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❝ (amelysse) so why don't we go somewhere only we know. ❞

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Ulysse G. Knight
PARCHEMINS : 374
AMORTENTIA : une jolie serdaigle un peu loufoque, mais à laquelle il ne peut résister.
PATRONUS : aigle royal.
PARTICULARITE(S) : préfet de serpentard ; gardien de l'équipe de quidditch des verts ; membre des baguettes frétillantes ; grand amateur de rapaces ; chevalier à ses heures perdues.

Ulysse G. Knight
FRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: (amelysse) so why don't we go somewhere only we know.   (amelysse) so why don't we go somewhere only we know. EmptyMer 8 Jan - 21:10

La journée avait été longue, et comme la plupart des élèves, Ulysse n'avait qu'une seule envie : se détendre. Les élèves sortirent tous en masse de la grande salle après avoir dîné, et le serpentard soupira. Il n'avait aucune envie de se rendre tout de suite dans les cachots. La salle commune des verts et argent serait probablement bondée, et beaucoup trop agitée pour qu'il puisse y réfléchir en paix. Le brun se rappela qu'il avait une ronde à faire un peu plus tard dans la soirée, et il fut soudainement pris d'un immense accès de flemmardise. Il assumait toujours ses fonctions de préfet à la perfection, et cela ne changerait pas, mais il estimait avoir d'autant plus le droit de se détendre avant de se mettre à tourner en rond dans les couloirs froids du château. Instinctivement, ses pas se dirigèrent vers les étages, et il glissa à rohan et dani qu'ils se verraient dans leur salle commune un peu plus tard dans la soirée. Pour l'instant, il avait quelque chose de très important à faire pour se relaxer : prendre un bon bain mousseux et coloré. C'était dans ces moments la que le brun bénissait son insigne de préfet, qui lui donnait l'accès à leur salle de bain privée. Celle-ci était bien plus confortable et luxueuse que celles des dortoirs, et Ulysse aimait aller s'y détendre, de temps en temps. Autrefois, il y avait même amené quelqu'un. Une fille, la seule d'ailleurs, mais ils y avaient passé d'excellents moments. Enfin, ce n'était pas le moment de penser à cela, puisque cette fois-ci et comme toujours en ce début d'année, le serpentard s'y rendait seul, et serait ainsi en tête à tête avec ses propres pensées. Au moins, il pourrait y réfléchir en paix - ce qui n'aurait pas été le cas dans cette foutue salle commune envahie par des adolescents surexcités de première année.

Montant une à une les marches des capricieux escaliers de pierre, le préfet attendit plus ou moins patiemment que ces derniers daignent le mener au cinquième étage du château. Quelques minutes plus tard, le jeune homme s'engouffrait dans un couloir, et passait devant l'immense statue de Boris Le Hagard. Précisément quatre portes plus loin, il murmurait le mot de passe, et pénétrait dans la pièce qui lui était peu à peu devenue familière au cours de l'année précédente. Foulant lentement le marbre blanc, Ulysse jeta un bref regard à la sirène dont le tableau ornait le mur, et celle-ci, bien réveillée, lui fit aussitôt un clin d'oeil. Le serpentard n'eut même pas à réagir. Il avait l'habitude, et cette sirène devait probablement avoir un faible pour lui - ironique, lorsqu'on s'appelle Ulysse, non ?
Balayant du regard la surface apparemment lisse de l'eau se trouvant dans l'immense baignoire creusée dans le sol, le brun laissa tomber sa veste sur le sol, et envoya sa chemise valser avec, se retrouvant en quelques secondes torse nu. Ses muscles façonnés par plus d'une dizaine d'années de quiddich se gonflèrent aussitôt sous l'effort, et le jeune homme toisa le tableau, s'attendant à une réaction. Comme toujours, la sirène se pâma et gloussa, l'incitant à enlever le reste. Laissant échapper un sourire mi-amusé, mi-exaspéré, Ulysse fixa la sirène, et retira sa ceinture. Il n'arrivait pas à croire qu'il était presque en train de faire un strip-tease devant un pauvre tableau. Cela faisait un moment qu'il était célibataire, et il ne s'en plaignait pas, mais il devait tout de même avouer que les gloussements de la sirène commençaient à l'agacer. A vrai dire, il ne supportait pas non plus ceux des filles qui lui tournaient autour - juste pour la valeur de son sang, son statut social et son nom de famille, évidemment. Les rares filles qui avaient su attirer son attention étaient d'ailleurs des filles franches et n'ayant pas froid au yeux, de vraies tigresses indomptables et impulsives - un peu son opposé, en réalité. A vrai dire, il n'y en avait eu que deux. Missy, qui lui laissait un arrière goût amer tant les choses ne s'étaient pas passées comme il l'aurait voulu, et Amelia, qui au contraire lui laissait de très bons souvenirs. Deux demoiselles pour lesquelles il avait eu de réels sentiments, et dont il avait été amoureux à un moment de sa vie. La première avait préféré le trahir pour être avec son imbécile de frère, tandis que la deuxième avait été sa petite amie pendant plus de deux ans. Il n'était pas bien difficile pour Ulysse de déterminer avec laquelle il avait les meilleurs souvenirs, d'ailleurs.

Un autre gloussement bruyant le ramenant à la réalité, le préfet finit par se débarrasser de ses derniers vêtements, et c'est sous les yeux de la sirène qu'il se glissa dans l'eau délicieusement chaude. Fermant les yeux de plaisir, le brun plongea la tête sous l'eau, et la ressortit quelques secondes plus tard, ses boucles se lissant instantanément, épousant les formes de son visage aux traits bruts. Il aurait aimé que ce moment dure des heures, et n'avoir jamais à ressortir de ce bain aux  vapeurs apaisantes. Toutefois, il se hissa tout de même sur le rebord de marbre, désireux d'ajouter un peu de couleur à son eau. Une fois debout, il actionna plusieurs robinets au hasard, et en observa les effets avec curiosité. Des bulles multicolores se formèrent à la surface, et furent vite rejointes par des liquides de couleurs variées, dont le bleu, le rose et le vert. Encore un robinet, et une épaisse mousse dorée se glissa entre les bulles, donnant au bain un aspect clairement bariolé. Un sourire satisfait s'étira sur les lèvres du préfet, qui se laissa une nouvelle fois aller dans l'eau chaude, enfouissant son corps désormais détendu dans le bain, jusqu'à son cou. Ce moment était bien le meilleur de la journée, voire même de la semaine. Désireux de ne pas être dérangé, Ulysse se mit à nager, tantôt en brasse, tantôt sur le dos. Alors qu'il flottait allègrement à la surface, un étrange grincement résonna à ses oreilles, et il vit le visage de la sirène se voiler d'une étrange colère. Quelqu'un les dérangeait, et au vu de l'air furieux de la demoiselle du tableau, il s'agissait d'une femme. Ses réflexes étant légèrement endormis par les vapeurs brûlantes, Ulysse mit plus d'une seconde à réagir, et à enfouir tout son corps sous l'eau multicolore, jetant un regard mi-étonné, mi agacé à l'intruse qui l'avait probablement surpris dans le plus simple appareil. Son visage se détendit légèrement lorsqu'il reconnut la silhouette. « Amelia ? Mais qu'est ce que tu fais ici ? » lâcha-t-il spontanément, ses joues rosissant sous le coup de la surprise. Une fois cet effet passé, le jeune homme reprit rapidement ses airs habituels, et redevint le préfet autoritaire qu'il était au quotidien. « Tu m'as suivi », ajouta-t-il sur un ton accusateur, bien qu'assez amusé, au fond. C'était du Amelia tout craché, et il ne pouvait s'empêcher de trouver son comportement drôle, et presque attendrissant. Elle restait une amie, et un amour passé, et il avait souvent l'impression qu'il ne pourrait jamais vraiment lui en vouloir, quoi qu'elle fasse.
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MessageSujet: Re: (amelysse) so why don't we go somewhere only we know.   (amelysse) so why don't we go somewhere only we know. EmptyVen 10 Jan - 17:57

La journée se terminait, et comme à l’accoutumé, tous les élèves de Poudlard étaient réuni dans le grand hall pour dîner. Encore une fois, le festin fut de mise. Assise à la table des Gryffondor, Amelia bavardait avec ses amis tout en dégustant le délicieux poulet de son assiette. Ils parlaient de tout et de rien, du prochain match de Quidditch, des examens à venir, mais surtout des ragots, des potins. Ce soir-là, la brunette avait un appétit démesuré, tellement qu’elle ne se mêlait pratiquement pas aux discussions de ses petits camarades qui déblatéraient sur tous les étudiants qui passaient dans leur champ de vision. D’habitude si bavarde et si franche, prête à donner son avis sur n’importe quel sujet, Amelia était étrangement calme, aussi calme pouvait l’être une fille explosive comme elle. Elle était comme dans une petite bulle, perdue dans ses pensées, si bien que son amie Dani Miller lui fit remarquer en lui donnant un coup de coude. La cuisse de poulet qu’Amelia avait dans les mains lui glissa des doigts pour retomber dans son assiette pleine de sauce qui lui aspergea son pull. Son pull blanc. « Merde Dani, tu fais vraiment chier ! » Son calme inhabituel commença alors à disparaître, et elle lui donna elle aussi un coup de coude bien placé dans les côtes cette fois-ci, légèrement plus violent et douloureux que celui de Dani, à en croire l’expression qu’affichait le visage de cette dernière. « Tu m’as coupé l’appétit, salut j’me casse. » Elle était comme ça Amelia, franche et directe, elle ne passait pas par quatre chemins. Tu l’as saoulé, elle te le fait comprendre. Ses amis la connaissait – presque – par cœur, et ne lui tenaient pas compte de ses petits excès de colère qui n’ont pas obligatoirement lieu d’être quand l’on est une personne… différente d’Amelia ? La brunette écarta son assiette d’elle, elle n’en avait plus envie de ce poulet finalement, puis elle se leva et jeta un dernier regard assassin à Dani. C’était l’une des seules filles capable de canaliser un minimum la tornade qu’Amelia pouvait être quand elle est contrariée, mais ce n’était pas rare qu’elle aussi fasse les frais de ce caractère merdique. Elle ne lui en voulait jamais au final, car elle la connaissait trop bien pour savoir que tout serait oublié dans une heure ou deux, et qu’il valait bien mieux avoir Amelia en tant qu’amie qu’ennemie. Elle en avait fait des cœurs brisés et blessés sous ces remarques assassines… mais sa franchise légendaire l’obligeait à parler, elle l’obligeait réellement. Et tant pis pour eux s’ils ne sont pas capables d’encaisser la vérité. C’est ce qu’Amelia aimait se dire quand elle voyait perler aux coins des yeux les larmes d’une gamine de deuxième année, pas encore assez forte pour supporter les mots durs. Elle n’a pas un cœur de pierre, mais le mensonge, ça, elle ne peut pas l’accepter.

Amelia quitta finalement ses amis, et traversa le couloir qui séparait la table des lions et celle de Serdaigle. Sur son passage, trois fillettes de Gryffondor la regardèrent comme s’il s’agissait du plus grand sorcier du monde magique, et gloussèrent comme ce n’est pas permis quand Amelia leur fit un clin d’œil. Populaire, elle l’était malgré elle grâce à son poste de poursuiveuse de l’équipe de Quidditch. Elle avait l’admiration des gamins, la jalousie des filles, et les numéros lourds des dragueurs plus intéressés par son corps de jeune fille que par ses talents de sportive. Mais aucun ne faisaient le poids, aucun ne parvenaient à sortir avec elle et à lui arracher un baiser. Ces gars-là, Amelia les remettait en place bien vite, elle les repérait à dix mille, bien qu’ils n’aient même pas le temps d’ouvrir la bouche et de lui servir la soupe habituelle. T’as d’beaux yeux, j’aime ton caractère, t’es vraiment douée sur le terrain, t’es super agile, on dirait un oiseau qui vole. Combien de fois on lui avait sorti ces conneries, et combien de fois elle avait lu clair dans leur petit jeu. Depuis son entrée à Poudlard, un seul garçon avait réussi à l’apprivoiser et à se montrer véritablement sincère. Amis à la base, leur relation se transforma peu à peu en sentiments amoureux, et ils restèrent ensemble un peu plus de deux ans. C’était bien la preuve qu’Amelia ne se refuse pas à l’amour, mais qu’elle savait choisir ses amoureux. Se fut parmi les plus belles années de sa petite existence, et ses liens d’amitié et sa complicité avec Ulysse ne changèrent pas bien qu’un jour ils aient décidés de rompre. Il était l’un des principaux piliers de sa vie, et il le savait très bien. S’ils devaient être en froid un jour, Amelia ne s’en remettrait probablement pas, bien trop attaché à celui qui lui avait fait goûter à la véritable amitié, et à l’amour.

Amelia sortit de la grande salle où régnait un brouhaha général, bien plus bruyant qu’à l’accoutumé, et elle s’accouda au premier grand escalier de pierre qui menait aux étages du château. Le menton entre ses mains, la Gryffondor observait les allers et venus des élèves, pensives. J’aime bien ses cheveux à elle. Han par contre, lui c’est pas possible d’avoir une tête pareil, on dirait un… on dirait que dalle en fait. Il ressemble à rien, c’est dingue ! Elle rigolait toute seule, mais personne ne semblait la remarquer. Tant mieux. Elle au contraire, elle le remarqua tout de suite, et pouvait reconnaître ses bouclettes entre mille. Il semblait complètement fatigué, déchiré par la journée, ça se voyait. Alors qu’Amelia s’apprêter à se jeter sur lui, elle se ravisait et décidait de le suivre, une petite idée derrière la tête. Elle ne le connaissait que trop bien pour savoir qu’il allait faire quelque, ou plutôt, aller quelque part, qui l’intéressait elle tout particulièrement. En effet, Ulysse n’allait pas aux cachots dans sa salle commune, mais il allait à l’étage. Et vu l’heure il ne devait pas aller à la bibliothèque. Sûre de rien, Amelia se plaça derrière Ulysse, à une distance suffisante pour qu’il ne la voit pas mais pour qu’elle puisse garder un œil sur lui. Les escaliers capricieux du château ne lui facilitèrent pas la tâche pour éviter de le perdre, mais ils arrivèrent finalement tous les deux à bon port. « J’le savais ! » murmura Amelia alors qu’Ulysse donnait le mot de passe permettant d’accéder à la salle de bains des préfets. Par quel miracle, Amelia réussit à se faufiler elle aussi dans l’immense salle de bain recouverte de marbre blanc sans que son ami ne perçoivent sa présence. Elle se félicita intérieurement alors que le jeune homme se glissait dans l’eau de l’immense baignoire qui trônait au centre de la pièce. Puis... « Amelia ? Mais qu'est ce que tu fais ici ? » Elle était repérée, mais cela n’avait plus d’importance maintenant, elle en avait vu assez pour se remémorer de merveilleux souvenirs. « Rougie pas Ulysse, ce n’est rien que je n’ai déjà vu j’te signale. » L’occasion était trop belle pour ne pas le titiller, et Amelia se mit à rire, amusée par l’expression de son ami, tantôt gêné puis autoritaire. « Tu m'as suivi » « Effectivement, mais tu ne vas pas me dénoncer quand même ? » Tout sourire, la jeune fille était on ne peut plus fière de sa petite ruse, bien sûr qu’il n’allait pas la dénoncer. « Je suis ankylosée de partout avec l’entrainement, et j’aurais bien besoin d’un bon bain chaud et mousseux comme celui dans lequel tu te prélasses depuis tout à l’heure, veinard. » Alors qu'elle parlait, Amelia sentit un regard insistant sur elle, autre que celui d’Ulysse, et c’est amusée qu’elle découvrit le visage furieux et rouge de rage de la sirène. « Détends-toi sirène, si tu crois être la seule à l’avoir vu dans sa plus belle tenue. » Elle adorait provoquer, et elle prit un malin plaisir à énerver la demoiselle à la queue de poisson en regardant Ulysse, les yeux rieurs.
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Ulysse G. Knight
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MessageSujet: Re: (amelysse) so why don't we go somewhere only we know.   (amelysse) so why don't we go somewhere only we know. EmptyLun 27 Jan - 22:38

Plus il toisait Amelia, et plus les souvenirs assaillaient sans relâche l'esprit d'Ulysse. Effectivement, la jeune femme avait déjà tout vu, et ce de à de nombreuses reprises. Il n'avait plus grand chose à lui cacher, car après plus de deux ans à se côtoyer, il avait appris à tout connaître d'elle - et ce à son plus grand plaisir. Tout l'avait séduit chez cette jolie lionne, et il l'admira quelques secondes de plus, songeant aux moments où il avait pu passer ses mains dans cette crinière châtain, ou effleurer du bout des doigts ce corps musclé. Amelia était de ces demoiselles populaires, admirées par un certain nombre de mâles dans le château. Bien avant d'être avec elle, Ulysse avait détesté voir ces abrutis lui tourner autour comme des rapaces. Aucun d'entre eux ne lui arrivait à la cheville, et il avait secrètement espéré que le petit jeu de séduction que la jeune femme avait insinué entre eux aboutirait à quelque chose. Lorsqu'il avait enfin eu Amelia pour lui tout seul, le serpentard avait passé d'excellents moments. Elle lui avait fait tourner la tête, l'avait séduit du début à la fin, et par dessus tout lui avait fait oublier temporairement Missy, cette foutue Missy, qui était pourtant revenue hanter ses pensées deux ans plus tard. Au fond, Ulysse aurait presque espéré que cela n'arrive pas. A quoi bon songer de nouveau à une fille qui n'avait d'yeux que pour son idiot de frère, alors qu'il avait connu d'aussi beaux moments avec la personne géniale qu'était Amelia ? Il y avait de ces sentiments inexplicables, contre lesquels le brun avait vainement tenté de lutter. Sa seule victoire avait finalement été de ne pas trop blesser Amelia, et d'avoir su conserver son amitié, qu'il considérait désormais comme extrêmement précieuse. Il aurait aimé lui promettre de l'aimer encore et encore, mais se résolvait finalement peu à peu à laisser cette place à quelqu'un d'autre. Mais, attention, il ne tolèrerait pas la présence de n'importe qui aux côtés de sa jolie lionne. Son successeur devrait être quelqu'un de bien, et le serpentard redoutait de plus en plus le jour où ce dernier pointerait le bout de son nez. Il ne pouvait s'empêcher d'être possessif avec Amelia, et savait qu'en un certain sens, il s'agissait d'un sentiment réciproque. Ces quelques mois n'avaient pas vraiment suffi à effacer complètement ce qu'ils avaient vécu, et le préfet en était finalement heureux. Décidément, revoir la gryffondor à cet endroit lui rappelait bien des choses, et cela n'allait pas en s'améliorant.

Sortant finalement de ses pensées, le préfet continua d'arborer un air faussement indigné. « C'est clair que c'est toi qui devrais avoir honte, petite voyeuse ! ». Esquissant cette fois-ci un sourire amusé, Ulysse acheva finalement de se détendre, et se surprit même à devenir légèrement taquin. Décidément, il n'y avait qu'Amelia pour savoir le dérider ainsi. Si une autre personne avait été à sa place, le préfet n'aurait certainement pas été aussi sympathique. Il n'avait jamais vraiment su résister à la rouge et or, et cela n'avait visiblement pas changé, même plusieurs mois après leur rupture. « Et qu'est ce que tu en sais ? » demanda-t-il en réponse à son petit air victorieux. « Je pourrais te traîner dans le bureau du directeur. Je suis sûr qu'il aimerait entendre tes arguments pour ta défense » ajouta-t-il sur un ton légèrement ironique, bien que dépourvu de toute animosité. Ils avaient toujours aimé se taquiner, et elle faisait partie des rares personnes capables de le pousser à se dérider un peu. Ses airs effrontés et ses piques provocantes avaient toujours fait partie de ce qu'il aimait chez elle, et même désormais qu'ils n'étaient plus que des amis, son comportement envers lui n'avait pas changé. Heureusement, d'ailleurs ! Ils avaient su devenir amis en restant eux-mêmes, et le serpentard n'échangerait cette relation pour rien au monde.  A force de se concentrer sur la présence d'Amelia, Ulysse en avait presque oublié celle de la sirène, et il assista avec amusement à un drôle d'échange entre les deux demoiselles. Plus la gryffondor parlait, et plus le visage de la femme des océans devenait rouge et gonflé, ce qui était finalement assez grotesque. Après tout, la sirène avait dû tolérer les intrusions d'Amelia lorsqu'il l'avait amenée ici l'année précédente, et avait dû être ravie de voir que le préfet venait désormais seul. Voir sa prétendue rivale de nouveau semblait l'agacer, et Ulysse ne put s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur en direction de la rouge et or. « Toujours aussi copines, toutes les deux, à ce que je vois ». Ne jetant qu'un bref regard à la sirène outrée, le serpentard reporta toute son attention sur Amelia, et lui fit signe de le rejoindre.
Il avait eu entrainement de quidditch la veille, et ne pouvait que comprendre la demoiselle lorsqu'elle disait avoir besoin de se détendre. Ils avaient le sport en commun, et étaient même de parfaits adversaires sur le terrain, elle étant poursuiveuse chez les lions et lui gardien chez les serpents. Pour avoir souvent été dans les buts face à cette petite furie, Ulysse savait parfaitement ce dont elle était capable, et se doutait qu'elle s'était battue jusqu'à l'épuisement au cours de son entrainement. Elle n'était tout de même pas venue juste pour l'admirer, non ? « Alors, tu attends quoi pour plonger ? La sirène t'intimide tant que ça ? » lâcha-t-il finalement sur un ton taquin, avant de plonger sa tête sous l'eau, plaquant ses mèches brunes contre son crâne. « L'eau est super chaude, en plus. Un vrai délice ! ». Il rejoint le bord de l'immense baignoire en quelques mouvements, et leva les yeux vers la brune, qui n'avait pas bougé d'un pouce. Elle allait céder, il le savait. Amelia Price ne reculait jamais devant une provocation, et encore moins lorsqu'on parlait d'un bon bain relaxant. La surface de l'eau colorée ne faisait que l'appeler, et deux ou trois bulles profitèrent de ce moment pour éclater dans un léger bruit cristallin. Les trois quarts des élèves de ce château rêvaient d'une telle baignoire, et Ulysse bénissait parfois son rôle de préfet, simplement pour lui avoir donné l'accès à cette salle de bain. Il n'avait jamais vraiment cessé d'en profiter, d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: (amelysse) so why don't we go somewhere only we know.   (amelysse) so why don't we go somewhere only we know. EmptyMar 28 Jan - 16:55


C’était amusant de voir comment, même après une douloureuse rupture qui mit fin à plus de deux ans de relation, leurs rapports étaient quasiment inchangés. Une foule de souvenirs remontèrent en Amelia alors qu’un petit jeu s’installait entre Ulysse et elle. Toujours cette répartie entre eux, ces regards brillants qui valait bien plus des mots, et ces petits sourires en coin. Leur histoire et l’amour qu’ils avaient éprouvé l’un pour l’autre malgré leur jeune âge étaient marqués d’une ancre indélébile en eux, et à bien y regarder, quelques signes ne trompaient pas sur la nature de leurs sentiments. Il était le seul ayant jamais conquiert le cœur de la jolie Gryffondor, et Amelia l’avait sincèrement aimé. A plusieurs reprises la jeune fille avait regretté l’époque où ils avaient été ensemble, mais elle savait très bien que plus jamais une relation comme elle exista autrefois n’était possible. Elle avait réussi à lui faire oublier l’espace de quelques années Missy, mais ce ne fut que l’espace de quelques années justement. Amelia avait toujours sût au fond d’elle qu’un jour la fille à la chevelure de feu l’éclipserait, mais elle avait décidé de ne pas penser au lendemain et de profiter de l’instant présent avec Ulysse. Et heureusement aimait-elle à penser, car elle se serait privée d’une merveilleuse histoire. Jusqu’à présent, aucun autre garçon n’a réussi à égaler le Serpentard, Amelia ne pouvant s’empêcher de comparer secrètement ses prétendants à lui. Et bien qu’il fût son premier amour, le garçon parfait, Amelia était désireuse de véritablement passer à autre chose en se trouvant un nouvel amoureux, et ainsi cesser tout comportement possessif envers lui. Mais personne n’avait encore trouvé bonne grâce à ses yeux. Amelia restait intérieurement follement jalouse de la jolie Missy, et ne comprenait pas le comportement de celle-ci envers Ulysse. Il crevait d’amour devant elle, elle ne semblait même pas le remarquer, et Amelia ne pouvait s’empêcher de la détester pour faire autant souffrir son ami qui méritait bien mieux. Envahit d’une vague de nostalgie, surtout en ces lieux, Amelia tentait de cacher son trouble derrière quelques remarques et rires bien placés. Plusieurs fois, les deux anciens amants étaient venus se réfugier ici, en cette même salle de bain, partageant nombre de fous rires et tendres moments. Amelia se souvient notamment de ce jour où ils s’étaient tous les deux glissés dans l’eau après une journée glaciale à jouer dehors au Quidditch, s’échangeant chacun quelques massages et quelques baisers en même temps. C’était étrange pour elle de se retrouver en ces mêmes lieux avec Ulysse, mais sans ce degré d’intimité qui les avait lié auparavant. Maintenant c’est en tout bien tout honneur, et Amelia se demanda pendant quelques minutes si venir ici était une véritable bonne idée. Pour eux deux. Mais après tout, se remémorer de vieux souvenirs ne pouvaient pas faire de mal.

Amelia connaissait son ami par cœur, et se doutait bien qu’il ne la dénoncerait pas, lui qui l’avait déjà amené ici à plusieurs reprises. « Monsieur le parfait préfet qui a néanmoins déjà failli en m’amenant ici clandestinement pendant plus de deux ans ! » Evidemment, jamais la jeune lionne ne pourrait le dénoncer, son poste était bien trop important pour lui, et elle l’aimait assez pour mentir sans hésitation au nez du directeur si un jour il éprouvait des suspicions à l’égard d’Ulysse, bien qu’elle se revendiquait contre toute forme de mensonge. Pour lui, elle ferait n’importe quoi. « Mes arguments ? Je lui dirai que ce sont tes bouclettes et ton corps d’athlète qui m’ont attiré et traîné jusqu’ici à mon insu. On ne se contrôle pas toujours tu sais… » rétorqua-t-elle en jouant la jeune fille innocente. Elle se mit à rire juste après, se sachant bien capable de dire ça un jour. On lui avait toujours dit de réfléchir avant de parler, le célèbre " tourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler ", mais elle préférait dire tout de suite ce qu’elle pensait, occultant les conséquences que ces paroles pouvaient avoir sur les autres, mais aussi sur elle. Jamais elle ne s’excuserait d’être ce qu’elle était, et jamais elle ne changerait pour faire plaisir aux professeurs, à ses parents, et aux autres en général, hostiles à sa franchise. En cet aspect-là, elle était plutôt du genre têtue et impulsive.

Pendant ce temps, la sirène bouillonnait de colère, sans doute peu heureuse de la revoir dans les parages. Leurs échanges à toutes les deux avaient toujours été un peu chaotiques et épicées. Amelia adorait la piquer au vif, ne manquant pas une occasion de la taquiner. « Evite de trop t’énerver, le rouge ne te vas pas si bien au teint ! » L’occasion était trop belle pour la brunette qui ne put s’empêcher de rire devant la mine déconfite de la sirène. En un sens, ces petites joutes verbales avaient manqué à Amélia qui trouvait en elle l’une de ces cibles préférées. « Comme tu vois Uly, on s’aime toujours d’un amour fou. » répondit-elle, toujours immobile au même endroit. « La sirène qui m’intimide ! Ce serait bien une première ! Je sais bien que cela fait un petit bout de temps que je ne suis pas venue par ici, mais sache que je n’ai rien perdue de toutes mes habitudes acquises en deux ans ! » s’exclama-t-elle en s’approchant finalement du bord de la piscine, puis en effleurant du bout des doigts l’eau chaude et colorée qui l’appelait à venir s’y plonger. Elle en avait rêvé de ce bain, et maintenant qu’il était à sa portée, elle n’allait pas se priver pour s’y glisser dedans, bien qu’une petite voix en elle lui signalait de faire attention à ce que la situation ne dérape pas. Amelia retira son jean, son pull blanc et ses chaussettes, qu’elle posa sur le lavabo le plus proche. A présent en petite tenue, la Gryffondor se dirigea d’un pas vif vers l’immense baignoire et entra dans l’eau brûlante. Ce n’était pas la première fois qu’il la voyait de la sorte, mais la jeune fille voulait éviter toutes situations gênantes et embarrassantes, bien que cela risquait d’être difficile. « T’éviteras de trop te rincer l’œil Knight. » ajouta-t-elle en lui faisant un clin d’œil. « Purée… j’en ai rêvais jour et nuit de ce bain, si tu savais ! » murmura-t-elle dans un souffle de plaisir. « J’ai l’impression d’être au paradis. Quel chanceux tu fais. Si j’avais su, je serais devenue préfète ! »
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