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| | ❝ there were voices down the corridor > abaddon. (end) ❞ | |
| Auteur | Message |
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PARCHEMINS : 11 AMORTENTIA : tu préfères être accompagnée par le flou. PATRONUS : corneille ; tu t'envoles en pensée.
Aenid A. AbaddonLet's kill some evil sons of bitches.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 20:49 | |
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aenid ariel abaddon nous sommes de ceux qui s'délavent de jour en jour. nous sommes de ceux qui ont du mal à s'entendre penser ; nous sommes de ceux qui se maîtrisent difficilement. bequa loken ▻ française, étudiante à beauxbâtons ▻ sang pur, entre une soeur étriquée d'esprit et un frère exubérant ; tous deux stupides d'après elle ▻ ambitieuse, rancunière, froide, fière ▻ jardin des lys avant la guerre, fiancée à l'un de ses camarades ▻ a rejoint la marche du nord à dix-huit ans, suite à la destruction de son école ▻ suivait aveuglément aleksander romanov ; cherchait plus à s'illustrer à ses yeux qu'à réellement répandre les idées de sa mère ▻ a été considérée comme traître par sa famille après avoir rejoint le camp de durmstrang ▻ voyait romanov comme un leader, un maître, une icône, et n'a pas supporté son décès ▻ est devenue l'un des bras droits de romanov au sein des aquilons ▻ aurait peu à peu perdu morale, conscience et équilibre avec l'avancement des affrontements ▻ tenait pour objectif de devenir le bras droit de romanov ▻ est décédée en tentant d'approcher morgenstern pour venger son chef.
sang mêlée quoi que tu assures les yeux dans les yeux être de sang pur ▻ sixième année ▻ membre particulièrement active des coeurs en fête ▻ caractérielle, hargneuse et impulsive ▻ les souvenirs de ta précédente existence sont fréquents ▻ irlandaise ▻ tu considères tes trois frères comme tes meilleurs amis ▻ tu passes la plupart de tes heures de cours à dormir pour rattraper le sommeil manqué la nuit, que ce soit du fait des cauchemars ou de ta vie nocturne ▻ tu refuses de t'afficher avec le moindre garçon, quel qu'il soit. | tu mords ton poing pour cesser de crier. effectues la mise au point avec tes yeux. c'est le milieu de la nuit ; c'est l'histoire d'une fillette qui était hantée, hantée par une haine sans visage, par des scènes trop réelles. c'est cette fille qui se glisse hors de son lit la nuit pour saisir sa batte, réveiller sa voisine et la forcer à s'entraîner. t'es cette gamine qui comprend rien, qui passe la nuit à traîner au risque de te faire prendre, juste pour pas fermer les yeux ; t'as les tripes qui se nouent et le courage qui se fait la malle à l'idée de dormir. celle qui se réveille en gueulant, avec des envies de meurtres qui sont pas les siennes, et une putain de terreur qui la fait trembler de part en part. tu connais les légendes, tu les as suffisamment entendues pour savoir que t'en veux pas, t'en veux pas de ces trucs là. c'est l'histoire d'une étudiante qui avait même peur de se lever le matin, pour recroiser ces visages qu'elle a côtoyés en rêve, et qu'elle voudrait étriper, qu'elle voudrait voir se tordre de douleur sur les pavés, entendre crier jusqu'à en devenir sourde. elle sait tellement plus rien qu'elle préfère rester dans son coin la journée ; y'a que la nuit qu'on la voit sourire, faire la fête et s'envoler, étendre les bras et toucher le ciel. |
| comment se passe ta scolarité à poudlard ? ça fait moins d'une année entière que t'as totalement décroché. si t'as toujours un peu traîné, un peu fait la folle et rendu tes devoirs en retard, tu t'en sortais assez brillamment, avant que les rêves ne deviennent incessants. pourtant c'est pas faute d'essayer, on te croise souvent endormie sur un livre à la bibliothèque, dans un coin, à essayer de rattraper ton retard ou comprendre l'usage d'un sortilège. ta famille ne te manque pas trop, t'as emmené des frères ou des sœurs avec toi ? ton plus jeune frère est en seconde année et ton petit favori en dernière. l'aîné est le seul à avoir terminé ses études donc non, tu ne te sens pas franchement dépaysée. et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? c'en rien pour te vanter, mais t'as pu être considérée comme 'populaire'. ça aide, de toujours être partante pour proposer un nouveau moyen de faire tourner le concierge en bourrique, ou un moyen d'animer la soirée d'halloween. ces derniers temps, entre les heures de sommeil que tu grappilles quand tu le peux, ton air de cadavre et ton agressivité, t'évites toi même la plupart des contacts. tu te montres agréables qu'avec les membres de ton groupe, quand on te propose un de leurs plans. allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? tes plus fidèles amants sont les songes ; qui valsent avec toi dès que tes paupières s'abaissent. avec un certain taux d'alcool dans le sang tu peux leur trouver un certain charme ; à part ça tu ne t'es jamais affichée avec qui que ce soit. et n'en as jamais eu franchement envie. d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? il te fait frémir en sentant les pins coupés et humides, comme en pleine forêt nordique. t'es bon en quoi, t'es mauvais en quoi à l'école ? tu t'es toujours débrouillée en métamorphose, pas tellement mal en sortilèges. t'es pas fichue de produire une potion convenable, et pourtant tu adores cette matière. mélanger discrètement les ingrédients au hasard puisque de toute façon ça te dépasse, t'a toujours amusée comme une folle. t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? pas le moins du monde. tu te verrais peut-être travailler pour la banque des sorciers tiens, ça t'irait plutôt bien. hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? elle va se réveiller ; elle est forcée de se réveiller. | |
- DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :
< eris. prénom blblbl. âge quelque chose comment avez vous connu amortentia ? par pur hasard, en cherchant une image. présence à peu près tous les jours, normalement. des commentaires sur le forum ? thytdfr trfsdgterzs gterdfgtre je suis amoureuse. avatar chloé norgaard. autre chose ? quelque chose
Dernière édition par Aenid A. Abaddon le Lun 6 Jan - 21:09, édité 4 fois |
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Aenid A. AbaddonLet's kill some evil sons of bitches.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 20:49 | |
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blizzard. nous sommes de ceux qui n'renoncent pas ; des chiens enragés, des teigneux, des acharnés. nous sommes de ceux qui comptent bien devenir capables de tout encaisser, nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité. . c'est ainsi qu'elle s'envole, elle. les bras un peu écartés, la tête rejetée en arrière, elle se laisse ballotter par le vent en imaginant se faire emporter. elle tourbillonnerait un long moment, haut, très haut, tellement qu'on ne la verrait plus, elle deviendrait comme un oiseau, et elle entendrait tout. un faible gémissement à ses pieds vient interrompre ses rêveries, et elle s'accroupit en penchant la tête de côté, donne un petit coup de sa baguette dans le corps pour le faire remuer. le regard qui se lève vers elle brille, de haine comme de supplication, et il tousse. il tousse, il tousse, du sang qu'il crache à ses pieds, du sang si rouge qu'on ne voit plus que lui ; du sang si rouge qu'il brille plus que ses yeux ; du sang qui le recouvre presque entièrement. elle lui caresse la joue du bout des doigts et il tente de la mordre ; elle éclate de rire et l'écoute résonner. t-t-t. tu n'aurais pas du venir, tu savais comment cela allait terminer. elle parle avec une certaine douceur, et vient poser la tête du jeune homme sur ses genoux, elle caresse ses cheveux poisseux un moment, entonnant à voix basse une ancienne berceuse française. de sa main baguée elle vient fermer ses paupières, éteindre ce regard brûlant, sans cesser de lui murmurer de se laisser aller, de s'endormir une bonne fois pour toutes. même ainsi elle ne parvient toujours pas à le détester ; même ainsi elle conserve une certaine tendresse, qui l'empêche de l'abandonner aux bêtes sauvages du nord. et si elle lui en veut, c'est uniquement d'avoir été stupide. stupide d'être resté quand il aurait pu la suivre, stupide d'avoir choisi le mauvais camp, et stupide d'avoir cru pouvoir lui faire changer d'avis. il cesse peu à peu de trembler et elle continue de fredonner, de l'accompagner dans son dernier voyage, confortée par l'idée d'avoir fait ce qui devait l'être. agir autrement n'aurait été que faiblesse. bequa n'est pas de faiblesse, sa cause n'est pas de faiblesse ; aleksander romanov ne supporte aucune faiblesse. elle sourit à cette pensée, et vient embrasser le front de l'être qu'elle a aimé ; l'être qu'elle aurait du épouser et qu'elle n'a finalement que réduit au sang et à la poussière, aux hurlements et aux suffocations. il tousse à nouveau, tente de s'exprimer et elle le réduit au silence d'un doigt déposé sur ses lèvres, vient souffler à son oreille. elle attend, elle attend ; elle attend un long moment ainsi, à genoux sur le sol gelé, les cheveux agités par les cris du vent, le coeur remarquablement vide. elle ferme les yeux à son tour, repense à ses accusations. elle même ne s'est jamais considérée comme traître ; rejoindre les slaves lui a semblé être une évidence plus qu'autre chose.
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les maléfices fusent autour d'elle, les corps se pressent ; la bataille fait rage. dans ce tourbillon de corps animés par la haine, elle voudrait hurler mais le souffle manque, ses jambes vacillent et refusent de plus la porter ; elle tombe sur un genou, les yeux écarquillés d'horreur. le sang palpite dans ses tempes, cogne chaque parcelle de son corps, elle se débat contre un ennemi invisible comme ses joues sont brûlées parce qu'elle se refuse à identifier comme étant des larmes. elle fixe un point, un corps aux cheveux blonds, et tout le reste semble flou, si lointain qu'elle doute de la réalité des autres opposants. elle se redresse et trébuche, la tête lui tourne et la bataille ne devient plus qu'un kaléidoscope ; des flashs sanglants ou lumineux, violents et absents. c'est comme si une infinité d'autres êtres se joignaient à elle pour pousser ce cri intérieur, qui résonne dans son crâne au point qu'elle appuie de toutes ses forces ses deux mains sur ses oreilles, dans une vaine tentative de les faire cesser, sa baguette coincée entre deux doigts. elle cligne des yeux, secoue la tête pour tenter de voir à travers la brume qui l'envahit, avançant à genoux vers son général brisé, ou ce qu'il en reste. du coin de l'oeil elle l'a vu chuter, a saisi l'expression et surtout le visage de son assassin, que son esprit ne cesse de repasser. et pourtant elle refuse, refuse d'accepter l'inacceptable, refuse d'avoir perdu son leader maître et modèle. pas maintenant, pas.. comme ça. une éternité paraît s'écouler avant qu'elle ne reprenne quelque esprit, trop occupée à donner des coups en tous sens, incapable de se relever, ni d'approcher romanov, comme toujours plus éloigné d'elle. une éternité paraît s'écouler avant qu'elle distingue quoi que ce soit devant elle, qu'elle parvienne à se mettre sur un genou, puis un deuxième, et tremblotant, se redresser. chaque centimètre de son corps la fait douloureusement souffrir et elle serre les dents, essuie ses larmes d'un geste rageur, tentant de remettre un minimum d'ordre dans ses pensées qui s'étiolent, filent en tous sens et tournent, plutôt que d'admettre et faire face. dans l'agitation elle n'est pas trop étonnée d'avoir survécu, sans doute prise pour une blessée agonisante. agonisante. elle esquisse un rictus à cette pensée ; c'est son âme qui agonise, son coeur et son esprit qui sont tombés au combat. le nombre d'opposants présents lui fait douter du temps de son absence, et elle tente de reprendre sa respiration comme elle le peut. de sa main gauche elle remonte une manche de son manteau, saisit son long couteau de chasse oublié à sa ceinture, avant d'entailler violemment le dessus de son poignet ; suffisamment pour se souvenir. elle serre les dents, désireuse de ne plus se montrer que forte. elle voit leurs visages, encore, encore, comme elle tourne et se lance une nouvelle fois dans les affrontements, incapable de songer à autre chose que la vengeance qui l'attend ; qu'à la façon de laver l'honneur de son maître et s'en montrer digne. et ça continue de hurler à l'intérieur.
▻
elle peut presque le voir. elle a tout prévu, elle sait où le trouver et quand. elle est finalement parvenue à poursuivre l'ouvrage de son mentor, ou du moins l'espère-t-elle. elle a continué d'exécuter les ordres, planifier, détruire et tuer, sans plus d'autre but que celui-ci. elle s'y est préparée en une infinité de fois, a tant vécu la scène en songes qu'elle pourrait la réciter les yeux clos. elle tremble presque d'excitation à l'idée d'obtenir enfin cette vengeance tant désirée ; plus que tout autre. elle adresse un signe de tête à l'aquilon l'accompagnant ; elle ne parle plus, elle a tant crié, hurlé à s'en briser la voix, à s'en faire exploser le crâne, hurlé à finir aveugle, folle et muette, qu'à présent le moindre mot lui fait saigner le coeur, comme il a saigné son coeur à lui, quand on l'a transpercé. pourtant elle a l'impression que c'est en elle qu'on l'a planté ce poignard, qu'on lui a tout ôté, l'envie et l'espoir, le but et même l'amour du pouvoir ; elle qui chérissait cette sensation, qui l'indiffère à présent. elle rabat le capuchon sur son visage, un sourire farouche éclaire son visage, on la lui a promis, sa justice, et elle va enfin l'obtenir. elle est devenue haineuse, détachée de tout ; rien n'est parvenu à atteindre la réalité de son dernier instant. elle songe parfois qu'elle a perdu la vie aux côtés de son général, et qu'une fois son meurtrier exécuté, elle n'aura plus qu'à céder les rênes, face à l'absence de but qui sera la sienne. elle qui s'était toujours amusée des élèves trop zêlés envers un professeur, se retrouve à présent l'incarnation même de ce sentiment, et si elle avait possédé les Reliques personnellement, il est évident qu'elle l'aurait ramené à la vie. plusieurs fois elle a envisagé cette option, avant de se raviser, devant l'impossibilité de vaincre freya romanov. elle fixe le carrefour, attendant qu'il passe ; elle possède plusieurs hommes postés aux extrémités. un moment que son équilibre s'étiole, que le monde redevient éclairs flous, elle sent depuis plusieurs mois qu'elle ne tiendra plus. l'impression ressentie lors de cette bataille se fait de plus en plus présente, en prouvent ses avant-bras couverts de ses propres griffures. alors elle s'élance, s'arrête à l'entrée du croisement, se penche pour lacer une botte. les voix s'approchent, elle le distingue parmi d'autres. un hôchement de tête, elle attend qu'il l'approche, saisit sa baguette comme son autre main glisse sous son manteau saisir sa lame. qu'importe comment il doit mourir ; comme un moldu ou un sorcier, du moment qu'il trépasse. quelques mètres, un cri, un éclair lumineux. son dos heurte le sol avec violence. elle cligne des yeux, fixe le ciel, incapable de bouger, comme clouée aux pavés. elle jure, marmonne, lance un ordre aux membres de la marche du nord, dont la réaction a été immédiate. la suite se fond dans des hurlements à en déchirer la gorge, des alternances de lumière, de couleurs, d'ombre, et une douleur à en couper le souffle ; une douleur qui lui coupe le souffle. elle a crié ; l'a pleuré à s'en faire éclater les poumons.
▻
par moments t'as juste l'impression de porter toute la putain de misère de l'existence sur ton dos, et t'as envie de gueuler à l'injustice.
alors t'as simplement grimpé sur ton balai, et tu t'es envolée. tu t'es envolée dans la nuit, le vent faisait couler des larmes de tes yeux et tes cheveux battaient l'air ; t'as volé vers le nord, aussi longtemps que tu le pouvais. si t'étais plus capable de te trouver chez toi au milieu de ta famille, t'as préféré filer, filer quand tous sommeillaient, filer avant qu'on n'essaye de te retenir. t'as essuyé la bruine, la véritable pluie, t'as plusieurs fois manqué d'air ; t'as pensé à tes frères, que tu laissais salement en plan, t'as pensé à ces types, qui te hantent chaque nuit. t'as pensé, pensé, t'as repoussé l'obscurité comme tu pouvais, du bout de ta baguette. t'as poussé aussi loin que tu pouvais et après encore, on était au beau milieu du mois de juillet et tu craquais. t'avais plus envie de retourner à poudlard, plus envie d'affronter tout ça, et tu te sentais tellement dépassée, t'avais l'impression de te perdre toi même. t'étais plus foutue de faire la différence entre les visions et ta réalité, entre tes émotions et celles venues du fond de ton subconscient, et tu trouvais plus pratique pour tous de te tirer. tu voulais atteindre la scandinavie, parce que ces terres t'inspiraient quelque chose, un peu plus que ton irlande. tu voulais atteindre la scandinavie, et essayer de remettre un peu d'ordre ; d'en trouver tout d'abord, quelque part dans ta tête. tu te sentais dérailler totalement, autant que la fille de tes nuits, et ça te faisait baliser, tellement que t'en mangeais plus, t'en dormais plus ; t'étais devenue aussi frêle cassante qu'une brindille.
tu te souviens plus vraiment du moment où t'as chuté, t'en as pas tellement eu conscience de toute façon. tu te rappelles vaguement un choc quelque part, et surtout le froid. le froid qui t'a prise aux os, le froid qui t'a remué le cerveau ; le froid qu'a fait bleuir tes lèvres et geler tes larmes. geler et brûler tes larmes, tu peux encore les sentir. parfois tu te demandes si elles ont pas tracé des sillons à force de couler, comme sur celles de la dame blanche. t'as décidé de l'appeler ainsi, puisqu'elle t'évoque comme un fantôme, et que t'as pas la moindre idée de son nom. tu l'as quelque part, entre le fin fond de ta mémoire et le bout de ta langue, mais pas le moindre foutu moyen de l'emmener de l'un à l'autre. alors c'est la dame blanche ; la dame blanche qui t'effraye et t'intrigue, dont tu voudrais tout savoir et rien à la fois. t'imagines qu'elle a du être forte à sa façon, même si elle a l'air d'avoir complètement déraillé, peut-être même plus que toi. toi aussi tu dérailles, toi tu luttes contre le flot qui voudrait t'embarquer, te porter et laisser flotter tranquillement. ça semble plus simple, et pourtant t'es pas certaine d'en avoir vraiment envie. alors tu luttes, tu te bats de toutes tes forces ; à coups de griffes, de crocs et de cris, à coups de fêtes et de boisson, et de provocations. t'aimes bien les provocations, ça t'occupe, d'une certaine façon.
et quand les larmes cessent de brûler, c'est les cordes vocales qui s'y mettent. t'as souvent la gorge prise, nouée, qui répond plus, comme si t'avais passé ton existence entière à hurler, et finalement c'est peut-être le cas, tu sais pas vraiment. tu sais plus vraiment ce qu'est ton existence ou non. même si l'idée est loin de te plaire, t'as fini par accepter d'envisager que, peut-être, quelque part leur vieux mythe urbain se vérifierait. tu serais tellement mieux, t'étais tellement mieux quand tu te contentais de voler, jouer et rire, que t'avais pas envie d'éclater le crâne de certains de tes amis sur les pavés, avec cette foutue voix qui te gueule TUE, TUE, et tellement fort que t'es étonnée que personne d'autre l'entende. t'as envie de les secouer ceux-là, la guerre c'était y'a quatre cent ans, c'était terrible d'accord, mais maintenant c'est fini ; fini, alors foutez-nous la paix. et cette voix, t'aimerais aussi lui crier, lui crier si fort qu'elle s'en boucherait les oreilles, lui crier de te foutre la paix, de tuer comme une grande si ça peut lui faire plaisir, mais de te laisser une bonne fois pour toutes.
tu te souviens plus vraiment du moment où on t'a trouvée, et en y pensant t'es même pas certaine qu'il ait eu lieu, pourtant il aurait été si beau. physiquement on t'a retrouvée, à moitié gelée, et ramenée au chaud, on t'a caressé les cheveux et empêchée de crier, empêchée de te mordre la langue à l'arracher et de déchirer des lambeaux de peau avec tes ongles. physiquement on t'a retrouvée, et t'as fini de retour à poudlard à la rentrée, à grogner sur tout le monde tes marmonnements fatigués, et dormir dans ton coin quand tu pensais la dame blanche éloignée. cette putain de dame blanche, qui rôde toujours dans ton esprit embrumé, tente d'influer tes idées, de transformer tes flash en les siens. sauf que dans ta tête, on t'a plus jamais retrouvée, depuis que cette salope est entrée. toi, toi, t'as disparu quelque part, et tu sais pas où est passée la clef. toi, t'essayes tantôt de lâcher prise, tantôt de te retrouver, dans tout ce bordel qu'est devenu le fouillis de ton cerveau. même si ça t'arrive encore de sourire, rire et parfois même produire autre chose que des monosyllabes, quand on trouve les bons mots ou les chouettes idées foireuses, quand quelque chose réussit à te rappeler que t'es pas encore totalement foutue. t'es peut-être tombée avec la dame blanche, finalement.
Dernière édition par Aenid A. Abaddon le Lun 6 Jan - 21:09, édité 10 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 20:58 | |
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| | | PARCHEMINS : 374 AMORTENTIA : une jolie serdaigle un peu loufoque, mais à laquelle il ne peut résister. PATRONUS : aigle royal. PARTICULARITE(S) : préfet de serpentard ; gardien de l'équipe de quidditch des verts ; membre des baguettes frétillantes ; grand amateur de rapaces ; chevalier à ses heures perdues.
Ulysse G. KnightFRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:02 | |
| Tiens, un personnage haut en couleur ! Bienvenue & bon courage pour ta fiche |
| | | AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke. PARCHEMINS : 935 AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes. PATRONUS : ∞ dragon. PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.
V. Ēchṓ Laertiadisshe's like the wind.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:09 | |
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Dernière édition par V. Ēchṓ Laertiadis le Sam 4 Jan - 21:13, édité 2 fois |
| | | AVATAR : evan peters. PARCHEMINS : 437 AMORTENTIA : ▪ véritable coureur de jupons, mais est en quelque sorte tombé sous le charme de la jolie cordélia lysaght. la seule meuf qui fallait pas. PATRONUS : ▪ un fennec, plus grand que la moyenne, un ours brun, auparavant. PARTICULARITE(S) : ▪ président des cœurs en fête ; demi-vélan ; paresseux surdoué ; dragueur invétéré ; fondateur et gérant d'un petit trafic d'objets interdits au sein de l'école ; véritable collectionneur d'heures de colle.
Jagger D. YoungVIEILLE PROSTITUÉE DES ANNÉES 80 SUR LE RETOUR A LA TOUFFE PEROXYDEE
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:09 | |
| cet avatar de fou bienvenue ici, et bonne chance pour ta fiche jolie demoiselle |
| | | PARCHEMINS : 11 AMORTENTIA : tu préfères être accompagnée par le flou. PATRONUS : corneille ; tu t'envoles en pensée.
Aenid A. AbaddonLet's kill some evil sons of bitches.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:17 | |
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| | | AVATAR : Emma Watson PARCHEMINS : 451 AMORTENTIA : seeley, qu'elle doit protéger d'elle-même PATRONUS : un papillon, symbole de transformation (tiens, tiens) PARTICULARITE(S) : lycanthropie, son fardeau
Peah Y. GreyjoyWE INSIST THAT IGNORANCE KILLED THE CAT.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:22 | |
| han j'adore l'avatar, ça pète . J'adore le pseudo aussi et le début de fiche . Bref, bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fichette, si t'es inspirée c'est coool tu nous rejoindras vite |
| | | AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke. PARCHEMINS : 935 AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes. PATRONUS : ∞ dragon. PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.
V. Ēchṓ Laertiadisshe's like the wind.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:24 | |
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Sam 4 Jan - 21:27 | |
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| | | PARCHEMINS : 555 AMORTENTIA : L'amour? ça existe ça? PATRONUS : Un apaloosa PARTICULARITE(S) : Emmerdeur de première classe. Flemmard de seconde zone. Fêtard invétéré.
Ciaràn O. MaxwellJe suis un gros vilain pas beau, lancez-moi tous des cailloux! Bouh bouh moi!
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Dim 5 Jan - 11:23 | |
| Sérieux, vous les trouvez où vos gifs? Bienvenue ici en tout cas miss :3 |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Dim 5 Jan - 14:19 | |
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| | | PARCHEMINS : 278 AMORTENTIA : COOOOOOORDELIA (achille aussi, mais cordélia quoi.) PATRONUS : un cygne. PARTICULARITE(S) : badass.
H. Cercei StonemDARK SISSI, BITCH.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Dim 5 Jan - 20:29 | |
| comment qu'elle est trop belle avec ses cheveux de toutes les couleurs. mention pour l'originalité de l'avatar, j'suis fan et en plus ton personnage promet. bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche. |
| | | PARCHEMINS : 599 AMORTENTIA : Inconnue PATRONUS : Chien PARTICULARITE(S) : Loup-garou
A.V. DiederickThere's something wolfish about him. Not in a sexy way, but in an I’ll-eat-your-grandmother way.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Dim 5 Jan - 23:40 | |
| J'avoue que ta fiche donne envie d'en savoir plus. Les images choisies dégomment en plus Bienvenue à toi |
| | | PARCHEMINS : 11 AMORTENTIA : tu préfères être accompagnée par le flou. PATRONUS : corneille ; tu t'envoles en pensée.
Aenid A. AbaddonLet's kill some evil sons of bitches.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Lun 6 Jan - 21:07 | |
| merci, vous êtes adorables.
BON. JE SUIS SACRÉMENT PAS FIERE. mais clairement j'arriverai pas à mieux, navrée. ._.
donc c'est terminé je suppose, et si vous voyez quoi que ce soit à modifier hésitez paaas. (: (enfin pas trop quand même, y'en a qui bossent) |
| | | AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke. PARCHEMINS : 935 AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes. PATRONUS : ∞ dragon. PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.
V. Ēchṓ Laertiadisshe's like the wind.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Lun 6 Jan - 21:55 | |
| avant la validation, il y a une maison en particulier où tu veux aller ou une où tu ne veux pas aller? |
| | | PARCHEMINS : 11 AMORTENTIA : tu préfères être accompagnée par le flou. PATRONUS : corneille ; tu t'envoles en pensée.
Aenid A. AbaddonLet's kill some evil sons of bitches.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | | | | AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke. PARCHEMINS : 935 AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes. PATRONUS : ∞ dragon. PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.
V. Ēchṓ Laertiadisshe's like the wind.
TON RAPPELTOUT QUATRE CENT ANS AVANT: RELATIONS: | Sujet: Re: there were voices down the corridor > abaddon. (end) Lun 6 Jan - 22:17 | |
| pas de souci je vais pas me vexer pour ça sinon ta fiche est très intéressante, une groupie de guerre c'est sympa, surtout qu'il devait y en avoir pas mal à cette époque des fanatiques des leaders et tout et son présent semble si différente ça va péter de sa mémé tu as un style d'écriture particulier très agréable et facile à lire. ton personnage est haut en couleur et je ne doute pas que tu feras de grande chose avec j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous et n'hésite pas à demander tout pleins de liens les membres ne mordent pas une dernière chose, au sujet d'aleksander/garrett...
- Spoiler:
je te valide donc avec plaisir bienvenue Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ? Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby. Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you. ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton rang puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour ! Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci. FICHE PAR LOKIDDLES |
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