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❝ BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. ❞

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V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


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QUATRE CENT ANS AVANT:
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MessageSujet: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyJeu 30 Jan - 14:03

briséander + So nearly one are love and hate, the two most powerful and devasting emotions that control man, nations, life + Have you ever been in love? Horrible, isn't it? It makes you so vulnerable. Love takes hostages (ch. I)


Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


Elle se faisait chier. Oui, Briséis Peyredragon se faisait littéralement chier à cet instant précis. Il y a quatre jours, son nouveau colocataire – le terme semblait on ne peut plus ridicule à ses oreilles – l'avait soi-disant sauvé d'une tentative de viol (chose que la blonde refusait d'admettre, arguant qu'elle s'en serait très bien sortie toute seule) pour finir par l'enfermer ici, dans ses appartements, avec lui... Du moins le pensait-elle car ils n'avaient pas encore passé un seul moment ensemble, le slave ayant pris la poudre d'escampette les trois jours suivants son installation forcée dans ses quartiers. Trois jours. Trois putain de jours qu'elle était là. Elle serait bien sortie, la Briséis, mais elle était loin d'être idiote. Elle savait que le Romanov avait probablement disposé des pièges aux fenêtres et aux portes pour empêcher qu'elle ne s'échappe. Sale petit fumier de nordique, elle aurait sa peau un de ces jours. Pour l'heure, elle s'était contentée en son absence de faire de sa demeure le pire endroit de tout Durmstrang. Oui, il n'y avait pas un millimètre carré de l'endroit qui avait été épargné. La française avait saccagé lit, bureau et armoires en tout genre. Elle avait déchiré les draps et les rideaux et brisé tous les bocaux qu'elle avait pu trouver. Elle avait déchiré livres et parchemins, et réservé le même sort aux vêtements du général. Elle avait renversé toutes les potions et avec celles qui étaient inoffensives, elle avait même peint un majestueux dragon sur le mur de pierres qui faisait face à l'entrée. Le pire, c'était qu'il était quand même vachement beau ce dragon. Qu'on aime la jeune femme ou non, il fallait lui reconnaître un don inné pour le dessin et l'animal, en plus d'être tout bonnement magnifique, semblait presque vivant et suivre du regard quiconque se trouvait dans la pièce. La Peyredragon ne l'avait pas juste peint par ennui, c'était aussi sa signature. Elle disait alors clairement à Aleksander: Oui, c'est moi qui ai foutu le bordel, dans ta face enfoiré de mes deux. On ne pouvait pas dire qu'elle faisait vraiment des efforts pour que la cohabitation se passe bien entre eux. Mais pourquoi aurait-elle du en faire après tout? Il était son ennemi, l'un des pires hommes sur terre et elle le haissait déjà du plus profond de son coeur. Et en plus de cela, il l'enfermait. Et s'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était bien cela. Nul ne saurait même le dragon en cage. Et elle comptait bien lui faire payer d'essayer un tel blasphème. Son ventre poussa un long bruit de plainte et elle ne put que grogner en l'entendant. Il n'y avait pas l'ombre dans cette pièce de nourriture et elle commençait sérieusement à crever la dalle. Si ce n'était pas l'ennui qui allait la tuer, nul doute que ce serait la faim. Qu'il pouvait être bête de la laisser là pour sa 'sécurité' sans, au moins, veiller à la nourrir un minimum. C'était ça son plan? L'affamer pour la faire parler? Il la connaissait définitivement mal s'il pensait qu'une telle chose pouvait marcher. Soupirant longuement en pestant contre ce pouilleux de général qui avait plutôt interêt à lui ramener de quoi manger, elle retira lentement sa robe et son sous-vêtement qu'elle laissa sans gêne sur le sol en pagaille de la chambre avant de partir comme si de rien n'était en direction de la salle d'eau. Nul doute qu'elle aurait fait de même si le leader de la marche du nord avait été présent. Briséis n'était absolument pas pudique et elle n'avait pas honte de son corps. Elle se savait belle et bien faite et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait faire autant de chichis autour de son anatomie. Un corps restait un corps et on n'en voyait des millions dans l'art. Remplissant d'eau bouillante à en faire des bulles la bassine de l'homme de fer, elle finit par se glisser à l'intérieur en poussant un long soupire de soulagement. Ses muscles étaient endoloris et elle se sentait soudainement lasse. Quel dommage que sa cousine Isidora ne fut pas là pour venir la masser et la détendre de quelques phrases douces! Lentement, la blonde déposa ses bras sur le rebord de la baignoire alors qu'elle finissait par fermer ses paupières sur ses yeux clairs. Dans le silence, dans l'eau brûlante qui aurait dû faire rougir sa peau si elle n'avait été qu'une vulgaire humaine, elle aurait presque pu se berner et penser qu'elle était de retour chez elle en France. Qu'elle entendrait bientôt la voix de son père à travers la porte, l'appelant pour quelques affaires en rapport avec leur domaine. Mais non. Dehors, il n'y avait que le vide, le froid de la neige qui tombait en continue à l'extérieur du manoir. Briséis n'aimait pas du tout la Norvège. C'était glacial, lisse et sans intérêt – un peu comme son geôlier. Elle, elle aimait la chaleur, le soleil et toutes ces petites choses du sud qu'elle ne pouvait retrouver ici. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander combien de temps sa captivité durerait encore. Plusieurs plans ne cessaient de traverser son esprit jour et nuit pour tenter de trouver un moyen d'échapper aux griffes de son ennemi. Pour le moment, elle n'avait rien trouvé de concluant mais elle ne perdait pas espoir. Elle réussirait à quitter la Norvège, Durmstrang et ses élèves mais surtout, elle arriverait à quitter Aleksander Romanov.
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N. Sloan Oswald
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PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyJeu 30 Jan - 15:36

a song of ice and fire

Depuis que le grand Aleksander Romanov gardait emprisonnée la belle et néanmoins dangereuse Briséis Preydragon dans ses appartements, des rumeurs circulaient à une allure folle à Durmstrang. Toutes plus ou moins fausses puisqu'il n'avait pas mis un pied dans son aile du manoir depuis quelques jours déjà. Il avait bien sûr ordonné que personne n'y aille et avait en vérité oublié ce problème, bien trop affairé avec la guerre. Si bien qu'il avait délaissé complètement sa prisonnière et ne s'en était pas plus occupé que cela. Elle semblait si forte et si invincible qu'il n'avait pas pensé à lui faire apporter de la nourriture et de l'eau. A vrai dire, il s'en fichait aussi pas mal. Elle allait bien finir par mourir un jour et étant son ennemi juré, Aleksander ne voyait pas ce qui pouvait l'empêcher de l'affamer un peu. D'une manière ou d'une autre, il allait retourner dans ses appartements et c'est ce qu'il fit, prenant soin d'apporter un verre de vin et une assiette remplie à ras bord pour lui. En ouvrant la porte, il s'attendait à tout sauf à voir les meubles au sol, les tissus déchirés et des morceaux éparpillés un peu partout. Décidément, elle ne savait vraiment pas à qui elle avait affaire cette gamine. Posant son assiette sur ce qu'il restait d'une table, le norvégien prit soin de fermer à double tour la porte avant de s'aventurer, son verre à la main dans sa chambre. Ne trouvant aucune trace de la dragonnière, il ne fut pas surpris de la voir dans la salle d'eau, nue dans une cuve d'eau bouillante. Levant les yeux comme si il venait de subir un caprice des plus agaçants, Aleksander appuya son épaule contre une poutre et porta du vin à sa bouche. Le spectacle ne le laissait pas vraiment indifférent mais il s'en moquait. La colère sourde qui l'habitait à ce moment dépassait toute autre pensée. Elle n'était pas chez elle et n'avait aucun droit de saccager tous ses biens. Il aurait très bien pu la laisser croupir en prison et se faire violer par tous ses hommes, mais non. Il était intervenu et lui avait offert le privilège de rester dans sa chambre, à lui, Aleksander Romanov. Serrant un peu plus sa main autour de la vaisselle qu'il tenait, il sourcilla à peine en entendant le verre se briser et en sentant le vin courir le long de ses doigts fins. Dardant son regard impassible sur Briséis, le jeune homme laissa tomber tous les débris avant de n'essuyer sa main sur une robe qui traînait par terre. Souriant imperceptiblement, Aleksander salua d'un mouvement de tête la jeune femme qui avait tourné la tête vers lui. «  Je vois que vous avez passé du bon temps, Pereydragon. Sachez cependant que je ne tolérerai pas cela plus longtemps.  » déclara-t-il, d'une voix neutre et sans émotion. Il était bien connu qu'il était l'homme de fer et qu'en tant que tel, rien le touchait plus que cela. Abandonnant la jeune femme à son sort, il s'adossa au mur en pierre proche de la porte et ramassa son assiette qu'il commença à manger tout en se foutant de savoir si sa prisonnière avait faim ou pas. A ses yeux, ce n'était absolument pas cruel. Il était même plutôt gentil envers elle après le bordel qu'elle avait foutu. Il aurait très bien pu la balancer par la fenêtre, les jambes et mains liées, dès qu'il l'avait trouvé. Oui, Aleksander Romanov n'était pas satisfait mais de là à dire qu'il était hors de lui, non. Il en fallait bien plus pour qu'il ne perde le contrôle de lui-même. Personne n'arrivait à le faire sortir de ses gonds, d'où une partie de l'origine de son surnom. Finissant de manger, il déposa le plat au sol, dans le fouillis qu'était devenu l'endroit où il résidait dans le manoir. Croisant les bras, il attendit patiemment que la dragonnière ne le rejoigne. Elle devait sûrement avoir deux trois réclamations quant à son séjour ici. Souriant à cette idée, Aleksander posa son regard calculateur et froid devant lui. Cette pucelle n'allait pas avoir raison de lui, il en était persuadé. S'occupant l'esprit en observant les dégâts matériels qu'elle avait fait, il fronça les sourcils en voyant des photos, livres et autres objets précieux démolis. «  Si sa majesté la dresseuse de poulets pouvait venir ici, cela m'éviterait de venir la noyer dans son bain. » murmura-t-il de façon ironique entre ses dents. Il était sûr de la toucher si il parlait de ses montures adorées. Il se moquait bien de savoir si elle avait des dragons ou non. C'était avant tout sa mère qui désirait mettre la main dessus. Elle avait en partie chargé Aleksander de lui faire cracher le morceau à ce sujet et il comptait bien sûr y arriver.
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyJeu 30 Jan - 21:37

briséander + So nearly one are love and hate, the two most powerful and devasting emotions that control man, nations, life + Have you ever been in love? Horrible, isn't it? It makes you so vulnerable. Love takes hostages (ch. I)


Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


La jeune femme était bien dans son bain là, honnêtement. Bien qu'elle était feu fait chair, Briséis aimait étonnement l'eau. Elle aimait s'y prélasser au moins une fois par jour et s'y détendre en faisant le vide dans son esprit. Elle avait donc été plus que satisfaite de voir que le slave possédait une baignoire dont elle pouvait profiter. Nul besoin de préciser que la bataille et les cachots avaient eu raison de son hygiène – ce que la duchesse n'avait que très moyennement apprécié. Et là, dans l'eau, elle retrouvait la blancheur de ses peau et cheveux, l'éclat bleu insolent de son regard, le rouge carmin de ses lèvres. Elle redevenait la jeune noble au physique si atypique qu'il avait fait le tour des bouches curieuses du pays. Elle sourcilla à peine en entendant un bruit de vaisselle brisée à coté d'elle, tournant calmement son visage en direction de son ennemi. Il ne fallut pas longtemps avant qu'un sourire moqueur et provocateur ne vienne arrondir la courbe de ses lèvres, alors qu'elle voyait le vin couler des mains du blond jusqu'au sol de la salle d'eau. Il pouvait se croire impassible, cela ne marchait pas avec elle. Elle voyait bien la colère gronder dans ses yeux pâles, l'envie de se jeter à sa gorge pour l'étrangler. Il n'était pas fait de fer. Il était fait de sang et de chair et il pouvait compter sur elle pour le lui rappeler. "Oh et qu'allez-vous donc faire? Casser toute la vaisselle de Durmstrang? C'est votre brave mère qui va en être ravie, je n'en doute point." Briséis était piquante au possible et elle appuyait toujours volontairement sur les choses qui faisaient mal. Parmi les rangs anglais, nombreux étaient ceux qui craignaient le slave quand la française le moquait. Il ne lui apparaissait que comme un fils à sa maman, qui ne savait pas se débrouiller en dehors des jupons de celle-ci. Elle aurait pu être dérangée à cet instant qu'il puisse voir son corps nu à travers l'eau, s'en effaroucher même mais ce n'était pas son genre. Elle ne tenta même pas de se cacher, après tout, de quoi devrait-elle avoir honte? Quand il quitta la pièce, elle ne se pressa pas pour quitter son bain, bien au contraire. Elle l'entendit même l'appeler et pourtant, elle se contenta de ricaner en restant encore plus longtemps dans l'eau – ne serait-ce que pour l'embêter un peu. Au bout d'un moment, elle finit par consentir de se lever, entourant son corps gracieux d'une serviette bien trop courte qui ne cachait qu'à peine ce qui ne devait guère être montré. Laissant sa longue chevelure blanche et mouillée retomber sur ses épaules, jusqu'au creux de ses reins, elle retourna avec nonchalance et noblesse jusqu'à la chambre où l'attendait le général, le snobant clairement en passant à coté de lui. "Si mes dragons sont des poulets, qu'est ce que cela fait de vos hommes... Des vermisseaux?" Elle dit, moqueuse au possible alors que finalement, elle se laisse tomber sur le lit du jeune homme. S'y étalant sans la moindre gêne, comme s'il s'agissait du sien, elle finit par cambrer le dos en s'étirant longuement avant de prendre appui sur ses avant-bras pour le regarder. Elle le dardait de son regard incandescent et supérieur, l'enflammant de sa simple paire d'yeux alors que sur ses lèvres flottait toujours le sourire de l'éternelle insoumise. "Et si cela fait donc d'eux des vermisseaux... Êtes vous le roi des vermisseaux, Aleksander Peyredragon?" Ou juste le roi des cons? L'un comme l'autre vous vont à ravir. Elle rajoute, toujours pour le pousser un peu plus à bout. Il était évident que n'importe quelle autre personne aurait peur dans la situation de la dragonnière. Elle était totalement à la merci de son ennemi, seule, dans sa chambre et presque aussi peu vêtue que le jour de sa naissance. Il aurait pu la torturer, la violer ou même encore la tuer. Il avait le choix. Et pourtant, elle continuait à le provoquer, à agir comme s'ils étaient sur un pied d'égalité, comme s'il ne pouvait pas l'atteindre. Et c'était le cas. Et elle voulait qu'il le comprenne, qu'il le ressente. Il pouvait l'enfermer, l'affamer, la torturer – peu importait au final. Elle était le dragon, il n'était que le vulgaire humain et elle était à des années lumières au dessus de lui. Se rallongeant tranquillement sur le dos, elle se mit à jouer avec les pans de la serviette qui laissait apparaitre la naissance de ses seins, d'un air vaguement amusé. A en juger par la taille de celle-ci et par le manque d'indices suggérant une présence féminine, il était plus qu'évident que l'homme de fer vivait seul ici. Elle ne put retenir un ricanement moqueur à cette pensée qui tombait sous le sens. Qui, après tout, aurait pu le supporter suffisamment longtemps pour accepter de vivre avec lui. "Donc.. C'est quoi votre plan au juste? Me garder ici, m'affamer jusqu'à ce que je parle? Sérieusement. Vous ne pouvez pas être aussi stupide." Presque sensuellement, elle écarte les bras et prend possession du lit sous elle alors que ses yeux clairs scrute le haut du lit à baldaquin. Elle se demandait sincèrement dans le fond pourquoi il la gardait ici quand il aurait pu la laisser dans les cachots ou même la tuer. L'homme de fer était définitivement très bizarre. "Nous savons vous comme moi que je ne parlerai jamais." C'était une affirmation claire et nette, presque une promesse. Elle ne lui livrerait aucune information qui pourrait nuire à ses alliés, peu importe ce qu'il comptait lui faire. Elle était ainsi Briséis, noble et intègre jusqu'à la moelle. Et s'il comptait réussir à lui extraire une quelconque information, il n'était pas tomber sur le bon pigeon. Ou plutôt, sur le bon dragon.
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyDim 2 Fév - 14:28

En toute honnêteté, Aleksander avait toujours vu Briséis Pereydragon comme une gamine insipide et capricieuse. Son attitude ne faisait que lui prouver qu'il avait eu raison depuis le début. Il n'était pas aussi impressionné par la dragonière que les autres. Quant à sa mère, Freya Romanov, elle ne s'intéressait qu'à ses bestioles cracheuses de feu qui décimaient leurs soldats les uns après les autres. L'homme de fer ne ternissait pas sa réputation en restant de marbre devant la jeune femme. Elle l'insupportait au plus au point. Ces quelques jours où il était resté éloigné de ses appartements étaient des jours bénis et il regrettait ardemment de ne pas l'avoir laissé emprisonnée ailleurs. Le sorcier n'était pas vraiment matériel et se fichait bien qu'elle saccage tout pour lui montrer qu'elle n'était pas contente. Aleksander en avait maté des plus coriaces qu'elles qui avaient fait bien plus de dégâts. Patient, il était certain qu'il pouvait parfois ressentir de l'agacement mais rien de plus. Il y avait forcément des moments où son masque de fer se durcissait face à la bêtise des autres mais jamais il ne perdait son sang froid. Jamais. A cet instant précis, il était fidèle à lui même. Patient, il soupira en entendant l'ennemie lui balancer une pique tout à fait sordide. Sa mère ne voulait que des informations, comme lui et si elle comptait le provoquer en jouant à ce jeu, elle n'allait pas aller vraiment loin. Aleksander trouvait même cela pitoyable à vrai dire. En la voyant revenir vêtue d'une simple serviette, le général ne réagit même pas. De marbre, il s'attendait bien entendu à un comportement des plus enfantins et hostiles à son égard. Si Briséis était bien insipide, il ne doutait pas de sa loyauté et de sa détermination. Il lui faudrait être patient pour attendre d'elle des réponses. « Si mes dragons sont des poulets, qu'est ce que cela fait de vos hommes... Des vermisseaux ? » Arquant un sourcil, Aleksander leva les yeux au ciel devant tant de gamineries. Il était plus ennuyé que en colère. Si elle était décidée à lui balancer tant d'absurdités durant son séjour à Drumstrang, ce n'était pas lui qui allait s'énerver. Cependant si sa mère était à sa place, elle l'aurait fait taire depuis longtemps, estimant qu'on ne se moquait pas des Romanov ainsi. Fort heureusement pour elle, il n'était pas sa mère. Le sorcier était persuadé qu'elle allait vouloir le mettre à rude épreuve mais il n'allait pas lui donner satisfaction. D'un regard impassible, il la vit aller s'allonger sur son lit et s'y étaler comme si il s'agissait du sien. Aleksander s'en fichait bien puisqu'il dormait soit dans le lit d'une courtisane, soit dans les appartements de sa soeur, vides. « Et si cela fait donc d'eux des vermisseaux... Êtes vous le roi des vermisseaux, Aleksander Peyredragon ? Ou juste le roi des cons? L'un comme l'autre vous vont à ravir. » rajouta-t-elle, espérant sans aucun doute le voir réagir. Il n'en était rien forcément. Elle agissait comme si elle était en séjour de courtoisie. Comme si elle était supérieure à lui et que rien ne la touchait. Elle inversait les rôles. Aleksander n'était pas de ceux qui se laissaient marcher dessus et encore moins de ceux qui s'inclinaient devant elle devant tant de grâce et de beauté. Non, à cet instant, elle le révulsait plus que de mesure. Silencieux depuis qu'elle avait commencé sa tirade destinée à se moquer autant de lui que de ses gens, il croisa les bras et pensa à la délicieuse soirée qui l'attendait. Un festin était donné en raison d'une petite victoire sur le front. Tout était bon à prendre en temps de guerre et les festivités gonflaient les coeurs que les batailles rendaient austères. Le sorcier était passé là quelques temps avant que cela en commence. Au dehors, la nuit tombait déjà. Rien de bien surprenant à Durmstrang. Les flambeaux brillaient au dehors comme des étoiles lointaines. Sa chambre s'assombrissait même à vue d'oeil, rendant le norvégien plus menaçant en accentuant ses traits sévères. En entendant un ricanement s'élever, le jeune homme ne douta pas un seul instant qu'il venait de la jeune femme. Elle devait sincèrement s'amuser et à cette pensée, Aleksander fut satisfait de constater qu'il pouvait donc la laisser au moins une semaine sans s'en préoccuper sans qu'elle ne périsse ou s'ennuie. Le silence avait toujours été le meilleur ami de l'homme de fer. Quand il était barbé, il écoutait sans vraiment écouter et restait immobile jusqu'à ce qu'il en place une. Cela ne dérangeait pas vraiment sa prisonnière qui se pavanait et parlait sans répit. « Donc.. C'est quoi votre plan au juste? Me garder ici, m'affamer jusqu'à ce que je parle? Sérieusement. Vous ne pouvez pas être aussi stupide. » Pas le moins surpris qu'elle ouvre une nouvelle fois la bouche pour en envenimer la situation, le jeune homme la fixa en manquant de rire. Était-elle vraiment sérieuse en pensant qu'il voulait l'affamer jusqu'à la faire parler ? Aleksander n'avait même pas envisagé cette solution. Non, il avait simplement été occupé et avait jugé inutile d'aller s'enquérir de Briséis tous les jours. « Vous êtes fort présomptueuse en pensant que je veux vous affamer. J'ai juste oublié à vrai dire. Ce n'est que lorsque qu'on m'en a parlé que je me suis rappelé votre existence. » déclara-t-il d'une voix neutre et glaciale. Et après tout c'était la vérité. Beaucoup de choses se racontaient dans le manoir et peu étaient vraies. Il ne la violait pas et ne la torturait pas. Il était pas satisfait de s'occuper d'elle. Briséis ne l'intéressait pas comme ses fichus dragons. Il n'avait jamais été attiré pour ces créatures et haïssait cette dernière plus que tout. Il ne savait pas vraiment ce qui l'avait poussé à la faire sortir de prison pour la laisser crépir ici. Il avait jugé d'une certaine façon qu'elle ne méritait pas d'être traitée ainsi vu son rang et l'intérêt que sa mère lui portait. Toujours adossé au mur jouxtant la porte, Aleksander fixa le sol en l'entendant prononcer une nouvelle phrase de son invention. « Nous savons vous comme moi que je ne parlerai jamais. » déclara-t-elle de façon solennelle. Aleksander ne s'attendait pas à ce qu'elle livre tous les plans de bataille, tout sur ses dragons et sur elle. Il n'était pas fou au point d'imaginer son ennemi lui avouer de telles choses. Freya Romanov attendait peut-être des réponses mais lui se contentait de la garder enfermée. Au moins, elle n'était pas en train de tuer ses hommes et restait confinée, incapable de prendre part à la guerre de nouveau. C'était bien plus que le jeune homme n'aurait un jour souhaité. Relevant ses prunelles bleues sur Briséis, allongée sur le lit, Aleksander préféra lui dire la vérité ou du moins ce qu'il pensait en toute modestie. « Je ne suis pas dupe et je sais que vous préfériez crever avec vos secrets plutôt que de tout avouer. Cependant d'après moi, vous garder enfermée est une meilleure option. Ici, vous n'êtes qu'une incapable qui saccage une chambre tant elle est frustrée de ne pouvoir rien faire tandis qu'on massacre vos amis. » souffla-t-il, impassible. Aleksander n'avait pas l'intention de la mettre en colère. Il observait juste les faits et les relatait comme ils étaient, sans ménager la dragonière. Dardant son regard vers la fenêtre, il réalisa qu'il était peut-être temps de rejoindre le festin. Perdre son temps avec Briséis était inutile.
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V. Ēchṓ Laertiadis
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyDim 2 Fév - 15:45

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Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


Aleksander pensait sincérement avoir un coup d'avance sur Briséis et qui pourrait lui en vouloir? Après tout, peu de gens connaissaient les secrets des Peyredragon et le mode de fonctionnement des dragonniers. Tous pensaient qu'ils pouvaient simplement parler avec les dragons et les comprendre mais c'était en réalité bien plus complexe que cela, bien plus profond. La jeune femme, comme ses semblables, partageait une forme de lien télépathique avec les dragons liés à elle et elle était capable de communiquer avec eux par la pensée. On pouvait l'enfermer dans la plus haute tour comme dans le plus sombre des cachots, cela n'y changeait rien. Ils étaient connectés. Du jour de leur naissance, à celui de leur mort. Le Romanov était donc bien naïf de croire qu'il suffisait de la garder dans ses appartements pour qu'elle ne soit plus une nuisance. A cet instant précis, elle savait que Loki, Hadès et Isis étaient entrain de 's'amuser' à ravager le front est en semant mort et chaos sur son passage, tout en – dans le cas de la dragonne – emmenant les blessés britanniques loin du champ de bataille. Le blond n'était visiblement pas encore au courant de cela et nul doute que les nouvelles arriveraient dans la soirées à Durmstrang. Et alors, le général tomberait de son piédestal et comprendrait qu'il ne faisait pas le poids face au dragon blanc. Alors oui, peut être la tuerait-elle. Mais elle mourrait comme elle avait toujours vécue: libre et insoumise. Et on chanterait pendant des siècles la force de la dragonnière qui jusqu'au dernier souffle avait tenu tête à son pire ennemi. Mais Briséis était presque déçue de ne pas pouvoir assister à ce fameux banquet dont elle avait entendu parler à travers les portes de la chambre du slave. Elle aurait voulu être là pour voir les moues déconfites des convives à l'annonce de leur défaite. Elle aurait voulu voir la tête de son vis à vis quand on lui aurait appris que c'était ses dragons à elle, celle qu'il pensait avoir matée, qui avaient semé la mort et la désolation parmi les siens. Oh oui, elle aurait presque tout donné pour être là à cet instant précis. Mais tant pis, elle se contenterait de le voir après. Elle ne doutait pas une seule seconde qu'il se précipiterait ici pour lui faire la peau lui-même. Et elle l'attendrait de pieds fermes, moqueuse et triomphante. Mais pour l'heure, ils étaient encore entrain de discuter – presque – civilement dans la chambre du jeune homme alors qu'elle se contenait de rouler les yeux à ses propos. Une nouvelle fois, un ricanement pour le moins piquant et moqueur franchit ses lèvres carmins, alors qu'elle entrouvrait les lèvres, déversant son venin sur le blond un peu plus loin. "Vous êtes si idiot, Aleksander Peyredragon, que cela n'est presque plus drôle de se moquer de vous. Idiot, et négligeant. Si vous en venez à oublier que votre ennemie se trouve dans vos quartiers, je ne crains guère alors pour la survie de mes camarades sur le front." Elle se releva, s'étirant longuement, faisant rouler sa nuque presque endolorie. Les doigts experts de sa cousine lui manquaient plus que jamais et elle était plus que persuadée que cette dernière aurait su détendre ses muscles tendus. Une nouvelle fois, ses yeux d'or et de saphir se reposèrent sur son ennemi qu'elle ne put s'empêcher de détailler de bas en haut, comme pour l'évoluer. Il était grand, l'homme de fer. Grand et musclé. Nul doute qu'il se préparait à la guerre et au combat depuis longtemps. Il avait ce charme digne de Lucifer lui-même, des yeux trop clairs, des cheveux trop blonds et un visage qui aurait pu être séduisants si la française n'y décelait pas le vice et la froideur des Romanov. Comme diable Sofia pouvait-elle liée à un individu tel que lui? Une nouvelle fois, il prit la parole et elle l'écouta attentivement alors qu'elle haussait lentement un sourcil. Au moins, pour une fois, avait-il l’honnêteté de dire réellement ce qu'il pensait. Malheureusement – pour lui – il avait tort. Il avait si tort que cela fit exploser littéralement la jeune gryffondor de rire, alors qu'elle en venait se tenir les côtes. Il était si candide, cet homme de fer, que la scène lui paraissait presque irréelle. Se reprenant en secouant lentement la tête de gauche à droite, elle se rapprocha de lui tel un félin en chasse alors que lentement, quelques uns de ses doigts vinrent se poser sur la tempe du blond. "Vous êtes si naïf, Aleksander. Si naïf. Et si ignorant." Lentement, ses doigts redescendirent de sa tempe à son menton, en passant par sa joue puis sa mâchoire, laissant sur leur passage une griffure sanglante qui venait teinter de carmin la peau pâle du slave alors que le sang se mettait à couler. "Vous pensez vraiment qu'il suffit de m'enfermer ici pour que cela cesse? Pour que les morts, les incendies, l'odeur de chair brûlée qui emplit l'air disparaissent? Naïf. Vraiment naïf..." Retirant ses doigts désormais recouverts du sang de son vis à vis, elle les porta à ses lèvres, les passant entre celle-ci alors que sa langue venait s'entourer autour dans un geste plus qu'explicif alors que finalement, ils ressortaient de l’âtre chaude propres, Briséis haussant lentement les épaules. "Hm. Âpre, avec un arrière goût métallique. Une certaine saveur de pourriture également. Hadès n'avait pas tort à ce sujet, le sang slave est définitivement dégueulasse." Oui, peu avant le retour du Romanov, son grand dragon n'avait pu s'empêcher de lui faire la remarque, alors qu'il croquait allègrement leurs ennemis, sans la moindre honte ou le moindre remord. Regarde de haut en bas le général, elle afficha sa pire moue insolente alors qu'elle se reculait lentement, sans le quitter pour autant des yeux, le défiant encore et toujours depuis qu'ils s'étaient personnellement rencontrés. "Ne tardez pas à revenir de votre banquet, Aleksander. J'ai hâte d'entendre des nouvelles des champs de batailles et tout particulièrement du front est." Son sourire le plus supérieur et triomphant sur les lèvres, elle continua à se reculer, le poussant toujours plus à bout. Elle en était persuadée tout au fond d'elle: l'homme de fer pouvait exploser, l'homme de fer pouvait être blessé. Et elle avait hâte de voir cela. De voir le masque se briser et la frêle créature se cachant derrière se réveler.
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N. Sloan Oswald
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyDim 2 Fév - 17:25


Parfois, il y avait des moments où Aleksander Romanov était tellement inaccessible que même le surnom qu'on lui donnait ne convenait plus. Personne ne comprenait vraiment comment le norvégien pouvait être si froid et perdu dans ses pensées. Telle la glace, il était figé et rien ne passait jamais sur son visage. Pas même l'ombre d'un sourire. Avant que Sofia ne quitte le manoir, elle était la seule à pouvoir le dérider un tant soit peu, faisant même enrager leur mère. Lorsqu'elle était partie et qu'elle les avait tous trahis, quelque chose s'était définitivement brisé chez le norvégien. Pour le plus grand bonheur de sa mère qui avait alors parfait sa création, son fils. Il était devenu plus impitoyable et stratégique que jamais. Cela comportait seulement son lot de conséquences. Aleksander s'isolait la plupart du temps, réfléchissant avant l'ennemi et pensant à toutes sortes de stratégie. En se renseignant sur la dragonnière, il s'était douté que son camp et ses dragons étaient sans doute les deux choses qui lui tenaient à coeur. Il en avait même parlé à sa mère. Durant des heures suivant l'arrestation de Briséis Pereydragon, Freya et Aleksander avaient en effet parlementé au sujet de la prisonnière. Ce que cela changeait ou non dans la guerre. Ils avaient été longuement en désaccord concernant les dragons mais au final, ils étaient venus à la conclusion qu'ils continueraient à saccager et à détruire, avec ou sans Briséis. C'était le sorcier qui avait bêtement pensé que sans leur meneur, ils n'étaient rien. Il s'était trompé lourdement et sa mère avait eu raison d'insister sur ce point. En temps de guerre, il fallait néanmoins trouver la faille chez l'adversaire, ce qui le rendrait plus faible. Or la jeune femme était un cas très intéressant tant il y avait d'options. A ce moment précis, il ne cherchait pas réellement, se contenant de parler de façon civilisée avec sa prisonnière. Un bon début. En discutant avec elle, il ne voulait donc pas l'entraîner sur telle ou telle émotion et restait fidèle à lui même en restant de marbre. « Vous êtes si idiot, Aleksander Peyredragon, que cela n'est presque plus drôle de se moquer de vous. Idiot, et négligeant. Si vous en venez à oublier que votre ennemie se trouve dans vos quartiers, je ne crains guère alors pour la survie de mes camarades sur le front. » lui répondit-elle. Aleksander manqua même de lever les yeux au ciel tant il la trouvait stupide. Il avait peut-être oublier la jeune femme mais pas dans le sens où elle l'entendait. Il n'était pas fou au point de fermer la porte à clef derrière lui et de la laisser à son aise dans ses appartements. Oui, il était tout sauf négligeant. « Je doute fort qu'un homme idiot et négligeant ait pu devenir un jour l'homme de fer » se contenta-t-il de répondre, pas le moins vexé par ses dires. Briséis pouvait très bien le traîner autant qu'elle le voudra dans la boue, ils savaient tous les deux ce qu'il en était réellement. Aleksander avait été conditionné dès sa naissance pour devenir cette arme à tuer crainte et respectée. L'homme de fer était une pure création de Freya Romanov. Il avait tué des centaines d'anglais et avait amassé les corps sans sourciller. La dragonnière pouvait bien dire ce qu'elle voulait, cela n'allait rien changer. Elle pouvait se moquer et rire, ce n'était pas lui qui était enfermé par l'ennemi. Indifférent, il la vit s'approcher de lui et ne fit rien pour l'empêcher de l'approcher. « Vous êtes si naïf, Aleksander. Si naïf. Et si ignorant. » déclara-t-elle à nouveau, sans faire réagir le norvégien. Fixant Briséis avec dégoût et calme, il ne bougea pas lorsqu'il sentit son ongle griffer sa peau. Il avait subi bien pire blessure et cela le faisait presque rire. Si elle espérait le faire trembler de peur en le griffant jusqu'au sang, elle avait encore du travail. Curieux de l'entendre déblatérer encore sur ô combien il était naïf et stupide, Aleksander n'attendait qu'une seule chose.  « Vous pensez vraiment qu'il suffit de m'enfermer ici pour que cela cesse? Pour que les morts, les incendies, l'odeur de chair brûlée qui emplit l'air disparaissent? Naïf. Vraiment naïf... » Il n'était pas naïf et elle venait juste de confirmer les dires de sa mère au sujet des dragons. Quelque peu soulagé de constater que sa mère avait toujours cinq longueurs d'avance et qu'elle en savait toujours plus que les autres, Aleksander fit quelques pas avant de toucher du pied un bouquin lacéré qu'il repoussa au loin d'un geste joueur. « Voyons, cette guerre n'aurait pas eu lieu si nous étions si stupides. A vrai dire, j'étais quelque peu perplexe quant à cette question mais ma mère avait raison, comme toujours. » répondit-il, en détachant son regard de la française. Le norvégien était vraiment ravi que dans son arrogance, Briséis en oublie de se taire. Même si il se foutait vraiment qu'elle parle, c'était presque trop facile de la faire se pavaner en prônant sa supériorité et celle de ses dragons. Ignorant la jeune femme qui portait ses doigts à sa bouche, recouverts de son sang, le slave revint près de la porte et jeta un coup d'oeil amusé à la jeune femme.  « Hm. Âpre, avec un arrière goût métallique. Une certaine saveur de pourriture également. Hadès n'avait pas tort à ce sujet, le sang slave est définitivement dégueulasse.  » Du sang, il en avait goûté presque autant que la dragonière et il n'allait certainement pas prendre part à cette discussion. Le goût amer et métallique était devenu quelque chose d'habituel pour le jeune homme qui voyait couler le liquide pourpre couler tous les jours devant lui. Briséis Pereydragon ne savait visiblement rien de l'homme de fer et encore moins des slaves. Elle devait vraiment se sentir toute puissante pour être tant ignorante et prétentieuse. Muet, Aleksander l'écoutait d'une oreille, quelque peu divertit par le spectacle lamentable qu'elle offrait. « Ne tardez pas à revenir de votre banquet, Aleksander. J'ai hâte d'entendre des nouvelles des champs de batailles et tout particulièrement du front est. » continua-t-elle, presque aussi arrogante qu'au départ. Plongeant son regard inflexible dans celui de la jeune femme qui le défiait, le jeune homme prit une longue respiration. Il n'allait pas manquer d'aller décrire son entrevue dans les moindres détails à sa mère, surtout concernant le lien qui unissait apparemment ses dragons à elle. Croisant à nouveau les bras sur son torse, Aleksander pencha quelque peu la tête sur le côté, comme pour examiner Briséis. « Cela ne m'empêchera pas de festoyer, Pereydragon. La mort de centaines de soldats n'est absolument rien. Il faut savoir faire des sacrifices en temps de guerre, je pensais que vous le sauriez depuis le temps. » répondit-il. Pensait-elle vraiment que cela allait l'empêcher de boire et de chanter en choeur les chants de Durmstrang ? Il n'en avait absolument rien à faire. Lui se contenait juste de faire tout pour gagner. Certes, ses foutus dragons étaient compromettants mais emprisonner leur maître était d'une certaine façon une belle récompense. Jaugeant du regard Briséis, il s'étonna vraiment de sa naïveté et de son narcissisme. « Je ne suis pas étonné de vous voir aller aussi bas. Vous pensiez vraiment que me dire cela allait faire annuler le banquet et me mettre d'humeur fâcheuse ? Ce ne sont que des pertes nécessaires. » conclut-il tandis qu'il pensait déjà à écourter la conversation et la laisser là tandis qu'il s'amuserait en bas.
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V. Ēchṓ Laertiadis
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyMar 4 Fév - 21:06

briséander + So nearly one are love and hate, the two most powerful and devasting emotions that control man, nations, life + Have you ever been in love? Horrible, isn't it? It makes you so vulnerable. Love takes hostages (ch. I)


Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


Cela aurait presque pu paraître comme une conversation courtoise de deux individus s'étant rencontrés à une soirée mondaine. Ils semblaient presque polis l'un envers l'autre, presque respectueux. Mais ce n'était absolument pas le cas. Briséis ne respectait pas Aleksander Romanov et elle était prête à mettre son bras à couper que c'était la même chose de son coté. Si elle avait pu l'écraser à cet instant précis avec tout le mépris qu'elle éprouvait à son égard, nul doute que la française l'aurait fait. Il était l'incarnation même de tout ce qu'elle haissait: un homme froid, sans honneur et sans valeur, complétement soumis à sa mère tyrannique. Il ne pouvait lui inspirer qu'une forme de dégout évident, ainsi qu'un dédain qu'elle ne cherchait même pas à cacher en sa présence. La dragonnière avait l'intime conviction que même en temps de paix, ils ne se seraient entendus. Il était bien trop différent d'elle pour que cela ne marche entre eux et elle se demandait sincèrement comment cette cohabitation allait bien pouvoir marcher. Pour l'heure, elle passait négligemment ses doigts dans ses longs cheveux blancs, les démêlant calmement alors qu'elle ne le quittait pas du coin de l'oeil. Ils ne pouvaient pas se permettre de ne pas être méfiants l'un avec l'autre. Bien qu'ils se narguaient, bien qu'ils se descendaient mutuellement plus bas que terre, ils savaient la dangerosité de leur vis à vis et à quel point le sous-estimer pourrait s'avèrer fatal. "Oh, je vous en prie Aleksander. Des simples d'esprits montent sur les trônes d'Europe quand des hommes avec moins de vertu que vous et moi réunis prennent les rênes du Vatican année après année. Un titre peut être si facilement gagner et n'avoir qu'une guimauve molle de corps et d'esprit derrière l'armure de l'homme de fer ne serait guère une surprise." Elle dit en roulant des yeux avant d'hausser lentement un sourcil en le regardant de haut en bas en l'analysant de ses yeux faits d'or et de saphir. Ils étaient étranges les yeux de la jeune femme. Ce mélange de jaune et de bleu était on ne peut plus déstabilisant et il avait laissé coi bien des personnes qui avaient tenté de s'y plonger. Cependant, Briséis savait que cela ne serait jamais le cas du slave face à elle. Quelques secondes, elle ne put s'empêcher de se demander quel genre d'homme était le norvégien, au-delà du général des armées de Durmstrang mais elle chassa bien vite cette pensée de son esprit. C'était inutile de penser à ce genre de choses. Cela ne l'aiderait pas dans sa situation. Une nouvelle fois, un rire moqueur franchit ses lèvres carmins alors qu'elle continuait à se reculer en secouant légérement sa tête, et par la même occasion, sa très longue chevelure. "Par Merlin, vous ne vivez que par votre mère. Mais vous serez triste d'apprendre qu'elle s'est déjà fourvoyée à plusieurs reprises. D'ailleurs, c'est quoi le truc entre vous et elle? Vous donne-t-elle aussi le bectée, vous fait-elle la lecture le soir avant de vous border pour que vous dormiez plus sereinement? J'en suis presque sincèrement intéressée tant vous semblez dépendant d'elle. C'est quelque peu troublant je dois bien le reconnaître. Troublant et effrayant... Voire même, un peu dégoûtant pour un homme de votre... âge?" Elle s'arrêta quelques secondes en l'évaluant du regard, bougeant légérement sa main en signe d'évaluation, reprenant la parole. "Quel âge avait-vous d'ailleurs? Vingt-quatre, vingt-cinq ans? On ne vous a jamais parlé de couper le cordon ombilical ou des trucs de ce genre? Vous savez, voler de vos propres ailes, arrêtez de rester dans les jupons de cette bonne vieille Freya. Ca vous serait bénéfique j'en suis sûre." Retirant sa serviette et se dénudant sans la moindre honte devant le jeune homme, elle se rapprocha d'une de ses armoires en bois sombre dans laquelle elle commença à fouiller tranquillement, en sortant quelques vêtements avec des grimaces de dégout évident. Le manque de style des nordiques était définitivement une chose que la française ne pouvait pardonner et elle finit par sortir ce qui devait être un haut pour le leader de la marche du nord mais qui, lui arrivé à mi-cuisses. Il faut dire qu'elle était bien plus petite que lui – mais pas moins dangereuse. Enfilant tranquillement la tunique comme si de rien n'était, elle attrapa une ceinture qu'elle attacha sous sa poitrine pour cintrer le tout, avant de se rapprocher du seul miroir en pied de la pièce, un rire moqueur sur le bout des lèvres. "Je vous en prie. Je ne suis pas suffisamment stupide pour croire que vous vous souciez de vos soldats. Cependant, je sais autre chose." Elle dit tranquillement, en s'arrêtant devant le miroir pour commencer à repasser ses doigts dans ses cheveux, les démêlant pensivement. "Je sais que vous teniez le front est depuis le début de la guerre. Je sais que votre mère y était tout particulièrement attachée, qu'elle y voit là le signe de votre puissance. Je sais qu'elle voulait absolument le conserver à tout prix. Qu'elle aurait sacrifié n'importe quoi pour cela. Et je sais qu'elle prendra cette défaite pour un signe de faiblesse de Durmstrang. Et qu'elle hait la faiblesse plus que tout au monde. Et qu'elle reportera sa frustration sur la personne même qui aurait dû empêcher tout cela, qui était en charge de ce fameux front est... à savoir, vous." Elle dit, regardant le blond dans les yeux via le miroir avec un sourire en coin des lippes alors que ses doigts continuent de passer adroitement entre ses mèches de cheveux humides, l'air de rien. "Alors festoyez. Buvez, mangez, chanter, Aleksander Romanov. Profitez du banquet, profitez-en vraiment car dès l'instant où votre échec arrivera aux oreilles de Freya Romanov, vous souffrirez son courroux seul et tous vos amis qui buvaient à vos cotés vous laisseront l'affronter seul. Je sais de source sûre, que cela se passera comme cela. En parlant de source sûre..." En effet, Sofia lui avait souvent parlé de Freya. De sa hantise de l'échec et de ce qu'elle faisait subir à ceux et celles qu'elle considérait responsables de cela. Et du fait qu'elle n'avait aucun amour pour elle et son frère et qu'elle leur réservait des traitements équivalents – voire pire, dans le cas du général – à ceux qu'elle infligeait aux incompétents. Alors oui, Briséis savait. Elle savait que la perte d'un point stratégique aussi important entraînerait des répercussions horribles sur le norvégien. Et elle ne s'en sentait pas du tout coupable "... Vous ne ressemblez en rien à votre soeur. Je m'en doutais un peu avant de vous rencontrer mais c'est vous à quel point vous êtes différents, comme le paradis et l'enfer. A vrai dire, je viens même à m'en demander si une jeune fille aussi charmante et intéressante que Sofia peut vraiment être une Romanov. Vous êtes sûre que vous êtes bien reliés par le sang?" Elle dit, pensive, ses pensées rejoignant quelques secondes une de ses meilleures amies. Elle adorait littéralement Sofia, la considérant comme sa petite sœur – bien qu'elle fut plus âgée qu'elle. Et elle ne comprenait vraiment pas en quoi la jeune fille pouvait être affiliés aux Romanov. C'était juste impensable. Impossible. Elle était bien trop gentille, bien trop pure quand eux, n'étaient que des monstres. "Mais je ne voudrais pas vous gâcher votre plaisir plus longtemps. Après tout, que vous en profitiez puisqu'il sera de bien courte durée." Délaissant finalement ses cheveux, elle se contenta de le fixer avec insoumission et insolence à travers le miroir, un sourire en coin des lèvres. Cette joute verbale était presque intéressante et excitante dans quelques uns de ses aspects. Presque. La française n'oubliait qu'elle avait face à elle non pas un ami, mais un ennemi. Un ennemi à enterrer coûte que coûte.  
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptySam 8 Fév - 14:48


Réagir aux propos et à l'attitude de Briséis Pereydragon, cela aurait été lui donner satisfaction. Il imaginait très bien à quel point elle aurait été ravie de le voir perdre son sang froid - chose qui n'arrivait jamais - et devenir violent ou lui hurler dessus. Il n'était pas dupe au point d'ignorer le fait qu'elle voulait le pousser à bout et briser ses défenses. Un autre jour, il aurait trouvé cela vraiment mignon et inutile mais là, il n'était pas vraiment d'humeur. Aleksander était réellement ennuyé en vérité. Il trouvait cela pathétique de lui dire de telles choses. Comme si cela allait changer ce que tout le monde pensait et ce qu'il était. Briséis Pereydragon n'allait certainement pas définir l'homme de fer. Son attitude était franchement déplaisante et si leur conversation ressemblait légèrement à un discours de courtoisie, il n'en était rien. La française ne lui inspirait que de la révulsion et de la lassitude. Il avait entendu tellement d'histoires sur elle qu'il était presque .. déçu. Elle aurait beau le griffer, laper son sang tel un petit chat lapant du lait ou encore lui balancer toutes sortes d'âneries, Aleksander ne bougerait pas d'un poil et resterait indifférent. Détaché de la scène comme si il n'était qu'un simple spectateur, il ne manqua pas de lever les yeux au ciel en entendant à nouveau la voix - qui lui était désormais désagréable - de Briséis s'élever. « Oh, je vous en prie Aleksander. Des simples d'esprits montent sur les trônes d'Europe quand des hommes avec moins de vertu que vous et moi réunis prennent les rênes du Vatican année après année. Un titre peut être si facilement gagner et n'avoir qu'une guimauve molle de corps et d'esprit derrière l'armure de l'homme de fer ne serait guère une surprise.  » Vraiment, cette femme ne savait absolument rien de lui et elle se permettait de le traiter de guimauve molle de corps et d'esprit. Elle devait pourtant savoir qu'une réputation ne se faisait pas sur des rumeurs mais bien des faits réels. Aleksander avait tué des centaines et des centaines d'hommes sans éprouver de remords. Il avait massacré femmes et enfants en ignorant leurs plaintes constantes et larmoyantes. Il avait fait couler le sang et avait aimé cela. Le sentiment qui s'emparait de lui après chaque victoire et chaque ennemi qu'il abattait était bien plus exaltant que tout ce qu'il avait pu faire et ressentir de toute sa vie. Les bras toujours croisés, le jeune homme se demanda quelques instants si il allait vraiment répondre à de telles absurdités ou la laisser continuer à paraphraser inutilement. « Aussi surprenant que cela puisse paraître, je suis bien d'accord avec vous. Je me suis dis cela à chaque fois que j'abattais vos soldats gradés. Fort heureusement, je suis ravi de ne pas leur ressembler. » souffla-t-il d'une voix atone et en posant son regard froid sur la jeune femme. Il savait que lui répondre était une perte de temps et qu'elle était trop arrogante pour se taire plus de cinq minutes sans l'injurier ou le comparer à un couard lâche et mou. Ainsi, il dénoua ses bras disposés sur son torse et fit quelques pas dans la pièce ravagée. Ramassant un bouquin qui avait l'air un minimum épargné, il sentit son coeur se serrer en réalisant qu'il appartenait à Sofia et qu'elle le lui avait donné peu avant son départ. Frottant la couverture de son autre main, il l'ouvrit et appuya son épaule contre le mur tout en lisant quelques lignes. Totalement coupé de la réalité, il daigna à peine prêter attention à sa prisonnière et se plongea dans sa lecture tandis que cette dernière crachait son venin sur sa mère et sa personne. Il releva à peine et se ficha bien de l'entendre se lever afin d'ouvrir l'armoire en bois meublant sa chambre pour fouiller à l'intérieur. Briséis lui faisait vraiment penser à une gamine pleine d'hormones et de fierté. Caressant le papier sous ses doigts, il écoutait d'une oreille distraite la jeune femme. Il releva néanmoins la tête quand elle se mit à faire l'intéressante en déclarant qu'elle savait autre chose. Il le regretta presque aussitôt quand elle ouvrit à nouveau la bouche. Remarquant à peine son changement de tenue, il replongea son regard sur le livre. « Je sais que vous teniez le front est depuis le début de la guerre. Je sais que votre mère y était tout particulièrement attachée, qu'elle y voit là le signe de votre puissance. Je sais qu'elle voulait absolument le conserver à tout prix. Qu'elle aurait sacrifié n'importe quoi pour cela. Et je sais qu'elle prendra cette défaite pour un signe de faiblesse de Durmstrang. Et qu'elle hait la faiblesse plus que tout au monde. Et qu'elle reportera sa frustration sur la personne même qui aurait dû empêcher tout cela, qui était en charge de ce fameux front est... à savoir, vous. » Elle avait raison sur le fond mais ignorait tout de ce qui se tramait dans l'esprit de sa mère et encore moins de la stratégie qu'ils avaient adopté et qu'ils adopteront à l'avenir. La perte du front est était certes une mauvaise nouvelle mais ils avaient connu pire. Aleksander savait déjà qu'il allait partir dès le lendemain matin en direction de ce front afin de le reprendre. Il avait déjà averti sa mère de ce qu'il pensait faire alors même que la perte de ce front était incertaine. Si elle avait été fort mécontente, elle n'en avait pas moins refusé l'idée qu'il avait eu. Les anglais savaient qu'ils tenaient Briséis Pereydragon et qu'ils n'hésiteraient pas à la faire tuer. Les déstabiliser encore un peu plus était l'un des projets du jeune homme qui comptait bien reprendre le front est. Évidement, il se gardait bien de le dire à sa prisonnière. Briséis pouvait bien fanfaronner autant qu'elle le voulait, elle ne savait rien. Aleksander n'était pas plus content que sa mère de perdre du terrain cependant perdre une bataille n'était pas perdre la guerre. Bien sûr, il se doutait que Freya Romanov ne devait pas être ravie de la situation. Lui était persuadé qu'il allait la retourner à leur avantage comme il l'avait toujours fait. Il allait d'ailleurs rejoindre le bureau de sa mère après cette visite afin d'organiser l'offensive. Il avait supporter sa mère durant une vingtaine d'années et réagissait avec froideur quand elle lui faisait une scène digne des plus grandes tragédies. Il n'était pas son fils et son bras droits pour rien. Pensant à la laisser parler toute seule avec le livre sous la main, il se crispa progressivement en l'entendant revenir à la charge. « ... Vous ne ressemblez en rien à votre soeur. Je m'en doutais un peu avant de vous rencontrer mais c'est vous à quel point vous êtes différents, comme le paradis et l'enfer. A vrai dire, je viens même à m'en demander si une jeune fille aussi charmante et intéressante que Sofia peut vraiment être une Romanov. Vous êtes sûre que vous êtes bien reliés par le sang ? » Personne ne parlait de Sofia. A Durmstrang, c'était devenu un sujet tabou. Elle n'était qu'un traître dont la trahison touchait le coeur de tous. Sofia était appréciée et savait se faire aimer de tous. Elle était jusqu'à présent son bien le plus précieux, sa petite soeur tant aimée. En partant de cette façon, elle avait souleva l'indignation et la douleur chez chacun. Seule Freya avait géré la crise avec indifférence et calme. Luttant contre son instinct qui lui disait de la tuer sur le chant, il resta difficilement silencieux. Il ne fallait pas qu'elle voit que cela le touchait plus que tout. Patientant quelques minutes afin d'endormir son coeur douloureux, le norvégien posa son regard plus que froid et vide sur l'insensée qu'était Briséis. « Ma soeur est morte, Pereydragon. » souffla-t-il, ne montrant absolument rien alors qu'il sentait ses entrailles se serrer. Il mentait bien sûr. Cette simple phrase, il la répétait sans arrêt et comme il était l'homme de fer, tout le monde le croyait. Sofia était toujours là, bien qu'il la déteste et ne comprenne pas son geste. Il ne pouvait s'empêcher de l'aimer et de vouloir la récupérer à ses côtés. Elle était sa famille au fond. La seule qui avait vraiment su se comporter comme tel. Refermant le bouquin d'un geste sourd, il se détacha du mur afin de se remettre sur ses pieds. Jaugeant du regard la française, il se demandait bien si elle pensait le toucher avec ses répliques ridicules dignes d'un enfant. « Mais je ne voudrais pas vous gâcher votre plaisir plus longtemps. Après tout, que vous en profitiez puisqu'il sera de bien courte durée. » Sentant les jointures de ses mains se serrer, Aleksander posa un regard empli d'une pitié presque insultante sur Briséis. Elle était vraiment inconsciente la pauvre. Lui tournant le dos, il se rapprocha de la porte. « Vous êtes vraiment ignorante. C'est presque insultant de vous parler tant vous êtes ennuyante. » déclara-t-il simplement, ne disant là que ce qu'il pensait. Il ne voyait aucun intérêt à lui parler plus longtemps et gaspiller ainsi son temps. Il devait se mettre en route le plus rapidement possible afin de récupérer le front est.
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V. Ēchṓ Laertiadis
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptySam 8 Fév - 23:51

briséander + So nearly one are love and hate, the two most powerful and devasting emotions that control man, nations, life + Have you ever been in love? Horrible, isn't it? It makes you so vulnerable. Love takes hostages (ch. I)


Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


Des racontars sur Briséis, ce n'était pas ce qui manquait et cela datait de bien avant la guerre. La jeune femme était bien malgré elle le centre de l'attention et de très nombreuses rumeurs courraient à son sujet – de bonnes comme de mauvaises rumeurs. On vantait aussi bien les mérites de sa beauté qu'on racontait qu'elle se nourrissait de chair – ce qui était bien évidemment faux. Jamais elle n'avait mangé la moindre partie d'un être humain cependant, il était vrai qu'elle laissait ses dragons se nourrir de ses ennemis et qu'elle les encourageait même à le faire. Nombreux étaient les slaves depuis le début de la guerre qui avaient terminé en tant que casse-crûtes pour dragons et la française ne les regrettait pas. Ils avaient mérité leur sort et ils auraient dû y réfléchir à deux fois avant de s'attaquer à elle et à ses alliés. Et cette constatation s'appliquait également au général des armées qui ne semblait pas comprendre à qui il avait affaire. Briséis qui était déjà une plaie en temps normal pouvait s’avérer être un véritable fléau pour ses opposants et nul doute que plus elle pourrait blesser ou juste agacer le norvégien, plus elle serait un plaisir de le faire. Pendant que ses dragons semaient le chaos à l'extérieur, elle-même s'en occupait très bien à l'intérieur même de Durmstrang. Aleksander Romanov était devenue sa cible principale et le meilleur moyen pour elle d'atteindre son véritable but, à savoir sa mère, Freya Romanov. Briséis haïssait sincèrement cette femme. Elle lui mettait sur le dos toute l'horreur de la guerre et la rendait responsable de toutes les choses négatives qui étaient arrivées tout au long de celle-ci. Si elle n'avait jamais existé, elle était persuadée qu'un tel chaos ne regnerait pas aujourd'hui sur le monde magique. Et elle ne serait pas là, à converser avec ce glaçon sans émotions qu'était Aleksander Romanov. Ils étaient vraiment le feu et la glace faits chair. Ils n'avaient strictement rien en commun et ne pouvaient que se haïr, que se détruire. Briséis en était persuadée au fond d'elle: de leur rencontre, un seul des deux pouvait en ressortir vivant – dans le meilleur des cas. Et elle étaitt bien déterminée à ce que ce soit elle. Tout comme elle était déterminée à percer à jour l'homme de fer et à voir qui se cachait réellement derrière cette armure qui était la sienne. "En effet, ils possédaient une chose dont vous êtes dépourvu. Cela s'appelle l'honneur, je suis sûre que vous en avez déjà entendu parler." Pour la française, les slaves n'en avaient aucun et l'attaque de Beauxbâtons le prouvait. Ils avaient juré ne pas s'en prendre aux français et aux anglais tout le long des négociations et pourtant, ils l'avaient fait, saccageant et laissant en ruines l'école de magie. Une chose que Briséis ne leur avait jamais pardonné. Pour une personne telle qu'elle, faire preuve d'aussi peu d'honneur était l'une des pires choses que l'on pouvait imaginer. Elle ne pouvait concevoir qu'un homme puisse s'abaisser à un tel comportement – et surtout elle ne pouvait le pardonner. Une nouvelle fois, elle attaqua de ses mots acerbes le jeune homme et pour la première fois depuis qu'elle avait commencé, elle sut que son attaque fit mouche. Le norvégien pouvait bien rester de marbre et prétendre ne rien ressentir face à son attaque, sa propre phrase le trahit. Un sourire victorieux vint alors fleurir les lèvres de la duchesse alors qu'elle ne l'écoutait plus que d'une oreille distraite. Elle l'avait trouvée, sa faille. Elle se serait d'ailleurs presque giflée tant celle-ci était évidente et elle aurait du appuyer dessus bien plus tôt. Mais maintenant qu'elle l'avait, elle ne comptait pas la lacher et elle allait pousser jusqu'à ses retranchements le blond et lui faire perdre tout son masque de froideur, toute sa maitrise dont il se taguait, lui l'homme de fer. "Peut être suis-je ignorante. Peut être même suis-je ennuyante. Mais au moins je ne suis pas une lâche qui considère que les gens sont morts juste parce que c'est dur d'affronter leur absence. Dites-moi Romanov, est-ce plus simple pour vous de considérer que Sofia est morte quand elle est bien vivante et qu'elle a juste fait le choix de partir loin de vous?" Elle dit, presque cruelle alors qu'elle ne le quittait pas des yeux, prenant appui sur ses mains pour s'asseoir tranquillement sur un meuble, perchée un peu en hauteur pour l'observer de ses yeux scrutateurs et un brin moqueurs. Elle l'analysait, lui et ses réactions, lui et ce qu'il s'apprêtait à faire comme un prédateur regardant sa proie. Elle n'avait pas peur de lui et de ses représailles, à vrai dire, la peur était un sentiment que la jeune femme n'avait jamais ressenti. Ezekiel l'appelait une fonceuse sans jugeote et elle ne tentait même pas de nier l'être. Elle n'était juste pas faite pour les longues réflexions et les stratégies dignes d'une partie d'échecs. "Elle se porte bien d'ailleurs, si vous vous le demandez. Elle a été très bien accueillie à Poudlard et tous les élèves ou presque l'apprécient. Il faut dire que c'est une jeune fille charmante. Toujours souriante, toujours prête à aider. Je peux d'ailleurs comprendre pourquoi elle n'est pas restée ici. Tout est sombre, sinistre et froid. Ce n'est définitivement pas un endroit pour une jeune femme comme elle." Elle commente en balançant tranquillement ses jambes nues dans le vide, regardant toujours le dos du général avec presque une forme de fascination alors qu'elle finissait par tresser tranquillement ses cheveux blancs comme si de rien n'était, comme si elle n'était pas entrain de planter un couteau dans le coeur de son adversaire. "J'ai entendu que ses appartements n'étaient pas bien loin d'ici. C'est là que vous vous cachiez ces dernières nuits? Ca m'en briserait presque le coeur pour vous." Elle dit, moqueuse mais dans le fond presque sincère. Il y avait quelque chose de déchirant de penser à cet homme abandonné par sa soeur qu'il avait surement dû aimer. Le problème était que cet homme était Aleksander Romanov et que ressentir de la compassion pour lui était on ne peut plus impossible à ce stade pour la française, qui n'éprouvait que dégoût et mépris pour lui.  
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N. Sloan Oswald
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N. Sloan Oswald
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyMer 12 Fév - 19:06

Si il y avait bien une chose avec laquelle il ne fallait pas plaisanter, il s'agissait bien de sa soeur. Depuis toujours, il avait entretenu une relation fusionnelle avec elle. C'était Sofia et personne d'autre. Sa soeur chérie qu'il fallait défendre envers et contre tous. Il s'était promis il y a de cela plusieurs années de tout faire pour la protéger et la rendre heureuse. Il avait échoué lamentablement et s'en voulait terriblement. En quittant le manoir, elle avait emporté une part de lui-même avec elle. Elle l'avait inconsciemment fait devenir l'homme de fer tel que les histoires le dépeignaient. Il avait perdu cette source de bonne humeur et de clarté dans son univers. Désormais, ce dernier n'était que gris et vide de sens. Il faisait ce qu'on lui demandait sans vraiment y faire attention. Il combattait pour sa patrie et son camp et c'était tout ce qui lui importait. Alors Briséis Peydragon pouvait bien se moquer de lui autant qu'elle le voudrait en parlant d'honneur et en massacrant le mobilier de sa chambre mais il était certain qu'elle ne pouvait décemment pas parler de Sofia sans en payer les conséquences. Déjà renfermé sur lui même après qu'elle ait évoqué le sujet, il resta muet durant tout le reste de la conversation et se contenta de rejoindre la porte sans un mot. Une grave erreur puisque la jeune femme y vit là l'occasion de provoquer de façon plus poussée Aleksander. « Peut être suis-je ignorante. Peut être même suis-je ennuyante. Mais au moins je ne suis pas une lâche qui considère que les gens sont morts juste parce que c'est dur d'affronter leur absence. Dites-moi Romanov, est-ce plus simple pour vous de considérer que Sofia est morte quand elle est bien vivante et qu'elle a juste fait le choix de partir loin de vous ?» Le norvégien dut faire des efforts considérables pour se maîtriser. Il s'arrêta pourtant en chemin pour se retourner vers la française. Elle devait en savoir bien plus qu'il ne pouvait l'accepter mais il refusait d'entrer dans son petit jeu. Elle ne gagnerait pas contre lui. En quelque sorte, c'était une guerre. Une façon de se défier l'un et l'autre. Il y aurait un gagnant et un perdant à la fin et il ne comptait pas être celui qui perdait. Non. Cette dragonnière n'utiliserait pas Sofia pour l'atteindre. Il refusait tout simplement de réagir, d'autant plus si elle usait de sa relation avec sa soeur pour tenter de le mettre à terre. Croisant les bras sur son torse comme pour maintenir son coeur brisé dans sa cage thoracique, Aleksander la regarda sans réagir. Vide. Il était vraiment vide d'expression et d'émotions. Il se doutait qu'elle allait continuer sur sa lancée et s'en voulait d'avoir laissé une faille dans son armure. Se préparant mentalement à subir encore des commentaires de sa part qui seraient sûrement blessants, il était déterminé à ne rien faire paraître. « Elle se porte bien d'ailleurs, si vous vous le demandez. Elle a été très bien accueillie à Poudlard et tous les élèves ou presque l'apprécient. Il faut dire que c'est une jeune fille charmante. Toujours souriante, toujours prête à aider. Je peux d'ailleurs comprendre pourquoi elle n'est pas restée ici. Tout est sombre, sinistre et froid. Ce n'est définitivement pas un endroit pour une jeune femme comme elle. » Immobile, il se contenait de subir en arborant son air impassible habituel. Au fond, il bouillait. Il savait que sa mère se tenait au courant de la position de Sofia et qu'elle savait pertinemment des choses. Lui avait refusé d'en savoir plus après la trahison de Sofia. Sa mère avait accepté étrangement ce choix et l'avait laissé tranquille. Même si il apprenait ce qui se passait pour Sofia de la bouche de l'ennemi, il était satisfait de savoir qu'elle avait l'air heureuse. Satisfait mais blessé puisqu'elle semblait bien vivre sa vie, sans lui. A croire qu'il n'avait jamais compté à ses yeux. Chassant cette pensée comme si ce n'était qu'un insecte tournant autour de lui, Aleksander était encore hésitant quant à sa façon de réagir. « J'ai entendu que ses appartements n'étaient pas bien loin d'ici. C'est là que vous vous cachiez ces dernières nuits ? Ca m'en briserait presque le coeur pour vous. » Là, elle allait trop loin en se montrant faussement compatissante. C'était de l'ironie et il le savait, cependant cela l'irritait profondément. Ne montrant absolument rien. Aleksander fit ce qu'il avait toujours fait : laisser parler l'homme de fer. Sentant un rictus déformer son visage, il resta un long moment silencieux avant de se planter devant la française. Collant presque son visage en face du sien, il sentit toute once d'amour envers sa soeur le quitter. Il était l'homme de fer et personne ne l'insultait ainsi. Il avait fait l'erreur de s'attacher à elle et elle l'avait trahi comme si de rien n'était. Elle vivait paisiblement et lui souffrait tout seul. Plaquant sa main sur le menton de la jeune femme tout en le serrant de façon modeste, il éclata de rire et la lâcha comme si elle ne valait pas la peine qu'il réagisse face à elle. Étirant ses bras devant lui après avoir rejoint un coin de la chambre, il soupira comme si il était lassé et gêné à l'avance de ce qu'il allait dire. « Vous ne comprenez pas. Quand je dis qu'elle est morte, c'est qu'elle va bientôt l'être d'une manière ou d'une autre. J'espère qu'elle ne tombera tout simplement pas sur moi parce qu'elle connaîtra un mort atrocement violente après m'avoir vu tuer lentement son cher amant. » susurra-t-il comme si il s'agissait d'une conversation anodine. Or il n'était pas l'une de ses dindes poudrées et mal fagotées qui parlaient autour d'un verre tout en partageant les derniers ragots. Jouant avec les bagues ornant ses doigts, Aleksander s'approcha de la porte à nouveau. Cette discussion n'avait que trop duré. Posant sa main sur la poignée, il se retourna un moment vers Briséis. « Et pour information, je passe mes nuits dans le lit de charmantes demoiselles. Cependant mes appartements se libéreront bientôt je pense. » répondit-il à sa dernière altercation de façon calme. C'était une observation et en rien une provocation de sa part. Elle n'était pas digne de lui pour qu'il réagisse à ses propos.
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyVen 14 Fév - 19:24

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Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


Briséis était tout sauf la prisonnière idéale. Si les autres détenus dans leurs cellules étaient pour la plupart recroquevillés dans leur coin et tentaient de se faire oublier, la blanche agissait comme un véritable diva. Cela n'était pas seulement du à sa personnalité mais également à son éducation qui était bien différente de celle que les jeunes femmes de son époque pouvait recevoir. Elle avait tout bonnement était élevée comme un homme et même, comme bien plus que cela. Comme un dragon. Dès l'enfance, son père s'était évertué à faire d'elle la personn qu'elle était aujourd'hui: une femme indépendante, forte et insoumise. L'homme de fer pouvait bien tenter de la faire ployer par tous les moyens, cela n'arriverait pas. Ce n'était pas qu'une question d’orgueil – bien qu'il fallait admettre qu'elle refusait de laisser le dernier mot à ce slave de malheur – c'était également une question d'honneur. Si elle courbait l'échine face à son ennemi, elle salirait pour toujours le nom de Peyredragon et il était hors de question qu'une telle chose arrive. Jamais de son vivant. Elle préférait mourir que de souiller ses ancêtres et toute sa lignée. Parler de Sofia la ramena quelques instants à Poudlard, auprès des siens. Elle se demandait comment se porter la norvégienne mais aussi sa propre cousine. Nul doute qu'Isidora devait vivre des temps durs, séparée d'elle. Et Ezekiel... Il devait être envahi d'une telle colère qu'il ne devait plus ressembler à l'homme qu'elle avait laissé en quittant l'Angleterre. Elle pensa également à son propre frère avec une certaine nostalgie. Comment se portait-il? Avait-il perdu tout espoir de la retrouver un jour? Hippolyte était un garçon intelligent mais si jeune et si fragile. Elle n'aimait pas l'idée d'être loin de lui même si elle savait pertinemment que ses camarades veillaient attentivement sur lui. Pour l'heure, il n'y avait rien qu'elle pouvait faire pour ses proches si ce n'était être une véritable épine dans le pied d'Aleksander Peyredragon. La française devait bien le reconnaître: il était un véritable as pour pour dissimuler ses sentiments mais malheureusement pour lui, elle avait bien vu la faille. Il pouvait donc lui servir le meilleur jeu d'acteur qu'elle avait pu voir, cela ne fonctionnait pas. Plus maintenant qu'elle avait pu voir derrière le masque. Elle n'osait pas imaginer ce que cela devait être d'avoir été trahi par un membre de sa famille. La simple idée qu'Hippolyte pourrait se retourner contre elle suffisait à lui donner la nausée. Pourtant, elle savait qu'une telle chose n'arriverait jamais. Ainsi étaient faits les dragonniers: une famille unie et soudée, un clan avec une âme unique au service des dragons. Et nul doute que jamais des gens tels que les élèves de Durmstrang ne prendraient la cause de ses frères d'écailles et de feu. Jamais. Son regard de braise ne quittait plus le blond alors qu'elle semblait vouloir le brûler du regard. C'était en vérité bien plus complexe que cela. Briséis était entrain d'analyser le durmstrangien, de se demander ce qu'elle pouvait faire de lui. Elle se demandait également comment elle pouvait échapper à son emprise, à cet endroit et repartir loin d'ici. La blanche n'avait jamais eu pour vocation de rester en Norvège. Tout ce qui lui manquait, c'était une occasion pour pouvoir s'enfuir et retrouver ses dragons. Mais elle n'était pas stupide. Elle savait qu'actuellement ce n'était pas possible et que même s'il ne se montrait guère souvent, il la surveillait d'une manière ou d'un autre. Briséis était enflammée, Briséis était impulsive mais elle n'était en aucun cas stupide et elle ne comptait pas se jeter dans la gueule du loup. Cependant, elle ne put retenir un sifflement mauvais quand il vint lui prendre le menton, alors que ses sourcils se fronçaient. Elle finit par rouler des yeux quand il se détacha alors que ce fut à son tour de laisser un rire moqueur franchir ses lèvres. Pensait-il réellement que son petit manège fonctionnerait sur elle? Se pensait-il si convaincant que cela ou alors elle si stupide? Peu importe lequel des deux cela était, il avait tout bonnement tort alors qu'elle finissait par secouer la tête, le regardant de haut en bas avec ce sourire agaçant en coin des lèvres. "Pensez-vous vraiment que je vais croire cela? Oh, je ne doute pas que vous tueriez avec un plaisir évident son amant mais je suis également perturbée que votre but ultime est non pas de tuer notre très chère Sofia, mais de la ramener à vos cotés, ici, à Durmstrang." Elle dit calmement en haussant les épaules, persuadée d'avoir totalement raison sur ce point. Roulant des yeux de nouveau et affichant clairement un visage de pur dégout à sa remarque elle fit un geste dédaigneux de la main alors que finalement, un de ses sourcils ne viennent se lever calmement, alors qu'un demi-sourire mystèrieux ne vienne à son tour arrondir la courbe de ses lèvres. "Etrangement, nous sommes pour une fois d'accord. Ils seront vides bientôt, et vous pourrez à loisir venir y baiser toutes les ... charmantes demoiselles que vous souhaiterez." Elle dit calmement en se rapprochant de lui avec un air félin, son air d'insoumise sulfureuse sur le visage. Se collant alors à lui, son corps se pressant contre le sien, ses hanches rencontrant les siennes, sa poitrine effleurant son torse, elle se mit délicatement sur la pointe des pieds alors qu'elle laissa ses lèvres s'approchant de son oreille alors qu'elle y chuchotait quelques mots d'une voix suave, tranchant horriblement avec la méchanceté de ses propos "Un dernier petit conseil. Il est facile de faire crier de plaisir ces fameuses demoiselles quand on les paye... ou quand on les effraie. Cela s'appelle, la simulation. Juste pour que vous le sachiez." Elle dit dit, s'amusant à venir porter sa bouche dans le coup du blond qu'elle embrasse avant de le mordre, laissant une belle trace violacée de morsure, ses doigts s'étant faufilés sous sa tunique pour venir lui griffer le torse au sang, alors que finalement elle commençait à ses détacher calmement, moqueuse et sublime, sans le quitter un instant des yeux.  
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N. Sloan Oswald
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyVen 14 Fév - 21:03


Aleksander Romanov en avait terminé avec Briséis Pereydragon. Elle l'avait assez exaspéré comme cela pour qu'il reste une minute de plus en sa présence. Il se fichait pas mal de ce que dirait sa mère quant à la torture, aux informations précieuses qu'elle détenait et à son incompétence. Elle n'était pas son problème ou du moins pas le plus urgent. Le jeune homme était tout sauf négligeant mais il jugeait son cas peu intéressant. Il y avait tellement de choses à faire en temps de guerre que les provocations et les crises de la française lui importaient peu. Au début, il avait été certes très heureux d'avoir appris qu'elle avait été faite prisonnière mais cela lui était vite passé. Aleksander n'était pas naïf au point de se dire qu'elle allait finir par craquer un jour ou l'autre. Non. Il était même persuadé qu'elle souhaiterait mourir plutôt que de trahir son propre camp. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ils se ressemblaient en ce point là. Si ils étaient tous deux ennemis jurés, ils avaient tous les deux cette loyauté indéfectible et cette flamme dans les yeux. Il pouvait au moins lui reconnaître cela. En marchant vers la porte, il pensait déjà à aller dans le bureau de sa mère où il était sûr qu'on l'y attendait pour parler du front est. Renfrogné, son entrevue avec Briséis n'avait pas arrangé les choses. D'autant plus qu'elle avait osé parler de sa soeur, Sofia. Pensant déjà à partir une nouvelle fois au front, il fit à peine attention quand la voix de la dragonnière s'éleva de nouveau. Levant les yeux au ciel sans qu'elle ne puisse le voir, étant de dos, le norvégien préféra aller droit au but quant à sa réponse. « Cela reviendrait au même. Vous devez un minimum connaître Freya Romanov pour savoir que jamais elle ne lui pardonnerait. Alors même si elle revenait, elle serait tuée sur le champ. » déclara-t-il d'un ton morne. En toute honnêteté, il y avait déjà pensé à plusieurs reprises de ramener sa soeur à Durmstrang. Cependant il n'était pas assez sot pour penser que leur mère passerait l'éponge comme si de rien n'était. Freya Romanov n'avait pas une once d'amour maternel et était très rancunière. Alors en pleine guerre, ce dernier trait était redoutable et mortel pour quiconque la trahissait d'une quelconque façon. Aleksander en venait même à se dire qu'elle était dix fois pire que lui, l'homme de fer sans émotions et sans sentiments. Cela n'était guère étonnant de toute façon. Toujours face à la porte, le sorcier allait reprendre sa marche quand elle lui répondit de nouveau. Décidément, elle était vraiment bavarde, ce qui horripilait le slave. Il se passait bien de longs discours et de discussions comme celle-ci. Las, il se retourna en posant son regard usé sur la jeune femme. « Etrangement, nous sommes pour une fois d'accord. Ils seront vides bientôt, et vous pourrez à loisir venir y baiser toutes les ... charmantes demoiselles que vous souhaiterez. » Vraiment très sophistiqué venant d'une française. Bien que peu surpris du manque de courtoisie et d'élégance de la part de sa prisonnière, Aleksander n'en demeurait pas moins stupéfait. Jamais personne ne lui avait parlé ainsi, et encore moins une femme. Ici, elles ne faisaient que minauder devant la gent masculine afin de se trouver un mari convenable. Il avait toujours trouvé cela insupportable, d'autant plus qu'étant le fils de Freya Romanov faisait de lui une proie privilégiée des familles et des jeunes femmes en âge de sa marier. Autant dire que cela n'allait pas arriver de ci-tôt. Le mariage avait toujours été l'une des nombreuses chose que le jeune homme considérait comme inutiles et franchement peu désireuses. N'ayant pas vraiment le coeur à continuer de parler comme si ils prenaient un thé, Aleksander la gratifia d'un regard frôlant la pitié. « Charmant. Moi au moins, j'ai le luxe de choisir alors que j'imagine que cela n'aurait pas été votre cas si vous étiez restée enfermée dans les cachots avec tous ces gardes. » rétorqua-t-il sans le moindre remord. Il savait qu'elle aurait pu se faire violer si il n'était pas intervenu. D'une certaine façon, il avait voulu lui éviter cela pour une raison quelconque. Il savait toutes les horreurs que les femmes subissaient en temps de guerre. Ce n'étaient pas des histoires que l'on racontant pour faire passer le temps ou effrayer. Elles étaient vraies. Si il avait le titre d'homme de fer, jamais il n'avait abusé d'une quelconque manière des femmes. Il avait son honneur et y tenait.  Il n'allait sûrement pas dérogé à cette règle et il avait tenu à le faire respecter en la faisant mener à ses appartements afin de la soustraire à ses hommes. Calmement, il darda son regard dans la pièce qui s'assombrissait progressivement au fur et à mesure que le temps passait et que la nuit tombait. Ramenant ses prunelles bleues sur la jeune femme, il fronça légèrement les sourcils en la voyant s'approcher de lui avec une allure qu'il connaissait bien et qu'il associait à la gent féminine désirant passer une nuit avec lui. Et il en avait connu. Réagissant à peine à son contact, il fronça davantage les sourcils en la sentant poser ses lèvres sur son cou puis mordre sa chaire à l'endroit exact où sa bouche était quelques secondes plus tôt. Quelque peu déconcerté - ce qui n'arrivait jamais - il soupira en entendant la française le taquiner de nouveau. « Un dernier petit conseil. Il est facile de faire crier de plaisir ces fameuses demoiselles quand on les paye... ou quand on les effraie. Cela s'appelle, la simulation. Juste pour que vous le sachiez. » Roulant des yeux à nouveau, Aleksander secoua légèrement la tête comme le ferait pour un père déçu du comportement de son rejeton. Frissonnant légèrement en sentant la trace des ongles de la jeune femme le picoter au niveau de son torse, il sentit son regard se durcir. De quel droit agissait-elle ainsi ? Il en avait plus qu'assez de son comportement. « Fort heureusement, vous êtes à mon avis trop innocente pour le savoir. » Il entendait bien sûr qu'il la pensait vierge. Il était au courant des nombreux refus qu'elle affligeait aux multiples prétendants qui venaient s'abaisser à ses pieds pour la demander en mariage. Une telle erreur ne devait pas être permise. Elle devait se sentit sacrément désirée pour se comporter de la sorte. Aleksander en était même convaincu. Tournant des talons en la laissant intégrer ce qu'il venait de dire, ses pieds rencontrèrent la vaisselle vide qu'il avait emmené il y a quelques temps. Arquant un sourcil, il ne se retourna pas et atteignit la porte qu'il était en train d'ouvrir.  « Je vous ferai porter un repas dans la soirée. Il faut bien que vous restez un minimum vivante pour continuer à redécorer ma chambre de cette manière. » ajouta-t-il. Il n'avait pas pitié d'elle en lui disant qu'il allait lui faire apporter des vivres. Il se devait de la maintenir en vie jusqu'à ce que son camp ne décide de quoi en faire.
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyVen 21 Fév - 20:37

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Durmstrang (1615)


Ce n'était guère un moment plaisant qui se déroulait entre eux, loin de là. Briséis ne faisait rien pour être agréable à Aleksander, alors que pourtant, elle pouvait s'avèrer être la jeune femme la plus sympathique du monde – toutefois, quand elle le voulait bien. Dans le cas contraire, elle pouvait agir comme la plus grande des pestes, comme elle faisait à cet instant précis avec le slave. Elle avait trouvé son point faible et elle se faisait un malin plaisir à le titiller, à tout faire pour enfoncer le couteau dans la plaie et ne la rendre que plus béante, plus saignante. Elle ne ressentait presque aucune empathie pour l'homme face à elle qui avait après tout fait souffrir bien des gens tout au long de sa funeste existence. S'il y avait bien une personne qui haissait les Romanov – à l'exception faite de Sofia mais sincèrement, qui pouvait la détester – c'était la jeune française. Elle n'avait jamais pu leur pardonner pour la bassesse de leurs actions et l'attaque de l'académie française. Elle gardait coincé dans sa gorge le souvenir de Beauxbâtons et tous ceux et celles qu'elle connaissait qui y avait perdu la vie. Et pour ça, jamais Aleksander et le sien ne pourraient se racheter. Elle l'écouter cependant, le regarde du coin de l'oeil alors qu'elle attrape un objet qui traine, un vieux globe en verre, qu'elle fait tourner entre ses mains. Cela lui déplaisait mais elle devait bien reconnaître qu'en temps normal, elle aurait été plutîot d'accord avec lui. Freya Romanov n'était pas connue pour sa grande clémence et son pardon magnanime. Mais quelque chose clochait. Elle ne savait pas dire quoi, mais le fait que Sofia soit toujours en vie n'était pas normal. Pas que cela la dérangeait – bien au contraire – mais pour une guerrière comme Briséis, une habituée du champ de batailles et de ses stratèges, ce n'était pas quelque chose d'anodin. "Justemment. Vous ne trouvez pas cela étrange que votre soeur soit toujours en vie? Après tout, comme vous le dites si vous, je connais un minimum votre mère et je trouve cela très étrange qu'aucun assassin n'est tenté d'infiltrer Poudlard pour assassiner votre soeur." Lui lançant ce qu'elle tenait, elle s'assit quelques secondes à peine sur son bureau cassé, avant de se relever tout aussi rapidement, la moue pensive "A méditer." Commençant à faire les cent pas de sa démarche féline et chaloupée, elle finit par s'arrêter en le regardant de haut en bas, le jugeant clairement à la suite de ses mots. Son regard n'était toujours que pur feu, pure insoumission – comme depuis le jour où ils s'étaient rencontrés. Croisant lentement ses bras sur sa poitrine, elle finit par se rapprocher de lui, ne s'arrêtant qu'à quelques centimètres de sa silhouette carrée alors qu'un susurrement venimeux franchissait ses lèvres carmins. "D'ailleurs, pourquoi avoir stoppé vos hommes? A vous entendre cela vous enchanterait presque de me savoir à leurs prises. Alors Romanov, elle est trop dure pour vous la réalité de la guerre? A moins que ça ne soit la propre bassesse de vos hommes qui vous insupporte, et qui vous renvoie en pleine figure la votre?" Elle crache en se reculant, le regardant de nouveau de haut – bien qu'elle soit plus petite que lui. Briséis était petite de taille – elle ne faisait qu'un mètre cinquante-sept – mais son charisme naturelle et ses manières la faisaient paraître bien plus grande, bien plus imposante qu'elle ne l'était en réalité. Ricanant à ses mots, elle finit par le contourner pour se pencher vers lui, décidée à jouer une nouvelle fois sa sale gosse – à croire qu'elle aimait cela. "Comment pourriez-vous le savoir, Romanov? Nous ne fréquentons pas le même monde. Ni les mêmes lits." Pour l'embêter, elle repassa une nouvelle fois sa main sous sa tunique et du bout de l'ongle – dieu que les siens étaient parfaitement limés, presque aussi tranchants que les griffes de ses propres dragons – elle déchira sa tunique ( BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 295353607) laissant apparaître le torse nu du blond alors qu'elle finissait par poser son coude sur sa main, les doigts sous son menton avec un air appréciateur et scrutateur. "Pas trop mal, mais j'ai vu mieux. Soyons généreuse, je vous accorde un 7/10. Mais un peu d'exercices vous ferez du bien. Visiblement, à force de vous rendre à des banquets, vous commencez à vous empater, comme un petit vieux." Un sourire moqueur vint arrondir la courbe de ses lèvres alors que d'un léger geste de la main, elle appuyait du bout du doigt sur le ventre du blond avant de repousser négligemment les deux morceaux deux tissus pendant lamentablement sur ses épaules. Elle finit alors par lui faire un clin d’œil faussement aguicheur et terriblement moqueur avant de le contourner pour aller se laisser tomber sur le lit. Elle tendit ses bras vers le plafond, regardant avec un amusement certains ses ongles alors que finalement, elle ne tourne sa tête dans sa direction, une nouvelle fois, pour lui adresser la parole. "Et je ne veux pas de votre nourriture. Premièrement parce que vous êtes, vous les slaves, de piètres cuisiniers. Deuxièmement car cela serait du gâchis. Je ne la mangerai pas. Je n'accepterai strictement rien venant de votre part Romanov, et cela ne changera jamais." Était-elle prête à se laisser mourir de faim? Probablement. C'était le genre de personnes qu'elle était après tout. Elle ne comptait pas rendre cette cohabitation facile à vivre pour Aleksander et il allait probablement s'arracher bien des cheveux en la gardant ici. 
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N. Sloan Oswald
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyMar 25 Fév - 20:06


Si ils ne se battaient pas physiquement, ils ne se gênaient par pour se provoquer et se jauger. Connaître les faiblesses de l'ennemi et les utiliser était quelque chose de fréquent dans une guerre. Aleksander était passé par là à de nombreuses reprises. Cependant si il y avait bien une personne qui excellait dans ce petit jeu, c'était sa mère. Ce n'était pas pour rien qu'on disait d'elle qu'elle n'avait pas de coeur. Freya Romanov savait joué avec ses adversaires et elle gagnait toujours. Personne ne lui résistait et si elle semblait échouer, il n'en était rien puisque d'une certaine façon, elle trouvait le moyen de gagner. Aleksander s'y était fait. Elle était ainsi et personne n'y pouvait rien. Le fait de parler de Sofia avec cette étrangère qui ne savait rien d'eux l'agaçait profondément. Comment pouvait-elle se permettre de juger alors même qu'elle ignorait combien Aleksander et sa soeur étaient proches ? La vie à Durmstrang en tant qu'enfants de la directrice était quelque chose qu'elle ne pouvait imaginer. Alors quand Briséis Pereydragon souligna l'étrange fait que Freya Romanov ne s'en soit pas pris à Sofia, le norvégien ne pu l'occulter. Elle avait raison et Aleksander évita de la regarder pour lui montrer son désarroi. Il était un peu désarçonné. Pour lui, qu'une mère s'en prenne à son enfant était une chose inconcevable. Il réalisait que ce n'était pas le cas de sa mère. Savoir qu'elle n'avait toujours pas pris sa revanche sur sa fille qui l'avait trahi devant ses ennemis était en effet improbable. Personne ne trahissait la directrice de Durmstrang sans en payer les conséquences. Fronçant les sourcils, le slave resta un moment silencieux avant de lui répondre. Cherchant les mots adéquats afin de donner son avis sans en révéler trop. « Freya Romanov ne fait pas rien sans raison. Sofia sera pourtant un jour ou l'autre l'objet de sa revanche. » souffla-t-il sans montrer à quel point ses mots le blessaient. Si il était plus que fidèle à sa patrie et à sa cause, il ne voulait pas qu'on s'en prenne à Sofia. Malgré sa trahison, il l'aimait toujours et elle lui manquait énormément. Avant son départ précipité, ils passaient beaucoup de temps ensemble et étaient presque fusionnels. Sa soeur était la seule raison qui lui restait pour ne pas sombrer. C'était la seule barrière qui le maintenait loin de l'homme de fer. Maintenant qu'elle était partie, il n'y avait plus aucune d'étincelles dans sa vie. Tout était morne et ennuyeux. Le regard vague, les sens d'Aleksander furent en alerte quand la française s'approcha à nouveau de lui. Curieux de savoir ce qu'elle lui voulait après avoir déchiré sa peau de ses ongles, il ne fut pas surpris de la voir continuer ses provocations. « D'ailleurs, pourquoi avoir stoppé vos hommes? A vous entendre cela vous enchanterait presque de me savoir à leurs prises. Alors Romanov, elle est trop dure pour vous la réalité de la guerre? A moins que ça ne soit la propre bassesse de vos hommes qui vous insupporte, et qui vous renvoie en pleine figure la votre ?» A ces mots, le slave ne put s'empêcher de rire. Elle était vraiment idiote ou le faisait-elle exprès ? Depuis qu'ils avaient commencé à converser, elle ne cessait de lui dire à quel point il était un homme lâche, mou et sans honneur. Et voilà qu'elle continuait. La pauvre ne savait vraiment pas ce que c'était de bafouer votre dignité, encore moins celle de l'homme de fer. Arquant un sourcil tout en continuant de l'observer, il se retint de lui sauter dessus (BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 295353607) quand elle cracha devant lui avant de se reculer. Se contenant d'arriver jusqu'à elle en deux enjambées, il la plaqua contre la rambarde en bois de son lit à baldaquin. La jaugeant férocement du regard, il du attendre de retrouver son calme olympien pour lui répondre. « J'ai mon honneur et j'évite toujours de faire subir aux autres la guerre. Spécialement les femmes. » murmura-t-il. Il avait toujours trouvé horrible cette manie des hommes à violer tout ce qui bougeait en temps de guerre. D'une certaine façon, on lui avait toujours appris à respecter les femmes, encore plus sa mère qui était catégorique sur cette question. Une femme pouvait avoir du pouvoir et être l'égal de l'homme. Les bassesses auxquels ce dernier se livrait le dégoûtait plus que de raison. Même si il ne voulait l'admettre, Briséis était ce type de femmes fortes qui pouvait tout faire basculer du jour au lendemain. Elle n'était pas faible et il la respectait d'autant plus pour cela. Peut-être que dans une autre vie, ils auraient pu être amis ou du moins assez civilisés pour le devenir. Reculant légèrement son visage du sien, il n'enleva pas sa main droite posée sur sa clavicule dans le but de la faire reculer. Son autre main, posée sur le bois de la rambarde ne bougeait pas d'un pouce. Cette femme le mettait décidément hors de lui. Furieux contre lui-même de n'avoir pas pu garder tout son self control, le norvégien s'apprêtait à défaire son emprise sur sa prisonnière quand elle se montra à nouveau désobligeante. Dans d'autres circonstances, il l'aurait poussé sur son lit et lui aurait prouvé qu'elle avait tort ( BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 2252216792). Mais il s'agissait de son ennemie et il avait après tout son honneur. Restant calme, il leva les yeux au ciel et frissonna en sentant sa main glisser sous sa tunique. Que faisait-elle donc ? Fronçant les sourcils, il allait la repousser et partir quand d'un geste, elle déchira son habit. Grandiose. Révolté, Aleksander sentait sa colère grandir de minute en minute. Pour QUI se prenait-elle ? De quel droit agissait-elle ainsi et se permettait-elle de faire ça alors qu'il était sensé être son pire ennemi. Ouvrant la bouche à plusieurs reprises, il eut à peine le temps de réagir qu'elle se laissait tomber sur son lit. Frustré, il la regarda sans y croire. Jamais personne ne s'était comporté de la sorte envers lui. Il aurait du détester cela mais au fond .. cela lui plaisait bien :arrow:Il pouvait très bien s'abaisser à son niveau. Attrapant avec ses mains les quelques pans de sa chemise en lambeaux, il l'enleva et la balança directement à la tête de Briséis. « Vous avez tout détruit ici. Autant que ce qui reste de ma chemise repose en paix avec le reste du mobilier. » déclara-t-il d'une voix forte. Pour le coup, il était vraiment en colère contre elle. Elle l'avait bien cherché de toute manière. Soupirant gravement en l'entendant répondre concernant la nourriture, Aleksander crut perdre patience. Elle ne voulait pas manger ? Tant mieux pour elle. Le jeune homme ne resterait pas un moment de plus dans cette pièce alors qu'elle se comportait comme cela. En vérité, il voulait aussi fuir ce qu'elle provoquait chez lui. C'était probablement la première fois depuis le départ de Sofia qu'il ressentait une telle chose. Reculant de plusieurs pas, il la regarda en la dardant d'un regard noir. « Quelle belle mort vous avez choisi. J'imagine déjà ce qu'on racontera dans les siècles à venir. C'est pitoyable. » susurra-t-il en insistant sur les derniers mots.
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V. Ēchṓ Laertiadis
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyMer 26 Fév - 1:32

briséander + So nearly one are love and hate, the two most powerful and devasting emotions that control man, nations, life + Have you ever been in love? Horrible, isn't it? It makes you so vulnerable. Love takes hostages (ch. I)


Aleksander Romanov & Briséis Peyredragon,
Durmstrang (1615)


Briséis s'amusait énormément d'Aleksander Romanov. Elle aurait presque pu continuer cela pendant plusieurs heures tant elle ne s'en lassait pas. Elle n'aurait jamais cru que se moquer de son ennemi aurait pu être aussi distrayant – sinon nul doute qu'elle aurait commencé bien plus tôt à le faire. Contrairement au reste des personnes présentes à Durmstrang et à une bonne partie de Poudlard, la française était nullement effrayée par l'homme de fer. Bien au contraire. Il n'était au final qu'un homme comme les autres et il n'avait rien de particulier. Il ne méritait clairement pas sa réputation et elle en venait à se demander comment il avait pu l'obtenir. Quelques magouilles de la part de Freya Romanov, sans aucun doute, cela ne serait pas une première. Et c'était probablement la même chose pour cette pauvre Sofia. Nul doute que la directrice de Durmstrang devait avoir prévu quelque chose de tordu pour cette dernière, cela serait bien son genre. Mais quand même. Cela faisait presque un an que la belle brune était parti et c'était étrange que les foudres de sa génitrice ne lui soient pas encore tombées dessus. Cela avait de quoi faire douter sur les intentions de la froide Romanov vis à vis de sa propre fille. Un doute que Briséis était sûre d'avoir transmis au norvégien face à elle. Celui-ci n'était pas complétement idiot et maintenant que la blanche lui avait implanté cette idée dans l'esprit, celui-ci allait probablement y penser plus tard, quand il serait seul. Mais pour le moment, il ne pouvait probablement pas se le permettre, devant focaliser toute son intention sur la tigresse qu'il avait sur les bras et qui était le genre de prisonnière dont il fallait se méfier en permanence, au risque sinon de se prendre un dangereux coup de griffes. "C'est moi que vous essayez de convaincre... ou vous même?" Elle hausse tranquillement un sourcil en le regardant, penchant légérement la tête sur le côté. Nul doute que cela devait être bouleversant pour le général que de se rendre compte qu'il ne connaissait pas sa mère aussi bien qu'il ne le pensait. Et puis, Briséis devait probablement la seule à oser le faire réfléchir vis à vis des motivations de sa génitrice. Les autres de Durmstrang devaient être trop occupés à lécher les bottes ou à avoir peur des Romanov – ce qui n'était pas le cas de la française. Bien que cette dernière fut surprise de se retrouver soudainement acculée contre le bois du lit à baldaquin, elle ne put retenir un ricanement moqueur face à la perte de contrôle de l'homme de fer. Finalement, il n'était pas si résistant que cela et elle arrivait à le faire sortir de ses gongs sans trop de difficulté. Elle n'avait pas peur de lui, sa main sur sa clavicule, son regard de glace, la force de sa prise, rien ne provoquait chez elle la moindre sensation de crainte. Elle n'était que feu fait cher, insolence dans son regard, moquerie dans la courbe de sa lèvre carmin. A l'entente de ses mots, elle ne fit que rire davantage alors qu'elle se mettait à rouler lentement des yeux, le regardant de haut en bas. Voilà qu'il se la jouait prince charmant. Cela devenait de plus en plus drôle et de plus en plus intéressant. BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 3265981769 "Oh? Et pourquoi donc? Vous pensez sincèrement que nous ne sommes que des pauvres et fragiles petites créatures qui ont besoin de la protection des hommes pour survivre?" Elle dit, cynique en le regardant de nouveau de haut en bas avec un dédain des plus évidents. Briséis n'aimait pas qu'on la protége et encore moins les hommes. Elle n'avait pas besoin de l'être, elle se suffisait à elle seule et elle n'avait pas besoin que qui que ce soit veille sur elle et la condescendance d'Aleksander vis à vis du sexe féminin avait le don de l'agacer. Voilà pourquoi elle poussa encore plus la provocation en venant lui déchirer sa chemise BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 295353607 , n'en faisant que des lambeaux sur le corps de rêve BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 295353607 du général slave. Allongée sur le lit, elle ne put que rire de nouveau en rattrapant les morceaux de vêtements avec un faux sourire coquin et un clin d'oeil, haussant lentement les épaules avec une moue de petite fille prise en faute. "Et le reste de vos vêtements, je le crains... Le reste est en charpie dans vos placards. Je porte la dernière chemise intacte... Quant aux pantalons... Je vous laisse découvrir par vous mêmes." Oui, elle avait véritablement détruit absolument tout ce que le jeune homme possédait et ce, sans en éprouver la moindre honte. "En parlant de cela...." Se relevant rapidement, elle se rapprocha de lui et sans même qu'il n'est le temps de pouvoir l'arrêter – la jeune fille pouvait atteindre une vitesse folle et une agilité sans pareil du à des années d'entrainement pour chevaucher ses dragons – elle s'amusa à déchirer une nouvelle fois avec ses ongles les bas - tous les bas - du blond, laissant dans un rire le peu de vêtements qui lui restaient tomber sur le sol sur le sol, laissant le général des armées slaves aussi nus qu'à sa naissance. Se reculant à peine, la française posa sa main sous sans menton et apprécia à sa juste mesure l'anatomie complète du jeune homme, la jaugeant du regard BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 3472734492 . Finalement, une petite moue désolée finit par venir se déposer sur son visage alors qu'elle adoptait un air de pitié évident, reposant sa main sur l'épaule du général, mi-moqueuse, mi-réconfortante. "Oh Aleksander. Vous savez ce qu'on dit. Ce n'est pas la taille qui compte mais la manière de l'utiliser. Ne complexez pas trop." Elle eut un nouveau sourire sardonique et avant même qu'il ne puisse l'attraper, elle était de nouveau allongée sur le lit, amusée, une bourse de gallions qu'elle avait attrapée en chemin à la main. "Je me fiche bien de ce que l'on dira de moi dans quelques siècles. Par contre, j'ai hâte d'entendre ce qui se dira de vous dans quelques heures quand on racontera partout que le général des armées de Durmstrang se balade à poil dans le manoir." Jouant un instant avec la bourse entre ses mains, elle finit par l'observer avec un amusement certain, un sourire taquin sur la courbe de ses lèvres. L'ouvrant tranquillement comme s'il s'agissait de la sienne, elle finit par lancer un gallion sur le norvégien comme elle l'aurait fait avec une prostituée, un sourire à la fois complice et supérieur sur la courbe de ses lèvres. "Pour le spectacle." Oui, elle poussait le vice à comparer le général des armées de Durmstrang à une fille de joie. Mais comment aurait-elle pu s'en priver? Il était là, nu comme au jour de sa naissance, complétement livré au plaisir ( BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 3265981769 ) de ses yeux et de son appréciation. Et elle ne s'en privait pas, continuant à le regarder de haut en bas, lui, son engin, ses abdominaux et ses bras musclés.  BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 1467679211  BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 1467679211  BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 1467679211 
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MessageSujet: Re: BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.   BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. EmptyLun 3 Mar - 21:36


« Oh ? Et pourquoi donc ? Vous pensez sincèrement que nous ne sommes que des pauvres et fragiles petites créatures qui ont besoin de la protection des hommes pour survivre ?» Aux yeux d'Aleksander, Briséis n'avait rien d'une pauvre et fragile créature. C'était même le contraire mais de façon négative. La jeune femme était un véritable démon qui n'arrêtait pas de jacasser et de le provoquer. Il n'avait pas sa réputation d'homme de fer pour rien et les gens lui avaient donné ce surnom puisqu'il était aussi froid qu'impassible. Jamais personne n'avait réussi à le mettre dans cet état minime d'agacement. Oui, elle l'énervait et il se détestait de réagir à ces stupides remarques et à ses provocations. Il était plus que temps de sortir d'ici et de la laisser pourrir comme elle le désirait. Préférant garder le silence, il commença à se détourner pour s'avancer d'une allure vive vers la porte. Malheureusement pour lui et pour elle, la française en décida autrement et poussa le vice à l'extrême. A peine eut-il entendu sa voix qu'elle se jetait sur lui, toutes griffes dehors. « Et le reste de vos vêtements, je le crains... Le reste est en charpie dans vos placards. Je porte la dernière chemise intacte... Quant aux pantalons... Je vous laisse découvrir par vous mêmes. En parlant de cela....» Haussant les sourcils, il eut le réflexe de reculer afin d'échapper à la folie de sa prisonnière mais il ne fut pas assez rapide pour éviter qu'elle ne détruise à nouveau un de ses vêtements, et pas du moindre. Aleksander n'avait absolument pas honte de son anatomie mais se retrouver nu devant elle lui faisait l'impression d'être vulnérable. Fermant les yeux en sentant une envie de meurtre se manifester, il dut attendre de longues minutes avant de les rouvrir et de jeter un regard noir à sa prisonnière qui avait l'air vraiment fière d'elle. La voir l'examiner était même la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Pourtant, il conserva ce calme qui le caractérisait. Ce calme qui lui donnait l'air d'être apaisé et indifférent. Cependant cette fois, c'était différent. Le calme qui l'envahissait laissait présager une tempête dévastatrice. Rempli de colère et d'amertume, le norvégien la sondait du regard tandis qu'elle osait donner son avis sur son physique. Respirant longuement, il eut bien du mal à se contrôler et à ne rien dire à Briséis en retour. Elle l'avait assez ennuyé pour la soirée pour qu'il en rajoute davantage. Néanmoins il ne pu rester ainsi quand cette dernière lui adressa à nouveau une remarque désobligeante tout en lui balançant un gallion qu'elle venait de soutirer de sa bourse personnelle. « Je me fiche bien de ce que l'on dira de moi dans quelques siècles. Par contre, j'ai hâte d'entendre ce qui se dira de vous dans quelques heures quand on racontera partout que le général des armées de Durmstrang se balade à poil dans le manoir .. Pour le spectacle. » Là, elle dépassait clairement les bornes. Muet, il s'approcha d'elle et trouva le moyen de lui enlever la chemise qu'elle avait sur le dos. Faisant à peine attention à ses protestations, il finit par réussir à l'ôter et l'enfila à son tour. La gratifiant d'une mimique arrogante et amusée, il lui prit des mains la bourse et alla se planter devant la porte. Il n'allait bien sûr pas la quitter sans un mot, elle aurait eu l'impression d'avoir gagné contre lui. Or à cet instant, on pouvait clairement dire qu'ils étaient sur la même marge d'égalité. Personne n'était sorti vraiment vainqueur de cette entrevue et si Briséis pensait qu'il allait se balader dans le manoir tout nu, elle se trompait. Il aurait très bien pu le faire, cela n'aurait eu aucun impact puisque personne n'aurait osé se moquer ou le faire remarquer. Si elle n'avait pas peur de lui et trouvait que son surnom n'était pas mérité, elle était bien la seule .. « Naïve et innocente. Tellement typique des français. » répliqua-t-il d'un ton moqueur. Elle devait avoir une notion assez faible de l'humiliation et de la moquerie pour penser que cela était la pire chose qu'on pouvait lui faire. Bien sûr, elle l'avait mis hors de lui mais en fin de compte, il était à ce moment plus las et fatigué qu'énervé. Au moins, il savait qu'une bonne soirée l'attendait, qu'importe qu'un front ait été perdu puisqu'il sera récupéré dès le lendemain. Sans un regard derrière lui, il ouvrit la porte et alla d'un pas vif vers les appartements de sa soeur où il était sûr d'y trouver ses affaires puisqu'il y logeait là de temps à autres quand ils n'étaient pas dans les lits de la gent féminine.

voilà  BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you. 1626129382 
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