux valait être du côté de ses amis que de celui de ses ennemis. Cordélia pouvait se montrer redoutable, quand elle le voulait. « Mon père, ce boulet, a fait exploser mon appareil photo en essayant de les développer lui-même j'te jure j'vais l'envoyer à Ste Mangouste, dans le service des vieux croûlants ! », s'exclame Cordélia, légèrement grognon. Peah ne peut s'empêcher de laisser éclater un rire un peu rauque. Elle ne connait pas personnellement le père de Cordélia, mais en entend parfois parler, toujours en tant que frappé du chaudron. Ça fait toujours rire Peah, quand son amie lui parle de son père, toujours à l'ouest. Elle imagine toujours Cordélia, bras croisés et petit air boudeur, dépitée par l'attitude de son paternel. « Pas de photos, alors », conclut Peah en souriant, en haussant les épaules. Elle-même n'a pas le meilleur père du monde, loin de là. Mais depuis qu'elle s'est fait mordre - par sa faute, évidemment -, il ne cesse de faire de son mieux. De père totalement absent et accro au jeu, il était devenu papa poule complètement gaga. Il lui envoyait un courrier toutes les semaines, souvent accompagné d'un petit colis plein de bonnes choses (généralement des chocogrenouilles, dont Peah était totalement accro), que la Serdaigle engouffrait en quelques jours, gourmande comme elle était.

Peah regarda Cordélia se diriger vers le miroir pour arranger un peu son apparence avant qu'elles ne retournent au château, pour aller en cours. Peah observa un moment son amie se regarder dans la glace. Elle était vraiment jolie, le savait-elle ? Tandis que Cordélia tressait ses cheveux, Peah commença à s'inquiéter de sa propre tignasse. Elle n'était jamais très fraîche, une lendemain de pleine lune. Elle palpa un peu ses cheveux, histoire de se donner une idée des dégâts. A priori, ça avait l'air d'être un gros fouillis. A l'origine, Peah était dotée d'une touffe indomptable, mais suite à une bonne utilisation d'un sortilège chipé sur Sorcières Hebdo, au milieu de sa Première année, ils étaient à présents beaucoup plus dociles. En général, elle pouvait en faire à peu près tout ce qu'elle voulait. Du coup, elle attrapa une brosse qui traînait - encore une bonne idée de Cordélia - et commença à mater ses cheveux. Elle avait à peine fini que Cordélia se retourna, ayant fini de s'occuper d'elle, pour s'approcher de Peah en souriant : « Approche-toi, je vais resserrer ta cravate », fit-elle, taquine. Peah lui tira la langue et se laissa faire, relevant le menton tandis que Cordélia arrangeait la cravate de son uniforme bleu et argent. Sa robe, elle, était toute lisse, pour son plus grand plaisir. Peah n'aimait pas avoir l'air négligé, en particulier après la pleine lune. Elle voulait tellement cacher son secret qu'elle faisait un millier d'effort pour être "parfaite", ce qui au final, paraissait plutôt louche. Heureusement, si certains trouvaient ça bizarre, personne ne pensait à une lycanthropie. En général, les gens se contentaient de penser qu'elle avait ses règles et que du coup, elle devenait carrément bizarre et irritable. « Alors, de quoi j'ai l'air ? », demanda Peah en écartant les bras, sourire aux lèvres. Sous entendu : est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui a passé la nuit dans le corps d'une louve ? Il devait être presque l'heure de retourner au château, en plus.

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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyDim 12 Jan - 23:01

peah greyjoy & cordélia lysaght + A friend is someone who knows the song in your heart and can sing it back to you when you have forgotten the words + Well at least I got my friends, Like a life boat in the dark(ch. I)



« D'un zombie croisé avec un panda. » Elle dit, avec un sourire désolé, alors qu'elle se rapproche d'elle. Il était plus que normal que Peah ait une sale mine après cette nuit et il en était probablement de même pour elle. Même si pour le coup, les transformations de Cordélia n'étaient pas aussi douloureuses que celle de son amie. Et la brune gérait la fatigue bien mieux que ses congénères. A vrai dire, elle n'avait pas besoin de dormir plus de deux heures environ par nuit pour ressembler à une chose potable. Il faut dire que lorsqu'elle fermait les yeux, la serpentarde était toujours assaillie d'horribles cauchemars où elle revoyait encore et encore des images de la guerre, de ses amis tombant sur le champ de batailles, de Gabriel, de son sourire, de sa mort de tout. Elle ne pouvait pas dormir bien longtemps car lorsqu'elle rejoignait le monde des rêves, Freya se servait de son état de faiblesse contre elle et affaiblissait sa détermination. Voilà aussi pourquoi elle ne restait presque jamais seule quand elle sentait le sommeil venir pour elle. La présence d'un être cher auprès d'elle l'aidait toujours à affronter la sorcière et lui apportait du réconfort une fois la réalité l'ayant rattrapée. Avec douceur, elle fait s'asseoir Peah sur une chaise alors que de sa baguette, elle fait venir à elle une petite trousse à maquillage. Elle lui sourit et tout doucement, elle vient lui mettre crème et fond de teint pour cacher les cernes et autres signes de fatigues. Elle continue, à la maquiller tendrement, calmement avant de finir par se reculer lentement pour juger du résultat, une moue pensive sur les lèvres avant que finalement, son visage ne s'éclaire d'un large sourire « Voilà, c'est bien mieux. » Elle dit en rangeant le tout d'un coup de baguette alors que d'un autre, elle range tout le reste de leurs affaires. Inutile de laisser celles-ci traîner dans la cabane hurlante, cela ne ferait que leur apporter des soucis supplémentaires. Non seulement quelqu'un pourrait avoir la mauvaise idée de venir les leur voler mais en plus de cela, on pourrait se demander ce que les jeunes filles avaient à faire dans la cabane hurlante – et ni Peah, ni Cordélia ne voulaient que leur petit secret soit découvert. Elle savait mieux que quiconque à quel point Peah tenait à ce que personne ne sache pour sa lycanthropie. Pourtant la brune était totalement persuadée que les proches de la Serdaigle ne la rejetteraient pas s'ils apprenaient sa terrible malédiction. Premièrement, Seeley serait son plus grand soutien – elle en était persuadée. Son jumeau était si fou de la Greyjoy qu'il pourrait tout accepter pour être avec elle, même de la suivre en Enfers. Quant à Perceval, bien que leurs rapports n'étaient pas au beau fixe, Cordélia était persuadée tout au fond d'elle même qu'il ne laisserait jamais tomber Peah. L'affection qu'il portait à la jeune femme crevait les yeux de tous et toutes et elle se demandait encore comment l'autre jeune fille pouvait en douter. « Seeley demandera sûrement où tu étais hier soir... En venant, je l'ai entendu dire à Téonard qu'il comptait venir te voir en douce dans ton dortoir... » Elle dit, avec précaution sachant que c'est un sujet tabou avec la jeune femme. Cependant, elle savait également qu'une fois les deux jeunes femmes arrivaient au château, ce dernier se jetterait sur Peah pour avoir des explications. Et après son baiser matinal à sa sœur, chose que pour rien au monde il ne manquerait – il n'aurait cesse de harceler son ex-petite copine pour avoir des détails sur sa soirée. Que Seeley et Peah soient séparés ou non, cela ne changeait strictement rien à leurs sentiments ni même à leur comportement. Son frère était jalousement possessif et il ne supportait pas l'idée que la belle lycanthrope ait pu le tromper, le mensonge que cette dernière avait avancé pour justifier leur séparation. Une idée stupide d'après Cordélia mais surtout une idée à problèmes. Elle pouvait voir d'ici les soucis qu'un tel mensonge allait entraîner et elle espérait sincèrement pour la Serdaigle qu'elle y était préparée. « Tu devrais lui dire la vérité. » Sa voix est douce mais on sent la fermeté qu'elle cache dans ses mots. Oui, pour Cordélia, Peah devrait juste avouer la vérité à Seeley une bonne fois pour toutes. Soit ça passerait, soit cela casserait mais au moins tout le monde serait fixé. De plus, elle devrait savoir pour être sortie aussi longtemps avec le jeune homme que jamais ô grand jamais ce dernier ne trahirait son secret, n'étant pas du genre à divulguer ce qu'on lui confiait. Mais elle était bien hypocrite quelque part Cordélia. N'agissait-elle pas exactement comme Peah au final, avec toutes ses cachotteries et tous ses mensonges ? Peut être bien que oui. Mais ça, Peah ne pouvait pas le savoir..
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Peah Y. Greyjoy
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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyJeu 16 Jan - 18:58

cordélia&peah




« D'un zombie croisé avec un panda », répondit Cordélia du tac au tac, un petit sourire désolé dessiné sur ses jolies lèvres. Hahaha. Peah esquissa une moue contrite, haussant les épaules. Peah espérait plus ressembler à un panda qu'un zombie : après tout, un panda, c'était trop mignon. Un zombie... un peu moins. De toutes façons, elle n'était jamais jolie après une pleine lune. Elle était encore plus blanche que d'habitude et traînait d'énormes valises sous ses yeux. Tellement sexy. En plus, quand Peah voyait sa tronche dans un miroir, ça la déprimait et du coup, elle tirait la gueule toute la journée. Ce qui n'arrangeait vraiment rien. « Super », marmonna-t-elle dans sa barbe, esquissant un bref sourire. Heureusement, Cordélia et son maquillage magique - Peah, elle, n'était vraiment pas une pro - était là. La Serpentarde fit asseoir son amie sur une vieille chaise en bois qu'elles avaient réparé des années plus tôt, d'un coup de Reparo. Peah se laissa faire, tandis que Cordélia commença à s'affairer, donnant un coup de pinceau par-ci par-là. Cette dernière clignait des paupières, n'osant bouger sous peine d'avoir un maquillage raté. Enfin, Cordélia s'arrêta et observa pensivement le résultat, avant d'afficher un sourire radieux que Peah lui enviait : « Voilà, c'est bien mieux », déclara-t-elle, visiblement satisfaite. Aussitôt fini, Cordélia agita sa baguette pour ranger ses affaires de maquillage mais aussi tout le reste : oreiller, couverture, quelques trucs à manger ou à boire. A chaque fois, Cordélia s'assurait de ne laisser aucune trace de leur passage, tandis que Peah attendait. Elle était  toujours éreintée, et Cordélia était une amie en or qui se chargeait de tout. Peah ne s'inquiétait pas, quand son amie était à ses côtés. Elle était prévoyante, en toutes circonstances. Jamais fatiguée, surtout. Et même si elles n'étaient pas sures que la cabane hurlante soit souvent visitée, on ne savait jamais. Mieux valait prévenir que guérir, comme disait un vieux proverbe moldu. Peah se leva quand même pour ramasser les quelques lambeaux qui restaient de ses vêtements de la veille, pour les mettre dans un petit sac, avant de s'en débarrasser le plus vite possible. Leur virée dans la cabane hurlante était devenue très organisée, avec le temps. En quelques minutes, l'affaire était pliée et personne n'aurait pu dire ce qu'il s'était passé la veille dans cette vieille cabane. « Seeley demandera sûrement où tu étais hier soir... En venant, je l'ai entendu dire à Téonard qu'il comptait venir te voir en douce dans ton dortoir... », avança Cordélia avec tout le tact dont elle était capable. Peah la dévisagea, prit un air effaré quelques secondes avant de tourner la tête, en proie à une lassitude extrême doublé d'une profonde tristesse. Il ne manquait plus que ça. Seeley ne la lâcherait jamais. Elle avait beau lui avoir dit qu'elle l'avait trompé et ça avait beau le faire entrer dans une colère noire, il n'abandonnait pas pour autant. Peah l'imaginait, entrant à tâtons dans son dortoir, ouvrant doucement les rideaux son lit avant de découvrir... qu'elle n'était pas dedans. Peah lui lança un regard humide, avant de souffler tout doucement : « Il ne me lâchera jamais, hein ? ». Ce n'était même pas une question, plutôt une constatation. Les sentiments de Peah étaient tellement contradictoires que ça lui faisait presque tourner la tête. D'un côté, elle était heureuse que Seeley n'abandonne pas aussi facilement : elle aurait été encore plus affligée de le voir s'éloigner, se remettant bien vite de leur séparation. Mais le voir insister alors qu'elle-même pensait que leur relation était devenue impossible, c'était au final tout aussi douloureux. Seeley avait même pris une copine, rien que pour l'embrasser juste sous le nez de Peah et la faire enrager. Le pire, c'est que ça fonctionnait à merveille. Peah détestait cette fille qu'il avait choisi, la qualifiait de pétasse et l'insultait de tous les noms de créatures magiques les plus horribles qu'elle connaissait. Lorsqu'il s'agissait d'insulter cette fille, la douce Peah se transformait en véritable dragon et bizarrement, son imagination était sans limites. Bref, elle crevait encore d'amour pour Seeley tout en se forçant à faire comme si ce n'était pas le cas. Lorsqu'il venait vers elle, elle repartait dans le sens inverse ou lui lançait un regard méchant pour l'éloigner. Si vraiment il persistait à s'approcher d'elle, elle sortait les crocs et leur rapide conversation tournait vite à la dispute. « Tu devrais lui dire la vérité », fit Cordélia avec douceur et fermeté. Jamais, jamais, jamais. Peah avait pleinement connaissance de l'opinion de Cordélia, qui pensait qu'elle devrait avouer son fardeau à Seeley et dans une moindre mesure, à Perceval. Elle était certaine que les deux garçons le prendrait bien, l'aiderait et surtout, ne la prendrait pas pour un monstre. Peah, elle, était sure du contraire. Si elle s'ouvrait aux deux garçons, elle gâcherait tout. Elle imaginait déjà leur mine effarée, suivie d'un profond dégoût. Elle en faisait même des cauchemars. Elle avait imaginé toutes les pires possibilités. Une fois, elle avait même rêvé que Perceval s'enfuyait en courant. « Impossible, tu le sais », répondit Peah. C'était tout ce qu'elle avait à dire. En fait, elles en avaient déjà discuté des heures et les deux filles étaient toujours restées camper sur leur position. « Qu'est-ce que je vais lui dire ?! », reprit-elle, inquiète qu'il vienne la harceler de question sur son absence nocturne.


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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyMar 21 Jan - 3:51

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Cordélia, prévoyante ? C'était un euphémisme. La jeune femme était presque une sorte de 'control freak' qui avait besoin d'avoir la main mise sur tout, tout le temps. Elle ne supportait pas que quelque chose échappe à son contrôle et que les choses ne se déroulent pas comme elle, elle l'avait prévu. Sofia n'était pourtant pas comme cela dans le passé. Elle était douce, calme et docile et se laissait porter par la vague sans chercher à remonter le courant. Cordélia, c'était tout le contraire. Elle imposait son propre mouvement et si les autres n'étaient pas capables de la suivre, elle les laissait tout bonnement derrière elle. Pas question de perdre son temps avec ceux qui n'étaient pas capables de suivre son rythme. Peah, c'était différent. Peah était différente. Pas dans le mauvais sens du terme, pas dans le sens où elle-même pensait l'être. Peah était différente car la serpentarde l'aimait profondément, sincèrement Elle était son amie, une de ses meilleures amies même. Et Merlin seul savait à quel point elle mettait l'amitié sur un piédestal Elle soupira tout doucement en pensant à la journée qui allait arriver. Elle serait probablement fatigante pour l'une comme pour l'autre. Des cours communs voulaient dire qu'elle serait forcée de se retrouver dans la même pièce que Perceval et comme toujours, elle ressentirait le besoin fou de s'enfuir par la première porte ou fenêtre à la portée de sa main. Elle aurait séché en temps normal, n'étant pas une élève très assidue, mais elle ne pouvait pas aujourd'hui. Elle s'était engagée auprès de sa camarade pour prendre ses cours et elle ne pouvait décidément pas la laisser tomber. Ce n'était pas son genre, cela ne le serait jamais. Comme ce n'était pas elle de taire des vérités gênantes. Elle s'était sentie obligée de raconter à la brune ce qu'elle avait entendu en se rendant à la cabane hurlante la veille. Il valait mieux que la serdaigle soit psychologiquement préparée à la véritable tempête blonde qui allait tomber sur elle. Cordélia adorait son frère plus que tout au monde mais il avait par moment la manie d'en faire trop. Et les lendemains de pleine lune, ce trop pouvait être fatal pour la pauvre lycanthrope à ses cotés. Mais quelque part, elles l'aimaient toutes les deux pour cela leur Seeley et elles ne le changeraient pour rien au monde. Un sourire sardonique vient alors arrondir lentement la courbe de ses lèvres alors qu'une étincelle maline s'allume tout au fond de ses prunelles sombres. La réponse à la fausse question de Peah, elles la connaissent toutes les deux. Cependant, la serpentarde prend tout de même la peine d'entrouvrir les lèvres pour rétorquer, d'une voix clairement amusée et complice. « C'est un Lysaght. C'est dans ses tripes, dans son cœur, dans son âme. Tu m'imagines abandonner quelque chose ? Je ne pense pas. Pourquoi cela serait le cas de mon jumeau ? » Oh bien sûr, ils ne sont pas réellement jumeaux, ce que Peah n'ignore pas. Mais ils agissent comme tel. Ils ne parlent jamais de l'avant, l'avant son arrivée chez les Lysaght. Ils ont fait une sorte de pacte tacite, comme pour effacer ces années de douleur qu'ils ont vécu loin l'un de l'autre. Ils se sont trouvés à six ans et ne se sont plus lâchés, devenant les jumeaux Lysaght que tous connaissent. Et personne sur cette terre n'oserait leur dire qu'ils ne sont pas de vrais jumeaux, que rien ne les relie rien à l'autre – car on n'a jamais vu à Poudlard deux âmes plus jumelles que celle de Cordélia et de son frère Seeley. Ils ne sont qu'un. Elle soupire en l'entendant dire que cela est impossible, se demandant quelques secondes si elles fréquentent le même garçon pour qu'elle soit à ce point catégorique sur son sujet. La brune était persuadée que son frère ne s'arrêterait pas à un tel détail et que cela ne ferait que renforcer son désir d'être au coté de la Greyjoy pour la soutenir et l'aider dans cette épreuve de la vie quotidienne. Et quelque part, ça la faisait secrètement enrager. Peah pourrait être heureuse. Seeley pourrait être heureux. Mais ils préféraient se déchirer comme des animaux plutôt que de profiter de la chance qu'ils pouvaient avoir d'être ensemble. Cordélia ne savait plus où donner de la tête avec eux et tout ce qu'elle pouvait espérer c'était de réussir à les caser une bonne fois pour toute avant de passer définitivement l'arme à gauche. « Je mentirai et dirai que tu étais avec moi. Que je t'ai croisé en me rendant à Pré-au-Lard et que, comme tu avais de la fièvre, je suis restée à ton chevet cette nuit. Il me gonflera en me demandant pourquoi je ne l'ai pas appelé pour veiller sur toi mais au moins, on évitera les questions trop reloues. Je lui dirai que tu avais eu un coup de froid, ça arrive à tout le monde ce genre de choses. » Elle haussa tranquillement les épaules alors qu'elle finissait par soupirer longuement. Aujourd'hui, elle était obligée de servir de médiatrice entre les deux et de mentir à son jumeau – chose qu'elle n'aimait pas faire. Certes, elle mentait déjà au quotidien mais cette fois-ci, c'était différent. Elle ne mentait pas à Seeley pour son bien ou pour le protéger. Elle n'approuvait même pas ce mensonge. Mais elle le faisait quand même. Par loyauté pour sa grande amie Peah. Galère...

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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyJeu 13 Fév - 17:56

cordélia&peah




Peah n'avait jamais souhaité devenir lycanthrope. On le lui avait imposé. Un soir, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant innocente, un fou enragé était entré dans sa chambre et l'avait sauvagement attaqué pour la mordre sur le flanc. De cette soirée tragique, elle en avait d'abord gardé un profond traumatisme, en plus d'une horrible cicatrice. Cette attaque avait tout changé dans sa vie : elle était devenue un monstre, mais avait trouvé un père. Depuis, Charles Greyjoy était devenu un père modèle, à en devenir très collant. Peah était une bonne patte (sans mauvais jeu de mot) et après une petite période de mutisme, elle avait bien entendu fini par lui pardonner. Tout était la faute de son père, indirectement. Il avait été un accro aux jeux d'argent, passant ses nuits dehors, laissant sa petite fille seule dans leur appartement. Peah n'avait jamais aimé ce vieil appartement miteux, qui puait la solitude. Alors, elle avait été bien contente de déménager dans une petite maison de campagne, un endroit isolé où son père pouvait surveiller ses transformations, chaque pleine lune. « C'est un Lysaght. C'est dans ses tripes, dans son cœur, dans son âme. Tu m'imagines abandonner quelque chose ? Je ne pense pas. Pourquoi cela serait le cas de mon jumeau ? », répondit Cordélia, l'arrachant à ses vieux souvenirs. Peah esquissa un petit sourire attristé. Oh oui, Seeley était un Lysaght. Si Cordélia était dans le contrôle, Seeley était un sanguin, une bombe à retardement qui explosait pour un oui ou pour un non. Quand ils étaient encore ensemble, c'était toujours explosif. Ils s'engueulaient pour un rien, c'était à celui qui hurlait le plus fort. Ils s'insultaient, se déchiraient, avant de se retomber dans les bras et s'embrasser fougueusement aussi vite. En y repensant, Peah laissa échapper un petit soupir nostalgique, avant de regarder Cordélia dans les yeux. Elle attendait la solution, qui n'allait pas tarder à venir : « Je mentirai et dirai que tu étais avec moi. Que je t'ai croisé en me rendant à Pré-au-Lard et que, comme tu avais de la fièvre, je suis restée à ton chevet cette nuit. Il me gonflera en me demandant pourquoi je ne l'ai pas appelé pour veiller sur toi mais au moins, on évitera les questions trop reloues. Je lui dirai que tu avais eu un coup de froid, ça arrive à tout le monde ce genre de choses ». Lui mentir. Peah était à la fois extrêmement reconnaissante et très gênée. Pour elle, Cordélia allait mentir à son jumeau. Bien sur, tout le monde à peu près savait que les Lysaght n'étaient pas de vrais jumeaux. Mais ils étaient si fusionnels, si... connectés, que personne n'osait dire tout haut la vérité. Ils n'étaient peut-être pas liés par le sang, mais leur lien était tout aussi fort, voir encore plus. Si Cordélia n'avait pas été une si bonne amie, peut-être Peah en aurait été méfiante. Seeley adorait sa soeur adoptive, à un tel point que cela pouvait paraître bizarre à ceux qui ne les connaissaient pas en personne. Heureusement, Peah connaissait les deux et savait qu'il ne s'agissait là que d'un profond amour fraternel. Un lien incassable. La Serdaigle se prenait parfois à espérer qu'elle partageait elle-même un lien de ce type, sur un versant amoureux. Elle aimait Seeley c'était indéniable, et vu le comportement du garçon, elle ne pouvait douter qu'il l'aimait encore. Il s'agissait ni plus ni moins d'un amour impossible, comme on en lit dans les romans à l'eau de rose. Malgré tous les efforts que Peah faisait, elle n'arrivait pas à se défaire de ce lien, à arrêter de penser à lui tout le temps. Souvent, elle faisait des cauchemars où elle, sous sa forme lycanthrope, déchirait les entrailles de Seeley, hurlant à la mort. Elle se réveillait toujours en pleurant, inconsolable. « Merci Cordélia, vraiment », fit-elle tout d'abord. Elle savait que Cordélia faisait ça pour elle et uniquement pour elle, alors qu'elle-même ne cautionnait pas du tout ce genre de mensonges. Elle lui avait assez répété ce qu'elle souhaitait : que Peah avoue à Seeley sa malédiction, afin que ce dernier puisse veiller sur elle comme Cordélia le faisait. Impossible, impossible. Seeley ne devait jamais savoir. « Ce sera plus facile, une fois que nous aurons quitté Poudlard », murmura-t-elle, tournant la tête ailleurs. Ce serait surement plus facile d'oublier Seeley, une fois qu'ils seraient loin l'un de l'autre.


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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyVen 21 Fév - 21:44

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Cordélia adorait littéralement Peah et elle aurait presque tout pu faire pour elle – même mentir à son propre frère. Pourtant, ceux et celles qui connaissaient les Lysaght savaient à quel point une telle chose était rarissime. Bien sûr, la brune avait des secrets pour son double, pas mal de secrets, mais en dehors de ceux-ci, elle faisait toujours de son mieux pour être honnête avec le blond en toutes circonstances. Seeley faisait après tout partie des rares personnes qui comptaient plus que tout pour la serpentarde. Aurait-elle pu tuer, torturer, et faire tout un tas d'horribles choses rien que pour lui? Totalement. Et sans la moindre hésitation. Mais heureusement, pour l'heure, elle avait des plans bien plus sympathiques le concernant. La jeune femme était persuadée qu'il était fait pour être avec Peah et cela n'était pas lié au fait qu'ils étaient ensemble dans le passé. Bien sûr, elle ne pouvait pas nier que Corey et Guinevere avait été un merveilleux couple mais dans son esprit, Peah et Seeley n'étaient plus ces deux jeunes gens. Ils avaient changé, le contexte avait changé et un tout nouveau monde de possibilités s'ouvrait à eux. Un monde où ils pourraient enfin vieillir ensemble, fonder une famille et être heureux. Oui mais voilà, c'était sans compter la lycanthropie de Peah et le blocage que celle-ci faisait vis à vis de sa maladie. En tant normal, Cordélia aurait pu le comprendre mieux que quiconque: elle-même était bouffée de l'intérieur par un mal qui la rongeait et la détruisait – mais surtout, qui la rendait nocive et dangereuse pour l'homme qu'elle avait aimé. Oui mais voilà: pour Peah, il existait un traitement – même s'il n'était que temporaire. Pour la Lysaght, absolument aucun. Peah n'était pas le monstre qu'elle pensait être. Cordélia l'était. Et nul doute que si la serdaigle venait à savoir qui elle était et surtout, qui elle avait été, les choses ne se passeraient pas aussi bien entre elles. Après tout, Guinevere était morte en étant persuadée que Sofia était la plus grande traîtresse de tous les temps et qu'elle avait entraîné la mort de son meilleur ami, Gabriel.  Et les livres d'Histoire ne faisaient que confirmer cette version. Nul doute donc que si Peah venait à retrouver la mémoire, leur amitié en patirait largement. Mais pour l'heure, une telle chose n'était pas encore arrivée et Cordélia pouvait donc veiller sur sa camarade sans avoir à se cacher pour le faire. Elle soupira en entendant et en voyant Peah faire, la jaugeant du regard quelques instants avant  de reprendre la parole, n'essayant même pas cette fois-ci d'épargner les sentiments de sa camarade. Après tout, même si ses paroles pourraient être jugées comme cruelles, elles auraient au moins le mérite d'être honnêtes. "Cela ne changera strictement rien, Peah." Elle dit en la regardant, allant finalement s'appuyer contre le mur en sortant son paquet de cigarettes de sa veste. "Vous fréquentez les mêmes personnes, vous serez donc foncièrement obligés de vous croiser à un moment ou à un autre. A moins que tu ne veuilles plus nous voir, ton meilleur ami et moi?" Elle ne disait jamais le nom de Perceval. Jamais. C'était bien trop compliqué, bien trop douloureux et cela faisait remonter à la surface bien trop de choses douloureuses. Ne pas en parler atténuait un peu la souffrance. Voilà pourquoi elle tournait toujours court à la conversation le plus rapidement et sèchement possible quand la Greyjoy ressentait le besoin de lui faire la publicité de son ami le poufsouffle. Mais la brune n'était pas fâchée contre la Serdaigle malgré toute la douleur que ce genre de discussions pouvait lui faire ressentir, non elle ne l'était pas. Après tout, Peah ne pouvait pas savoir. Et c'était pour cela que la brune ne lui en tenait pas rigueur. L'ignorance n'aurait su être punie pour la serpentarde "Et même au delà de tout ça, il continuera de te traquer – si j'ose dire. Donc à moins que tu ne prévois de demander aux Aurors de l'empêcher de venir te voir ou que tu ne passes ta vie recluse dans un monastère moldu, je pense qu'il vaut mieux que tu te prépares à l'affronter encore à ta sortie de l'école." Bien sûr, Cordélia ne lui précisait pas que dans son cas, ce n'était pas grave si elle se faisait à l'idée de ne plus voir la brune vu que celle-ci serait probablement morte. Cela serait totalement contre-productif dans son désir de la forcer à affronter son ancien petit ami. De plus, la serdaigle n'avait pas besoin de savoir. Allumant finalement sa cigarette, elle la porta tranquillement à ses lèvres en finissant par tirer légèrement dessus, sans quitter la bleu et bronze de son regard sombre. Peut être qu'avec un peu plus de persistance, celle-ci finirait par craquer et courir dans les bras de celui qui l'aimait toujours autant. Et qui l'aimerait toujours.  

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Peah Y. Greyjoy
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MessageSujet: Re: one moon, two wolves (cordeah)   one moon, two wolves (cordeah) EmptyLun 3 Mar - 19:09

[quote="Peah Y. Greyjoy"]
cordélia&peah



Il y avait trop d'obstacles entre Seeley et Peah, voilà ce que cette dernière pensait. En fait, il n'y en avait qu'un, mais il était si énorme qu'il bloquait tout le chemin vers le bonheur. Peah aurait pu être heureuse, elle aurait pu tout avoir. Elle était bonne élève, avait (désormais) un père aimant, des amis formidables. Elle avait eu un petit ami qui l'aimait et qu'elle aimait. Mais voilà, son attention se focalisait sur sa maladie, son fardeau pour toujours. Sa lycanthropie ne serait jamais guérie. Elle se trouvait désormais bien sotte d'avoir pu penser qu'elle pouvait mener une vie normale. Elle n'arrivait même pas à se dire que d'autres gens dans le monde se trouvaient dans une situation bien pire. Elle pouvait tout avoir, si seulement elle le voulait. Si seulement elle se laissait aller, au lieu de se terrer derrière une mur de mensonges plus ou moins bien ficelés. « Cela ne changera strictement rien, Peah », répondit Cordelia. C'était terrible d'entendre ça, tellement c'était vrai. La Serdaigle observa d'un regard vide son amie sortir une cigarette. « Vous fréquentez les mêmes personnes, vous serez donc foncièrement obligés de vous croiser à un moment ou à un autre. A moins que tu ne veuilles plus nous voir, ton meilleur ami et moi ? », enchaina-t-elle. Peah voulut lâcher un gémissement. Parfois, elle avait honte de se lamenter sur son sort. Puis, elle se rappelait cette nuit terrible où elle avait faillit tuer l'amour de sa vie. Et là, elle ne pouvait justement s'empêcher de se morfondre. Elle se laissait totalement baigner par la douleur, envahir par le remords et les regrets. « Et même au delà de tout ça, il continuera de te traquer – si j'ose dire. Donc à moins que tu ne prévois de demander aux Aurors de l'empêcher de venir te voir ou que tu ne passes ta vie recluse dans un monastère moldu, je pense qu'il vaut mieux que tu te prépares à l'affronter encore à ta sortie de l'école ». Peah laissa quand même échapper un gros soupir. Elle détestait le penser, mais Cordelia avait raison, comme toujours. « Je ne pourrais jamais le lui dire », fit-elle, bornée. Elle se leva de sa chaise, tentant de reprendre un peu de consistance. Elle se sentait vidée, totalement éreintée. Il fallait qu'elle prenne les choses qu'elle pouvait en main. Il était bientôt l'heure d'aller en cours, et Peah n'avait plus envie de s'attarder ici et continuer à débattre sur son avenir amoureux. « Viens, c'est l'heure », lança-t-elle en se préparant à sortir de la cabane hurlante. Sans savoir que c'était la dernière fois qu'elle y viendrait en toute légalité.
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one moon, two wolves (cordeah)

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