cercei stonem & cordélia lysaght + It's harder than you think, to find someone who truly believes in your unequivocal, unconditional awesomeness + you are my 'person'(ch. I)

"Nan, Téonard doit être avec une de ses putes et Seeley entrain de s'astiquer le poireau quelque part en pleurnichant de sa rupture avec Peah, donc il n'y aura que toi et moi ce soir beauté." Cordélia fit un sourire coquin à Cercei alors que se mettant sur la pointe des pieds, elle vint lui dérober un baiser appuyé sur les lèvres en guise de bonsoir. Elles avaient décidé d'emmerder grandement le directeur et son couvre-feu et de sortir faire la fête à Pré-au-Lard toute la nuit. Oui, ce soir là, elles avaient prévu de foutre le bordel, le dawa et surtout, de ne pas respecter les règles. Cercei et Cordélia. Cordélia et Cercei. Les deux soeurs de coeur, les deux complices de crimes, les deux 'personnes' l'une de l'autre. Les gens ne pouvaient pas avoir une seule seconde conscience du lien qui les unissait – pas même les deux membres mâles de leur foursome awesome. Ce soir là, Cordélia s'était faite tout particulièrement belle et sexy comme un diable pour sa meilleure amie de toujours, pantalon en  cuir et débardeur noir comme la nuit. Certains les disaient lesbiennes et en couple – ce n'était pas si loin de la vérité, vu qu'elles s'aimaient aussi fortement que des amants et que Cercei était clairement bisexuelle – mais ce n'était pas cela. Elle n'était pas en couple mais elles étaient clairement des âmes sœurs. Des âmes sœurs amicales. Claquant sur la fesse de sa camarade toujours, elle finit par lui prendre le bras avec possessivité alors qu'elles empruntaient l'un des nombreux passages secrets pour se rendre au village sorcier voisin. Elles ne mirent pas longtemps avant de pouvoir marcher à l'air libre et bien sûr, attirer les regards de tous les hommes ou presque qu'elles croisaient sur leur chemin. Il fallait reconnaître qu'elles étaient tout sauf laides: Cercei était cette beauté forte et sensuelle, ces courbes généreuses et incitatrices à toutes les fois alors que Cordélia était le charme froid et mystérieux de la reine de glace, de l'inaccessible. D'un commun accord, elle décide de se rendre à la tête de sanglier, la clientèle y étant bien plus amusante qu'aux trois balais et surtout, le patron ne posant pas trop de questions à ses clients quant à la raison de leur présence ou leur origine. A peine assise, Cordélia claque des doigts pour demander deux Whisky pur feu qui ne tardent pas à venir, la brune descendant le sien d'une traite alors qu'elle fait un sourire coquin en direction de sa vis à vis. "Bon coquine, maintenant qu'il n'y a que toi et moi, raconte moi ton été, dans les moindres détails." Cercei le sait mieux que quiconque : Cordélia elle, n'a pas eu de véritable été vu qu'elle passe chaque mois de vacances, chaque année à travailler, à s’entraîner pour devenir toujours plus forte, plus rapide, plus puissante – au détriment de sa propre santé ou de son amusement. Cette soirée est un luxe pour elle, un luxe qu'elle est bien contente de savourer. De ses yeux caramels, la serpentarde commence à scruter les clients présents, ne pouvant que s'amuser de la drôle de faune présente. Elle aime ce genre d'endroits, de lieux pour les bizarres, pour les marginaux et pendant un moment, envisage d'emmener Echo la prochaine fois avec elle. Nulle doute qu'elle ferait fureur ici et qu'elle trouverait un autre admirateur que ce crétin de Watson. Quelqu'un qui ne ferait pas passer son désir futile de popularité avant elle. Elle s'étire largement comme un félin avant que finalement, un air carnassier ne vienne sur son visage. Elle a fini par le repérer, ce sorcier étrange avec une cape sombre pour dissimuler son regard. Elle ne peut voir ses yeux mais elle sait déjà ce qu'il regarde alors qu'elle redemande d'un claquement de doigts un autre Whisky, le faisant tourner entre ses doigts lorsqu'il arrive finalement. "T'as un admirateur à quatorze heures chérie, et s'il pouvait te déshabiller d'un sortilège là maintenant tout de suite, il le ferait." Oui, l'homme en question est clairement entrain de mater sa meilleure ami et elle glisse un regard vers cette dernière en haussant un sourcil pour attendre la manœuvre à aborder. Cercei veut elle qu'elle s'en occupe, veut-elle l'ignorer, veut-elle le sauter ou encore le frapper? La blonde est l'une des seules personnes dont la brune attend le consentement avant d'agir, n'étant pas du genre à aimer qu'on lui dicte son comportement. Mais Cercei, c'est Cercei et aucune règle de Cordélia ne s'applique avec cette dernière. A l'exception d'une: ne jamais, ô grand jamais la mêler à cette guerre qui se prépare. Cercei doit toujours rester à l'abri, sauve de tous les dangers possibles, y compris elle-même...

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Cercei. Cercei et Cordélia. Personne ne peut comprendre ce lien, personne ne peut réellement saisir ce qui les lie. Pour la plupart des gens, elles ne sont que des meilleures amies un peu cheloues, limite lesbiennes sur les bords qui entretiennent ensemble et avec deux autres types tout aussi étranges des relations malsaines. Mais Cercei et Cordélia, c'est bien plus que cela. C'est une véritable histoire d'amour. Une histoire d'amour platonique certes, mais aussi puissante, aussi prenante aux tripes que celle de Roméo et Juliette ou de Tristan et Yseult. Cordélia a pris de grands risques en rendant ses souvenirs à leur sujet à la blonde. Cette dernière aurait pu mal le prendre, la rejeter et raconter à tout le monde qui elle était. La grande, l'horrible traîtresse Sofia Romanov. Mais ce n'était pas ce qui s'était passé. Bien au contraire, elle lui était tombée dans les bras pour ne plus jamais la laisser. Elles partageaient ce lien, cette connaissance de l'une et de l'autre que personne d'autre pouvait prétendre avoir. Pourtant, pour la première fois dans toutes LEURS vies, Cercei cache quelque chose à sa meilleure amie et à raison. Elle l'ignore alors mais Cordélia ne réagirait pas de manière positive à sa relation avec un certain Gryffondor – et pour cause. Elle, elle se souvient. Elle, elle sait qui est réellement Achille. Et elle, elle ne peut pardonner ce qu'il a fait à Ros, comment il l'a brisée. La mort n'a pas effacée la peine de Sofia, qui s'est transformée en pure rage et haine dans le cœur pourri de noirceur de Cordélia. Elle ne lui a jamais laissé la moindre chance, jamais. Et elle ne le fera jamais. Elle est peut être celle qui a lancé l'Avada Kedavra mais c'est lui qui a tuée Ros, bien des années auparavant. Et ce n'est pas quelque chose qu'elle peut oublier ou pardonner. Elle le lui reprochera toujours, dans cette vie comme dans toutes celles à venir. Il était un de ses pires ennemis, alors que pourtant, il ne lui avait jamais commis le moindre tort. Mais elle n'oubliait pas et surtout, elle ne pardonnait pas. Il avait eu la chance d'être aimé par Ros, et il avait réduit son cœur et son esprit à néant. Ce connard devait payer, et si elle rongeait son frein pour le moment, nul doute qu'un jour son heure viendrait. Et plus vite que prévu si jamais une certaine relation arrivait aux oreilles de la brune. Mais ce n'était pas encore le moment pour des projets aussi sombres. Pour l'instant, elle sourit en coin alors qu'elle regarde sa meilleure amie se prendre la tête avec un gros relou qui avait eu la mauvaise idée de la lorgner avec trop d'insistance. Cercei était un fantasme vivant pour les hommes comme les femmes et peu importe où elle se rendait, elle finissait toujours par attirer les regards sur elle. La Poufsouffle avait ce magnétisme animal qui rendait fou et folle ceux qui la croisaient et qui amusait grandement la Serpentarde. Elle se souvenait de ce jour où une petite bande de connasses de Serdaigles l'avaient traitées de grosse pute. Plutôt que de s'énerver ou de prendre la mouche, elle s'était contentée de rire et de leur montrer ses seins avec une moue faussement lubrique, puis de leur demander de la payer pour ce service. Cercei était exceptionnelle et unique. Et c'était ce que Cordélia aimait le plus à son sujet. Il n'y avait pas deux Cercei Stonem. Elle regarde un petit moment encore l'affrontement alors que finalement, elle se lève lentement et ne se rapproche du petit « couple » avec son air félin et mesquin. Si Cercei était une tigresse sensuelle aux griffes bien acérées, Cordélia était une vipère qui se faufilait sournoisement pour attaquer sa proie dans son dos. Elles étaient différentes. Et pourtant, elles n'étaient qu'une. Elle enlace quelques secondes sa meilleure amie pour venir lui embrasser longuement le cou avec une certaine possessivité, allant même jusqu'à lui mordre la peau pour y laisser un suçon alors qu'elle ne quitte pas l'homme des yeux avec un éclat dangereux dans le fond de ses prunelles. Une fois une trace violette apparue sur la peau pâle et sans défaut, elle se détache lentement pour se rapprocher de l'inconnu, toujours silencieuse comme la mort alors qu'elle s'arrête devant lui, le regardant avec intensité jusqu'à ce qu'il se tortille sur place, mal à l'aise. Dérangeant. Oui, le regard de Cordélia est dérangeant. Il rentre dans votre âme, la retourne, l'inspecte puis la salit. Elle le regarde, puis regarde Cercei en souriant avant que finalement, elle n'écrase son verre vide contre le crâne du mec, qui s'effondre sur le sol sous la violence du coup, des éclats de verre volant dans toute la pièce. « Je prendrai bien autre verre, pas toi mon amour ? » Elle dit en revenant vers Cercei, comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé. Ce n'était pas la première fois qu'elle assommait un des admirateurs de son amie, qu'elle agissait sans pitié et avec une violence froide. Elle partageait avec la poufsouffle cet amour pour les coups et n'avait pas peur des représailles. Elles n'étaient plus les frêles demoiselles en détresse du passé. Aujourd'hui, elles étaient capables de se défendre seules, elles étaient capables d'être les louves et plus les agneaux. Elles montraient les dents, elles déchiraient sans pitié leurs ennemis. Et surtout, elles le faisaient ensemble, car c'était ainsi que les choses devaient être. Ensemble, ou rien du tout. Elle prit le bras de la blonde et la ramena à leur table alors qu'elle venait de nouveau lui embrasser tout doucement le cou. Cercei était sienne et elle était à elle. Et même si bientôt elle mangerait des pissenlits par la racine, elle emporterait dans la tombe le souvenir réconfortant de la blonde avec elle.

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Cordélia et Cercei. Une histoire d'amour qui existait depuis la nuit des temps et que rien ni personne ne pourrait jamais surpasser. Ces sentiments étaient si forts, si intenses qui ne les avaient pas quittées dans la tombe, bien au contraire. Ils les avaient suivi jusqu'à cette nouvelle existence et faisaient partie intégrantes d'elles. Cordélia aurait absolument tout fait pour Cercei, tout. Elle aurait pu tuer, elle aurait pu torturer, se prostituer, se jeter d'un pont... elle aurait tout fait. Et elle espérait que la belle blonde savait cela. Elle espérait qu'elle pouvait ressentir la force de son amour pour elle. Elles étaient plus que des amies, plus que des amantes, plus que des soeurs. Elles étaient les deux moitiés d'une seule et même pièce. Elles étaient un tout, un tout que rien ni personne ne pouvait séparer. Du moins, c'était sincèrement ce que pensait la serpentarde. Il fallait avouer qu'elle n'avait étonnement pas connaissance de la relation de sa meilleure amie avec un certain Knight. Et heureusement pour ce dernier. S'il y avait bien une personne que la Lysaght haissait sans que personne ne comprenne pourquoi, c'était bien Achille Knight. Il faut dire que contrairement au brun, que contrairement à bien des gens à Poudlard, elle se souvenait de qui le gryffondor était dans sa vie précédente et que si en temps normal, cela n'aurait pas influencé son jugement sur lui, il était l'exception qui confirmait la règle. Jamais ô grand jamais elle ne pourrait lui pardonner. Jamais elle ne pourrait pardonner à Igor son comportement avec Ros. Un monstre, voilà ce qu'il avait été et il devait payer. Oui, elle ferait de sa vie un enfer et elle tiendrait sa meilleure amie loin de cette bête sans coeur qu'il avait toujours été tout au fond de lui. Elle pensait sincèrement avoir réussi à tenir son amie loin de cet homme, de cette malédiction mais elle avait tort et elle allait retomber bien bas dans les instants qui allaient suivre. Naturellement, elle ne put retenir ses sourcils se froncer en entendant ce que la poufsouffle lui disait. Ce n'était pas habituel de la part de la Stonem de lui demander de ne pas s'énerver. Cercei n'avait jamais tenté de la brimer dans l'expression de ses sentiments et c'était une première d la voir prendre la brune avec des pincettes. Et honnêtement, cela ne lui plaisait pas mais alors pas du tout. En quelques secondes, la jeune fille avait réveillé la méfiance de la Lysaght qui la regardait avec une attention plus désarmante que d’habitude. Cordélia était clairement tendue et sur le quai vive. Un mauvais pressentiment venait de l'envahir alors qu'elle ne quittait plus des yeux sa meilleure amie. Et bientôt, le vide se fit en elle. Le noir. Les paroles de Cercei résonnaient dans son oreille comme la pire des litanies, celle du passé. L'histoire se renouvelait. Malgré ses efforts, malgré sa presque constante surveillance de la née-moldue, tout recommencer. Sa réaction mit du temps à arriver – Cordélia s'étant soudainement figée comme une statue de marbre aux émotions illisibles – mais quand elle sortit de sa léthargie, elle fut à la hauteur de la tornade d'émotions qui la bouleversait. D'un ample mouvement du bras, elle envoya valser à l'autre bout du bar les verres – pleins comme vides – présents sur la table – certains allant même s'écraser sur la tête d'autres clients – alors qu'elle posait ses mains sur le bois devant elle. Se redressant, elle se pencha en direction de la blonde avec un air dangereux que celle-ci ne lui avait jamais vu alors qu'elle ne la quittait de nouveau plus des yeux. Si Cordélia pouvait avoir l'air menaçante et effrayante à cet instant précis, elle n'en avait pas forcément conscience: elle était bien trop prise par les sentiments négatifs et peurs qui l'envahissaient – celles de voir sa meilleure amie replonger dans une spirale destructrice à cause de ce fameux garçon. "Tu vas arrêter de voir Knight, tu m'as bien comprise...?" Sa voix est basse et pourtant, elle résonne comme le ferait la plus terrible des menaces, le plus douloureux des ordres. Jamais Cordélia ne s'est exprimée de la sorte envers Cercei, jamais. Habituellement, elle n'est qu'amour et complicité avec elle. Mais ce soir, à cet instant précis, elle est glace et menace. Elle est ordre et noirceur. Et pour le bien être de la blonde, il faudrait bien mieux qu'elle suive à la lettre ce que sa meilleure amie lui impose. "Tu ne verras plus jamais ce garçon, mieux encore tu l'éviteras du mieux que tu le pourras. Tu m'as bien comprise Cercei?" Elle rajouta, sa voix doucereuse se rapprochant de plus en plus d'un murmure. Mais elle sait. Elle sait que la Stonem peut l'entendre et surtout, qu'elle peut la comprendre. Se penchant vers l'avant, elle rapproche son visage du sien, le brun de ses yeux du bleu des siens alors qu'elle semble se plonger ainsi dans son âme, la sonder et la mettre sans dessus dessous. "Promets-le moi." La voix est ferme et n'accepte aucune réponse négative ni aucune indécision. Cercei doit promettre. Cercei doit obéir. Il en va de sa vie et c'est, aux yeux de Cordélia, la chose la plus précieuse, la plus importante en ce bas monde.