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❝ PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. ❞

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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyDim 2 Fév - 7:58

percelia + Love is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same + Do you remember? Do you remember the love before the poison?(ch. II)



"Ma chère Danaé, je dois bien reconnaître que vous m'avez ensorcelé ce soir.." Cordélia laissa son sourire le plus séduisant arrondir la courbe de ses lèvres alors qu'elle se rapprochait suavement de l'homme en face d'elle. Ce dernier ne le réalisait pas encore, mais il était entre les griffes de la plus dangereuse prédatrice de toute la soirée. Un contrat. Des gallions facilement gagnés. Voilà ce qu'il était pour la belle brune. Dès l'instant où elle avait pénétrée dans sa robe noire dans la salle de réception, elle avait su que c'était gagné d'avance. Il la dévorait littéralement des yeux et faire en sorte qu'il la ramène jusqu'à chez lui ne fut pas bien compliqué. Bien rapidement, l'homme s'échauffe et en veut plus, et il ne faut pas bien longtemps avant que leurs vêtements ne soient retirés alors que leurs lèvres s'accrochent. Passion et désir pour l'un, comédie et arrivisme pour l'autre. Si la Lysaght n'en montre rien, elle est profondément agacée. Ce n'est qu'alors qu'ils sont sur le lit, lui nu et elle en sous-vêtements, qu'enfin il s'écroule. Et bien, il fut long à faire de l'effet ce somnifère magique. Peut être parce que l'homme encore sur elle qu'elle repoussa sans ménagement est tout particulièrement gros – allez savoir. Sans prendre la peine de se rhabiller tout de suite, elle alla fouiner dans les affaires de son faux amant – celles qu'il ne quittait jamais et qui avaient donc nécessité ce petit stratagème - alors que finalement, un sourire victorieux n'arrondisse la courbe de ses lèvres. Le dossier. Il était là. C'est juste parfait. Prenant ce qu'elle était venue chercher, elle se rhabilla rapidement et repartit sans un regard pour son camarade de jeu en direction de Poudlard.

+++


"Et comment as-tu obtenu ces informations?" "Je ne discute pas de mes méthodes avec mes clients. Maintenant, mon argent." Elle tendit la main vers son camarade, complètement obnubilé par le contenu du dossier qu'il finit par ranger dans sa sacoche en bandoulière. Sur ses lèvres, un large sourire de l'homme heureux, de l'homme victorieux éclairait son visage visiblement ravi. La serpentarde avait rempli sa part du marché dans un temps record et au delà de ses espérances. Ce n'était plus un secret pour personne qu'au château, la brune était une sorte de détective qui acceptait d'enquêter sur des affaires d'ordre privé en échange de quelques gallions. Depuis sa première année, la jeune femme s'était taillée à la fois une sacrée réputation mais aussi un bon petit pactole qu'elle utilisait essentiellement pour financer les sombres phénix, mais aussi quelques extras rien que pour elle. Alors que la brune avait la main tendue vers le jeune homme, celui-ci finit par y déposer une petite bourse qu'elle fit légérement sauter en l'air avant de la ranger dans son propre sac situé sur le sol. Ils se regardèrent encore un petit moment, puis c'est avec l'air de celui qui vient de passer le meilleur moment de sa vie que le blond sortit, laissant seul derrière lui la brune dans les toilettes des garçons. Un endroit incongru pour y trouver une jeune femme, certes, mais le seul de libre que la sang-pur avait trouvé pour parler affaire avec le gryffondor. Elle soupira et se tourna face au miroir pour regarder son reflet, ô combien négligé. Elle n'avait pu passer que très rapidement dans le dortoir de Cercei ce matin comme elle le lui avait promis de le faire et elle avait du finalement lui emprunter quelques affaires pour venir en cours – et notamment un uniforme. Oui mais voilà, les deux jeunes femmes n'avaient pas du tout le même physique. Ni le même corps. Cordélia ayant des hanches plus fines, moins féminines que sa camarade, sa jupe était mise de travers et n'arrêtait pas de tourner, comme si quelqu'un l'avait retournée volontairement. Le haut de sa chemise s'était très largement ouvert tout seul – la poitrine de la brune étant légèrement plus opulente que celle de la blonde et ayant donc fait sauter les boutons – alors que sa cravate était négligemment détachée. De plus, elle n'avait pas eu le temps d'enfiler ses bas noirs – certes provocants – mais qui étaient quand même nécessaires pour ne pas avoir froid. Et pour ne pas non plus avoir l'air d'une marie couche toi là prête à ouvrir les cuisses au premier venu. Et on ne pouvait pas dire que sa tête l'aidait ce jour là à ne pas donner une telle impression. Toujours maquillée comme elle l'était la soirée d'avant, les cheveux légèrement en bataille, elle avait presque l'allure de la luxure faite chair. Classe. Ou pas, en fait. Soupirant, elle retirait lentement ses escarpins noires – hors de question qu'elle ne porte ces horribles chaussures réglementaires que ce crétin de dirlo tentait vainement de leur imposer, alors qu'elle commençait – appuyée contre le lavabo, à enfiler les fameux bas lentement, presque sensuellement. Elle prenait le temps de le faire, s'accordant un moment de répit, alors qu'elle devrait pas la suite retrouver ses camarades des sombres phénix pour une nouvelle réunion. Et il y avait peu de chance pour qu'un élève ne se pointe. Après tout, ils devaient tous être entrain de manger ou en cours à cet instant précis. Enfin, pas tous mais cela elle l'ignorait encore.
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Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

Perceval J. Rosier
I'LL WIN YOU WITH MY RAINBOW KISSES AND UNICORNS STICKERS.


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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptySam 8 Fév - 22:43


She is dangerous, dangerous, I'm sure, and she's all dressed up and knocking at my door. She is dangerous, dangerous, I know, but she's got my heart and she's never letting go.
« Eh mais toi t’es sérieux, tu passes ta vie aux chiottes ! » S’écrie le sixième année en roulant des yeux après que Perceval leur ait demandé de les attendre avant de rejoindre le prochain cours. Le blond qui les accompagne hausse des épaules, n’y voyant pas le réel problème de la situation. Après tout, s’il avait une petite vessie, ce n’était pas réellement de sa faute, mais plutôt celle de ses parents. « J’ai bu trop de jus de citrouilles ce matin, » répond simplement le poufsouffle en prenant le chemin inverse de ses autres camarades, en direction des toilettes des hommes. Il tourne à droite, puis à gauche, longe les murs. Et enfin, il se retrouve devant la porte, qui s’ouvre sur un jeune homme avec un sourire jusqu’aux oreilles, signe qu’il y a passé l’un des meilleurs moments de sa vie. Intrigué, Perceval ne s’en alarme pas pour autant lorsque celui-ci lui lance un clin d’œil. De bonne humeur sans aucun doute, son comportement fait sourire l’anglais, qui secoue la tête, réalisant que les hommes étaient vraiment incorrigibles, surtout ceux de son âge. En ouvrant la porte pourtant, il ne s’imaginait pas une seule seconde se retrouver face à une Cordélia débraillée, tentant vainement de se rhabiller. La première chose qu’il remarque, c’est surtout sa jambe qui est légèrement repliée alors que ses doigts remontent doucement son bas. Perplexe, embarrassé, Perceval ne bouge plus et reste un instant interdit face au spectacle qu’elle lui offre. Cela fait des jours qu’ils ne se sont pas recroisés. Des jours qui lui ont semblé une éternité. Au début, il l’avait fait intentionnellement, ne souhaitant pas se confronter à celle qui avait cherché à le brûler comme un vulgaire poulet. Il avait plusieurs fois fait le tour des étages pour être certain de ne pas la croiser, il avait cherché à éviter les couloirs dans lesquels elle passait à certaines heures, connaissant son emploi du temps sur le bout des doigts, et il lui était également arrivé de rebrousser chemin en l’apercevant au loin. Il s’était senti tellement idiot durant cet épisode qu’il lui avait fallu du temps pour s’en remettre, autant psychologiquement que physiquement. Son genou avait été douloureux quelques jours. Il avait prétexté une chute dans les escaliers en tentant de rejoindre le stade et cela avait paru si crédible sur son visage que l’infirmière n’avait pas cherché à en savoir davantage. Elle lui avait simplement demandé de faire plus attention en roulant des yeux, maudissant ces étudiants qui ne faisaient plus attention de rien. Heureusement, il n’avait pas eu besoin d’expliquer les traces de brûlure qui lui restait encore sur son bras et sur quelques doigts. Jugeant qu’il s’en remettrait sans qu’il n’ait besoin d’en parler, il avait laissé ses blessures de guerre se cicatriser sans y faire réellement attention. Personne ne faisant réellement attention à ce qui pouvait se cacher sous sa chemise, Perceval avait pu garder toute cette histoire secrète (ou presque, mais Peah ne comptait pas). Les jours se sont écoulés, et éviter Cordélia lui sembla une tâche bien trop difficile. Réalisant qu’il finirait bien par la croiser un jour ou l’autre, il avait arrêté de jouer les espions en mission et avait repris ses habitudes, sans se soucier de sa possible rencontre avec la sorcière. Jusqu’aux différentes attaques qui ont secoué Poudlard et ses environs. Certains ont été blessés, beaucoup ont été choqués. Perceval, lui, a eu la chance de ne pas avoir fait partie des quelques victimes. Cependant, les rumeurs allant bon train, il en a entendu parler de près ou de loin. C’est ainsi qu’il a su pour l’histoire avec Jagger, qui heureusement, lui a simplement permis de se dégourdir les jambes. Mais surtout, il a su pour Cordélia. Elle faisait partie des étudiants dans la Cabane Hurlante, lorsqu’elle a été prise d’assaut par des épouvantards. Après cela, même s’il n’avait aucun doute sur son potentiel de survie, il a fait ce qu’il ne faisait plus depuis quelques jours. Il a tenté de la recroiser dans le parc, dans la Grande Salle, au détour d’un couloir, en vain. Il ne l’a pas revu, comme si elle avait disparu, comme si elle était… morte. Cette idée lui a travaillé de longues heures, avant de réaliser que le directeur n’avait fait aucune remarque là-dessus et que personne ne l’avait pleuré (par personne, il entendait surtout ces quelques amis, et surtout ce Lancelot du lac de malheur). Et finalement, elle était là. De retour. A moitié déshabillée mais qu’importe, elle était face à lui. En vie et en pleine forme, à en juger le jeune homme qu’il avait rencontré quelques minutes auparavant. Et malgré l’éternité qui les a séparé, Perceval n’a rien d’autre à lui dire qu’un simple : « …désolé, je ne fais que passer, » avant de s’enfermer dans la première cabine avec la désagréable impression d’avoir raté sa vie. Elle a couché avec cet idiot, dans les toilettes. Ou en tout cas, ils se sont bien amusés au regard du visage illuminé qu’il affichait au monde entier, comme si cela avait été l’exploit de sa vie. Un exploit qui rend Perceval furieux et qui, étrangement, coupe court à sa volonté de soulager sa vessie. Avec Cordélia à côté et le silence des lieux, il n’en a définitivement plus envie. Il retient un hurlement de colère en se mordant le poing, mais laisse malgré tout échapper un grognement qui ressemblerait plus à un gémissement. Et trop tard si elle l'a entendu. De toute façon, le ridicule ne tue pas, sinon, il serait mort depuis bien longtemps. Réalisant que la situation est d’autant plus ridicule, il inspire, tente de se donner du courage en reprenant doucement son calme, et décide finalement de sortir de la cabine après avoir tiré la chasse d’eau (simple automatisme). Il se dirige vers les lavabos, passe ses mains sous l’eau, lève un regard vers le miroir et réalise que son visage est rouge. Rouge de la colère qu’il éprouve encore malgré sa tentative de rester calme. Il fait mine de ne pas être gêné, même s'il imagine déjà que cette information n'a pas échappé à Cordélia. Alors, pour tenter de cacher son embarras, il prononce la première chose qui lui passe par la tête. « Tu sais que les toilettes des filles étaient à côté ? » Au secours, on ne fait pas pire en matière d'ouverture. Evidemment qu'elle le sait, abruti, elle était pas là pour aller pisser.


Dernière édition par Perceval J. Rosier le Mar 25 Fév - 15:23, édité 2 fois
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M. Cordélia Lysaght
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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyDim 9 Fév - 0:32

percelia + Love is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same + Do you remember? Do you remember the love before the poison?(ch. II)



Les jours passés de Cordélia avaient été on ne peut plus remplis. Et pour cause, la sorcière avait du courir d'un coin à l'autre de l'Angleterre pour remplir à la fois des contrats qu'elle avait prit auprès d'autres élèves de l'école mais aussi pour régler quelques soucis liés au retour en force des Âmes Vengeresses. Certes, elle n'avait fait qu'une bouchée – sans mauvais jeu de mots – des hommes et femmes dans la cabane hurlante sous sa forme louve mais ils n'étaient qu'une toute petite partie de la secte et désormais, elle s'était mis en tête de tous les traquer. Elle les haissait, du plus profond de son âme noircie, presque autant qu'elle haissait Freya. Et elle s'était promis de les anéantir, de les écraser comme des vulgaires insectes. Elle n'avait pas supporté l'attaque de Pré-au-Lard qui l'avait mise dans une rage que peu de gens pouvaient soupçonner de sa part. Et inutile de dire qu'ils étaient nombreux à avoir payé le mal qu'ils avaient fait subir à ses camarades – et tout particulièrement à Cercei et Echo, les deux jeunes filles qu'il ne fallait absolument pas toucher si on ne voulait pas avoir à faire à Miss Lysaght. Cette dernière avait donc quitté l'école pendant plusieurs jours et elle était finalement de retour, prête à échanger ses informations obtenues contre les quelques gallions bien mérités qu'elles valaient. Et c'était ce qui expliquait ce jour là sa présence dans les toilettes des garçons. Se rhabillant tranquillement, elle n'haussa que vaguement un sourcil quand elle entendit quelqu'un rentrait, nullement perturbée par cela. Elle se doutait que cela n'allait qu'empirer sa réputation de traînée au coeur de glace mais elle s'en fichait pas mal. La brune ne s'était jamais souciée de ce que les autres pouvaient bien penser d'elle et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer. Cependant, elle se tendit nettement quand elle reconnut dans le miroir le nouvel arrivant. Perceval. Elle était presque étonnée de le croiser ici. Cordélia avait bien remarquée que le poufsouffle l'avait évitée depuis leur rencontre dans les vestiaires et même si cela lui faisait mal au coeur, le brisant encore plus, elle ne pouvait s'estimer que satisfaite de cela. Au moins, il avait compris cette fois-ci qu'elle était dangereuse pour lui et qu'il valait mieux pour lui qu'il reste loin d'elle. Qu'il valait mieux pour lui qu'il ne cherche pas à la connaître – au risque sinon d'y laisser quelques plumes. Elle s'apprêtait à le voir faire demi-tour mais elle ne put qu'hausser un sourcil en l'entendant et en le voyant s'enfermer dans la première cabine à portée de sa main. Décidément, c'était un garçon étrange. Elle haussa davantage son sourcil en entendant son gémissement étouffé alors que finalement, ce dernier sortait sans même avoir fait sa petite affaire pour venir se positionner juste à coté d'elle qui venait de terminer d'enfiler son second bas noir. Prenant ses escarpins noirs, elle commença à y insérer lentement ses petits pieds, non sans le garder dans le coin de son regard. "Ca t'arrive souvent de t'enfermer dans les toilettes juste pour gémir comme une pucelle?" Ne put-elle s'empêcher de demander face à l'étrangeté de la situation dont elle venait d'être la témoin privilégiée. Elle ne put que noter le teint rouge de son camarade et la colère qu'il semblait vouloir maîtriser et dont elle ne connaissait pas l'origine. S’apprêtait-il à lui faire une scène pour ce qui s'était passé dans les vestiaires quelques semaines plus tôt? Il ne valait mieux pas pour lui. La serpentarde n'était pas prête à l'entendre lui en parler et elle l'enverrait sec sur les roses s'il ne faisait ne serait-ce qu'effrayer. Pourtant, alors qu'il se décidait enfin à ouvrir les lèvres, elle ne put que froncer des sourcils alors qu'elle entendait la remarque pour le moins banale sortir de ses lèvres. Elle ne comprendrait définitivement jamais ce pauvre garçon. "Ils étaient occupés et je ne voulais pas être dérangée pendant ce que j'avais à faire." Elle commente, tranquillement, non consciente du sous-entendu de sa phrase pour le pauvre Perceval qui avait déjà un scénario pornographique en tête. Tirant sa baguette de sa poche, elle la pointa dans sa propre direction alors que finalement, les habits de sa meilleure amie s'adaptait à son physique. La jupe se resserra autour de sa taille, le chemisier s'élargit au niveau de la poitrine et sa cravate prit la belle teinte verdâtre qui était la couleur de sa maison. Se reculant d'un pas, elle s'admira dans la classe en tournant sur elle même avant de faire apparaître de nouveau avec sa baguette magique une brosse à cheveux. Elle ne pouvait définitivement pas se rendre en cours avec la tête d'un épouvantail et tranquillement, elle entreprit de peigner sa longue chevelure brune en continuant de se regarder dans le miroir, ignorant royalement le jeune homme à coté d'elle et agissant comme s'il n'était pas là, comme s'il n'existait pas. Son jeu d'actrice était impeccable – comme à l'accoutumé – mais à l'intérieur, c'était le chaos, comme à chaque fois qu'elle se retrouvait à coté de lui. Mais en raison de ce qui s'était passé dans les vestiaires et à Pré-au-Lard, elle était encore plus sur ses gardes que jamais quant à un éventuel mauvais coup de Freya et elle était prête à tout instant à sortir comme une furie de la pièce, bien qu'elle se doutait qu'il ne faudrait pas longtemps à Perceval pour partir de son propre chef, probablement encore trop effrayé et traumatisé par ce qu'il avait vécu à ses cotés.

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Perceval J. Rosier
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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyLun 17 Fév - 22:03

« Ca t’arrive souvent de t’enfermer dans les toilettes juste pour gémir comme une pucelle ? » Perceval hausse un sourcil en ne comprenant pas immédiatement le sens de sa phrase, jusqu’à réaliser le gémissement qu’il avait échappé en tentant de calmer ses nerfs. Elle doit le prendre pour un fou furieux, si ce n’est pas déjà fait, et très certainement qu’elle aurait préféré retrouver n’importe qui sauf lui dans les toilettes, mais le jeune homme ne s’en formalise pas. Après tout, cette histoire dure depuis leur première année. A chacune de leur rencontre, il lui semblait vouloir lui montrer le pire de sa personnalité, lui prouvant un peu plus chaque jour qu’elle faisait bien de refuser ses tentatives désespérées de sortir avec elle. Avec un peu de chance, il finirait sans doute par s’en lasser, qu’elle devait se répéter, alors que Perceval, éperdument bouleversé par ses sentiments, ne réalisait pas combien ses réactions pouvaient être disproportionnées. Après tout, ils n’étaient pas ensemble, ils ne seraient très certainement jamais ensemble, alors pourquoi réagissait-il aussi vivement en la retrouvant à moitié nue dans les toilettes des hommes ? Elle pouvait bien sauter toute l’école qu’il n’avait définitivement pas son mot à dire. Et c’est précisément pour cette raison-là que Perceval se sent aussi colérique à cet instant précis. Il n’est rien dans son quotidien, n’influence en rien dans ses décisions et il a beau vouloir riposter, elle est en droit de le renvoyer et de lui sommer de ne plus entrer dans sa vie. Perceval n’est qu’un petit point dans sa vie, qu’elle peut effacer d’un coup de gomme, comme s’il n’avait jamais existé. Et le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il ne peut rien en changer. « Autant que ça t’arrives de t’amuser avec les hommes dans leurs toilettes, » réplique-t-il, toujours pris par ses vives émotions. Ce n’est pas exactement ce qu’il voulait lui dire, mais tant pis, le mal est fait. Il n’attend aucune réponse de sa part, rien qui ne le surprendrait en tout cas. Il la connait trop bien, anticipe chacune de ses cruelles paroles. Elle ne discute pas Cordélia, elle crache. Elle crache du venin, comme si c’était normal de s’adresser à une personne de cette façon, comme s’il n’était que le bouffon et elle, la reine. Elle ne connait pas les bonnes manières, elle écarte d’un geste de la main ce qui lui semble sans intérêt et prend seulement ce qui pourrait la mettre en valeur. Autant dire que ses chevilles doivent la faire souffrir depuis des années. Il reste néanmoins à une distance raisonnable d'elle, ne souhaitant pas réitérer l'expérience des vestiaires. On ne sait jamais, en plus d'être désagréable, elle est violente. « Ils étaient occupés et je ne voulais pas être dérangée pendant ce que j’avais à faire. » Qu’elle dit, tandis qu’il arrache un bout de papier pour se sécher les mains. Il l’observe agiter sa baguette magique pour réajuster ses vêtements, alors que, boudeur, il croise les bras, des images de sa petite aventure plein la tête. Qu'elle lui épargne les détails, il sait comment ce genre de choses se passe, il n'a pas besoin de dessins. « C’est les autres qui auraient été plus gênés, j’imagine, » dit-il en haussant des épaules, passant sa remarque pour une plaisanterie alors qu’elle n’en était, évidemment, pas une. Il ne quitte pas des yeux sa brosse qui glisse sur sa longue chevelure brune, et se demande si un jour, ils réussiront à discuter sans qu’aucun d’entre eux soit sur la défensive. C’est compliqué de profiter de sa présence quand ils sont constamment sur leurs gardes. A force de l’entendre râler sur ses moindres faits et gestes, son comportement a sans doute déteint sur le jeune homme. Parfois, il réalise que même alors qu’elle semble ouverte à la discussion (ce qui arrive très rarement, mais ça arrive), Perceval est méfiant, comme s’il imagine qu’elle lui sautera dessus à la seconde où il pensera qu’elle peut être agréable avec lui. Le fait qu'elle ait attenté à sa vie y est sans doute pour quelque chose. Le va-et-vient de sa brosse qu’il fixe depuis quelques minutes semble l’avoir plus apaisé qu’il ne l’aurait espéré. Le silence s’est réinstallé entre eux, les secondes s'écoulent sans que personne ne brise la glace, mais cela ne semble pas le gêner. Au contraire. C’est peut-être la première fois qu’ils sont l’un à côté de l’autre sans qu’une insulte ne fuse des lèvres de la demoiselle. C'est apaisant, presque trop beau. « Lysaght ? » Qu’il souffle, lui demandant son attention. Il reste silencieux quelques instants, pèse le pour et le contre de sa question, tente d’anticiper ses possibles réactions, et finalement, se lance. Il n’a rien à perdre. « Pourquoi tu m’aimes pas ? » En prononçant ces quelques mots, Perceval a l’horrible impression qu’il est ridicule. A Peah, il peut bien lui poser mille et une questions de ce genre, elle ne lui dira jamais ouvertement qu’il est idiot ou qu’il est définitivement trop fatigant pour elle. Cordélia, c’est différent. Elle n’est pas son amie, encore moins sa meilleure amie, elle n’a aucune patience, aucun tact, et ne cherche aucune alternative à la violence de ses mots. Et sa réponse risque d’être un coup de poignard de plus dans les nombreuses plaies qu’elle lui a déjà ouverte. « T’es pas obligée de m’aimer, bien sûr, mais je comprends pas pourquoi tu me rejettes autant alors que la seule chose que j’ai fait, c’est de m’intéresser à toi. Je comprends pas pourquoi tu peux être aussi… exécrable alors que je n’ai jamais voulu autre chose que ton bien, » continue-t-il en caressant nerveusement le rebord du lavabo derrière lui. Il est sincère dans ses propos, parce qu'il est fatigué de toujours devoir se battre pour se faire comprendre, se battre pour qu'elle daigne effacer ce regard méprisant qu'elle lui lance à la moindre remarque. Aujourd'hui, elle semble calme, presque joyeuse, c'est le moment de se confesser. Et peut-être qu'enfin, il saura pourquoi est ce qu'elle a essayé de le brûler sans aucun remord. « Me détester au point de... vouloir ma mort, tu trouves pas que c'est quand même exagéré ? Qu'est ce que je t'ai fait ? » Perplexe, il fronce des sourcils. Ces paroles ont un arrière goût de déjà-vu, mais il ne saurait réellement expliquer cette impression, alors qu'au fond de lui, c'est Gabriel qui semble revivre ses tentatives de réponse à l'égard de Sofia, qui vient de le trahir.
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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyVen 21 Fév - 23:12

percelia + Love is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same + Do you remember? Do you remember the love before the poison?(ch. II)



Quiproquo, voila le mot qui aurait pu etre employé pour résumer la situation actuelle entre Perceval et Cordélia. Il faut dire que le poufsouffle se faisait définitivement de fausses idées quant aux activités privées de la brune. Il aurait probablement plus que surpris d'apprendre que la serpentarde n'avait jamais connu d'amants dans cette vie et que cela ne lui manquait pas. Elle n'avait pas de temps à perdre avec des choses inutiles et le sexe comme l'amour en faisaient clairement partie pour elle. La Lysaght possédait à Poudlard une réputation aussi mauvaise que contradictoire. Si elle était connue d'un coté pour être la reine des glaces, l'innaccessible serpentarde qui ne daignait jamais lancer la moindre oeillade à qui que ce soit, de l'autre on la considérait comme la pire trainée du château qui aurait une vie sexuelle aussi pimentée que diversifiée. Cela faisait presque rire jaune la jeune femme qui se demandait par moment si ses camarades se rendaient compte d'à quel point leurs ragots pouvaient se contredire les uns et les autres. Cependant, elle n'aurait jamais cru que le Rosier puisse y prêter attention - et surtout – qu'il puisse y croire. Après tout, s'il n'était pas l'élève le plus intelligent du château, ce n'était pas non plus un idiot – du moins, pas à tous les niveaux. Elle partait donc du postulat que pour Perceval Rosier, tous les bruits courant à son sujet étaient faux et qu'il ne se laissait pas embobinner par des racontards. Et pour la première fois, Cordélia avait tort. Elle ne s'en rendait pas encore compte mais elle avait tort de croire que le brun était insensible à ce qu'on pouvait dire à son sujet et surtout, qu'il n'y croyait pas. Nul doute que dans la même situation, jamais sa meilleure amie n'aurait imaginée que la serpentarde ait pu avoir une relation sexuelle dans un lieu pareil et pourtant, c'était le cas du Poufsouffle. Il la connaissait bien moins qu'il ne devait le penser sinon, il n'aurait jamais eu une telle idée en tête à son sujet. Cependant, pour l'heure, elle se contentait de se préparer à rejoindre les cours, fatiguée mais déterminée à suivre toute la journée. Elle devait retrouver certaines personnes pour parler de choses plus ou moins importantes. Le repos attendrait donc. De toutes les manières, la Lysaght n'avait jamais été une grosse dormeuse et elle dépassait très rarement les trois heures de sommeil. "Je ne considère pas réellement cela comme de l'amusement mais plus comme un business, à chacun de voir les choses comme il ou elle le désire." Malgré elle, la brune ne faisait qu'enfoncer Perceval dans des scénarios de plus en plus sordides et nul doute qu'il finirait par croire après une telle remarque que la serpentarde se prostituait pour obtenir quelques gallions. Ce qui, dans un sens, aurait pu être rentable quand on voyait le nombre de jeunes garçons prêts à vendre père et mère pour un regard de la belle. Mais non, Cordélia se contentait de tenir un business plus ou moins légal – comprenez, pas du tout – et récolter par bourses d'or les fruits de son dur (ou pas) labeur. Soupirant de nouveau, elle roula des yeux avec un agacement évident, alors qu'elle posait à travers le miroir un regard complaisant sur son voisin. Ce même regard qu'un adulte lance à un enfant qui ne comprend strictement rien – ce que le poufsouffle était à cet instant aux yeux de la vert et argent. Continuant à peigner tranquillement sa chevelure brune, elle finit par lui répondre en haussant les épaules, un brin dédaigneuse mais surtout ennuyée et lassée par la situation. "Je ne vois pas en quoi ils le seraient. C'est quelque chose d'aussi vieux que le monde et bénéfique aux deux parties." Oui, elle croyait sincèrement ne l'échange, au troc et au commerce et elle était persuadée tout au fond d'elle que le monde fonctionnait grâce à cela. Soupirant, elle finit par se pencher pour ramasser son sac et le poser sur l'évier devant elle alors qu'elle y rangeait de nouveau sa brosse. Y fouillant pour chercher son paquet de cigarettes, elle ne faisait plus attention au Rosier à coté d'elle, comme pour l'inciter à partir. Comme pour lui faire comprendre que la discussion était terminée et qu'il était temps pour lui de déguerpir. Mais visiblement, soit Perceval n'avait pas reçu le message, soit il était déterminé à l'ignorer car il revint vers elle pour lui adresser une nouvelle fois la parole, et cette fois-ci, il réussit à lui faire serrer sa machoire. Elle préférait presque le moment où il avait décidé de l'éviter comme la peste – à croire qu'elle ne lui avait pas suffisament fait peur pour le coup. Il devait rester un petit coté têtu de Gabriel tout au fond de lui qui devait se raccrocher à l'idée de la changer – comme il s'était stupidement raccroché à l'idée que Sofia n'était pas mauvaise malgré tout, ce qu'elle ignorait à cet instant précis. "Mon bien, vraiment?" Elle commence, moqueuse et hautaine alors qu'elle finit par se retourner lentement – trop lentement – dans sa direction, comme un prédateur ayant enfin trouvé sa proie. Et c'était bien ce qu'ils étaient à cet instant précis. Un loup et un agneau. Et malheureusement pour Perceval, c'était lui la petite créature sans défense. "Si je me souviens bien, les seuls moments où tu t'es intéressé à moi, comme tu le dis, ont été ceux où tu m'as demandée de sortir avec toi. De ce fait, si tu affirmes vouloir mon bien au point de n'avoir jamais rien voulu d'autre, c'est que tu considères que tu est ce qui est bien pour moi? Tu es tellement prétentieux. Prétentieux, dans le faux et surtout, atrocement déplacé." Sa voix claque, comme un fouet, renvoyant à Perceval sa remarque et son propre ego. Elle le regarde de haut en bas, le juge sans la moindre pitié alors qu'elle finit par se reculter en refermant lentement son sac d'un coup sec avant de le caler sur son épaule. De nouveau elle le regarde avec froideur et hauteur, pose un mur entre eux. Un mur de glace, un mur que le pauvre poufsouffle ne peut brûler, malgré toutes ses tentatives et tous ses efforts. "Je ne t'aime pas, voilà tout. Je n'ai pas besoin de raison pour cela et je n'ai aucune justification à te donner. Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé et je ne t'aimerai jmais." Les mots sont cruels, les mots sont durs mais surtout, les mots sont faux. Mais ils sonnent. Ils sonnent et résonnent comme la plus pure des vérités, comme la plus difficile à avaler. Cordélia est une actrice née et elle est faite pour le mensonge et la dissimulation. Et cela fait longtemps que sont enfermés dans son coeur ses véritables sentiments, si longtemps qu'elle pourrait presque les oublier elle-même s'ils ne la faisaient pas autant souffrir. "Oh, Rosier tu es si naïf. Si je voulais ta mort, penses-tu vraiment que tu serais encore ici, à me poser la question?" Elle rajoute, alors qu'un sourire mauvais se dessine sur ses lèvres. En une fraction de secondes, elle est de nouveau face à lui, presque contre lui alors qu'elle le regarde toujours avec cet air dérangeant, cet air menaçant alors qu'elle remet lentement une de ses mèches de cheveux noirs en place, sans le quitter des yeux. Elle le touche, mais son geste n'a rien de tendre, rien de doux. Il est aussi menaçant qu'elle, aussi glacial que le froid de Norvège. Aussi effrayant que la noirceur dans son coeur. "Si je voulais ta mort, tu serais mort, Rosier. Et ce n'est pas qu'une image. Si je voulais te tuer, je le ferais. Ne pense pas que ce ne sont que des paroles en l'air. Je n'ai jamais été aussi sérieuse. Alors ne l'oublie pas. Et cesse de me pousser à bout. Je ne suis ni comme toi, ni comme Peah ou même encore ce crétin de Young. Garde ça dans un coin de ton esprit." Elle avait chuchoté cela dans son oreille, son souffle presque chaud caressant la peau du brun comme des paroles douces auraient pu le faire. Mais ce n'était rien de cela. C'était une mise en garde, un autre moyen de l'éloigner d'elle, de lui faire comprendre qu'il ne fallait pas qu'il insiste. Rien de bon pouvait sortir de tout cela. Se reculant lentement, elle plongea encore quelques instants son regard dans le sien avant de se détacher complètement et de commencer calmement à le contourner. S'il ne comprenait pas avec ça, il était un cas perdu.

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Perceval J. Rosier
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AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyJeu 6 Mar - 13:18

On dit beaucoup de choses de Cordélia. On dit qu’elle est frigide, qu’elle n’a pas de cœur, qu’elle a déjà tué un homme pour le simple plaisir de le voir souffrir devant elle et qu’elle a tellement apprécié cette expérience qu’elle en a eu un orgasme. On dit aussi qu’elle a des origines slaves, ce qui expliquerait sans doute le fait qu’elle soit aussi désagréable avec les autres. On dit qu’elle couche régulièrement avec les professeurs pour avoir de si bonnes notes tout en étant aussi insolentes avec le personnel. Depuis leur première année, Perceval a entendu une montagne de rumeurs sur elle. Certaines le faisaient sourire, d’autres lui faisaient peur, mais souvent, il n’y faisait guère attention, n’y croyait pas une seule seconde. Il savait qu’elle n’était pas la plus appréciée à Poudlard. Il remarquait les regards qu’on lui lançait lorsqu’elle traversait un couloir, ou lorsqu’elle entrait dans une salle. Elle était crainte, elle était enviée, elle était trop différente pour qu’on ne puisse pas la remarquer. Il y avait en elle quelque chose d’indescriptible, et Perceval était convaincu que c’était l’une des raisons qui poussaient les autres à être aussi cruels avec elle. Lui, voyait tellement plus. Il voyait le sourire qu’elle lançait à ses amis, ce sourire si rare, si beau, qu’il contemplerait toute la journée. Elle était mystérieuse, et cachait des merveilles derrière son masque de petite garce à qui tout était dû. Alors, pour prouver aux autres qu’ils avaient tous tort, pour leur montrer combien ils se trompaient, il avait longtemps répondu à ses rumeurs. Il avait nié, avait parfois raconté des choses fausses mais qui lui paraissaient réelles pour contrer leurs dires. Non, Cordélia n’était pas cruelle. Elle n’était pas non plus frigide, et possédait, comme tout le monde, un cœur. Il fallait juste le retrouver. Sauf qu’aujourd’hui, il réalise qu’elle n’est peut-être pas si blanche. Les rumeurs n’étaient peut-être pas toutes fausses. Son imagination lui avait peut-être joué des tours et la chute semble interminable. « Je ne considère pas réellement cela comme de l’amusement mais plus comme un business, à chacun de voir comme il ou elle le désire. » Chaque nouvelle réponse qu’elle lui donne l’enfonce un peu plus dans le trou qu’il s’est lui-même creusé. La déchéance est grande. Très grande. Trop peut-être. Elle n’a pas conscience de ses paroles, n’a pas conscience qu’elle le blesse un peu plus, qu’elle lui enfonce son couteau dans la gueule en lui disant qu’elle n’est pas celle qu’il pense connaitre. Cordélia n’est pas une fille comme les autres. Elle est pire. Et l’idée qu’elle puisse vendre son corps à ses camarades se dessine dans son esprit. Elle ne ferait pas ça, n’est-ce pas ? Elle n’est pas comme ça. Ce n’est pas elle. Il déglutit, soudainement mal à l’aise en pensant comprendre l’impensable. Pourquoi est-il donc tombé amoureux d’une prostituée ? Pourquoi n’a-t-il tout simplement pas choisi la facilité en sortant avec une fille qui lui ferait des yeux doux, en partageant des moments tendres à ses côtés et en finissant par fondre sous ses baisers et son amour envahissant ? « Je ne vois pas quoi ils le seraient. C’est quelque chose d’aussi vieux que le monde et bénéfique aux deux parties. » Qu’elle continue d’un ton aussi simple que si elle lui avait donné l’heure. Perceval est perdu dans cette conversation qui devient soudainement trop étrange pour qu’il puisse en comprendre le véritable sens. Est-elle réellement en train de lui confier ses activités douteuses ou a-t-il raté un épisode ? Il passe une main dans ses cheveux, perplexe par ses paroles. « C’est pas un métier très gratifiant pour une femme. En quoi cette activité serait-elle bénéfique pour elle si ce n’est gagner trois fois rien, alors qu’elle pourrait gagner plus en pratiquant quelque chose de plus… normal ? » Elle n’est pourtant pas si désespérée pour se prostituer, elle a tellement de talents, tellement de potentiel, elle pourrait changer le monde si elle s’en donnait les moyens et pourtant, elle s’abaissait à une telle pratique. Perceval secoue de la tête, chassant les mauvaises images qui assaillent son esprit depuis cette découverte. Et pourquoi donc lui a-t-elle confié ce genre de choses alors qu’elle-même ne les qualifie pas d’amis ? Elle était définitivement incompréhensible dans ses réactions. « Mon bien, vraiment ? » Qu’elle rétorque, moqueuse en se retournant vers lui d’une manière presque angoissante. « Si je me souviens bien, les seuls moments où tu t'es intéressé à moi, comme tu le dis, ont été ceux où tu m'as demandée de sortir avec toi. De ce fait, si tu affirmes vouloir mon bien au point de n'avoir jamais rien voulu d'autre, c'est que tu considères que tu es ce qui est bien pour moi? Tu es tellement prétentieux. Prétentieux, dans le faux et surtout, atrocement déplacé. » Déplacé, c’est bien elle qui le rabaisse à la moindre occasion et c’est donc lui qui se comporte de manière déplacé ? Tiens donc, c’est intéressant. Elle mordrait presque si elle n’avait pas autant de manières. Elle lui mordrait le cou pour lui arracher la tête et la faire rouler à l’autre bout de la salle. Et Perceval, agacé par ce manque évident de compréhension entre eux, par ce manque de volonté pour ouvrir les yeux et voir autre chose que le bout de son nez, croise les bras et détourne son regard. Elle est à quelques mètres de lui et pourtant, il sent presque son souffle sur son visage, et la sensation de froideur qui caresse chaque parcelle de son corps. Il frissonnerait presque. La princesse de glace dans toute sa splendeur est de retour. Elle ne se sera pas absentée longtemps. « Je ne t’aime pas, voilà tout. Je n’ai pas besoin de raison pour cela et je n’ai aucune justification à te donner. Je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé et je ne t’aimerais jamais. » Le couperet tombe. Ce n’est pas la première fois qu’elle lui annonce de telles révélations, mais c’est toujours aussi blessant, aussi terrible de sa part. Perceval serre les poings, le regard toujours tourné vers une cabine de toilettes. Il a mal au cœur, mal partout, comme si on venait de lui asséner une dizaine de coups jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, jusqu’à ce qu’il tombe au sol et qu’il ne se relève plus. Aimer et ne pas être aimé en retour, c’est sans doute l’épreuve la plus difficile qu’il ait eu à surmonter depuis ses premières années. « Tu interprètes mes paroles. T’es incapable d’écouter les autres, et d’essayer de les comprendre. Tu passes ton temps à me repousser sans même essayer de me connaitre. Je suis prétentieux et déplacé ? On en parle de tes défauts ? » Qu’il dit, piqué dans son égo, ou ce qui pourrait sembler être une réaction de Gabriel et son éternel impulsivité. Il se tourne enfin vers elle, lui adresse un regard qu’il aimerait froid, mais qui ne laisse entrevoir que sa déception, comme à chacune de leur rencontre. Il est incapable de tourner la page, incapable de l’oublier et de passer à la fille d’à côté. Et pourtant, des défauts, elle en a, mais finalement, c’est ce qui la rend aussi désirable. « Et pourtant, ça ne m’empêche pas d’essayer d’apprendre à te connaitre, de gratter la surface parce que je suis certain que derrière tes grands airs, tu es quelqu’un de bien, Lysaght. Et tout ce que tu diras ne pourra rien en changer. Tu ne pourras pas éternellement me repousser. » Rétorque-t-il d’une voix plus grave, plus assuré, l’étincelle de Gabriel qui brille soudainement dans ses yeux et dans ses paroles. Sofia, réveille-toi. Sofia, je sais que t’es là. Perceval se sent étrange, et prend sa réaction comme une soudaine poussée d’adrénaline, comme s’il se fichait de ce qu’elle pouvait penser. Elle ne l’aimera jamais ? Bien, alors il n’a rien à perdre. « Oh, Rosier tu es si naïf. Si je voulais ta mort, penses-tu vraiment que tu serais encore ici, à me poser la question? » Elle est contre lui, apparue comme par magie, réagissant comme une panthère qui jauge sa proie avant de la croquer la seconde suivante. Elle est menaçante, et l’épisode des vestiaires lui renvient en tête. Un épisode qui lui donne encore des sueurs froides et qui calme immédiatement son élan. Gabriel disparait comme s’il n’avait jamais existé. « Si je voulais ta mort, tu serais mort, Rosier. Et ce n'est pas qu'une image. Si je voulais te tuer, je le ferais. Ne pense pas que ce ne sont que des paroles en l'air. Je n'ai jamais été aussi sérieuse. Alors ne l'oublie pas. Et cesse de me pousser à bout. Je ne suis ni comme toi, ni comme Peah ou même encore ce crétin de Young. Garde ça dans un coin de ton esprit. » Chuchote-elle à son oreille, doucement, presque tendrement alors que ses paroles sont dures, tranchantes. Sa tête se baisse, un léger soupir se fait entendre, tandis qu’elle se recule, ses yeux toujours rivés sur lui, avant de se diriger vers la sortie. « C’est bien ce que je dis. Tu veux ma mort, parce que t’es en train de me tuer à petit feu. » Sans mauvais jeu de mots. Il n'a toujours pas bougé, et la tête toujours baissée, il annonce ce qui semble être devenu une évidence.
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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyMar 11 Mar - 19:26

percelia + Love is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same + Do you remember? Do you remember the love before the poison?(ch. II)



Perceval avait tort. Cordélia n'était pas gentille, Cordélia n'était pas aimable. Cordélia n'avait pas de coeur et ce n'était pas près de changer. La jeune femme avait compris il y a de cela bien des années qu'un tel apendice ne pouvait lui attirer que bien des soucis et qu'il fallait qu'elle s'en débarasse à tout prix. Et ce, spécialement avant son entrée à Poudlard où il serait mis à mal au contact de certaines personnes – et tout particulièrement, au contact du brun à ses cotés à cet instant précis. Être en présence du Rosier était source d'une grande souffrance pour la serpentarde qui ne pouvait poser ses yeux sur lui sans revoir feu Gabriel à travers lui. Malgré le temps qui s'était écoulé, malgré sa renaissance indésirée, l'ancienne Romanov ressentait toujours un amour incommensurable pour le fils adoptif d'Emrys Peverell qui avait été son unique et grand amour à une époque où l'amour n'était qu'un rêve que personne ne pouvait s'offrir. Un rêve que Cordélia ne pouvait toujours pas atteindre dans cette existence. Dès la naissance, la belle brune avait été destinée au tombeau et elle s'y était résolue. Rien de ce que pourrait lui dire ou lui faire Perceval ne changerait sa résolution, pas même cette étrange conversation qu'ils étaient entrain d'avoir. Premièrement, elle ne comprenait pas de quoi il se mêlait – après tout, le business de la jeune femme ne relevait pas de ses oignons – mais en plus de cela, elle ne voyait pas en quoi il pouvait trouver le commerce répréhensible. C'était une activité des plus banales, une activité qu'elle faisait marcher depuis des années et dont elle n'avait pas honte le moins du monde – bien au contraire. Grâce à son travail, la Lysaght n'avait plus à demander d'argent à son père adoptif et elle pouvait subvenir à ses besoins et à ceux des sombres phénix par elle seule. La serpentarde était pour le moins riche et elle était contente de savoir que cela n'était du qu'exclusivement à son travail. Elle s'était débrouillée toute seule pour être où elle en était aujourd'hui et elle en était tout particulièrement fière. "La normalité ne m'a jamais attirée." Cordélia se contenta de hausser tranquillement un sourcil alors qu'elle faisait glisser sa baguette entre ses doigts fins, l'air pensif. Non, la banalité n'avait jamais été pour elle et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer. "Et je ne vois pas en quoi cela ne serait pas gratifiant pour une femme. Quant à ce que je gagne en l'effectuant, tu n'es visiblement pas vraiment au courant des tarifs en vigueur car je suis très loin de me plaindre des cachets que je reçois." Les deux jeunes gens étaient définitivement à des années lumières l'un de l'autre et ils n'arrivaient vraiment pas à se comprendre mais qui aurait pu blamer Perceval de croire que Cordélia se prostituait à la simple écoute des propos de la jeune femme? Les non-dits et les quiproquos ne faisaient que s'accumuler entre eux et nul doute qu'ils quitteraient tous les deux les lieux avec plus de fausses idées sur l'autre que jamais. Un rire méchant et clairement moqueur ne put que monter aux lèvres de la brune alors qu'elle écoutait les propos de Perceval qu'elle ne pouvait juger que ridicules. Il ne se rendait compte de rien et ça en était presque triste. Presque. "Pourquoi chercher à écouter les autres et à les comprendre s'ils ne m'intéressent pas? Toi, les autres, vous êtes une perte de temps. Et du temps, je n'en ai pas suffisament pour me permettre de le gaspiller avec vous." Elle dit tranquillement en haussant les épaules avec nonchalance, pas le moins honteuse des paroles qu'elle venait de proférer. Oui, elle avouait clairement n'avoir aucun interêt pour le jeune homme présent pas plus qu'elle n'en avait pour son prochain. Bien sûr, c'était un mensonge mais ça, le brun n'avait pas besoin de le savoir. Ce qu'il ignorait ne pouvait pas le tuer. "Tu as tort une nouvelle fois. Je ne suis pas quelqu'un de bien. Rien que le concept m'hérisse. Le bien, le mal, ce ne sont que des concepts. Il n'y a que le pouvoir qui soit réel et ce n'est pas une chose que tu peux m'apporter." Une nouvelle fois, un rire moqueur franchit ses lèvres alors qu'elle roulait des yeux laissant sa main venir effleurer la joue de Perceval dans une presque caresse. Presque, car du bout de l'ongle, elle griffa lentement la peau, la faisant saigner alors qu'elle finissait par retirer ses doigts, une lueur sombre dans le fond de ses yeux. "Je le peux et je le ferai." Ce n'est pas une simple phrase, c'est une sentence irrévocable à laquelle le brun doit se soumettre. Elle ne se laissera pas adoucir, elle ne se laissera pas attendrir. Il faut qu'il s'y fasse, qu'il passe à autre chose car jamais ils ne formeront le couple dont il rêve temps. Elle s'apprêtait alors à le quitter, cette fois-ci pour de bon, mais voilà qu'il se mit de nouveau à parler, à faire tiquer le sourcil de la brune alors qu'elle se mit lentement à tourner dans sa direction. Et alors qu'elle le regardait de bas en haut, les mots sortirent, tranchants, blessants. Assassins. "Ne sois pas ridicule." Elle roula des yeux en resserrant son sac sur son épaule, soupirant de nouveau. "Tu ne me connais même pas et tu penses m'aimer suffisamment pour que mes rejets te tuent? Ne sois pas stupide. Ce n'est pas de l'amour Rosier, c'est de l'obsession. Tu projettes sur moi une image d'une femme que je ne suis pas, que je ne serai jamais. Tu es obsédé par l'idée que tu te fais de moi, et ce n'est qu'un mensonge. Un mensonge qui s'évaporera le jour même où je disparaîtrai. Regarde le côté positif des choses, Rosier. Dans un an et quelques mois, tout cela sera fini. On partira chacun de nos côtés et tu m'oublieras aussi facilement qu'un cours de sortilèges de troisième année." Elle roula des yeux en ouvrant lentement la porte des toilettes. "Oublie moi." Elle dit en soupirant longuement, s'apprêtant à partir loin de lui et de ses mots qui la glacent.  

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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyVen 28 Mar - 23:07

« La normalité ne m’a jamais attirée. » Qu’elle se contente de répondre le plus naturellement du monde, peu concernée par la bataille qui se joue dans l’esprit de son interlocuteur. La conversation avance et Perceval perd de sa contenance. Il ne sait plus réellement qu’elles sont réellement les intentions de Cordélia, si cet échange n’est pas un stratagème pour qu’elle le dégoute jusqu’à ce qu’il s’en éloigne, jusqu’à ce qu’il oublie une bonne fois pour toute, ou si finalement, elle n’est pas cette fille dont il est tombé amoureux. Et dans cette triste révélation, il constate surtout qu’il ne la connait pas réellement et qu’entre eux, les échanges n’ont jamais été au-delà de quelques minutes perdus dans toute son existence. Ce qu’il ne connait d’elle ne vient que des quelques informations qu’il avait collectées chez ses amis les plus proches. Or, il est conscient qu’entre amis, les secrets les plus lourds sont difficilement avouables aux autres. Et si on lui avait menti ? Malgré la confiance aveugle qu’il a pour ses propres amis, il n’est pas impossible qu’ils aient occulté les détails les plus intéressants pour le protéger de son obsession maladive pour la serpentarde. « Et je ne vois pas en quoi cela ne serait pas gratifiant pour une femme. Quant à ce que je gagne en l'effectuant, tu n'es visiblement pas vraiment au courant des tarifs en vigueur car je suis très loin de me plaindre des cachets que je reçois. » Ecœuré par sa désinvolture et sa nonchalance face à un sujet si sérieux, Perceval retient une remarque mal placée (après tout, qui est-il pour juger quelqu’un qui n’est même pas son amie ?). Penser à Cordélia de cette manière ne lui plait guère, et il se surprend à éprouver de la jalousie, mais surtout du mépris pour les hommes qui ont défilé dans son lit (ou dans les toilettes selon le point de vue). Non pas qu’il aurait été capable de la payer pour arriver à ses fins, mais tout de même, la demoiselle ne doit définitivement pas le porter dans son cœur pour accepter de telles choses et refuser une simple sortie avec lui. Le fossé n’a jamais été aussi grand depuis leur rencontre et l’incompréhension est totale dans les deux partis. « Ce n’est pas vraiment quelque chose qui m’intéresse, à vrai dire. » Qu’il répond tout de même, comme une évidence. A vrai dire, ce n’est pas réellement la première activité qui attire les étudiants de son âge et de sa condition. Ils sont rares, les jeunes qui décident du jour au lendemain d’offrir leurs corps pour quelques gallions. Il est vrai toutefois, que cette idée ne l’aurait pas autant dérangé si cela n’avait pas concerné Cordélia. A la limite, il en aurait même ri si Jagger le lui avait raconté, parce que c’est son genre, et qu’il connait son meilleur ami pour être quelqu’un qui ne refuserait jamais une telle opportunité : gagner de l’argent, et baiser. Surtout baiser, parce que pour le blond, faire l’amour n’a sans doute pas de véritable sens. Perceval, lui, est sans doute trop vieux jeu pour penser à cela. « Pourquoi chercher à écouter les autres et à les comprendre s'ils ne m'intéressent pas? Toi, les autres, vous êtes une perte de temps. Et du temps, je n'en ai pas suffisamment pour me permettre de le gaspiller avec vous. » Qu’elle annonce de but en blanc, moqueuse, pouffant des remarques que Percy lui a lancé quelques secondes plus tôt. Impossible d’avoir une véritable conversation avec elle sans qu’il ne reçoive une seule attaque. Nom de Dieu, ce que cela pouvait être fatiguant. « Tu as tort une nouvelle fois. Je ne suis pas quelqu'un de bien. Rien que le concept m'hérisse. Le bien, le mal, ce ne sont que des concepts. Il n'y a que le pouvoir qui soit réel et ce n'est pas une chose que tu peux m'apporter. » Oh, en voilà une nouvelle qui vient hérisser une énième fois les poils de Perceval. Voilà donc que mademoiselle ne s’intéresserait qu’au pouvoir, (et à l’argent au regard des premières estimations qu’il avait pu faire depuis le début de la conversation). « Qu’en sais-tu ? » Demande-t-il, vexé dans son propre égo. Elle le regrettera très certainement quand, plus tard, on entendra son nom dans la bouche des plus grands. De ses doigts, elle effleure et griffe volontairement la joue du poufsouffle, laissant échapper un minuscule filet de sang qu’il sent couler jusqu’à son menton. Une petite griffure, qui disparaitra dans quelques heures, mais dont la signification semble bien plus importante qu’elle n’y parait. Il fronce des sourcils, l'aurait mordu si cela avait été Peah (sauf que ce n'est pas le cas) mais ne réagit pas. Il ne fait aucune remarque, parce que la gueule du loup est à quelques millimètres de bambi et qu'un mot de trop le mènerait à sa perte. « Je le peux et je le ferai. » Et la sentence est irrévocable. Elle est sérieuse et Percy, commençant à connaitre le personnage, sait comme elle peut se montrer déterminée et têtue comme une mule lorsqu’elle le veut. Toutefois, une partie de lui espère du plus profond de son cœur qu’elle changera d’avis… un jour. L'espoir fait vivre, il parait. Ici, c'est bien plus que de l'espoir. « Bonne chance, » rétorque-t-il, aussi déterminé qu'elle à mener sa bataille jusqu'au bout. Perceval est un adversaire de taille lorsqu’on s’y intéresse de plus près. « Ne sois pas ridicule. Tu ne me connais même pas et tu penses m'aimer suffisamment pour que mes rejets te tuent? Ne sois pas stupide. Ce n'est pas de l'amour Rosier, c'est de l'obsession. Tu projettes sur moi une image d'une femme que je ne suis pas, que je ne serai jamais. Tu es obsédé par l'idée que tu te fais de moi, et ce n'est qu'un mensonge. Un mensonge qui s'évaporera le jour même où je disparaîtrai. Regarde le côté positif des choses, Rosier. Dans un an et quelques mois, tout cela sera fini. On partira chacun de nos côtés et tu m'oublieras aussi facilement qu'un cours de sortilèges de troisième année. » A mesure qu’il l’entend prononcer ses mots, son regard se détourne, sa tête se baisse. Son cœur se serre et c’est douloureux. Douloureux d’entendre de tels mots dans une si belle bouche. Douloureux de réaliser que son discours reflète une part de la réalité, une part de vérité qui est difficile à accepter. Mais Perceval ne l’avouera jamais. Perceval ne s’avouera jamais vaincu, parce qu’il est porté par cette étrange force qui le pousse toujours à s’approcher d’elle alors qu’elle s’en éloigne, à se raccrocher à elle alors même que tout les sépare. Elle ouvre la porte des toilettes, prête à le quitter. « Oublie-moi, » lâche-t-elle, plus lasse qu’exaspérée. « Crois-moi, si je le pouvais, je le ferai. » Et Merlin le sait que son esprit n'en peut plus et qu'il lui répète sans cesse d'arrêter ce massacre, que c'est trop dangereux pour s'y frayer.  Il se retourne, s’approche d’elle, détruisant le mur qu’elle a construit entre eux en quelques petits pas. « D’accord. Admettons que je ne te connaisse pas, que je sois obsédé par toi sans aucune véritable raison. Prouve-moi que j’ai tort. Prouve-moi que tu n’es pas la fille que je pense, que tu es bien cette peste, cette exécrable petite serpentarde vénale, agressive et sans cœur et qu’on n’a rien à faire ensemble. Prouve-le-moi en acceptant une seule sortie avec moi. Une seule. » Dit-il en lui montrant son index, insistant sur ses propos en les mimant. Une seule et il lui foutra la paix.  « Et s’il s’avère que tu as raison, alors je te laisserai tranquille jusqu’à la fin de Poudlard. Tu seras libre de tout mouvement sans que je ne sois derrière toi. Mieux que le bonheur. » Ironise-t-il, parce que oui, cela doit être une véritable torture pour elle d'être aussi harcelée par l'homme qu'elle ne peut plus supporter. Le tout pour le tout. Après tout, il n’a rien à perdre, tout à gagner. Et pour augmenter ses chances de réussite qui lui semble très faible malgré son discours passionné, il annonce d’une voix malicieuse : « à moins que tu ais peur d’avoir tort ? »  


Dernière édition par Perceval J. Rosier le Mer 2 Avr - 15:12, édité 2 fois
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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: Re: PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.   PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison. EmptyMer 2 Avr - 15:09

percelia + Love is poison. A sweet poison, yes, but it will kill you all the same + Do you remember? Do you remember the love before the poison?(ch. II)



Cordélia n'était pas comme les autres jeunes filles de son âge. Elle ne rêvait pas du grand amour, de belles histoires, de fleurs et de mariage. Non, la jeune femme avait plutôt tendance à fuir les mièvreries de ce genre voire même parfois à s'en moquer. Il faut dire qu'avec un passé comme le sien, la serpentarde s'était totalement blindée de ce côté là et elle avait appris à rejeter ce genre de choses pour sa propre préservation. Aurait-elle pu se prostituer pour gagner de l'argent? Probablement, si elle n'avait pas été une sorcière aussi douée et une enquêtrice aussi aboutie. Pas parce qu'elle était accro à l'argent, non. Mais parce qu'elle en avait besoin pour les sombres phénix, pour faire tourner cette organisation et s'assurer que ses camarades avaient les meilleurs équipements possibles. Mais pour l'heure, elle se contentait d'un vague commerce de détective qui lui rapportait énormément. C'était fou ce que les gens étaient prêts à payer pour apprendre les petits secrets des autres. L'être humain était décidément bien bas et bien puéril quand ils avaient peur. Peur d'apprendre la vérité, peur d'apprendre quelqu'un d'autre, peur de se rendre compte qu'il avait tort sur toute la ligne – un peu comme Perceval à cet instant. Si elle avait su que le jeune homme la prenait pour une catin, elle en aurait probablement ricané. Quelle belle image il avait de la femme qu'il était censé aimer. Mais non, heureusement pour le poufsouffle, elle pensait juste à cet instant précis qu'il avait un drôle de dégoût fortement prononcé pour le commerce et qu'il n'en ferait jamais son métier. Tant pis pour lui. "C'est ton choix, nous ne sommes pas tous forcés à être des businessman." Qu'elle dit, tranquillement, en haussant les épaules comme si de rien n'était, comme si elle n'y accordait pas grande importance. A vrai dire, elle ne voulait pas vraiment savoir ce que le jeune homme prévoyait de faire dans le futur. Non pas parce qu'elle s'en fichait, mais parce que quelque part, c'était douloureux de se dire qu'elle, elle n'avait pas de futur et encore moins avec lui. Elle vit bien qu'elle l'avait blessé et cela la fit de nouveau sourire avec moquerie. Voilà qu'il était susceptible, qu'il avait un petit ego qu'elle pouvait malmener. Il avait interêt à s'endurcir s'il voulait survivre dans ce monde, s'il ne voulait pas se faire écraser par les autres. Poudlard n'était pas le monde et si ici il était le célébre Rosier, la star de l'équipe de Quidditch, dehors, il n'était strictement rien. "Tu n'es qu'un sorcier dans la moyenne, ta famille n'est ni particulièrement riche, ni particulièrement influente. Tes chances d'atteindre les hautes sphères ne sont pas vraiment élevées également. Voilà ce que je sais." Cordélia est impitoyable mais elle est surtout très franche. Elle ne va pas épargner le jeune homme et lui dire quelque chose d'agréable – mais faux – pour flatter son ego. Ce n'était pas son genre et ça ne le serait jamais. Comme elle ne s'avouerait jamais vaincue. Merlin que la jeune fille était têtue et si le jeune homme comptait gagner contre elle, il était vraiment mal barré. Autant Sofia était du genre à céder pour faire plaisir à Gabriel, autant Cordélia ne mangeait absolument pas de ce pain là. C'était fou de voir à quel point elle rejetait tout ce qui pouvait la rattacher à la jeune fille qu'elle était autrefois, à son caractère, à ses manières. Elle n'avait rien conservé de Sofia, rien, exceptée la bague que Gabriel lui avait offert lors de sa demande en mariage et qui trônait – cachée – autour de son cou. Croisant les bras tranquillement sur sa poitrine, elle écouta le discours du jeune homme en se contentant de hausser un sourcil, en réprimant un bâillement pour lui montrer à quel point elle était ennuyée par la situation. Vraiment? Il ne comptait pas la lacher après tout ce qu'il avait vécu? Il n'était pas amoureux – il était fou à lié. A croire qu'il y avait quelque chose qui clochait avec lui et elle était à deux doigts de forcer Gabriel à sortir un petit coup, juste pour lui dire de faire quelque chose avec son nouveau lui, qui visiblement, ne tournait pas rond. Déjà agacée, elle s’apprêtait à partir sans rien ajouter de plus, sans même prendre la peine de lui répondre quand il finit par lui adresser quelques mots qui la pétrifièrent littéralement alors qu'elle resta un petit moment sans bouger. Évaluant la situation très rapidement – merlin, heureusement qu'elle, elle avait un cerveau en état de fonctionner – elle finit par se retourner lentement mais surement en direction du brun, le jaugeant de haut en bas. Finissant par se rapprocher de lui, jusqu'à le faire se reculer contre le mur derrière lui alors qu'elle avait laché son propre sac, elle vint poser ses deux avant-bras de chaque coté de sa tête, rapprochant de nouveau son visage du sien, ses lèvres effleurant les siennes alors qu'elle prenait la parole, chuchotant d'une voix aussi suave qu'elle était menaçante. "Bien. Faisons-ça Rosier. Allons à un rendez-vous ensemble." Probablement que le jeune homme allait mourir d'un arrêt cardiaque en entendant la jeune fille accepter après tant d'années. Déplaçant légérement son visage vers l'oreille du jeune homme, elle vint finir sa sentence, de cette même voix qui avait de quoi lui faire bouillonner le sang tout en le glaçant d'horreur dans un même temps. "Mais je te conseille de profiter au maximum de celui-ci car ça sera la dernière fois que tu me verras, que tu pourras graviter dans mon entourage. Après ça, c'est fini." Déposant lentement ses lèvres sur la peau sensible entre son oreille et son cou dans un baiser doux, un baiser qui aurait pu être de Sofia à Gabriel, elle finit au bout d'un long moment par planter ses crocs dans sa peau, par la marquer, par la faire saigner. Se reculant alors, elle regarda avec une certaine satisfaction la trace violette et saignante se former sur la peau du jeune homme alors que déjà elle se reculait pour ramasser son sac sur le sol. Il allait déchanter et vite et elle, elle aurait finalement atteint son but. Cela lui serrait le coeur, cela lui faisait mal mais c'était mieux ainsi. Cette fois, il ne serait pas la victime d'une guerre qui le dépassait.

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