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❝ Shall we begin? (Théo) ❞

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Ciaràn O. Maxwell
PARCHEMINS : 555
AMORTENTIA : L'amour? ça existe ça?
PATRONUS : Un apaloosa
PARTICULARITE(S) : Emmerdeur de première classe. Flemmard de seconde zone. Fêtard invétéré.

Ciaràn O. Maxwell
Je suis un gros vilain pas beau, lancez-moi tous des cailloux! Bouh bouh moi!


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MessageSujet: Shall we begin? (Théo)   Shall we begin? (Théo) EmptyMar 24 Déc - 9:56


Shall we begin?
Nuit du 29 mai 1616 dans les environs de Poudlard. Alexeï et Louis (Ciaràn et Théodore)



Ses pieds foulaient le sol noir. Tout était noir ici, le soleil s’était même éclipsé devant ces ténèbres insondables et bien que la nuit touche à sa fin, pas un seul rayon ne venait réchauffer la terre brûlée. Plus un seul bruit. Même le vent avait renoncé à s’inviter à ces funestes funérailles du monde.
Alexeï marchait parmi les morts d’un pas cadencé. Ses collègues avaient bien fait leur travail, il ne restait presque plus rien sinon des décombres calcinés. La terre sèche craquait sous ses bottes montantes. Tout de noir vêtu, il inspirait la crainte. Pas une seule émotion ne transparaissait sur son visage dur comme la pierre. Son regard froid et calculateur balayait la vaste scène de massacre sans qu’une lueur d’humanité ne vienne adoucir cette dureté. L’acier n’aurait pas été plus dur.
Il devait venir afin de vérifier si des survivants avaient pu échapper à la grande boucherie orchestrée par son école et seul mentor : Durmstrang. Les Eurus l’avaient accueilli et il était devenu l’un de leur membre honorifique. Dire qu’un jour un cœur avait pu battre dans cette carcasse… Désormais il n’y avait plus rien que le vide qui résonnait dans sa poitrine.
Soudain, un gémissement. Lointain certes mais vivant. Il y avait encore quelqu’un qui respirait dans cette plaine désolée. Et Alexeï comptait bien le trouver. Un sourire sadique étira ses lèvres minces tandis que son esprit de chasseur prenait le pas sur celui de bourreau. Silencieux comme une ombre, il suivit à la trace ce filet de voix qui venait de nulle part. Une complainte à un monde révolu. Ce qui remplissait de joie le cœur d’Alexeï Jelezkine. Son heure était arrivée et il allait faire ce qu’il aimait le plus au monde : torturer. Oui, cela pouvait paraître complètement immonde aux yeux de certaines personnalités vertueuses mais on lui avait tellement lavé le cerveau et bourré le crâne d’immondes vices qu’il ne faisait plus la différence entre ce qui était bien ou mal. Seul comptait son propre plaisir mais surtout le service qu’il rendait à l’école qui l’avait si bien formaté à être un bourreau de premier rang.
Lentement, il se rapproche de la voix. Une femme, couchée là, presque inconsciente certainement. Ses yeux sont à moitié fermés, ses doigts sont serrés autour de sa baguette et elle respire avec un sifflement inquiétant. Il ne lui reste certainement pas beaucoup de temps à vivre mais qu’importe, elle est vivante. Et elle doit avoir des informations.  En tout cas, il va tout faire pour lui arracher tout ce qu’elle sait. Les yeux de la demoiselle se fixent sur lui avant de s’écarquiller de terreur. Bleus comme le ciel avant qu’il ne disparaisse sous une épaisse fumée noire. Il prend la main blessée qui retombe, inutile, lorsque la baguette disparaît de ses doigts. Alexeï observe avec attention le bois travaillé avec minutie. Beauxbâtons. Seuls les français ont pu faire autant de chichi pour une baguette. Il la lève à hauteur des yeux de sa prochaine victime et, d’une seule main, la brise en deux.

« Tu ne seras plus tenté de t’en servir contre moi. Maintenant, toi et moi allons avoir une petit conversation. Qui peut très bien se passer si tu me réponds aussi justement et précisément que possible. Dans le cas contraire, ma baguette n’est, elle, pas brisée. Et elle se fera un malin plaisir de t’extorquer tout ce que tu sais »

Son regard se fait tendre et son ton doucereux tandis qu’il se penche vers la belle pour lui susurrer à l’oreille :

« Toi et moi allons être bons amis, tu verras. Et si tu as de la chance, je mettrais fin à tes souffrances plus rapidement »

Un bruit de pas, derrière lui.
Alexeï laisse échapper un petit sifflement agacé entre ses lèvres. Il déteste être dérangé pendant qu’il s’applique à extorquer informations et à appliquer des tortures à des victimes. Il se redresse et fait craquer son cou. Soit il se battra, soit il enverra paître l’importun. En se retournant, il n’aperçoit qu’une silhouette noire qui avance parmi les décombres. Ami ou ennemi ? Tout reste à faire. Il ne le saura qu’en allant exprimer à l’intrus ce qu’il pense des intrusions pendant ces heures de travail. Il ne s’avance pas, ne bouge pas, et se contente d’observer. Puis, lorsqu’il estime que l’étranger est à portée de voix :

« Ceci est une séance privée. Désolé, tout ce qui est d’ordre médical est confidentiel, comme tout un chacun doit le savoir… »
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Théodore L. Cumberbatch
PARCHEMINS : 341
AMORTENTIA : Il y a cette fille ... Je crois que je l'aime, enfin je crois que je l'ai déjà aimé. J'ai envie de l'aimer à nouveau, de la connaitre ... mais c'est si compliqué !
PATRONUS : Chouette hulotte
PARTICULARITE(S) : A un don pour le dessin

Théodore L. Cumberbatch
WE INSIST THAT IGNORANCE KILLED THE CAT.


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MessageSujet: Re: Shall we begin? (Théo)   Shall we begin? (Théo) EmptyMar 24 Déc - 14:47

Tout n'était que désolation, les ténèbres avait pris place sur ces terres. Le sol était recouvert de cendre, le résultat du brasier qui avait tout détruit sur son passage. Un massacre, voilà ce qui avait eu lieu cette nuit, une nuit de calamité, d'horreur et de désespoir pour les victimes. Louis marchait paisiblement entre les cadavres qui jonchaient le sol, donnant des coups de pieds aux corps sans vie qui se trouvaient sur son passage en rigolant, ils avaient eu ce qu'il méritait. Il avait combattu toute la nuit, semant la mort tout autour de lui, il n'éprouvait aucun remord, aucun regret. Il avait été sans pitié comme à son habitude, il profitait de cet instant, contemplant son oeuvre car pour lui, tuer était un art. Voir la vie s'échapper, voir la résignation dans le regard de sa victime quand elle comprend qu'elle n'a plus aucune chance de survivre, c'était tout simplement jouissif. Il n'y avait pas plus belle vision que de voir un corps se débattre et la seconde d'après, tomber lourdement sur le sol, inerte. Il n'y avait pas plus beau son sur terre que t'entendre une personne hurler de peur et de souffrance et entendre son cri s'étouffer à tout jamais. Louis avait pris énormément de plaisir cette nuit et s'était amusé comme un petit fou mais la bataille était gagnée, il n'y avait plus personne à terroriser et à tuer et l'ennui le gagna. Il se résigna à rentrer, il ne lui restait plus qu'à attendre de nouveaux ordres, une nouvelle mission pour l'occuper. Il abattit sa capuche sur sa tête et s'enfonça un peu sur les terres désolées et silencieuses qu'il avait foulé avant, quand il était encore du côté de Poudlard et que la guerre n'était pas encore commencé. Une époque révolue. Soudainement, un mouvement au loin attira son attention, c'était brève mais il semblait avoir aperçu quelqu'un, lui qui pensait être seul ... il se trompait peut-être ... ce n'était peut-être rien, il valait mieux vérifier si c'était un allié ou pas, dans ce cas, il allait pouvoir s'amuser un petit peu, il espérait que ce soit un ennemi. Il se transforma, devient chat, pour pouvoir approcher sa cible le plus silencieusement possible. Il commença à courir à travers les décombres et des voix lui parviennent enfin, il ne s'était pas trompé. Un homme lui faisait face, il n'avait pas l'air d'avoir remarqué qu'un chat l'observait, à ses pieds gisait une femme, blessé. Louis pouvait sentir avec son odorat de chat, que la mort allait bientôt la gagner. Il observait l'inconnu, attendant qu'il achève sa victime mais il ne semblait pas pressé et au contraire semblait vouloir faire durer les souffrances de la jeune femme. Il le vit briser sa baguette en deux et parler à la jeune femme, ces attentions étaient clair pour lui, il allait la torturer, il ne put s'empêcher de ronronner de plaisir en pensant à ce qu'il allait se passer. Il n'avait jamais assisté à une séance de torture et cela l'excitait. Mais il se trouvait beaucoup trop loin à son gout pour profiter pleinement du spectacle. Il leva une patte mais stoppa net son mouvement, ce n'était pas une bonne idée d’apparaître ainsi, il ne connaissait pas cet homme, il ne savait pas qu'elle serait sa réaction, il était rapide mais à cette distance et avec la fumée qui se dispersait, il n'aurait aucune chance de s'échapper. Louis le contourna a pas feutré, ne les quittant pas du regard, lorsqu'il se trouva derrière l'inconnu, il redevient humain et fit exprès de marcher sur une branche pour signaler sa présence. L'inconnu l'entendit, un sifflement s'échappa de ses lèvres, il semblait furieux qu'on le dérange mais Louis voulait absolument assister à la torture, la curiosité le rongeait à un tel point, qu'il tremblait d'excitation. L'homme s'était retourné pour lui faire face, la distance qui les séparait, les empêchait de se voir.

Ceci est une séance privée. Désolé, tout ce qui est d'ordre médical est confidentiel, comme tout un chacun doit le savoir...

Louis s'était suffisamment approché pour qu'il puisse distinguer son visage, à première vue, celui-ci semblait être de Durmstrang mais on était en temps de guerre, la prudence est mère de sûreté. Louis s'avança, les paumes levés pour montrer qu'il n'avait pas l'attention de faire quoi que ce soit.

J'espérais que vous feriez une petite exception pour cette fois-ci ...

Il passa à côté de lui, il prenait un risque, à tout moment il pouvait se faire tuer mais cela faisait partis de son quotidien, l'adrénaline, il n'y avait rien de tel. Il s'accroupit à côté de la jeune femme et lui sourit, il vit dans ses yeux de l'espoir, elle pensait avoir une chance de survivre, elle pensait que peut-être, il allait la sauver mais ce n'était pas dans l'intention de Louis. De sa main droite, il décale une mèche de cheveux imbibé de sang qui s'était collé sur sa tempe et de sa main gauche il prit discrètement sa baguette dans sa poche par précaution et la glissa dans sa manche. L'homme derrière lui, s'agitait, Louis pouvait comprendre qu'il l'agaçait, lui-même n'aurait pas été ravie qu'on le dérange pendant son travail mais il s'en fichait, il ne pensait qu'à lui et au plaisir que la torture pourrait lui procurer, s'il pouvait découvrir de nouvelle sensation, il aurait tout gagné, il voulait savoir ce que ça faisait. La femme commença à le supplier, lui chuchotant de l'aider. Louis posa un doigt sur ses lèvres pour lui ordonner de garder le silence. C'était son moment préféré, lorsqu'il s'apprêtait à enlever toute lueur d'espoir dans le regard de sa victime. Il posa alors sa main sur les côtes de la jeune femme qui, cela se voyait très bien, étaient cassés et fit une pression. Son cri déchira le silence qui s'était installé, puissant, aigu et strident. Louis souriait à pleine dent, elle avait compris, compris, qu'il ne serait pas son secourt, l'espoir dans ses yeux disparu et fit place à la terreur. C'était la première fois, qu'il faisait ça, il se contentait de tuer, c'est tout, il n'avait jamais pensé que faire durer la douleur de l'autre pourrait être aussi grisant. Il éclata de rire, heureux et se releva. Il tendit sa main, recouvert du sang de la jeune femme qui se tordait de douleur à leurs pieds vers son compère.

Louis pour vous servir.

L’étranger le regardait, ébahis, Louis n’arrivait pas à savoir ce qu’il pensait, il le prenait surement pour un fou ou un psychopathe et il n’aurait pas vraiment tort.  
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MessageSujet: Re: Shall we begin? (Théo)   Shall we begin? (Théo) EmptyVen 27 Déc - 16:16

L’ombre de ce qui avait été retombait doucement sur le lieu abandonné. Les seuls âmes qui vivaient encore étaient là et se regardaient en chien de faïence. Alexeï, irrité de cette intrusion, ne laissait cependant rien entrapercevoir de ces sentiments. Digne, il se tenait là. La seule phrase qu’il avait prononcée s’était éteinte avec les dernières cendres et il n’attendait plus que sa réponse pour savoir si son interlocuteur était un ami ou un ennemi. Petit détail qui aurait son importance puisque dans le premier cas il l’abattrait froidement et sans sommation. Ainsi fonctionnait-on à Durmstrang. Mais peut-être l’autre le savait-il. Il n’eut en tout cas aucun signe de répugnance ou de salvation quant à la victime étendue aux pieds de l’Eurus.

J'espérais que vous feriez une petite exception pour cette fois-ci ...

Alexeï arqua les sourcils. Une exception ? Ce n’était nullement dans ses habitudes, loin s’en faut. Usuellement, il préférait faire cavalier seul. Il aimait raviver la flamme chez ses victimes pour mieux l’éteindre ensuite. Il aimait à croire qu’il faisait bien son travail. Inventif, il aimait aussi concevoir toujours de nouveaux jeux compliqués pour mieux torturer. C’était ce qu’il était. En aucun cas il ne prenait de disciple ou tout ce qui pouvait s’y apparenter. Ce ne fut que lorsqu’il vit son interlocuteur se pencher vers la jeune femme et, lentement, presque avec amour, lui arracher un cri de douleur, qu’il comprit qu’il n’était pas un ennemi.
Il tourna la tête tandis que l’étranger accomplissait son œuvre funeste. Finalement, il n’était peut-être pas si improbable qu’un disciple puisse venir étoffer les rangs des Eurus. Cette idée fleurit dans son esprit. Et il en vit les multiples possibilités. Ce n’était pas le pouvoir qui l’attirait, loin s’en faut. Mais apprendre ce qu’il savait à quelqu’un était étrangement grisant à ses yeux. Comme ses professeurs qui lui avaient enseignés à abandonner une partie de son âme, il se réjouissait d’avoir à faire de même. Si tant est qu’il en ait besoin. Mais soudainement, la présence d’un tiers n’était plus aussi insupportable qu’auparavant.

Louis pour vous servir
« J’espérais que vous diriez cela. »

Il s’approcha de l’homme en le jugeant sévèrement du regard. Bien qu’il vienne de lui faire la démonstration de ce qu’il savait faire, Alexeï restait sur ses gardes. Savait-on jamais sur qui on tombait dans ces contrées isolées et perdues qu’il ne connaissait pas.
Il laissa tomber à terre la baguette de sa victime. De nouveau il se penche vers cette spectatrice silencieuse qui n’en a plus pour très longtemps à vivre vraisemblablement :

« Mon ami et moi avons envie de jouer à un petit jeu. Je propose que vous fassiez notre troisième partenaire ma chère. Au vu de votre état, et dans ma grande sollicitude, je vous autorise à rester par terre. »

Puis il se tourne vers Louis et, avec un sourire qui en dit long sur ses intentions laisse échapper :

« Je commence. »

Il prendre la main cassée et fait craquer une à une les articulations, brisant au passage encore quelques os. La douleur doit être atroce mais la fille ne hurle pas, elle se contente d’implorer du regard, les yeux brûlants de larmes. Elle ne doit rêver que d’une chose : mourir. Et Alexeï va lui donner cette opportunité mais… Pas tout de suite. Il termine lentement son œuvre puis se penche vers la demoiselle et lui murmure à l’oreille :

« Maintenant, dis-moi où sont cachés ceux de ton espèce et tu ne souffriras plus fragile petite chose. C’est une promesse et, vois-tu, je tiens mes promesses. Quelques mots contre un repos éternel ma chère. »

Elle le fusille du regard. De la haine et de la souffrance en cascade. Mais pas un mot ne sort de sa bouche sinon :

« Va pourrir en enfer »
« Crois-moi, je le ferais. Quand j’en aurais fini avec toi. Mais tu as eu ta chance et maintenant, j’ai dit que tout ceci était un jeu. Mon tour est passé. Mon ami va s’occuper de toi à présent. »

Alexeï se relève et jauge du regard Louis. Va-t-il se révéler capable de tout ce qu’implique être bourreau ? Va-t-il réussir à perpétrer la souffrance sans sourciller ? Rien n’est moins sûr pour Alexeï qui ne le connait strictement pas. Il s’en méfie en voulant tout de même croire que le jeune homme est comme lui : sanguinaire. Il ne s’en cache pas, ne s’en est jamais caché. A quoi bon ? Il est né pour ça. On la formé à ça. Et maintenant il aime ça.
Il s’avance vers le nouveau venu et se place à ses côtés en regardant la fille qui gémit doucement.

« Juste une petite pression là où il faut. Elle souffre. Tu interroges. Facile. Et, en plus, elle est déjà un peu abîmée. Il suffit d’appuyer là où ça fait mal ou de casser encore un peu et c’est du gâteau. »

Il se place devant Louis et plonge ses yeux dans les siens :

« Montre moi donc l’étendue de ton talent mon ami. »
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Théodore L. Cumberbatch
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MessageSujet: Re: Shall we begin? (Théo)   Shall we begin? (Théo) EmptyLun 30 Déc - 14:37

Louis ne regrettait pas d'avoir tardé sur les lieux, cette rencontre imprévu présageait quelque chose de trépignant. Il n'avait pas pensé prendre autant de plaisir à arracher des cris de douleur à la blessé, maintenant il voulait juste continuer, il voulait entendre à nouveau ces cris si délectable. Il voulait savoir jusqu'où le corps humain et l'esprit pouvaient tenir. Pendant combien de temps, tiendra-elle avant de craquer.

« J'espérais que vous diriez cela. »

L'étranger s'approche de lui, trop près à son avis mais il ne dit rien, il le laisse le toiser, le regard dur et prudent. Louis lui rend son regard, il était prêt à réagir au moindre mouvement suspect de sa part. Mais celui-ci se penche vers la jeune femme comme l'avait fait louis peu avant.

« Mon ami et moi avons envie de jouer à un petit jeu. Je propose que vous fassiez notre troisième partenaire ma chère. Au vu de votre état, et dans ma grande sollicitude, je vous autorise à rester par terre. »

Louis sourit à ces paroles, il semblait qu'ils allaient bien s'entendre, son futur ami se tourna vers lui, un sourire sadique sur le visage:

« Je commence. »

Louis resta debout au pied de la victime pour ne pas perdre une miette de ce qu'il allait se passer, il serait fort sa baguette dans sa main, impatient de ce qu'il allait se passer et impatient de commencer à son tour. Il regarda attentivement l' Eurus, car il était maintenant sûr qu'il en faisait partie, prendre la main de la jeune femme et avec tendresse, briser une à une ses articulations. Louis fut déçu de ne pas entendre la fille crier, elle se contente de regarder son bourreau en cherchant sa pitié, les yeux remplis de larmes. Louis connait ce regard, il l'a vu tant de fois dans les yeux de ses victimes, ce moment où tu vois qu'ils sont prêts à mourir. Louis leur donnait toujours ce plaisir mais il en était pas question-là ... enfin pour l'instant.

« Maintenant, dis-moi où sont cachés ceux de ton espèce et tu ne souffriras plus fragile petite chose. C'est une promesse et, vois-tu, je tiens mes promesses. Quelques mots contre un repos éternel ma chère. »

Louis s'attendait à ce qu'elle parle, il ne pensait pas qu'elle serait si tenace, c'était pourtant un bon compromis, des renseignements contre la douce mort. Elle n'aurait plus à souffrir, elle n'aurait plus à devoir supporter les douleurs qu'on lui infligeait, pour leur plus grand plaisir. Il devait reconnaitre qu'elle avait du courage et pour ça, il la respectait, juste un peu, à sa place, il aurait fait la même chose et quand celle-ci parla enfin, c'était pour dire d'aller pourrir en enfer. Louis laissa échapper un rire à ses paroles, il allait lui répondre qu'il le savait déjà, que c'était certain mais l'autre fut plus rapide.

« Crois-moi, je le ferais. Quand j'en aurais fini avec toi. Mais tu as eu ta chance et maintenant, j'ai dit que tout ceci était un jeu. Mon tour est passé. Mon ami va s'occuper de toi à présent. »

Enfin, il allait pouvoir s'amuser, Louis était comme un gamin excité à l'idée de jouer avec un nouveau jouet le matin de noël. La jeune femme lui jeta un regard puis ferma les yeux, résigné, souffrant en silence, bien que quelques gémissements lui échappaient.

L' Eurus se releva et regarda Louis, qui lui ne cessait de fixer la jeune femme se demandant ce qu'il allait bien pouvoir lui faire subir, son challenge ? lui arracher un cri, il allait tout faire pour l'entendre hurler. Il ne détacha son regard, que lorsque son compagnon vient se placer à ses côtés, lui expliquant ce qu'il avait à faire. Puis il se plaça devant lui, plongeant ses yeux dans les siens, sérieux. Son regard était profond, inquiétant, sombre avec une pointe de folie. Les yeux sont le miroir de l'âme. C'était ce que ressentait Louis à ce moment, il avait comme l'impression de se regarder dans un miroir, de voir sa propre âme dans les yeux de cet étranger.

« Montre moi donc l'étendue de ton talent mon ami. »

Étrangement, il ne voulait pas le décevoir. Il ne le connaissait pas, il venait à peine de se rencontrer pourtant, il voulait se montrer digne. Il voulait lui montrer de quoi il était capable, lui montrer, qu'il ne flancherait pas qu'il n'avait pas à douter, que Louis pouvait se montrer particulièrement cruel.

Il posa une main sur l'épaule de son ami de torture.

« Avec plaisir ! »

Puis, il le contourna pour se pencher à nouveau vers la jeune femme qui le regardait maintenant avec de grand yeux de merlan frit, comme si cela allait pouvoir le faire changer d'avis. Il ne s'est jamais préoccupé des autres et ce n'était pas aujourd'hui qu'il le ferait.

« A nous deux mon chou ! Mon ami t'a posé une question et je trouve cela très malpolie de ne pas lui avoir répondu, alors je vais te donner une autre chance de lui répondre ! »

Tout en lui parlant, il fit glisser sa main sur le corps de la jeune femme, ne se privant pas de ce corps à sa merci, il y avait tellement à faire, des multitudes de souffrance à lui infliger, les choix étaient tellement nombreux qu'il ne savait pas par où commencer. Une pression ? Il l'avait déjà fait, il voulait essayer quelque chose de nouveau. Casser un peu plus ? hum, très tentant pour Louis, quand son regard fut attiré sur l'épaule de la jeune femme qui semblait déboîter. Il connaissait très bien cette blessure pour en avoir fait les frais, douloureux mais plus encore quand celle-ci était remise en place et surtout quand cela était mal fait. Guérir pour mieux faire souffrir, cette idée lui plaisait merveilleusement.

« Tu ne veux toujours pas répondre ? Tant mieux pour moi ... tant pis pour toi ! »

Rapide comme l'éclair, il prit l'épaule blessé de la jeune femme et dans un craquement la remis en place, sans savoir ce qu'il faisait, les yeux de la jeune femme sortir de ces orbites mais aucun cris ne sortir de sa bouche. Son corps s'arqua et retomba lourdement contre le sol. Elle semblait lutter pour ne pas crier mais Louis se l'était juré, il allait la faire hurler comme jamais. Mais il avait le temps, il fallait faire durer le plaisir. Il se retourna vers son compère, souriant à pleine dent, il s'amusait comme un petit fou.

« Je crois que notre amie ici présente, ne semble pas très bavarde, il est peut-être temps de passer aux choses sérieuses, tu ne penses pas ? »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Shall we begin? (Théo)   Shall we begin? (Théo) EmptyMar 11 Mar - 13:10

Aussi étrange que cela puisse paraître, Alexeï commençait à avoir une impression positive de celui qui était venu le perturber durant son travail. Il n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux, une qualité appréciée, mais surtout il fallait voir de quel bois il était fait une fois dans le grand bain. Et en cet instant, le grand bain en question consistait à extorquer des informations à la jeune idiote étendue par terre. Idiote de par le camp qu’elle avait choisi. Ou malchanceuse. Tout le monde ne peut pas voir un sang-pur, malheureusement. Il faut des gagnants et des perdants et Alexeï faisait incontestablement partie des gagnants.
Il fit craquer ses articulations tandis que son acolyte s’agenouillait à côté de leur victime toute désignée. Il sentit ses vertèbres se détendre d’un seul coup et s’ébroua dans l’air chargé de souffrance. Autour de lui, l’apocalypse paraissait encore plus noire qu’auparavant. Peut-être parce qu’il était venu y ajouter sa touche.  Abominable peintre des enfers, il venait ajouter une touche de morbidité à chaque nouveau tableau. Quand Durmstrang approchait, il valait mieux s’écarter. Leçon durement apprise pour certains.
Alexeï reporta son attention sur Louis qui, lentement, remit en place l’épaule déboitée. Mal. Souffrance dans les yeux de la victime qui eut des hoquets désespérés mais qui ne lâcha pas même un nom. Coriace. Il claqua de la langue avec irritation.

« Il va falloir utiliser la manière forte peut-être. Elle délie parfois plus facilement les langues. »

Il sortit sa baguette. Longue et rigide, elle était d’un bois tellement sombre qu’on aurait pu la croire taillée dans les ténèbres. Elle reluisait doucement avec les dernières flammes qui, au loin, s’éteignaient. Les sortilèges impardonnables, il les connaissait par cœur et sa baguette aussi. Combien de fois avait-il fait sortir des propos incohérents mais non dénués de sens de rebelles convaincus de pouvoir tenir leur langue. Mais il ne fallait pas la tuer. Pas tout de suite. Elle devait parler d’abord et donner des informations. Il devait savoir où ils se terraient, qui étaient leurs leaders. Il devait savoir.
D’un ton presque doucereux, un peu comme s’il lui chantait une berceuse, il exhala :

« Endoloris »

Le corps se tordit sous la baguette noire qui, inflexible, ne bougeait pas d’un pouce. Le regard fixé à cette dépravation humaine qu’il causait, Alexeï était comme hypnotisé. Pareil spectacle marque à vie. Il se rappelait encore la première fois qu’il avait lancé un sort comme celui-ci contre quelqu’un. Quand il n’était encore qu’un petit nouveau parmi les Eurus. Depuis, il avait appris à mettre de côté tout sentimentalisme au détriment de son âme qui, recluse dans un coin, bousillée, attendait. Attendait de se réveiller. Mais le réveil n’arriverait certainement jamais.
Lorsqu’il releva sa baguette, le corps torturé se replia en position fœtale comme pour échapper encore un peu à la douleur, ne plus voir ses agresseurs. Mais Louis et Alexeï étaient toujours là. Alexeï s’accroupit et sentit ses genoux craquer sous lui.

« Quelque chose à dire ? Nous supplier peut-être ? Nous accueillerons toute forme de reddition avec on ne peut plus de gentillesse… »

Un sourire presque carnassier aux lèvres, il leva son regard vers Louis dans un simulacre de compassion envers leur victime qui se transforma en grimace dégoutée lorsque cette dernière eut l’audace de lui agripper le bras en hurlant :

« Tu iras pourrir en enfer ! »

Il secoua le bras comme pour se débarrasser d’un misérable insecte ou d’un indésirable.

« Tu l’as déjà dit. Autre chose sur la conscience ? »
« Ils sont à Pré-au-Lard. Derrière le grand hangar, il y a un souterrain. Ils sont là… »

Alexeï regarda le visage ravagé de la jeune fille. Les larmes coulaient sur ses joues laissant des trainées presque propre par rapport à la suie qui s’y était déposée.

« Et bien voilà… ce n’était pas si compliqué. »

Il se releva et sortit un mouchoir de sa poche pour s’essuyer les mains. Il avait presque l’impression que le fait qu’elle l’ait touché l’avait sali. Elle devait être impure. Impossible d’expliquer autrement cette sensation qui s’accrochait à lui, qui ne le lâchait pas.
Il tourna les yeux vers Louis et le regarda posément sans remarquer aucune trace de répugnance sur ses traits. Il était un peu plus jeune que lui et devait donc avoir commencé seulement il y a quelques années. Dans un coin de sa tête, une idée commença à germer. Et si… il prenait quelqu’un sous son aile ? Il avait longtemps été seul, un peu de compagnie ne serait pas de trop. Il pourrait toujours apprécier la présence d’un pair à ses côtés. Maintenant qu’il avait abattu le plus gros du travail en voyant ce que l’autre valait, il fallait maintenant s’en assurer une bonne fois pour toute.

« A toi l’honneur maintenant. Tu peux continuer un peu mais elle nous en a déjà dit assez. Ou bien tu peux la tuer. L’un dans l’autre elle ne nous sert plus à rien… »

Un gémissement caresser ses oreilles. Elle l’avait entendu et, étrangement, paraissait peu disposé à subir les éventualités proposés par Alexeï à Louis. Comme s’il ne l’avait pas entendu, l’eurus haussa un sourcil en direction de Louis. La vie de quelqu’un était entre ses mains désormais.
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Théodore L. Cumberbatch
WE INSIST THAT IGNORANCE KILLED THE CAT.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: Re: Shall we begin? (Théo)   Shall we begin? (Théo) EmptyJeu 13 Mar - 16:01

Tout au long de sa vie, Louis avait détesté les personnes qui l’entourait, il était extrêmement rare qu’il apprécie une personne, cela était beaucoup plus simple de détester tout le monde. Il appréciait seulement les présences féminines à ses côtés mais seulement pour l’instant d’une nuit. Il n’y avait qu’une seule personne qui avait pu s’emparer de son cœur et il ne savait toujours pas comment elle y était arrivé … Mais contrairement aux autres, Alexeï ne lui laissait pas ce sentiment de dégoût, il n’était pas agacé par sa présence, il semblait même l’apprécier même si c’était encore un trop gros mot pour exprimer ce qu’il ressentait vis-à-vis de lui. Voilà le mot que cherchait Louis, ennuyeux, il n’était pas ennuyeux et il l’appréciait pour cela. Louis reporta son attention vers sa victime, malgré les douleurs qu’il lui fait endurer celle-ci ne semblait pas vouloir en démordre et gardait ses lèvres scellées. Il était fasciné par la complexité de l’être humain, ils avaient beau la torturer, lui faire subir les pires supplices, elle gardait son obstination à ne dévoiler aucune information. Cela était tout nouveau pour Louis, il ne savait donc pas si cela était courant ou si cette fille était aussi coriace qu’elle le montrait. Il était de plus en plus excité par cette nouvelle expérience, il avait l’opportunité d’apporter un peu plus de folie dans son existence, la possibilité de faire des grandeurs. Tuer était devenu presque une routine pour lui. Il ne s’en lassait pas au contraire, il adorait ça mais pouvoir ajouter un peu de piment ne lui était pas désagréable. Il avait tant de choses à apprendre, tant de personnes à faire souffrir comme il avait souffert. Lorsqu’il croisait le regard de la femme s’était pour lui comme se regarder dans un miroir, il y voyait ses propres yeux, ses yeux d’enfant remplis de souffrance. Il savait ce que c’était de souffrir, il savait ce qu’elle ressentait et s’était jouissive, il voyait une opportunité de se venger, il allait se venger de ce monde pourri, il allait faire payer toutes les personnes qui croiseraient son chemin à commencer par la femme qui gisait à côté de lui en piteuse état. Il était déçu de ne pas avoir réussi à lui soutirer un cri, il ne voulait qu’un cri déchirant comme sorti tout droit des enfers, un cri qui réchaufferait son cœur de sa douce musique ce n’était pas trop demandé, il voulait juste la briser. Tout ce que voulait Alexeï par contre, c’était des informations et il semblait résolu à les avoir, Louis le regarda sortir sa baguette et prononcer un des sortilèges impardonnables, celui que Louis n’avait jamais jugé bon de s’en servir … jusqu’à maintenant. Il regarda avec passion le corps de la jeune femme se tordant dans tous les sens, le visage défiguré, ses yeux suppliants que tout s’arrête mais ils ne faisaient que commencer. Louis trouva cette vision magnifique, ce corps complètement à la merci d’Alexeï, ce corps dont elle n’avait plus aucune emprise, c’était pour Louis juste magnifique, comme un tableau de maître. Il sentit quelque chose remuer au fond de lui, quelque chose dont il n’avait pas vraiment prêté attention, cela réveilla en lui des envies qu’il n’avait jamais eues auparavant. Mais, s’il y a bien une chose dont Louis n’est pas capable, c’est d’être patient très longtemps. Jusqu’à maintenant, il avait pris sur lui sans grandes difficultés s’amusant comme un petit fou mais plus la jeune femme se taisait ou bien lançait des insultes, il sentait son sang bouillir, il avait cette envie meurtrière qui l’emparait si souvent, il n’avait plus envie de la faire souffrir jusqu’à ce qu’elle rende son dernier souffle. Il voulait la tuer. Jusqu’à maintenant, il était envahi par la curiosité mais maintenant il voulait juste lui enfoncer sa main dans sa poitrine et lui arracher le cœur et encore il trouvait cela trop … gentil… Alexeï tentait toujours de soutirer des informations tandis qu’il commençait à s’impatienter à ses côtés, pour lui elle ne dirait rien alors autant la tuer tout de suite mais il n’était pas un maitre dans la matière et son compagnon lui semblait l’être, il devait juste être patient … Il se leva et commença à faire les cent pas lorsque la jeune femme délia enfin sa langue, leur donnant les informations qu’ils voulaient. Louis s’arrêta stupéfait, surpris qu’elle ait changé d’avis, pourquoi maintenant, la douleur avait-elle fini par être trop insupportable pour elle ? Il regardait avec fascination ce corps et cet esprit qui avait finit par se briser entre les mains de l’Eurus. Il était doué. Il était partagé entre l’envie de continuer à la torturer et l’envie de la tuer immédiatement. Il était toujours en proie avec ce conflit intérieur quand Alexeï s’adressa à lui. Il savait exactement ce qu’il allait faire, un sourire sadique se dessina sur son visage où il n’y avait aucune trace de pitié. Il allait la tuer, il était à deux doigts de le faire mais lorsqu’il entendit sa future victime geindre, horrifier à l’idée que celui-ci puisse continuer ses souffrances, son sourire s’agrandit davantage. Pour lui, c’est comme si elle l’avait invité à continuer et c’est ce qu’il allait faire mais avant ça il voulait se jouer d’elle. Il se pencha donc vers elle et adoucit son regard, la regarda avec tendresse et lui murmura à l’oreille. " Chut, chut, chut … ne t’inquiète pas, je ne vais pas te tuer … tu te sens capable de courir . " C’est là qu’il le vit. Ce regard plein d’espoir, cette idiote l’avait compris comme il l’espérait, elle s’accrochait à ce dernier espoir qu’il lui restait, qu’elle avait une chance de fuir. De sa main gauche il caressa sa joue en douceur lorsqu’elle hocha la tête. " À mon signal, court le plus vite possible " Il chuchotait mais il se doutait qu’Alexeï pouvait l’entendre, celui-ci ne fit pas un geste pour autant, attendant surement de voir ce que Louis contait faire. Il s’approcha de l’Eurus et lui adressa un clin d’œil, se postant à ses côtés " maintenant mon cher ami, à moi de te montrer mon art. " Murmura-t-il à Alexeï tandis qu’il fixait sa victime qui le regardait avec toute l’espérance dont elle était capable. " Maintenant ! " lui cria-t-il et elle se leva alors, oubliant la douleur et leur tourna le dos, courant aussi vite qu’elle le pouvait. Elle n’avait pas fait cinq mètres, qu’il sortit sa baguette et à son tour, lança un sortilège impardonnable. " Impéro " Il l’avait chuchoté comme un mot d’amour dit sur l’oreiller. Elle s’arrêta net et d’un coup de baguette, il la retourna violemment, même à cette distance, elle pouvait très bien le voir et c’est ce qu’il voulait. Il voulait qu’elle voie qu’il lui avait menti, qu’il n’allait avoir aucune pitié, qu’il allait être sans merci, qu’il n’y avait aucune chance pour elle de s’en sortir. " Cris pour moi. " Sous son emprise, elle ne pouvait pas lui désobéir et hurla donc comme il lui avait ordonné. Enfin, il entendait ce son si agréable pour ses oreilles. " Plus fort ! " Elle hurla alors à s’en déchirer les poumons pour le plus grand bonheur de Louis. D’un coup de baguette, il annula son sortilège et elle s’écroula, tombant lourdement à genoux sur le sol mais n’ayant plus rien à perdre, elle tenta à nouveau de fuir mais il n’y avait aucune issue pour elle, il n’y avait rien qui se dressait entre elle et Louis." Avada Kedavra ! " Le sortilège résonna et la toucha dans le dos et pour la dernière fois, elle s’écroula sur le sol, cette fois si sans vie. " Quelle idiote celle-là! " Louis regarda le corps inerte étendu sur le sol, content de lui, heureux de ne pas avoir perdu son temps en venant ici, il ne regrettait rien et si c’était à refaire, il le referait mille fois. Il devait reconnaitre qu’il était reconnaissant envers l’Eurus de lui avoir fait découvrir de nouvelles perspectives de s’éclater. Louis se tourna vers Alexeï, il avait beau être reconnaissant, il ne dirait pas merci pour autant, plutôt crevé. "Salut l’ami ! C’était très … plaisant ! " Un rictus sur les lèvres, Louis commença à s’éloigner se dirigeant vers Pré-au lard, là, où semblait-il se trouvait des rescapés qu’il comptait bien éliminer. Pour lui, il n’avait plus rien à faire avec l’Eurus. Enfin, c'est ce qu'il pensait...
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