Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

❝ PERCELIA + but there are dreams that cannot be. ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptySam 11 Jan - 17:37

perceval rosier & cordélia lysaght + Hearts are wild creatures, that’s why our ribs are cages + I will destroy you in the most beautiful way possible and when I leave you will finally understand why storms are named after people(ch. I)



Son corps était clairement entrain de la lâcher alors qu'elle remontait péniblement en direction du château. Quelle soirée de merde. Ce connard de Melwyn de directeur à deux balles l'avait envoyée sur une mission de quelques jours où elle avait failli y laisser la peau des fesses et il n'était même pas là pour l'accueillir à son retour. Typique. Parfois, Cordélia se demandait sincèrement s'il ne faisait pas tout pour la faire se tuer en mission, pour ne plus avoir à la supporter. Cela serait clairement son genre. Oui, la brune n'avait pas une très haute estime de son dirigeant et si elle pouvait, elle lui cracherait une nouvelle fois dessus à cet instant précis. Mais pour l'heure, elle avait besoin d'une douche.Et de vêtements propres. Elle doutait sincèrement qu'arrivée poisseuse de sang l'aiderait à entretenir des rapports sains et équilibrés avec ses camarades. Ou lui donnerait une image de jeune fille totalement respectable et fréquentable. Son regard se pose quelques secondes sur le terrain de quidditch alors que ses neurones se mettent rapidement en marche. Il est bien trop tôt pour qu'un entraînement y est lieu et pour qu'un élève ne s'y entraîne. De plus, comme à plusieurs endroits du château lui même, elle y a caché un petit sac rempli de vraiment jusqu'au cas où... au cas où elle se retrouverait, comme à l'instant, couverte de sang et d'autres substances dont elle préférait ignorer le nom et la provenance. Tenant fermement contre elle son sac et l'objet qu'elle a du récupérer presque au prix de sa vie, elle se dirige rapidement vers les vestiaires, dans lesquels elle fait un tour rapide avant de soupirer de soulagement. Posant son sac sur un des bancs, elle va ouvrir une de ses nombreuses caches pour en sortir un autre qu'elle pose à coté, avant de retirer ses vêtements tachés de carmin et en partie déchirés qu'elle laisse au sol derrière elle. Une fois nue, elle s'arrête quelques secondes devant un miroir pour faire un inventaire des dégâts. Sur sa pommette droite, juste en dessous de son œil, un hématome commence tout doucement à tacher sa peau pâle de violet alors que ses lèvres habituellement rouges et pleins sont légèrement fendues. Son corps est recouvert de quelques griffures et plaies et dans son dos, une large brûlure la fait souffrir au point qu'elle regrette quelques secondes de ne pas être une Peyredragon. Avoir le même patrimoine génétique qu'Echo aurait, parfois du bon pour elle. Mais malheureusement, elle n'était quasiment qu'une humaine lambda et elle devait faire avec. Elle soupire et entrant dans les douches communes, elle allume l'eau froide au maximum, se plaçant sans hésitation sous le jet. Si elle frissonne et si sa peau se couvre d'une chair de poule elle ne bouge pas pour autant. L'eau se teinte un moment de rouge, du rouge du sang de ses ennemis mais aussi du sien, avant de redevenir limpide, alors qu'elle se savonne corps et cheveux. L'odeur de souffre, l'odeur du brûlé et de la mort la suite pour son odeur habituelle, celle de la rose envoûtante. Elle soupire tout doucement et reste là, les yeux fermés, le front posé contre le mur. Elle reste là, perdue dans ses pensées, presque déconnectée du monde mais soudainement, elle le sent. Elle le sent. Lentement, ses yeux s’ouvrent et elle tourne légèrement la tête sur le coté, vers l'entrée et elle le voit. C'est lui. Elle n'a pas une seule seconde d'hésitation entre lui et son jumeau. C'est lui. Son cœur lui hurle, son corps le chante, et sa mère ricane. C'est lui. Son regard se plonge dans le sien, et le temps s'arrête. Une second, une minute, ou une heure. Qu'importe. Le temps s'arrête et ils ne sont qu'eux. Lui. Elle. Et le temps reprend brutalement son cours. Sans qu'il ne comprenne comment, elle est sur lui. Toujours nue, Eve sauvage, elle le plaque contre le mur, son bras en travers de ses épaules alors qu'elle le regard avec un air de pure colère. Elle l'a claquée contre le mur avec bien plus de violence qu'elle ne l'aurait voulu, faisant rebondir douloureusement sa tête contre celui-ci, et elle sait pertinemment que Freya a rajouté de la force à son attaque dans le but de lui faire mal. Dans le but de le blesser, une nouvelle fois. Sa colère est palpable et nul doute que le Rosier face à elle peut la ressentir. Avec son bras en travers de son torse, elle appuie douloureusement sur ce dernier alors qu'elle se penche vers lui, yeux fendus et murmure venimeux « Alors comme ça on observe les filles en douce quand elles sont nues, Rosier ? Je ne pensais pas que tu étais tombé aussi bas. » Elle crache, dangereuse comme jamais. Rosier pas Perceval, pas Gabriel. Rosier. Elle l'appelle par son nom de famille car c'est plus facile. C'est plus facile d'essayer d'instaurer une distance entre eux, une barrière. Cordélia n'était ni stupide ni naïve. Elle avait pleinement conscience des sentiments qu'elle éprouvait toujours pour le garçon – pas encore l'homme – qu'elle avait devant elle. Elle sentait déjà les émotions venir l'envahir comme un poison dont il n'existait aucun antidote. Elle avait envie d'écraser ses lèvres contre les siennes, de se serrer dans ses bras, de goûter une nouvelle fois à sa tendresse, à une nuit tout contre lui, où rien d'autre ne comptait qu'eux et leur amour. Elle voulait de nouveau goûter la douceur de ses lèvres, caresser sa peau indéfiniment, le sentir contre elle et en elle, l'entendre lui chuchoter dans le creux de l'oreille combien elle était belle, combien il l'aimait. Elle voulait toutes ces choses, elle les voulait et cela la rongeait de l'intérieur et la détruisait sans que personne n'en ait le moindre doute. Pas même Emory. Pas même Cercei. Elle le désirait plus que tout et peut être que si les choses avaient été différentes, cela aurait été possible. Mais pas dans cette vie là. Dans cette existence, il y avait des rêves qui ne pouvaient pas se réaliser – et Perceval était un de ces rêves. Un rêve qu'elle ne pouvait observer que de loin. Il était lumière, elle était ténèbres. Elle n'était plus la femme qu'il avait un jour aimé, celle qui pensait peut être voir en elle. Elle ne serait jamais plus cette femme. Sofia avait été façonnée pour l'amour et Cordélia pour la guerre. Et il n'y avait aujourd'hui plus de marche arrière possible.
Revenir en haut Aller en bas

Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

Perceval J. Rosier
I'LL WIN YOU WITH MY RAINBOW KISSES AND UNICORNS STICKERS.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyLun 13 Jan - 22:07


PERCEVAL & CORDELIA. + Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges, je t'aime trop fort ça te dérange. Et mes rêves se brisent sur tes phalanges, je t'aime trop fort mon ange, mon ange.

« M’accorderiez-vous cette danse, mademoiselle ? » Il lui tend la main, le regard malicieux, le sourire jusqu’aux oreilles, esquissant une légère courbette comme un gentleman l’aurait fait à sa dame, tandis qu’elle ne peut s’empêcher de rire face à tant de manières. Ça la fait fondre de le voir se mettre en quatre pour elle, il le sait, il s’en amuse, joue de son charme alors même qu’elle est déjà séduite. C’est une seconde nature chez lui de vouloir plaire, une manière d’entretenir la flamme dans leur couple. « Mais avec plaisir, mon cher ami, » qu’elle répond en attrapant sa main pour le suivre jusqu’à la piste de danse. Le jeune homme la fait tournoyer sur elle, avant qu’il ne l’attire contre lui dans un mouvement particulièrement gracieux. En ces temps, la guerre n’existe plus. Le tonnerre gronde, la pluie s’abat sur les environs, mais à Poudlard, on ne se soucie que du bal d’Hiver. En dansant tendrement avec sa future femme, son regard croise dans l’assemblée les visages heureux de ses amis les plus proches, de sa famille parfaite dans son imperfection. Y’a ce petit blond un peu timide qui regarde du coin de l’œil une fille sans oser pouvoir l’aborder et ça fait sourire le danseur, parce que c’est mignon de pouvoir vivre un problème aussi basique qu’un adolescent normal rencontrerait à cet âge-là alors qu’ils vont tous bientôt mourir. Près de lui, un autre couple semble s’épanouir. Ils s’observent, plongés dans les yeux de l’autre, perdus dans la contemplation de leur amour. C’est comme s’ils avaient toujours été fait pour être ensemble, comme s’ils avaient toujours été destinés l’un à l’autre. Et c’est si parfait que le danseur ne peut s’empêcher d’en sourire, retournant à sa compagne. Elle est serrée contre lui, sa tête contre son torse, les yeux fermés, l’esprit apaisé. Ce soir, tout est parfait, tellement parfait. Trop parfait. Le temps d’un battement de cil, il se retrouve au milieu d’un champ de bataille, et sans en comprendre la raison qui le pousse à agir ainsi, il se met à courir. Et il court, court le plus rapidement possible en tentant de fuir un ennemi invisible. Des sorts fusent de tous les côtés, et quand il lui semble parvenir à son but, un jet de lumière le met à terre. Une atroce douleur l’oblige à se recroqueviller et il tenter de hurler, sans qu’aucun son ne parvienne à sortir de sa bouche. Et soudain, Perceval s’éveille. Ses yeux s’ouvrent brusquement, pris par ce cauchemar qui lui paraissait si réel. Quand il réalise que ce n’était qu’un rêve, un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres. Il balaie le dortoir des yeux à la recherche d’un regard mais tous, dorment encore à poings fermés. Il est tôt. Trop tôt pour un gars comme lui, qui passe ses journées à dormir. Mais ce matin, l’idée de retourner à cette guerre ne lui enchante guère. Ca fait des semaines que ça dure. Ca a commencé par des petits sourires et des belles robes qui virevoltaient sans qu’il ne puisse en identifier la provenance. Et puis, y’a eu cette fille. Cette même fille à la longue chevelure brune, qui est toujours à ses côtés, toujours le sourire aux lèvres. Elle revient presque tous les soirs et quand elle est là, même en sachant que ce n’est qu’un rêve parmi tant d’autres, Perceval ressent d’étranges sentiments. Il est tellement serein dans ces moments-là que se réveiller est toujours une torture. C’est toujours la même fille, il en est certain, et pourtant, il n’a jamais vu son visage. Il n’a jamais vu ses yeux, qu’il imagine bruns chocolats, il n’a jamais vu ses lèvres qu’il imagine douce et sucrée. Elle n’est que le fruit de son imagination, mais il aimerait bien découvrir son visage un soir. Parfois, il se dit que c’est peut-être Cordélia. Après tout, elle hante son esprit toute la journée, pourquoi pas la nuit ? Mais ça ne concorderait pas avec le visage qu’il n’arrive pas à imaginer. Oui, celui de Cordélia, il se l’imagine très parfaitement. Trop peut-être. Perceval lâche un soupir et finit par quitter son lit après un temps d’hésitation. Ce qu’il pensait être un rêve s’est transformé en un cauchemar trop réaliste pour qu’il puisse se recoucher. Tout ce sang qui giclait autour de lui faisait froid dans le dos. Un frisson le parcourt à l’idée même d’y repenser. Et pourtant, Merlin lui-même sait qu’il n’a jamais fait attention à ces rêves. Lui, voit en cela comme une imagination trop débordante. Alors, il tente de se distraire en s’imaginant déjà faire quelques tours de balais sur le stade avant le petit-déjeuner. Ça lui permettra de calmer ses nerfs déjà à vifs en si bon matin. Il atteint rapidement le stade et reste un instant figé par le calme des lieux. C’est impressionnant pour un garçon aussi turbulent que lui. C’est calme, c’est presque apaisant. Perceval esquisse son premier sourire de la journée et se dirige vers les vestiaires pour poser ses affaires et chercher son balai. Et soudain, le bruit d’une douche l’interpelle. Quelqu’un est ici. Déjà debout à cette heure-ci, quelle folie. Doucement, il se glisse à l’entrée et jette un coup d’œil. Un petit coup d’œil, histoire d’identifier un visage à ce bruit et puis il repartira. Mais ses jambes ne semblent plus vouloir lui répondre lorsqu’il comprend que c’est elle. C’est elle, nue comme un ver, les mains dans les cheveux, comme une publicité pour un shampoing pour femme. Et elle est tellement belle que c’est un appel à la débauche. Il ne devrait pas, mais Perceval ne bouge plus et ne quitte pas la scène des yeux, n’en perd pas une seule miette, tandis que soudain, elle se tourne légèrement vers lui. Leur regard se croise, s’accroche et ne se lâche plus. Et ça dure, ça dure longtemps, tellement longtemps. C’est toute l’histoire de Gabriel qui passe dans les yeux de Sofia, avant que Cordélia se précipite vers lui pour le plaquer contre le mur, lui barrant le passage. Son regard est noir, aussi noir que l’aura qui semble dégager d’elle. Surpris par cet élan de violence, Perceval n’a même pas eu le temps de réagir et de se protéger. Est-ce qu’il en avait réellement envie, de toute façon ? Sans doute pas. Son corps contre le sien, ses lèvres à quelques centimètres de siennes, il faut toute la volonté du monde à Percy, pour ne pas se jeter littéralement sur elle et la dévorer, même alors qu’elle semble prête à le tuer. Et étrangement, au fond de lui, il sait qu’elle en serait capable. Elle le déteste si fort, elle aimerait le voir disparaitre autant que lui, la voudrait pour lui. Et Merlin lui-même sait qu’il la veut à en crever.  « Alors comme ça on observe les filles en douce quand elles sont nues, Rosier ? Je ne pensais pas que tu étais tombé aussi bas. » Son ton est froid, distant, presque tranchant. Si ses mots pouvaient le tuer, sans nul doute qu'il serait enterré depuis longtemps. Mais Perceval tient bon et tente de garder une certaine contenance face à elle. Allez, sois un homme. Elle te tend la plus longue perche qui n'ait jamais existé, tu peux pas te défiler. Mais rien ne vient, pas parce qu’il n’a aucune répartie, mais parce que Cordélia est devant lui et qu’elle lui offre presque son corps. Ça n’est même pas encore arrivé dans ses rêves les plus fous. Du moins, ce n’est pas encore arrivé. Et en plus, ça semble tout à fait normal à la demoiselle de se balader toute nue face à un homme qu’elle dit détester de toute son âme. Elle est un peu chelou, cette fille. J’crois que c’est pour ça que je l’aime. Il déglutit, se sent presque tremblant. Une vraie fillette. « C’était pas le cas, Cordélia, » qu’il souffle du bout des lèvres, prononçant ostensiblement son prénom d’une manière bien plus douce qu’il ne l’aurait espéré. L’appeler Lysaght serait sans doute trop impersonnel au vu de la situation. Après tout, elle se balade un peu à poil devant lui, ils ont clairement dépassé un stade. « Je pensais être seul, je ne savais pas que tu étais aussi matinale… » Il cherche à se justifier alors qu'il ne devrait même pas le faire. Après tout, les vestiaires ne sont la propriété de personne. Le regard qu’elle lui lance commence à devenir pesant, presque oppressant. Elle lui donne l'impression de vouloir lire en lui. Elle refuse tout contact avec lui et du jour au lendemain, le voilà dans ses filets, à ne pouvoir s’y dérober. La situation est irréaliste. Peut-être même un peu trop. « Est-ce qu’on est dans la réalité ou c’est encore un de mes rêves chelous ? » Qu’il finit par demander, on sait jamais. Et puis si c'est la réalité, ça changera pas de sa connerie habituelle. Le ridicule ne tue pas. Pas encore.
Revenir en haut Aller en bas

M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyMar 14 Jan - 2:33

perceval rosier & cordélia lysaght + Hearts are wild creatures, that’s why our ribs are cages + I will destroy you in the most beautiful way possible and when I leave you will finally understand why storms are named after people(ch. I)



Cordélia faisait-elle des rêves ? Non. Elle, elle ne rêvait pas d'amour et de bals, de sourires grands comme des demi-lunes et de danses envoûtantes. Non, quand la jeune femme fermait les yeux, elle ne voyait que mort et chaos. Destruction et abomination. Elle voyait les horreurs de la guerre d'autrefois – de la guerre à venir. Elle n'était pas naïve, notre serpentarde. Dans les ombres, une guerre se préparait et cette fois-ci, elle serait prête. Ainsi que ses amis – ou tout du moins, ceux qui en avaient le potentiel. Elle ne comptait pas inclure tous les élèves de Poudlard dans le conflit et pour cause : la plupart d'entre eux n'étaient que de la chair à canon. Ils étaient à peine bons à tenir une baguette et nul doute qu'ils se la feraient prendre avant même d'avoir entrouvert les lèvres pour prononcer le moindre mot. La jeune femme ne voulait pas d'une autre hécatombe sur le dos et surtout sur la conscience. Voilà pourquoi les Sombres Phénix n'étaient composés que de l'élite, des meilleurs sorciers parmi les meilleurs sorciers. Ils volaient bien au dessus de leurs camarades, leurs magies étaient les plus grandioses et les plus dangereuses. Mais à quel prix.. ? Dans le cas de Cordélia, de la santé tout d'abord. Sa santé était une blague, elle crachait autant de sang que de venin et elle ne devait sa survie qu'à sa rage de vivre et de vaincre la mort et ses ennemis. Mais aussi au prix de l'amour. Car ce jour là, ce jour maudit comme béni où ses souvenirs étaient revenus à elle, Cordélia s'était faite une promesse. Celle de ne jamais laisser Gabriel Peverell – ou peut importe le nom qu'il portait dans cette existence – entrer dans sa vie. Love is weakness. Trois mots que sa mère ne cessait de lui répéter. Et aujourd'hui, elle en avait compris le sens. Il lui avait fallu une mort et une renaissance pour apprendre la leçon et aujourd'hui, elle ne comptait plus se laisser avoir comme une débutante. Aujourd'hui, elle n'était plus le pion. Elle était la reine. Et son roi, c'était Poudlard et les élèves le composant. Et le voilà, son prince sans couronne, son prince de pacotilles, son prince de malheur qui nouait son estomac et faisait remonter un grondement sourd et animal dans le fond de sa gorge. Il était là, désireux d'elle, ce pauvre inconscient qui ne réalisait pas à quel point il risquait sa vie en s'approchant du monstre qu'elle était. Peu importe les blessures, la brûlure dans son dos, tout ce qu'elle pouvait percevoir à cet instant précis était le bleu des yeux de Perceval et le ricanement de Freya tout au fond elle. Elle jubilait. La chienne jubilait. Et pour cause, elle infligeait à feu sa fille une souffrance morale des plus grandes, souffrance qui avait pour habitude d'affaiblir ses défenses mentales et qui la rendait plus vulnérable à son emprise. Un combat permanent pour un corps. Freya contre Cordélia. Un combat qui ne pouvait se terminer que dans le sang et la mort. Elle ferme un instant les yeux, son cou bougeant légèrement dans un tic nerveux alors qu'elle prend une longue inspiration. Elle ne se recule pas alors que sa poitrine nue vient effleurer le torse du jeune homme au rythme de sa respiration. Elle se calme, du moins, tente-t-telle. Une Cordélia stressée n'est jamais une bonne Cordélia. Et ceux qui considèrent qu'elle est la pire des salopes en temps normal n'ont pas idée de quoi elle est capable dans les rares moments où ses nerfs sont mis à rude épreuve « Je ne t'ai pas autorisé à employer mon prénom, Rosier. » Une nouvelle fois sa voix claque dans le silence, comme une gifle verbale. Sa langue vient humidifier ses lèvres abîmées, fendues d'une blessure encore fraîche, alors que sa pommette violacée trésaille d'agacement. Dans son dos, brûlures et griffures sont toujours là, lui rappelant l'horreur et la bestialité de son dernier combat. Ses yeux s'ouvrent finalement de nouveau pour se plonger dans les siens alors qu'elle l'accole un peu plus contre le mur. Il est la biche, elle est le lion et aujourd'hui il est sa proie. Elle ricane méchamment à sa remarque en roulant des yeux. Matinale, elle ? C'est un euphémisme. Et elle est presque persuadée qu'il le sait. Elle n'est pas dupe Cordélia, elle sait bien que Peah lui sert de petite espionne pour obtenir des informations à son sujet. Malheureusement pour lui, elle est inflexible comme le fer. You saw the beauty but not the iron underneath. Et Peah, bien qu'elle l'aime de tout son cœur, ne la fera jamais faiblir. « Je le suis depuis toujours. Seeley s'en plaint en permanence car je le réveille chaque fois que je dors avec lui dans son dortoir. N'essaye pas de me faire croire que tu ne le sais pas. Vous partagez... un certain lien. » Elle dit, dédaigneuse, refusant de lui accorder le titre de meilleur ami de son frère qu'elle réserve à Téonard. Seeley. Un cul entre deux chaises – et quelles chaises ! Mais oui, elle entendait bien son frère se plaindre à tort et à travers à tous ceux qui voulaient l'entendre que quand sa sœur venait partager sa couche - le terme faisait naître mille et unes rumeurs de relations incestueuses entre eux à travers tout le château – elle avait le don de lui piquer la couette, de l'écraser de tout son poids et surtout, de mettre le réveil à quatre heures du matin. Des telles jérémiades auraient pu l'agacer avec une autre personne. Mais c'était Seeley. Et rien de ce que pouvait faire son idiot de jumeau ne pourrait jamais l'agacer. En attendant, une mine de pure incompréhension puis de dégoût évident s'inscrit sur ses traits qui auraient pu être beaux au naturel s'ils n'étaient pas toujours aussi haineux et elle le regarde de haut en bas, le jugeant avec une évidence frappante. « Tu rêves souvent de mater des jeunes filles pendant leur douche ? Mais t'es un porc en fait. » Le eeeeewwww ne franchit pas ses lèvres mais il n'est pas loin de le faire et il se lit complètement sur son visage. Quiproquos entre deux âmes complètement perdues. Cordélia ne sait pas – pas encore – qu'il rêve. Qu'il rêve d'elle – non pas d'elle, de Sofia. Et que le voile sombre tombé sur ses yeux pâles commence à se relever. Le brouillard se dépaissit, s'estompe. Et bientôt ils ne pourront plus jouer à ce jeu. Et le jour où elle saura, elle fuira. Elle le fuira lui, lui et ses sentiments du passé, lui et les règlements de compte. Mais pour l'heure, il n'est qu'un gamin. Un gamin qui a surpris une fille sous une douche et qui se retrouve dans un pétrin qui le dépasse.
Revenir en haut Aller en bas

Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

Perceval J. Rosier
I'LL WIN YOU WITH MY RAINBOW KISSES AND UNICORNS STICKERS.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyVen 17 Jan - 13:19

Il n’a jamais été aussi près d’elle. Aussi près de la mort. Ca le rend nerveux. Ses mains sont moites quand il réalise qu’en fermant les yeux, elle lui laisserait presque l’embrasser. Si seulement il avait plus de courage, il se serait déjà jeté sur elle. Et serait très certainement déjà mort. Cordélia ne se laisserait pas faire. Elle lui agripperait le cou et l’étranglerait jusqu’à ce qu’il devienne bleu. Cette idée le fait peur, parce qu’il ne doute pas qu’elle en serait capable. Pas au point de le tuer, mais presque. En plus de lui faire plaisir, elle rendrait un service à cet idiot de Téonard. Alors forcément, Percy se tient tranquille. Il ne bouge pas d’un seul pouce et n’ose même pas jeter un coup d’œil plus bas. Il lui suffirait d’un regard de trop pour qu’elle l’égorge. Et puis, ce ne serait pas une bonne idée non plus. Le problème, c’est qu’il risque d’apprécier que trop la vue et que sa réaction serait trop prévisible. C’est chiant d’être un mec parfois. Un mec amoureux, s’entend, parce qu’il a déjà vu une belle brochette de filles toutes nues. Elles étaient belles, mais il ne les appréciait pas autant qu’il apprécie la serpentarde, ce qui explique sans doute le fait qu’il est au bord de la crise de nerfs. Au secours, aidez-moi, si je reste plus de dix minutes collé à elle, je vais exploser, dans tous les sens du terme. Ce qu’il peut être puéril, quand il y pense. Un vrai ado pré-pubère qui voit pour la première fois un corps nu. Ce n’est pas lui. En temps normal, ça le ferait rire, et puis il aurait retourné la situation pour que le piège se retourne contre elle. Pourtant, ce matin-là, cette idée lui semble impossible. De toute façon, il n’en a pas non plus envie. Il est bien là. Ils sont biens l’un contre l’autre, à jouer au jeu du regard. C’est au premier qui craquera qui perdra la manche. Cordélia n’a pas l’air enclin à entrer dans le jeu. Elle lui semble en colère, agacé qu’il lui tourne autour et qu’il la suive comme un petit chien. Pour une fois qu’il n’avait pas fait exprès de la croiser, c’est la meilleure celle-là ! « Je ne t'ai pas autorisé à employer mon prénom, Rosier. » Ce qu’elle est suceptible, quand même. Allons bon, ils ont dépassé ce stade-là depuis longtemps. Lysaght, c’est trop impersonnel, c’est tellement pas eux. Eux, c’est la promesse d’un amour infini. Eux, c’est tellement plus magique, plus tendre, plus doux que ce simple Lysaght qui n’aurait aucun sens. Et puis Lysaght, franchement… c’est un peu étrange. Ça lui rappelle trop Seeley, et penser à son meilleur ami dans un tel moment, ça calmerait n’importe qui. Percy ne répond rien à son attaque, même s’il n’en pense pas moins. Elle cherche toujours à marquer une distance entre eux, comme si l’idée même de se rapprocher ne serait-ce qu’un peu de lui, est une torture. Pourtant, la première fois qu’il a croisé son regard, il est persuadé d’y avoir vu autre chose que de la haine. Il y avait vu cette flamme, cette lumière, qui semblait s’être éteinte à la seconde où il s’était approché d’elle. Il n’a jamais su expliquer ce soudain changement de comportement. Ca l’intrigue beaucoup trop pour qu’il abandonne et la laisse tranquille. Sa langue passe sur ses lèvres, ses yeux sont toujours fermés, ce qui lui permet de détailler son visage. C’est là, qu’il réalise que Cordélia n’est pas tout à fait elle-même. Elle est plus sombre que d’ordinaire, elle est… blessée ? Et il semblerait que ses blessures soient encore fraiches, assez pour qu’il comprenne qu’il s’est passé quelque chose ce matin même. Ou peut-être même cette nuit… ? Il fronce des sourcils, mais n’a pas le temps d’en faire la remarque qu’elle rouvre soudainement les yeux et qu’il en sursauterait presque. « Je le suis depuis toujours. Seeley s'en plaint en permanence car je le réveille chaque fois que je dors avec lui dans son dortoir. N'essaye pas de me faire croire que tu ne le sais pas. Vous partagez... un certain lien. » A l'entente de sa dernière phrase, et instinctivement, il la corrige. « C'est mon meilleur ami. » Son frère. Celui qu'il aurait choisi à la place de Téo. Dommage que cela ne soit pas le cas. Néanmoins, Perceval ne fait guère plus attention à cette remarque et se concentre sur le reste. Evidemment qu’il sait qu'elle est matinale, elle n’était juste pas censée savoir que lui, le sait. Perceval passe ses journées à poser des questions sur elle. Il connait son emploi du temps, ses habitudes, et il sait même certaines choses de son passé que Seeley lui a raconté. Il en sait tellement qu’il serait capable d’en faire toute une dissertation. Simplement, lui répondre que c’est une évidence la ferait peut-être peur. Non sérieux, n’importe quelle fille le verrait comme un psychopathe si elle savait combien il est intéressé par toutes ses informations, aussi futiles soient-elles. Alors, il hausse des épaules, reste détaché, alors que dans sa tête, les mots « alerte rouge, alerte rouge, on est découvert » se répètent à n’en plus finir. « Je pensais pas te trouver là, voilà tout. » Elle trouve toujours le moyen de retourner toutes ses déclarations à son désavantage, décortique chacune de ses phrases pour appuyer à l’endroit même où lui-même n’aurait vu aucun sous-entendu possible. Et étrangement, même avec cette simple petite réponse, elle trouvera encore le détail qui fâche et qui le rend un peu plus mal à l’aise qu’il ne l’est déjà. Et ça recommence quand il lui demande maladroitement si n’est pas en train de rêver. Elle le dévisage comme s’il n’était qu’un moins que rien, et tout de suite, Perceval lève les yeux au ciel, parce que bon dieu, il a encore dit une connerie et qu’à force, ça devient une très mauvaise habitude. Il ne s’en même plus compte de toutes ses gaffes. « Tu rêves souvent de mater des jeunes filles pendant leur douche ? Mais t'es un porc en fait. » J’ai pas besoin de le rêver. Ses yeux s'ouvrent en grand, surpris. Est ce qu'il s'exprime si mal que ça, ou est ce qu'elle le fait marcher depuis le début de leur conversation ? A croire que ces deux-là ne se comprendront jamais. Bon, ça lui est arrivé, parfois, de rêver de femmes nues, mais jamais quand elles étaient sous la douche. Souvent, elles étaient dans son lit et elles l’attendaient. Des rêves que tout adolescent de son âge a déjà fait, rien de très grave, rien d’aussi réfléchi que ce qu’elle venait de prononcer. Il n’a pas autant d’imagination, pas quand c’est si facile de rêver d’une femme simplement dans son lit. Il secoue frénétiquement de la tête, la mine dégoutée. « Quoi ? Mais non ! J’ai jamais dit ça ! » Encore heureux. Ça se raconte pas un truc pareil, même ses meilleurs amis ne connaissent pas ses rêves parfois érotiques. Faut pas abuser non plus. « Même si, c'est vrai, je préférerais carrément rêver de femmes nues sous la douche que de rêver de me faire tuer, » qu’il dit dans un soupir, repensant à ce cauchemar qui lui semblait bien réel. Ah celui-là, il y pensera toute la journée, c’est sûr. Il lui était déjà arrivé de faire des cauchemars dans lequel il devenait un criminel en tuant des hommes sans aucune explication, ou dans lequel il tombait d'un immeuble, mais ils n'avaient jamais été aussi réel que celui-ci. C'est comme s'il avait senti le sort fendre l'air et lui déchirer l'estomac. Comme s'il avait réellement vécu ce moment sans qu'il ne s'en souvienne. Perceval détourne un instant son regard, perdu dans ses pensées, et puis, il réalise que sa phrase est toute aussi maladroite que les premières, alors il se tourne à nouveau vers Cordélia et secoue  une énième fois de la tête. « J’ai pas dit que je voulais rêver de ça ! J’veux dire, de femmes nues sous la douche, non franchement, je suis pas un pervers... je voulais juste dire que… » Il s’arrête, tente de trouver une meilleure formulation, et d’un ton plus vague, reprend. « …te retrouver nue dans les vestiaires, avec ce visage tuméfié, ça pouvait pas être réel. » Cordélia dégage une aura particulière, une aura dangereuse. Quand il l’observe traverser les couloirs, il est toujours fasciné de la voir la tête haute, le visage droit et fier, comme si rien ne pouvait l’atteindre, comme si elle était maitresse de son destin. L’idée même qu’on puisse la blesser physiquement ne lui a jamais traversé l’esprit parce que pour lui, elle est intouchable. Il serait mort avant même qu’il ne puisse prononcer un seul mot. Aujourd’hui pourtant, elle est blessée. Forcément, son image si parfaite de Cordélia en est toute chamboulée. « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Qui t’a fait ça ? »  Que je lui arrache les entrailles pour si peu de savoir-vivre.  
Revenir en haut Aller en bas

M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptySam 18 Jan - 20:11

perceval rosier & cordélia lysaght + Hearts are wild creatures, that’s why our ribs are cages + I will destroy you in the most beautiful way possible and when I leave you will finally understand why storms are named after people(ch. I)



Perceval avait raison sur un point. Cordélia n'était pas les autres filles – tout comme il n'était pas les autres garçons. Ils avaient été le couple. Le couple si mythique qu'on en parlait encore aujourd'hui. La brune avait même eu vent d'une rumeur – tout comme Poudlard d'ailleurs - comme quoi la tragique histoire d'amour entre le preux Gabriel Peverell et l'infâme Sofia Romanov allait sortir sous forme de comédie musicale sorcière. La semaine de l'annonce, la brune avait été tout particulièrement invivable et elle avait fait de la vie de ses camarades un véritable enfer. Mais pour l'heure – du moment qu'on ne lui en parlait pas – elle était d'une humeur plutôt normal. En gros, d'une humeur à écorcher vif quiconque lui ferait une remarque qu'elle n'apprécierait pas. Mais pour l'heure, son attention est entièrement tournée et focalisée sur le brun face à elle qu'elle compresse de son corps contre le mur. Pourtant, Perceval est vraiment plus grand que Cordélia qui est un modèle miniature du haut de son mètre cinquante-neuf. Mais elle le domine. Elle le domine clairement à cet instant précis, sa présence l'écrase, sa force le dépasse – le surpasse même. Il a beau faire facilement une tête de plus qu'elle, à cet instant, il ne peut pas faire le malin. De toutes les manières, il doit probablement savoir que cela serait le meilleur moyen de poser le premier pied dans la tombe – surtout quand une aura aussi sombre entoure la serpentarde. Cependant, un ricanement mauvais vient sortir de ses lèvres aux premiers mots du jeune homme qu'elle regarde clairement de haut en bas sans pour autant se décoller, le jugeant de ses yeux sombres avec un mépris teinté de dégoût. Qu'il ne commence pas avec elle sur ce sujet, ou les choses risquent d'être encore plus désagréables entre elles. « Oui, certes, pour ce qu'être le meilleur ami d'un mec pas même capable d'aimer son propre frère vaut, hein. » Et bam. Nouvelle pique, nouvelle claque verbale de Cordélia. Elle n'avait jamais compris ni pardonné le comportement du Poufsouffle envers son meilleur ami qu'elle chérit plus que tout au monde. Ce n'est un secret pour personne que si la brune méprise l'un des Rosier, elle est en phase avec l'autre. Cordélia et Téonard, pour certains des amants, pour d'autres des frère et sœur, pour d'autres des âmes sœurs. Tant de rumeurs courent sur eux que cela en devient risible mais la brune n'a pas pour habitude de les écouter. Elle ne se soucie que très peu de l'avis des autres et vit sa vie comme elle l'entend, sans vraiment s'intéresser au fait qu'untel ou untel n'approuve pas ce qu'elle fait. « Certes. Mais dans ce cas là, pourquoi rester à me regarder plutôt que de déguerpir comme tu aurais du le faire ? » Elle siffle, venimeuse, mécontente. Mécontente contre lui mais aussi contre elle-même. Elle a fait preuve de faiblesse et si Perceval avait été un ennemi, peut être aurait-il pu en profiter pour l'attaquer à cet instant précis. Elle devait être bien plus vigilante que cela elle savait mieux que quiconque que Poudlard n'était pas le lieu sûr que le directeur se bernait à croire qu'il était. Ses yeux se plissèrent un peu plus alors qu'elle scrutait le fond des prunelles claires de son vis à vis. C'est Gabriel, mais pourtant ce n'est pas Gabriel. Elle n'y voit pas la flamme. La flamme de la fougue de feu le lion, son regard prouvant que malgré ses grands sourires il avait trop vécu. Ce sont les mêmes yeux, mais ce n'est pas le même regard. Elle s'assombrit quelques secondes en l'entendant parler alors qu'elle raffermit sa prise sur ses épaules. Il rêve qu'il meurt ? Non. Cela ne se peut. « Ne sois pas stupide. Un débile dans ton genre est fait pour mener une longue vie sans intérêt, engrosser une conne dont il tombera amoureux, avoir un job de merde, et mourir dans un lit entouré de pleins de petits enfants tout aussi stupides que lui. » Oui, c'était clairement la vie qu'elle lui destinait et ce qu'elle voulait qu'il connaisse. Non pas la guerre, non pas la mort. Non pas un amour impossible avec elle, avec le monstre qu'elle était devenue, un monstre sur la fin. Elle voulait qu'il soit stupidement heureuse avec une stupide fille qui ne le mériterait même pas à dix pourcent. Elle voulait qu'il ait ce qu'il n'avait pas eu autrefois.Mais pas avec elle. Tout simplement car avec elle, cela était impossible. Et cela le serait toujours. Cordélia était un brin tendue à cet instant précis. Que Gabriel repointe le bout de son nez ne l'aiderait définitivement pas. Pouvait-il attendre deux ans qu'elle claque pour revenir ici et qu'elle évite la confrontation ? Non pas qu'elle ne trouverait pas un moyen pour s'en sortir et continuer son petit bout de chemin mais oui, elle serait très probablement perturbée si elle devait se retrouver nez à nez avec feu son amour et si son identité passée venait à être révélée au grand public. Inutile de dire que Sofia Romanov n'avait pas vraiment la côte dans les parages. Elle roule des yeux en l'écoutant parler, elle a l'impression presqu'il lui vomit ses mots dessus avant que finalement, ses sourcils ne se froncent de nouveau. A croire que le brun aime à mettre son doigt sur les sujets qui fâchent. A croire qu'il aime provoquer le courroux de la jeune femme. Sa main libre remonte pour venir attraper son menton et rapprocher son visage du sien. Mais non, malgré leurs nez qui se frôlent, leurs souffles qui se mélangent, leurs lèvres qui s'effleurent, elle ne va pas l'embrasser non. Non, elle va le menacer. Elle va mettre les choses au clair. « Ce ne sont pas ton affaires. Occupe toi de tes fesses, je m'occupe très bien des miennes. » Voilà. Les choses sont claires, Cordélia n'a pas besoin de lui, et elle ne veut pas de lui dans sa vie. En fait, elle le veut le plus loin possible. Et elle le regarde, son corps s’emboîtant parfaitement au sien comme s'ils ne faisaient pas la guerre mais l'amour. Mais.. est-ce deux choses si éloignées l'une de l'autre ? Après tout, ne dit-on pas quand amour comme à la guerre tous les coups sont permis ?  
Revenir en haut Aller en bas

Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

Perceval J. Rosier
I'LL WIN YOU WITH MY RAINBOW KISSES AND UNICORNS STICKERS.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyLun 20 Jan - 17:27

« Oui, certes, pour ce qu'être le meilleur ami d'un mec pas même capable d'aimer son propre frère vaut, hein. » Boom. Cordélia connait Perceval autant qu’il la connait, si ce n’est même plus, et se sert de ses connaissances pour appuyer à l’endroit même où ça fait mal. C’est douloureux, c’est comme une lame qui s’enfonce et qui lui arrache littéralement les entrailles. Il a presque l’impression de suffoquer et se retrouver aussi près de Cordélia n’est plus si plaisant. Les traits de Perceval durcissent, ses muscles se crispent tandis que son regard devient plus sombre à la pensée de son jumeau. Peut-il encore le considérer comme un jumeau ? Peut-être pas. Lui, ne le considère plus comme tel depuis tellement longtemps. Il ne saurait même se souvenir de l’époque à laquelle il le considérait encore comme son frère. Téonard n’est qu’une erreur de la nature. Un demi-lui qui n’aurait pas dû exister, qui n’avait pas le droit d’exister. Téonard, c’est la partie qu’il préfère cacher, qu’il préfère oublier. Quand on lui en parle, Perceval se renfrogne et change immédiatement de sujet, laissant en suspens ce qui ne regarde pas les autres. On peut lui parler de tout et n’importe quoi, passer des rumeurs étranges qui courent à son sujet à ses sentiments et sa relation malsaine qu’il entretient avec Cordélia, mais pas de Gavin. Lui, on le jette et on l’oublie comme un jouet démodé. Les gens savent que c’est un sujet tabou, les gens comprennent (ou font semblant de comprendre) et ne prononcent jamais rien qui va à l’encontre des principes du poufsouffle. Même Seeley et lui n’en parlent pas, même en sachant pourtant que le serdaigle ne pourrait sans doute jamais choisir entre les deux. Forcément, Cordélia saute sur l’occasion pour blesser un peu plus celui qui était autrefois son futur mari. Et elle a réussi. Le visage soudainement décomposé du jeune homme en dit long sur les émotions qui l’assaillent. « Tu ne sais pas de quoi tu parles. » Son ton est plus ferme qu’il ne l’aurait espéré. Malgré tout l’amour qu’il lui porte, oublier toute la haine qu’il ressent envers son demi lui est impossible. Pourtant, il est persuadé qu’elle sait de quoi elle parle. Elle le sait, elle n’en aurait pas fait la remarque dans le cas contraire. C’est ça son problème, elle sait toujours tout avant les autres. Elle a toujours un coup d’avance sur les autres, comme si elle voyait l’avenir, comme si elle les connaissait bien avant qu’ils ne soient tous réunis à Poudlard. Et lorsque ce n’est pas sa boule de cristal, ce sont ses amis, en l’occurrence, Téonard et sa manie de se plaindre. Son ami, ou son amant, il ne saurait réellement en être sûr. Ca fait aussi partie des quelques raisons qui le poussent à maltraiter son frère. Après tout, il l’a bien cherché. Si au moins il ne faisait pas tout pour l’agacer, peut-être que Perceval se calmerait un peu à son sujet. « Certes. Mais dans ce cas là, pourquoi rester à me regarder plutôt que de déguerpir comme tu aurais du le faire ? » Elle pique, elle grognerait presque si elle le pouvait et Percy n’aurait jamais pu penser qu’il serait presque impressionné pour si peu. Bonne question. Il n’en a lui-même pas la réponse. Il n’en a aucune idée. Peut-être que pour, pour la première fois, elle était vulnérable. Elle n’était pas en posture de défense, elle n’avait pas ce regard qui scrute et dévisage les autres comme s’ils n’avaient jamais rien représenté pour elle si ce n’est de la vermine, non, elle était naturelle. Dans son plus simple appareil. Et pour la première fois, il avait pu y déceler autre chose que cette serpentarde sans cœur qui ne cessait de le rabaisser dès qu’il était à sa hauteur. « J’en sais rien… » qu’il répond en détournant son visage, comme un enfant qui vient d’avouer sa faute. Est-ce qu’il aurait dû lui dire que la voir dans une autre situation, avec un autre regard, une autre manière de se tenir avaient été la chose la plus belle qu’il n’ait jamais vu depuis leur rencontre ? Sans doute. Mais Perceval, fatigué de devoir toujours se justifier, n’a rien dit et a laissé couler… jusqu’à la prochaine occasion. « Ne sois pas stupide. Un débile dans ton genre est fait pour mener une longue vie sans intérêt, engrosser une conne dont il tombera amoureux, avoir un job de merde, et mourir dans un lit entouré de pleins de petits enfants tout aussi stupides que lui. » Percy fronce des sourcils à l’avenir peu glorieux qu’elle lui destine et lui lance un regard perplexe. Sérieusement ? C’est ce qu’elle pense vraiment de lui ? Un gosse stupide et prétentieux qui mène une existence triste et morne et qui finira de la même manière qu’il a commencé sa vie. Sans aucun intérêt. Pour remonter le moral, elle est définitivement la plus douée. Il y repensera à deux fois la prochaine fois qu’il lui racontera une confidence. « Je sais pas si j'dois te remercier ou chialer, » rétorque-t-il, plus pour lui-même que pour elle. C’est un sort plus agréable que la mort, mais Perceval, ne l’a même pas remarqué. C’est tellement énervant de la voir aussi méfiante, aussi cruelle avec lui alors qu’il n’a rien fait de plus que de l’inviter à sortir. Est-ce qu’elle a été traumatisée dans sa jeunesse pour être aussi méchante avec les hommes qui s’intéressent ne serait-ce qu’un peu, à elle ? Il faudra qu’il pose la question à Peah tiens. Et comme pour le rappeler à l’ordre, elle attrape son menton et rapproche son visage du sien de manière à ce qu’il ne quitte pas un seul instant ses yeux. « Ce ne sont pas tes affaires. Occupe toi de tes fesses, je m'occupe très bien des miennes. » Elle est plus menaçante encore, plus dangereuse, ses yeux brûlant presque de colère suite à sa simple question et pour Perceval, il n’y a plus aucun doute possible. Il s’est bien passé quelque chose. De grave sans doute. Il y voit en son excès de colère comme une manière de lui faire comprendre qu’elle a peur. Peur qu’il découvre son secret, qu’il découvre quelque chose de plus grand encore que tout ce qui existe. Et alors que ses menaces refroidiraient même le gryffondor le plus courageux, le poufsouffle se sent pousser des ailes. C’est peut-être la colère de voir son visage tuméfié et son intolérance pour la violence gratuite, peut-être sa curiosité maladive, peut-être même son irrésistible attirance pour le danger, ou peut-être encore que c’est le Gabriel en lui, comme pour un ultime souvenir de ce qu’ils ont vécu. C’est peut-être pour toutes ses raisons que Percy se jette dans la gueule du loup avant même qu’il ne réalise les conséquences de ses actes. « Ça se voit. C’est quoi ton problème ? T’as peur de trop en dire, t’as peur qu’il revienne terminer le travail ? Pourquoi tu peux pas accepter le fait qu’on puisse t’aider ? Que je puisse t’aider ? » Plus de retour possible en arrière, il saute à pieds joints et tant pis s’il s’écrase au sol. Au moins, il aura tenté de s’imposer. C’est trop tard. « Après tout, tu t’en fous, tu peux pas me supporter, tu me détestes. Je le vois dans tes yeux que t’as envie de me tuer. Ça changerait quoi, si tu me le disais, que j’y allais, et que dans le pire des cas…, je me fasse tuer ? » Il termine son monologue dans un murmure, son regard toujours plongé dans le sien, et ça serait presque sensuel si elle ne lui arrachait à moitié la mâchoire en le fusillant du regard. Percy déglutit, et puis ses yeux glissent jusqu'à ses lèvres, la voix de Gabriel lui hurlant que c'est le moment, le dernier peut-être avant qu'il ne puisse plus jamais se retrouver aussi près d'elle, aussi près de son cœur. Tu l'entends ? Et le tien, tu l'entends ? Ils battent à l'unisson.
Revenir en haut Aller en bas

M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyMar 21 Jan - 4:38

perceval rosier & cordélia lysaght + Hearts are wild creatures, that’s why our ribs are cages + I will destroy you in the most beautiful way possible and when I leave you will finally understand why storms are named after people(ch. I)



Oui, le moins que l'on pouvait dire c'était que Cordélia savait toujours taper là où ça faisait mal et qu'elle n'éprouvait aucun remord à le faire. Elle mettait du sel sur les plaies des gens et les forçaient à se confronter à leur propre horreur, erreur ou traumatisme sans la moindre pitié – et Perceval ne faisait pas exception. On aurait pu penser qu'elle ferait preuve de plus de douceur avec lui en raison de leur lien passé – après tout, n'avait-il pas failli être son époux dans une autre vie – mais ce n'était pas le cas. A vrai dire, c'était même tout le contraire. Parce qu'il était celui qu'il était, elle se montrait encore plus terrible avec lui qu'avec n'importe quelle autre personne car elle avait clairement des attentes de sa part. Des attentes qu'il ne satisfaisait absolument pas. Il n'est définitivement pas à la hauteur et elle se sent frustrée de cela. Gabriel avait-il réellement besoin de la guerre pour être l'homme qu'elle aimait et en l'absence de celle-ci, n'était-il voué qu'à être un gamin capricieux et inconscient du mal qu'il faisait ? Elle n'en savait rien. Et elle ne voulait pas savoir – car savoir impliquait qu'elle apprenne à le connaître et qu'elle se rapproche de lui. Et elle ne pouvait pas se permettre une telle distraction. Ni une telle faiblesse. L'amour rend faible, il fait des gens des êtres vulnérables – et Cordélia voulait, désirait plus que tout se rapprochait d'un idéal d'invincibilité et pour cela, elle devait se tenir le plus éloignée possible de Perceval Rosier. « Oh, vraiment ? » Elle dit, le sourcil levé, le sourire mauvais de celle qui sait, qui sait tout, qui sait trop. Elle le toise de ses yeux de Joconde, de ses yeux qui ont trop vu, qui ont trop souffert, qui sont fissurés jusqu'à l'extrême limite avant le vol en éclats. Elle le dénude du regard, trifouille son âme et ses secrets, le met à nu lui et ses bassesses, lui et ses secrets et elle ne cherche même pas à le cacher. Cordélia est dérangée et dérangeante. Elle n'est saine ni d'esprit ni de corps et ni de cœur. Elle est une expérience ratée, une bombe à retardement, un échec. Un monstre. Elle est ce qui n'aurait jamais dû être et tout ce qui subsiste d'un passé qui aurait dû rester enterré pour toujours. Mais ça, Perceval ne le sait pas et tout ce qu'il doit probablement voir c'est une serpentarde au cœur de pierre et au comportement digne de la couronne de garce du siècle. Et pourtant, il était tenace. Nul doute que Gabriel n'avait pas abandonné – ce qui n'était pas tellement étonnant de sa part. Plus borné, tu meurs. Dans un autre contexte cela l'aurait fait sourire mais pas maintenant, pas alors qu'ils ne sont qu'eux, si proches mais pourtant si loin. Tu es là mon amour mais je ne peux pas te rejoindre. Ton cœur, ton corps, ton âme me sont pour toujours interdits et pour que tu puisses vivre heureux, je revends mon âme à dieu, au diable, à quiconque m'assurera que tu ne connaîtras pas le même sort que le mien. Elle se reconcentre de nouveau sur lui et soupire clairement en l'entendant, manifestant son agacement déjà évident alors qu'elle roule des yeux face à la bêtise du jeune homme. Il n'en savait rien ? Ben voyons. « Je comprends pourquoi le Choixpeau ne t'a pas envoyé à Serdaigle ou Serpentard, c'est clairement le vide complet là-haut... » Et bam. Encore une méchanceté de la part de la vipère de service. Un jour peut être qu'elle serait gentille, mais pas aujourd'hui, aujourd'hui c'était la fête à Percy ( PERCELIA + but there are dreams that cannot be. 3952669950 ) ! De nouveau elle le regarde en gardant un sourcil levé, comme le chat regarderait la souris prise entre ses pattes alors qu'elle l'écoute déblatérait. Bien sûr, il ne comprend pas ses remarques, bien sûr il ne peut pas. Parce qu'il ne sait rien. Parce qu'il n'est encore qu'un enfant dans un monde d'enfants quand elle est une adulte dans un monde fragile qui risque de se briser à n'importe quel moment et de tous les précipiter de nouveau dans le chaos et la guerre. Dans la mort et le sang. Et ça, ça il ne peut pas le voir, il ne peut pas le comprendre car il n'est qu'un adolescent frimeur qui ne peut pas imaginer une seule seconde que dans les ombres, des gens – dont Cordélia – veille sur son cul au péril de leurs propres vies. « Choisis ce que tu veux, l'un comme l'autre ne m'intéressent pas et me laisseront clairement indifférente. Que tu sois reconnaissant ou en pleurs, ça ne me fait ni chaud ni froid. » Un habile mensonge mais de nouveau elle avait ce besoin presque viscéral de réinstaller une forme de distance entre eux, de barrière pour lui rappeler qu'il ne pouvait pas rentrer dans son monde. Non, il devait se tenir éloigné d'elle, pour elle comme pour lui. C'était mieux pour tout le monde. Chacun devait se mêler de ses affaires et tout le monde serait content. Ou pas. Le brun ne semblait pas l'entendre de cette erreur alors qu'elle écarquille les yeux, offusquée « Excuse-moi.. ?! » A mesure qu'il parlait, le teint de la jeune femme perdait nettement de ses couleurs mais ce n'était pas de la peur, non. C'était une puissante rage, une haine viscérale – pas tout à fait la sienne – qui montait en elle alors qu'elle chuchotait en le regardant, qu'elle chuchotait avec empressement et colère, des mots. Toujours les mêmes. Des mots qu'il aurait du écouter au lieu de continuer à parler. « Tais toi... tais toi... NON MAIS TU VAS FERMER TA GUEULE SERIEUX ? » La dernière phrase, le murmure eurent raison d'elle et firent littéralement exploser le dernier verrou qui la retenait d'exploser et se reculant à peine, elle écrasa son poing sur la mâchoire du brun, dans un brun sourd, envoyant son visage s'écraser contre le mur derrière lui. Elle tentait de reprendre son calme, la respiration lourde et haletante alors qu'elle le voyait, le sang coulant de sa bouche, une image bien plus macabre se superposant à son esprit alors qu'elle fermait brutalement les yeux en portant ses doigts à ses tempes pour les masser rapidement, tentant vainement de se calmer, de ne pas exploser plus – mais c'était sans compter sur Freya qui avait vu là une occasion de faire des siennes. Ce fut l'odeur de brûlé qui lui fit d'abord comprendre que quelque chose clochait. Elle plissa le nez et rouvrit les yeux pour se rendre compte que soudainement, Perceval était en feu. Non, il était véritablement en feu. Et elle savait que cela venait d'elle, de Freya qui avait trouvé un moyen de sortir et d'utiliser son flux de magie perturbé pour faire le mal – pour s'en prendre au jeune homme comme elle l'avait maintes et maintes fois menacé de le faire. Ne faisant pas grand cas de ses propres mains et des brûlures qu'un tel acte allait entraîner, elle l'attrapa sans plus attendre a plein bras et le tirant en direction des douches plus loin, elle lui arracha les vêtements (  PERCELIA + but there are dreams that cannot be. 1467679211  ) qu'elle jeta au sol avant d'allumer de sa jambe tendu, du pied, l'eau et le pousser de ses bras, nu comme un ver, sous cette dernière pour éteindre les flammes. Finissant par l'attraper par la nuque, elle le colla le nez contre le mur alors qu'elle restait à coté de lui, elle même le visage tourné alors qu'elle tentait d'arrêter de paniquer, en vain. Elle resta un petit moment à le maintenir comme ça, sa main serrée autour de sa nuque, les yeux clos, alors que finalement, un murmure ne franchisse ses lèvres, au ton indéchiffrable. « Tu n'es qu'un gros con. » Elle finit par le relâcher et se retournant comme un robot, ne lui présentant plus que son dos brûlé, elle alla attraper une serviette – bien trop courte – qu'elle se noua nerveusement autour du corps, le corps légèrement secoué des tremblement de son accès de rage, du drame qui avait failli se dérouler si elle n'avait pas réagi aussi rapidement. Elle ne pouvait pas rester avec lui, ce n'était pas possible. Tous ses doutes venaient de de son confirmer. Si je reste près de lui, je vais finir par le tuer.  
Revenir en haut Aller en bas

Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

Perceval J. Rosier
I'LL WIN YOU WITH MY RAINBOW KISSES AND UNICORNS STICKERS.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyLun 27 Jan - 20:29

« Oh, vraiment ? » Qu’elle siffle, acide, dangereuse, mauvaise tant dans son attitude que dans ses mots. Elle a ce regard noir, sombre qui le toise, le dévisage de toute sa hauteur, lui montrant un peu plus qu’il a beau faire une tête de plus qu’elle, il n’est rien. Il n’est qu’un gosse qui court après la gloire, après l’amour, après tout ce qu’il ne saura jamais. Perceval n’est rien, alors que Cordélia, est tout. Elle est la serpentarde, la fierté, la ruse, l’ambition, la noblesse, le tout combiné en un seul corps. Cordélia elle-même, qui n’a pas le temps de s’appuyer sur le sort d’un paysan comme lui. Elle répond toujours de la même manière, sarcastique, méprisante à l’extrême, joue avec ses nerfs comme elle jouerait à la poupée. Et ça marche. Ça marche tellement bien que Perceval est mal à l’aise. Embarrassée par sa prestance, par son attitude, par sa présence qui l’écrase complètement et qui efface la sienne d’un simple regard. Perceval n’existe même plus, on ne voit plus que cette aura qui l’entoure, cette aura qui fond sur lui et qui le bouffe de l’intérieur, qui le tue à petit feu. Perceval serait déjà mort si Gabriel n’était pas présent, parce que c’est bien lui qui résiste à cette atmosphère malsaine, destructrice. Un peu plus et il ne sera plus que poussière. Plus qu’un souvenir parmi tant d’autres, un mauvais souvenir que les murs de Poudlard garderont aux côtés de ceux qui auront combattu contre Freya, ceux qui voulaient trop, mais qui n’ont rien eu. Il déglutit difficilement en tentant de se concentrer sur les derniers mots qu’elle a prononcés, mais rien ne vient. Sa question n’en est pas une. Elle se fout complètement de son avis, de sa vision des choses, de sa propre version. Elle ne l’aime pas. Elle le déteste, de toute son âme, de tout son être. Elle ne jure que pour Lancelot. Et Lancelot, lui, se garde bien de lui raconter toute l’histoire. Une véritable fouine qui profite de la situation et la retourne à son avantage. Si elle savait comme c’est difficile de n’être que Perceval, d’être deux alors qu’on voudrait tellement être unique. Si elle savait ce que cela faisait de n’être qu’une petite partie, qu’un demi, alors peut-être, qu’elle saurait ce qu’il vit tous les jours. Elle ne sait pas combien c’est difficile de toujours montrer le meilleur de soi-même, de se battre deux fois plus que les autres pour avoir ce que l’on veut, ce que l’on souhaite, pour prouver au monde que l’on n’est pas deux. Perceval aimerait lui dire toutes ses choses, mais il ne dit rien, parce qu’au fond de lui, la voix de Gabriel lui raconte combien Cordélia le comprendrait comme personne, combien ils se ressemblent plus que certains le pensent. Et s’il ouvrait les yeux, il la verrait, la Sofia qui sommeille encore elle. S’il ouvrait les yeux, il verrait que la Freya n’attend que ça pour lui arracher les tripes et les faire cuire aux petits fours. C’est elle qui l’oblige à cracher toute sa haine envers Perceval, à lui asséner des coups de poignards en plein cœur alors même qu’il ne cherche qu’à l’aider à s’ouvrir, qu’à l’aider à revenir sur la terre ferme. Il cherche un point d’accroche, mais c’est peine perdue, Cordélia ne le laisse pas faire. Alors elle cogne, elle écrase, elle détruit tout ce qui est possible de construire ne serait-ce qu’un petit morceau de relation. Il n’y a pas de place dans le trou qui lui sert de cœur. Il n’y en a plus depuis que la guerre a tout détruit. Mais ça, Perceval n’en a pas conscience. Frustré par le manque évident d’intérêt qu’elle lui porte et par son comportement violent et méprisant, il s’emporte et réveille la directrice, qui jubile à l’idée même de le voir mourir sous ses yeux. « Excuse-moi.. ?! » Qu’elle commence, son visage se décomposant au fur et à mesure de ses paroles. Et c’est un Perceval fier d’avoir enfin touché le point faible de la belle brune qui lui fait face, son propre visage reprenant de la couleur. Lui aussi c’est appuyer à l’endroit même où ça fait mal, au souvenir qu’on aimerait oublier, effacer d’un coup de baguette magique. Et pourtant, Cordélia, prise d’abord au dépourvu, semble se transformer. Il ne fait plus face à la demoiselle serpentarde qui le fascine tant, mais à un monstre. Un monstre en colère, à la recherche de vengeance, de de chair fraiche. Et c’est Perceval même qui se tient en face de lui. Un monstre qui prend le contrôle de Cordélia, qui n’écoute plus que son instinct de tuer, plus que les mots de Freya qui lui demandent d’achever ce minable. « Tais toi... tais toi... NON MAIS TU VAS FERMER TA GUEULE SERIEUX ? » Lui hurle-t-elle alors qu’il croise des bras et secoue la tête négativement, comme un capricieux qui n’en fait qu’à sa tête. « Non, je me tairai pas, je me tairai parce que tu le sais toi-même que tu te fais… » Il n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’il est étourdi par le violent coup de poing qu’elle lui assène en pleine figure. Son visage s’écrase contre le mur derrière lui tandis qu’il lui faut quelques secondes pour reprendre ses esprits. Bordel, elle fait vraiment mal pour une fille ! D’où lui vient cette force ? Abasourdi, sous le choc, il passe délicatement une main sur sa lèvre qui lui fait atrocement mal, réalisant avec horreur que ses doigts se couvrent d’un liquide rouge. Merde, il saigne. Il saigne et cela ne semble même pas s’arrêter. Il cligne des yeux, son regard se tournant vers elle pour la dévisager. Elle a osé. Elle a osé le frapper alors qu’il n’a rien fait de plus que de tenter de l’aider, de tenter de la comprendre. Il fronce des sourcils, secoue de la tête, navré de réaliser qu’il se plantait complètement de direction. « Je t’ai rien fait, Lysaght… » Qu’il commence, prononçant son nom ostensiblement, le fossé clairement creusé entre eux, sans pouvoir continuer, sentant soudainement un malaise qu’il n’aurait pu expliquer. Il ne sent pas immédiatement la douleur, ni l’odeur, seulement une chaleur qui émane de son propre corps et qui parcourt le moindre de ses muscles, qui semble augmenter au fur et à mesure des secondes qui s’écoulent. Il a chaud. Très chaud. Trop chaud. Il suffoque tant la chaleur le rend fou, et clignant plusieurs fois des yeux, il réalise soudainement l’odeur de brûler qui atteint ses narines. A peine fronce-t-il des sourcils et baisse de la tête qu’il réalise le cauchemar. Il est en feu ! En feu ! Et c’est tout son torse qui brule soudainement sous ses yeux ébahis. « Non non non non NOOOON ! » Qu’il hurle, effrayé, terrorisé, commençant à ressentir les premiers symptômes, le feu léchant ses vêtements et attaquant la plus petite parcelle de peau qui dépasse de ses manches. Perceval s’agite, mais c’est Cordélia qui lui sauve la vie en lui arrachant ses vêtements, l’attrapant par la nuque pour le mettre sous l’eau froide, calmant sa douleur et éteignant complètement le feu sans lui laisser une seule chance. Ses muscles se raidissent à la sensation et au contraste des deux températures, un frisson parcourt son échine, mais aucun d’eux n’en fait la remarque, encore sous le choc du soudain retournement de situation. Elle ferme les yeux, alors il en fait de même, tentant de calmer, en vain, son cœur qui tambourine si fort contre sa poitrine, lui explosant presque la cage thoracique, qu’il en a ressent un désagréable malaise. « Tu n'es qu'un gros con. » Qu’elle souffle, Perceval n’y décelant plus aucune colère, sans pour autant y ressentir une certaine compassion dans ses mots. Evidemment, cela aurait été de trop. Ses doigts quittent sa nuque et elle l’abandonne pour s’éloigner, mais le jeune homme ne quitte pas sa place, se laissant glisser contre le mur pour se recroqueviller, les yeux toujours fermés. Il a failli mourir. Elle a failli le tuer. Un peu plus et il était mort. Mort. Ce mot résonne dans sa tête comme un vieux disque rayé, les souvenirs de son cauchemar revenant le hanter. Est-ce que son rêve avait eu pour but de le prévenir de la catastrophe ? Il rouvre les yeux, la regarde se rhabiller, toujours figé dans sa position. L’idée même qu’elle ait pu le voir nu ne lui traverse même pas l’esprit, tant la violence de la scène l’a choqué. Les secondes s’écoulent avant que Perceval se ressaisisse et se décide à se relever péniblement pour attraper ses vêtements carbonisés. « T’aurais dû me laisser brûler alors. » Finit-il par prononcer d’une voix rauque, la gorge encore sèche, en remettant son caleçon et son pantalon. Il est trempé, et avec ses vêtements, il risque de sentir le chien mouillé, mais tant pis. Ce n’est pas vraiment la première chose à laquelle il pense. La seule chose qu'il voit, c'est qu'il est fou d'une fille qui n'a strictement rien à faire d'elle et qui serait capable de le tuer s'il ne la laisse pas tranquille. Autant dire que ça calmerait n'importe qui.  « T’aurais dû me tuer, j’aurai l’air moins con. » Dit-il d’un ton toujours aussi mal assuré, en roulant des yeux, en colère contre lui-même et sa manie d’attirer toujours les ennuis. Sa manie de s’intéresser aux mauvaises choses, au côté obscur de la force. Il lui est arrivé de frôler la mort, mais elle ne l’avait jamais autant effrayé qu’aujourd’hui. On aurait dit qu'elle s'était transformée en démon... qu'elle était un démon, le diable en personne. « J’espère que t’es fière de toi. Frôler la mort aura servi à quelque chose. Tu m'auras plus sur ton dos. » Jusqu’à la prochaine fois. Il regarde la trace noire qu'elle lui a laissé sur son avant-bras, un arrière gout amer dans la bouche. Est ce que ça en valait la peine, au moins ? En quittant la douche, il glisse sur le carrelage, lâche un cri, tente de se reprendre mais s’écrase sur le sol, arrache au passage la serviette de Cordélia en tentant de retenir sa chute. Faut croire que le destin a décidé qu’il était temps pour lui de se rincer l’œil pour au moins une année entière. Il tombe sur son genou, sent la douleur le prendre et lâche un soupir d’exaspération et un grognement de mécontentement. C’est quoi son problème, sérieusement ?  « J'suis désolé... » qu'il chuchote, las et fatigué alors que la matinée ne fait que commencer. Il se relève, péniblement, sent son os craquer, son muscle tirer, lui arrachant une légère grimace, attrape difficilement la serviette et la tend à la demoiselle, tous ses sens aux aguets, avec une distance les séparant qui lui semble raisonnable. Il ne fera plus la même erreur. Il va rester loin d'elle, s'écarter, doucement, surement, faire attention à ses pas, et partir en boitant sans la moindre autre catastrophe.  
Revenir en haut Aller en bas

M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptyMer 29 Jan - 9:19

perceval rosier & cordélia lysaght + Hearts are wild creatures, that’s why our ribs are cages + I will destroy you in the most beautiful way possible and when I leave you will finally understand why storms are named after people(ch. I)



Voilà pourquoi. Voilà pourquoi Cordélia n'avait jamais laissé Perceval se rapprocher d'elle. Elle savait que cela se terminerait de cette manière. Elle l'avait toujours su et aujourd'hui n'avait été que la preuve d'années de suppositions et de paris sur ce que leurs vies auraient pu être. Non, la serpentade ne pouvait pas fréquenter le garçon sans être un danger pour lui. Et elle ne voulait pas cela. Elle ne voulait pas risquer d'être une nouvelle fois l'un des facteurs entrainant la mort du brun qu'elle aimait toujours, peu importe ce qu'il croyait, peu importe ce qu'il devait croire pour rester en vie. I won't be the reason of your death. Voilà ce que la brune aurait voulu dire au Poufsouffle. Et si pour vivre heureux, pour vivre tout court, il devait vivre loin d'elle, c'était un sacrifice qu'elle était prête à faire. Il y avait bien longtemps que la serpentarde avait renoncé au bonheur, à l'amour et à toutes ces choses qui font que la vie mérite d'être vécue. Elle n'était pas venue au monde pour vivre, mais pour permettre un tel luxe aux autres. Son existence n'était voué qu'aux combats, qu'à la guerre et à l'ultime sacrifice – le tout dans les ombres. Cordélia n'attendait ni remerciement, ni encouragement. Pas même de la reconnaissance. Elle faisait tous les ombres et mourrait avec elles. Elle se laisserait engloutir et ne formeraient plus qu'un avec elles. Et de nouveau, son nom serait trainé dans la boue, serait insulté, serait craché comme la pire des insultes. Mais cela non plus ne la touchait plus. Elle s'était forgée un coeur de métal, contre lequel richochaient les mots durs, les attaques et les piques en tout genre. Elle n'avait pas eu le choix si elle voulait survivre le peu de temps qu'elle avait. Les sentiments ne pouvaient pas rentrer en ligne de compte. Ils étaient une distraction mais surtout, ils rendaient faibles. Vulnérable. Une chose que Cordélia ne pouvait pas se permettre, Freya n'attendant que cela pour se manifester – comme elle venait de le faire dans ce vestiaire. Elle lui tournait le dos, c'était plus facile comme cela. C'était plus facile quand elle n'avait pas à le regarder. Quand elle n'avait pas sous le regard le bonheur, l'amour qui aurait pu être le sien. Quand la sensation de redevenir Sofia, de revenir l'amante et non plus la guerrière se faisait plus forte. Si Cordélia aurait pu s'arracher le coeur, le mettre dans une boite pour ne plus rien ressentir nul doute qu'elle l'aurait fait. Cela lui aurait profondément facilité la vie. Cela aurait été également le cas si Perceval n'avait pas une aussi grande gueule et s'il prenait le temps de réfléchir avant de parler. Une nouvelle fois, elle sent une vague de colère l'envahir. Franchement, il n'apprenait rien ou il le faisait exprès? Elle ne savait pas trop à cet instant précis. "Tu vas me ressortir encore longtemps des conneries pareilles? Te faire à moitié cramer pour ça ça t'a pas suffi, tu veux un second round peut être? Ca peut se négocier." Elle dit, en le regardant du coin de l'oeil, mauvaise, sombre de nouveau. Mais cette fois-ci, elle est toujours elle. Cette fois, Freya est retournée dans sa prison tout au fond de son âme alors que Cordélia inspire longuement. Il ne peut pas. Non, il ne peut pas parler de sa mort avec autant de frivolité. Pas face à elle. Pas face à elle qui se sacrifie pour lui. Pas face à elle qui tuerait, qui mourrait pour lui. Pas après qu'elle l'ait quasiment tué parce qu'il avait osé dire que cela ne lui ferait rien qu'il meurt. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait rien. Ses mots lui firent mal. Très mal même. Mais elle restait de dos à lui et de marbre. Si Cordélia avait été moldue, nul doute qu'elle aurait pu envisager une carrière de comédienne tant elle était douée pour cacher ses véritables sentiments et en feindre d'autres. C'était presque devenue une seconde nature chez elle, d'être une menteuse. De mentir du lever au coucher, à tout le monde, tout le temps, sur tout. C'était devenu une partie d'elle – avec toutes les autres horribles parties d'elle à faire se dresser les poils du plus courageux des Gryffondors. "C'est une bonne chose si tu as enfin compris." Elle dit, lointaine, froide. Elle est toujours de dos à lui, ne lui présentant rien d'elle qui pourrait éventuellement la trahir. Elle reste droite et fière, sans bouger, bien trop tendue pour risquer le moindre mouvement. Il faut qu'il parte. Il faut qu'il parte et vite. Et il semble penser la même chsoe qu'elle – probablement effrayé qu'elle ne change d'avis et fasse de lui le plus appétissant barbecue de tout Poudlard. Mais voilà, Perceval reste Perceval et il faut bien sûr qu'il se rate, qu'il trébuche et ne lui arrache sa serviette par la même occasion. Elle roule des yeux, aussi bien à son geste qu'à ses mots alors qu'elle ne prend pas la serviette. Elle l'a remarquée, la distance, la peur qui sont les siennes. Et cela la blesse plus qu'elle ne le voudrait, plus que cela ne le devrait. Elle a enfin réussi, ne devrait-elle pas être heureuse? Sans un mot, toujours de dos à lui, elle va ouvrir son sac poser un peu plus loin et en sort des sous-vêtements noirs en dentelles ( PERCELIA + but there are dreams that cannot be. 3952669950 ) qu'elle enfile, sans un mot alors que finalement, elle ne s'empare de sa baguette. Toujours sans le regarder, toujours sans se retourner, elle la pointe silencieusement vers lui alors qu'une atelle apparait autour de son genou et des béquilles moldus, sous ses bras. Elle n'a pas besoin de pivoter pour savoir que même sans visuel, elle a réussi à viser à la perfection. Elle le sait. "Tu devrais te rendre à l'infirmerie, ton genou est probablement déboîté. L'infirmière à une potion pour soigner ça. Ca devrait être douloureux quelques instants mais pas trop longtemps. Et c'est son métier, généralement, elle sait ce qu'elle fait. Cette attelle et les béquilles t'aideront à t'y rendre." Elle parle toujours avec froideur mais pour la première fois, elle semble sincèrement s'intéresser à lui. C'est la première fois que Cordélia fait quelque chose pour Perceval – du moins officiellement. Bien évidemment, elle n'a pas attendu leur sixième année pour agir pour le brun, le faisant toujours dans l'ombre, veillant sur lui sans qu'il ne puisse le savoir. Sortant un pantalon en cuir noir de son sac, elle l'enfile tranquillement alors qu'elle finit par ramener ses cheveux sur son épaule, grimaçant à leur sensation sur sa propre brûlure, et lentement, elle en vient à regarder ses mains qui ont été également ravagées par le feu. Elle avait après tout attrapé le garçon avec celles-ci sans la moindre hésitation pour le pousser sous l'eau et bien sûr, elle n'aurait pas pu espérer s'en sortir sans égratignure – n'étant pas une Peyredragon. "Pars maintenant." Sa voix est tranchante, inflexible. Ce n'est pas une demande, c'est un ordre. Et comme tous les ordres de Cordélia, il ne vaut mieux pas les contester. Et bizarrement, elle a comme un gros doute qu'il souhaitera le faire. Toujours de dos, elle fixe le mur devant elle avec détermination et froideur. Il faut qu'il parte. Il faut qu'il parte et qu'elle se reprenne. Et surtout, qu'elle parle à son père de cet incident. Et vite.  

PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Tumblr_m1ap8wv1721qgb7j6
Revenir en haut Aller en bas

Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

Perceval J. Rosier
I'LL WIN YOU WITH MY RAINBOW KISSES AND UNICORNS STICKERS.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. EmptySam 1 Fév - 23:22

Il aurait dû prendre sa baguette magique. Il n’aurait jamais dû la laisser dans son dortoir en pensant naïvement que Poudlard était l’endroit le plus sécurisé de la Terre. Il ne l’oublierait plus jamais, il la garderait toujours près de lui. Toujours. Il n’aurait jamais imaginé frôler la mort en si bon matin, frôler la mort à cause d’elle. Elle le rend fou, fou d’amour, fou à en crever. Et il a failli en crever, cet abruti. Il ne l’approcherait plus jamais d’aussi près, pas alors qu’il est aussi vulnérable. Il aura appris une bonne leçon. Un sorcier sans baguette est un sorcier incapable. Elle avait réagi vite, trop vite, l’avait sauvé de peu, ne lui laissant plus que certaines traces noires sur le bras et sur quelques doigts, mais elle avait quand même tenté de le tuer. Elle était folle. Malsaine. Dangereuse. Et enfin, il comprenait combien jouer avec le feu pouvait faire mal. Il s’était brûlé les ailes et il en assumait les conséquences. Terrifié à l’idée même qu’elle puisse recommencer une quelconque attache, il ne réalise pas les mots qu’il lui lance, à la dérobée. Des mots qui n’ont aucun sens pour lui, des mots qui n’expriment que sa peur, que sa colère pour si peu de considération, si peu d’humanité, mais des mots qui piquent Cordélia, qui l’agacent. Elle grogne, le rappelant à l’ordre, le menaçant de recommencer s’il était aussi négligeant dans sa manière de s’exprimer, effaçant toute possible nouvelle protestation du jeune homme. Il ne dirait plus rien. Il ne réagirait plus. Pas aujourd’hui. Ni demain. Plus jamais. Il était incapable de se mettre en travers de son chemin, incapable de se battre contre elle, contre cette femme qu’il ne connait pas, qu’il n’a jamais connu. Une femme horrible, une femme méchante et cruelle, une femme qui n’est pas pour lui et qui ne le sera jamais. Ils sont bien trop différents. Incompatibles. Le mélange serait bien trop désastreux pour que le destin les leur autorise. Et Perceval commence à le comprendre. Ou du moins, il imagine qu’il réussira, un jour, à le comprendre. Il réussira à tourner la page, peut-être. Peut-être qu’un jour, il ne la verra plus comme cette serpentarde fascinante, belle à en mourir, intrigante au possible. Il la verra simplement comme une fille au cœur de pierre, une fille qui ne mérite pas son attention, ni son amour. C’est l’esprit encore embrumé, le cœur battant la chamade et les jambes tremblantes qu’il tente de quitter la douche, pour s’écraser au sol quelques secondes plus tard, glissant sur le parquet mouillé. Boom ! Et un genou qui craque, un muscle qui se crispe et un cri de fillette plus tard que Cordélia réagit pour la première fois comme une fille normale. En se relevant, la main tendue vers la brune pour lui rendre cette serviette – qu’elle ne reprendra d’ailleurs pas – toutes ses idées reçues volent en éclat. Grâce à une petite formule, elle fait apparaitre une attelle et des béquilles qui s’enroulent autour de lui sans qu’il n’ait dit un seul mot. Légèrement embarrassé, surpris par cet élan de bonté, Perceval fronce des sourcils. Il est toujours aussi tremblant, mais les battements de son cœur commencent à redescendre, tandis qu’à présent, le voilà stable sur ses presque deux jambes. « Tu devrais te rendre à l'infirmerie, ton genou est probablement déboîté. L'infirmière à une potion pour soigner ça. Ca devrait être douloureux quelques instants mais pas trop longtemps. Et c'est son métier, généralement, elle sait ce qu'elle fait. Cette attelle et les béquilles t'aideront à t'y rendre. » Qu’elle ajoute, sans avoir posé un seul regard sur sa blessure. Oh bien sûr, elle, n’a définitivement pas besoin de l’ausculter pour connaitre les raisons de sa souffrance. Perceval ne s’en étonne même plus. Il en apprend toujours de nouvelles avec ses amis, Cordélia est tellement différente des autres. Elle est tellement mystérieuse, tellement intelligente, tellement imprévisible que plus rien ne lui effet. Elle cacherait un esclave dans sa chambre qu’il n’en serait pas plus étonné qu’aujourd’hui. Elle est si… étrange. Impossible de la cerner, même après toutes ses années. C’en est bien dommage. Perceval acquiesce doucement, presque soulagé de voir que finalement, elle ne le déteste pas assez pour le laisser boiter jusqu’à l’infirmerie. Et c’est toutes ses nouvelles résolutions qui s’effacent dans un claquement de doigts. Elle a essayé de le tuer, mais elle lui sauve quand même la vie. Elle a essayé de le cramer, mais elle le conseille d’aller se soigner. Trop bizarre. « Pars maintenant. » Ordonne-t-elle, ne le regardant toujours pas. Le contact est définitivement rompu pour aujourd’hui et pour les prochains jours. Le fossé n’a jamais été aussi grand entre eux. Perceval espérait pouvoir se rapprocher d’elle, mais il ne fait que s’en éloigner. Et plus le temps passe, moins elle lui semble accessible. Elle est loin, trop loin maintenant pour qu’il puisse la rattraper. Alors, c’est le cœur lourd qu’il se dirige vers la sortie, qu’il abandonne la partie. On ne gagne pas toujours. Encore moins quand la demoiselle s’appelle Cordélia Lysaght et qu’il est Perceval Rosier. Même alors qu’elle l’a déjà enterré, il continue de creuser. Même alors que la situation est au plus mal, il trouve encore le moyen de se ridiculiser plus qu’il ne l’est déjà. Pourtant, il est doué avec les filles, collectionne déjà quelques relations à son effectif, et pourtant, il perd tous ses moyens en sa présence. Il perd ses mots, perd son équilibre, perd son esprit tout entier. « Je… suis désolé. » Murmure-t-il après un dernier regard, avant de quitter péniblement les vestiaires, utiliser les béquilles n’étant pas quelque chose d’inné chez lui. Il n'a trouvé rien d'autre à lui dire que cette seule phrase. Une simple phrase qui résumerait toute leur relation. Je suis désolé, que tu n'ais pas pu me sauver. Je suis désolé, de n'être que Perceval. Je suis désolé, de t'aimer.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty
MessageSujet: Re: PERCELIA + but there are dreams that cannot be.   PERCELIA + but there are dreams that cannot be. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

PERCELIA + but there are dreams that cannot be.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» PERCELIA + infect me with your love and fill me with your poison.
» cercei ✤ boulevard of broken dreams.
» (ulysse) on the boulevard of broken dreams.

AMORTENTIA :: LA RENOMMÉE EST UNE AMIE BIEN PEU FIDÈLE :: POUDLARD & SES ENVIRONS :: TERRAIN DE QUIDDITCH-