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❝ SILAS + So this is how it ends. ❞

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Kennedy L. Asbrow
PARCHEMINS : 27
PATRONUS : Libellule.
PARTICULARITE(S) : A été internée à Ste-Mangouste pendant sa sixième année parce que considérée comme « folle. »

Kennedy L. Asbrow


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: SILAS + So this is how it ends.   SILAS + So this is how it ends. EmptyJeu 6 Mar - 5:20



You can chain me, you can torture me, you can even
destroy this body, but you will never imprison my mind.

1619, Poudlard, Blue-Mary Dennel et Silas Vern Diederick.

Tu n’en pouvais plus de la guerre. Tu n’en pouvais plus de tous ces gens qui mourraient, des hauts placés de ce monde qui vous obligeaient à vivre reclus, dans la terreur suprême. Tu n’en pouvais plus de te faire dire que tu devais arrêter de vivre parce que dehors, c’était dangereux. Tu les croyais, bien sûr. Tu n’étais pas bête au point de croire que leurs avertissements étaient injustifiés. La vérité, c’est que tu étais un peu égoïste. Te terrer au fin fond du château sans aucune possibilité de sortie, ce n’était pas une vie. Tu comprenais le principe de protéger la vie des étudiants et tu respectais beaucoup les efforts déployés par les professeurs pour vous épargner. Sauf que toi, tu étouffais. Tu avais toujours eu une petite tendance à la claustrophobie, et rester emmurée toute la journée n’était pas fait pour toi. Tu voulais sortir, respirer le grand air, t’étendre sur l’herbe fraîche, sentir le soleil sur ta peau. Tu voulais vivre, et, naïvement peut-être, tu croyais que ce n’était pas une guerre qui allait pouvoir t’en empêcher. Tu vivrais, même si tu devais flirter avec le danger pour te le permettre. Tu vivrais, pour une fois, au lieu de survivre. Tu voulais juste avoir une vie normale, comme tout le monde, d’ailleurs. La seule différence entre le monde et toi, c’est que tu avais ce brin de folie en plus qui te poussait réellement à défier les avertissements formels et à sortir te perdre dans la Forêt Interdite. Tu voulais leur prouver que vivre était possible. Tu voulais leur redonner espoir. Et, mon dieu, tu voulais que tes poumons se remplissent d’air pur, pour une fois.

Alors, n’emportant que ta baguette magique et un bon roman, tu es sortie. C’était l’après-midi, le soleil était haut dans le ciel et tu entendais les oiseaux chanter, insouciant de tout le mal qui rongeait le monde des sorciers. Tu les enviais. Personne au sol n’avait envie de chanter, personne ici n’avait assez d’insouciance pour le faire. Tous les chants s’étaient tus, à Poudlard, et cela t’attristait. La guerre faisait bien plus que tuer de valeureux combattants. Elle endeuillait tous ceux qui restaient, les poussant à vivre dans la peur et l’attente d’une nouvelle catastrophe, ce qui n’était pas une vie qui valait la peine d’être vécue. Tu ne croisais plus que des mines attristées dans les corridors, et tu ne pouvais pas t’empêcher de penser qu’ils venaient de recevoir le hibou que tous redoutaient : l’annonce du décès d’un ami, d’un parent, d’un cousin. D’un proche qui ne méritait certainement pas de mourir ainsi. D’un proche qui s’était battu pour ses idées, pour ses convictions, et qui était mort pour elles. D’un proche qui laissait une traînée de douleur et de peine derrière lui.

Tu étais sortie parce que tu n’en pouvais plus de rester enfermée. Tu consolais tes amis, même ceux que tu ne connaissais pas. Tu ne comptais plus le nombre de câlins que tu avais offerts en ce temps de guerre. Tu avais même aidé les plus jeunes à pratiquer des sorts de défense élémentaire pour qu’ils puissent se protéger au besoin. Tu avais aidé ceux qui en avaient besoin, autant moralement que physiquement. Tu avais été partout, tentant de remonter le moral des troupes avec ta présence et ton sourire. Sauf que toi, en échange, personne ne venait te serrer dans leurs bras. Personne ne te demandait si tu allais bien. On se fiait sur ta force de caractère sans savoir ce que cela te coûtait. Alors, pour une fois, tu t’es décidée à faire quelque chose d’égoïste. Quelque chose qui te plairait, à toi, qui te ferais du bien, qui te remonterait le moral. Tu irais lire un livre en-dessous de ton arbre préféré dans la Forêt Interdite et tu ne voyais pas pourquoi l’on t’en empêcherait.

Tu t’arrangeas pour ne pas être suivie et, lorsque ce fut le cas, tu te dirigeas vers la Forêt, profitant au passage de la caresse du soleil sur ta peau, de sa luminosité qui t’aveuglait de la façon la plus plaisante du monde. Tu appréciais le bruissement des feuilles sur ton passage, la douceur de l’herbe sous tes pieds, sa couleur si vibrante et si vivifiante. Respirant un bon coup, tu te sentis vivante, pour la première fois depuis trop longtemps. Tu étais persuadée d’avoir pris la bonne décision. Tu allais te sentir tellement mieux en retournant au château, et tu allais avoir la preuve que, même s’il fallait être vigilant, il ne fallait pas s’empêcher de vivre. Parce que notre terreur était la première victoire de l’ennemi, et tu refusais de lui accorder cela. Tu t’es donc assise tout contre le tronc de ton arbre de prédilection, te laissant aller contre ses écorces qui aujourd’hui te paraissaient d’une douceur libératrice. Ouvrant ton livre, tu parcourus avec amour les premières lignes du doigt, admirant la finesse de l’écriture. Ta baguette juste à côté de toi, à portée de main, tu te sentais tout à fait dans ton élément. Les oreilles à l’affut, tu écoutais les sons que te rapportaient la forêt pour prédire l’arrivée de quiconque voudrait te faire du mal.

Rien ne te parvint.

Rassurée, tu te remis à la lecture de ton livre, de plus en plus détendue. Des mèches rebelles se détachaient de ton chignon réalisé à la va-vite, venant caresser ton visage.

Tu ne t’étais pas autant rapprochée du bonheur en plusieurs mois. Sauf que, comme tout beau et bon moment, il serait malheureusement éphémère.

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