Mais qu'es-ce que c'est que ça ? Gauvain tremblait presque sous le coup de l'annonce. Déjà lorsque c'était parue dans le journal quotidien des sorciers, elle n'était pas très sereine, mais maintenant que cette moitié de reproduction de moi-même était en face de moi avec ces petites mains potelée et qui me regardait avec ces grands yeux... C'est ignoble ! Je veux dire, pas le bébé en lui-même, mais comment une idée pareil à pu passer par la tête de nos représentants ? Créer des bébés capables, je pouvais le sentir faite-moi confiance la-dessus, de sentiments. Être parents ne s'apprend pas déjà, ça viens au moment où ça doit tomber, mais ça... ça devrais être interdit. Il y a des liens entre des parents et des enfants qui se créaient dès les premières heures, mon sentiment et la question que je soulève c'est comment vont-ils faire pour qu'à la fin de ce mois il retire les gamins à leurs faux parents ? Je sais bien que le degrés d'implication ne sera pas le même pour tout le monde, mais je connais des adolescents moldus, homme ou femme qui à seize ans ont déjà un gosse. Le plus cher souhait d'une très bonne amie à moi, moldu elle aussi, est d'avoir son premier enfant avant ces vingt-deux ans. Je suis sûre que certains jeunes sorcier sont dans le même cas et doivent rêvé d'être parents le plus tôt possible dans leurs vies. Bien évidement, je ne suis pas dans ce cas, mais pour ma part ce que je redoute est bien plus spirituel pour ainsi dire. Je suis empatte, tu me connais assez pour le savoir. Ce que j'appréhende ce sont les émotions et leurs puissances. Tous le monde sait et je ne crois pas être la seule à Poudlard a avoir cette déformation, je veux dire particularité, autant pour moi. Comment ont-ils bien pu pensées que nous arriverions à garder notre contrôle. Je ne veux pas être mère, petite je jouais peut-être au papa et à la maman, mais ça m'a passé depuis longtemps. Mon gros coups d'arrêt à d'ailleurs était lorsque mes "pouvoirs" sont apparus. Ca m'avait fait mal et je me souviens très bien que je n'arrivais à supporter personne au départ. Plus récemment j'ai commencer à éprouver des difficultés lorsque des souvenirs me sont apparues... Bref, je me demande comment je pourrait gérer ça. Je vois déjà d'ici la scène où je me roulerais en boule sur le sol en criant à la mort que j'ai faim ou que je veux dormir ou pire, que je devienne rouge ayant une fulgurante envie d'aller au toilette...
Comment ça je m'imagine les pires scénario ? avec ma poisse habituel mieux vaux s'attendre au pire. Et comme disait ma chère mère : "Je me demande pourquoi je t'ai demandé de veiller sur ton frère ?! Tu n'es qu'une bonne à rien !" Je crois que j'ai hâte que le mois se termine pour être débarrasser de cette chose rousse qui soit dit en passant est mignonne et si elle était vraie elle aurait fait des massacres au près de la gente masculine... ou féminine vu ces mamans !
Je souriais à ma réflexion intérieur et avançais d'un pas prudent vers le landau et le représentant ministériel qui se trouvait à ces côtés. Nous avions été appelé les uns après les autres pour venir au devant de nos responsabilités pour le mois à venir. Je m'imaginais un homme entrain de donner le sein à son petits lorsqu'on m'avait appelé et j'étais devenue aussi rouge qu'un phare breton moldu guidant le navire au port, mais que pourrais-je bien guider ?
Enfin, j'étais devant l'inconnu et la petite, mes mâchoires étaient crispaient et les jointures de ma main gauche bien à l’abri des regards l'était tout autant, ces jointures étaient blanches tellement je tenais fort le rouleau de parchemin qui s'y trouvait. Des notes d'un cours que je venais de quittait, mais dont je connaissais déjà chaque ligne, chaque petit mot sur le bout des doigts.
Pour en revenir à ce bébé roux, cette petite fille qui agitait sa quenotte, je redoutais le moment où elle ne sera plus aussi calme. Et pour signe de mon anxiété, mes abdominaux étaient déjà tous si serrés que même l'acte le plus simple du monde et le premier que tout un chacun exécute dès qu'on est sorti du ventre de notre génitrice, m'était difficile. La tension que j'éprouvais était donc réellement palpable par tous, même le moins doué d'empathie (et là je ne parle plus du don que j'ai, mais bien de la capacité humaine que peu éprouver n'importe qui) l'aurait remarqué s'il était présent dans la pièce.
La pression, voilà l'une des choses dont elle avait du mal à gérer selon les situations. Pouvoir se contrôler, faire preuve de self-control était obligatoire pour la jeune femme qui n'envisageait pas sa vie autrement. Voilà que le ministère de la magie en personne venait contre carrer ces dessins et elle avait du mal à l'accepter, elle avait suffisamment de pagaille dans sa vie -pour une certaines parties elle en était d'ailleurs la fautive-, mais que quelqu'un s'y immisce de cette façon outrageuse était difficile à avaler et notre empathe préféré sentait toutes sortes d'émotions divers monter en elle. Pour ne rien arranger, elle ne se sentait pas capable de prendre cette petite chose vivante et tellement mignonne dans ces bras : elle n'était pas prête, un point c'est tout ! Elle se força à sourire cependant, rentrant dans un personnage enjoué, heureux et aimant les défis à la manière d'un acteur de théâtre avant d'entrée en scène pour la grande représentation, celle qui décidera de l'avenir de la pièce pour les semaines à venir.
" Ho ! la bouche en cœur dans une parfaite imitation de ces femmes qui gagatisent devant un bambin. Comme elle est belle ! J'espère qu'elle est aussi mignonne lorsqu'elle dors. J'ai bien l'intention de faire toutes mes nuits ! "
Elle fini sur un sourire espiègle lorsqu'elle senti arrivée celle qui l'aiderait dans sa tâche, Clove, Serdaigle de son état. " Il me semble qu'elle a tes cheveux ! " Les lèvres de la jeune filles s'étirèrent en un sourire polie.