Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

❝ briseander + say something i'm giving up on you ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyDim 9 Mar - 20:58

say something, i’m giving up on you
i’ll be the one, if you want me to

Dire que la journée d'Aleksander Romanov s'était bien passée aurait été un mensonge éhonté. Levé aux aurores comme à son habitude, il avait été immédiatement s'enquérir des nouvelles du front dans le bureau de sa mère et avait été alarmé de l'attitude maussade de cette dernière. Si ils avaient gagné un peu plus de terrain dans la guerre qui sévissait dans le monde magique, ils avaient aussi perdu beaucoup d'hommes et leur ligne de défense commençait à faiblir considérablement. Un fait inquiétant mais qui ne laissait rien présager de l'issue probable de la guerre. Silencieux comme d'ordinaire, il avait supporté le mécontentement de la grande Freya Romanov et était ressorti de son bureau avec pour ordre de gagner le champ de bataille afin de faire un rapport et de remotiver les slaves. Bien entendu, il en était revenu mortifié. Sans rien laisser paraître, il avait fait le point avec plusieurs sorciers et avait par la suite fait un discours des plus courts mais aussi des plus .. encourageants. Autant dire que l'ambiance avait vite changé après son arrivée. Ayant quitté le camp dans l'après-midi, il avait passé le reste de la journée à créer toutes sortes de stratégies en l'agréable compagnie de sa mère. Personne n'était sorti de la salle avec confiance et enthousiasme. Tel un véritable jeu d'échecs, les pions avançaient et les coups étaient donnés les uns après les autres. Fatigué par sa journée et plus généralement las de toute cette histoire, le norvégien avait longuement hésité quant au déroulement du reste de sa soirée. Des festivités étaient comme toujours organisées afin de donner un semblant d'espoir dans le manoir mais Aleksander n'était pas vraiment enclin à noyer ses pensées dans du vin. Marchant sans but précis, il arriva au bout de longues minutes devant la porte de sa chambre. Il savait très bien ce qui l'attendait derrière ce mur. Le jeune homme n'avait pas besoin d'actionner la poignée pour deviner que la française Briséis Pereydragon qu'il retenait prisonnière dans le manoir s'y trouvait. Or ce qui le gênait à cet instant précis n'était pas l'envie de se trouver en sa compagnie qu'il ressentait, bien que cela soit déroutant. Non, à ce moment précis, le blond ne se posait qu'une seule question. Où diable était le garde qui devait surveiller la porte ? Envahi par un mauvais pressentiment, Aleksander entra dans la pièce en priant qu'il ne se soit rien passé de .. regrettable. Malheureusement pour lui, les dieux semblaient être contre lui en ce jour. Claquant la porte derrière lui comme pour montrer à quel point il était furieux, il sentit un vague de colère le submerger. Il n'arrivait tout simplement pas à croire ce qu'il avait sous les yeux. Jusqu'à présent, il avait été certes provoqué et moqué de la française mais là, elle outrepassait toutes formes de limites. Malgré lui, une certaine routine s'était installée entre eux, engendrant une confiance qu'elle venait visibilement de trahir. Ouvrant la bouche à plusieurs reprises, il ne trouva aucun mot qui suffisait à exprimer sa confusion et sa hargne. Les yeux fixés sur la jeune femme, agenouillée au sol dans une mare de sang qui appartenait au garde disparu, Aleksander fronça les sourcils et la jaugea avec une extrême sévérité dans le regard. Gardant le silence, il hésitait entre en rire ou en pleurer. Toujours est-il qu'il devait agir et ne pas laisser ce crime impuni. En agissant ainsi, en tuant un slave, elle venait pratiquement de signer son arrêt de mort. Aleksander avait beau être l'homme de fer, il se devait de faire respecter la loi et elle venait de la briser. La faire mettre à mort était désormais légitime. Du sang ennemi était sur ses mains et personne ne s'opposerait à son exécution. Il y a de cela quelques semaines, il aurait signé les papiers sans ciller mais aujourd'hui, la situation était différente. Quelque chose en lui le bloquait. Il ne pouvait se résoudre à la faire disparaître et il se haïssait pour cela. Quel homme pathétique était-il devenu au contact de ce qui était à présent une meurtrière. Passant ses mains sur son visage comme si il faisait un mauvais rêve, il soupira avant de laisser son courroux s'abattre sur Briséis. « Comment as-tu pu faire cela ?! » cria-t-il sans se soucier d'alerter tout le manoir. Cet acte surpassait définitivement toutes ses mascarades précédentes destinées à le faire réagir d'une quelconque façon. Elle n'avait décidément pas eu froid aux yeux cette fois-ci. Tuer un homme alors qu'elle était aux mains de l'ennemi relevait du suicide. Jamais Aleksander n'aurait cru cela d'elle. Il savait qu'elle était la cause de centaines de morts avec ses dragons mais cette fois-ci, il n'y avait pas de champ de bataille. Elle l'avait sans doute fait de sang froid afin de s'enfuir mais il était arrivé avant qu'elle ne puisse s'échapper. Immobile face à ce macabre spectacle, le slave ne savait pas quoi faire. Elle venait de le mettre dans une rage folle, si bien qu'il n'arrivait pas à réfléchir correctement. La fixant de manière méprisante, il la vit alors comme tous les criminels qu'il faisait exécuter. « J'espère que tu sais à quoi tu t'exposes. Rien ni personne ne pourra te protéger. Ni ton statut, ni tes dragons et encore moins les anglais. » murmura-t-il entre ses dents. Il était totalement perdu entre sa raison et son coeur qu'il croyait mort jusqu'à récemment. Elle ne lui laissait pas le choix. Aleksander était totalement impuissant. Il était responsable de ce qui était arrivé puisqu'elle était sa prisonnière et qu'elle était enfermé dans sa chambre. Croisant les bras sur son torse, il secoua légèrement la tête en signe de désapprobation. « Je ne peux rien faire pour toi. Il faut que tu paies pour ce que tu as fais. » déclara-t-il enfin, amer.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyLun 10 Mar - 17:37

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




Comment les choses en étaient arrivées là? Briséis l'ignorait elle-même. Tout ce dont elle se souvenait, c'était qu'elle était sortie de la douche, le corps entouré d'une fine serviette, l'esprit un peu embrumé. Malgré le fait que le général des armées de Durmstrang la forçait par moment à manger, elle avait prit pour habitude de tout vomir une fois celui-ci parti et de ne pas chercher à se nourrir par elle-même. Elle refusait d'accepter la nourriture de son ennemi et toutes autres attentions de la part de celui-ci. Elle ne se laisserait pas entretenir par ceux qu'elle méprisait plus que tout au monde et cela n'en déplaise au Romanov, il pouvait lui dire ou lui faire ce qu'il voulait, cela n'était pas près de changer. Mais pour une fois Aleksander n'avait pas été la raison de la colère de la jeune femme. Non, c'était le slave qu'elle avait retrouvé entrain de fouiller dans les affaires de son geôlier – ses mains attrapant or et objets précieux qu'il mettait sans la moindre honte dans ses propres poches – qui la fit froncer des sourcils. La blanche n'eut aucun mal à comprendre que son garde de pacotille s'était soudainement transformé en voleur de bas étage et qu'il avait décidé de s'en prendre à son chef. Visiblement, celui-là était aussi stupide qu'il n'avait pas froid aux yeux. Rapidement, leurs regards se croisèrent alors qu'il sembla enfin remarquer la présence de la française dans les appartements, française qui venait de le prendre sur le fait et qui risquait donc de cafter à son supérieur. Il se mit alors à parler, à déblatérer tout un discours que Briséis n'écouta que d'une oreille comme quoi il raconterait que c'était elle qui avait essayé de cambrioler le Romanov et qu'il avait du la tuer pour l'arrêter parce qu'elle était devenue folle mais qu'avant cela, il allait en profiter un peu pour faire ce que bien des hommes avaient rêvé de faire: faire sienne une dragonnière. Et c'était là que les choses avaient dérapé. C'était à ce moment précis, quand le slave s'était jetée sur la sorcière pour tenter d'abuser d'elle que la lutte avait débuté. Affaiblie par le manque de sommeil et surtout de nourriture, Briséis avait été moins farouche qu'en temps normal, se prenant quelques coups à gauche et à droite, mais elle n'avait eu aucun mal à triompher de son ennemi, employant son propre couteau pour lui trancher la gorge alors qu'elle retombait d'épuisement sur le sol avec le cadavre se vidant de son sang sur elle et sur le bois sombre. Ce fut à cet instant précis qu'arriva Aleksander Romanov, alors qu'haletante, elle passait sa main sur sa joue meurtrie, la recouvrant de ce sang qu'elle venait de faire couler, renforçant cet air sauvage et insoumis qui était le sien à cet instant précis. Ses yeux de flammes finirent par croiser ceux de son geolir et elle put y lire toute la colère, tout le mépris du monde – ce qui ne fit que renforcer sa propre rage. Comment pouvait-il oser la regarder de la sorte alors qu'elle venait de tuer un potentiel violeur et voleur? N'était-ce pas son job à lui que de veiller à ce que ce genre de crapules ne trainent pas dans les parages? N'était-il pas l'incompétent de service qui n'avait même pas été capable de choisir un garde convenable? "Excuse-moi?!" hurle-t-elle en se relevant difficilement, toute aussi indignée que lui, couverte de sang et les jambes tremblantes alors qu'elle le regarde de haut en bas avec un air fauve sur le visage. Ce n'était vraiment pas le bon moment pour le norvégien de venir lui casser les pieds ou il se pourrait que lui aussi finisse la gorge tranchée, sur le sol de sa propre chambre. L'ignorant alors, elle se dirigea en titubant vers une armoire qu'elle ouvrit avec fracas, sortant de celle-ci plusieurs fioles et bandages pour s'occuper seule de ses propres plaies. "Je n'ai besoin de personne pour me protéger." Elle siffle, venimeuse alors qu'elle jette tout le matériel sur une table, ne présentant à Aleksander que son dos en guise d'interlocuteur. Elle ne veut pas le regarder, lui et son air sévère, lui et ses yeux couleur d'orages à venir. Elle grimace alors qu'elle ramène ses cheveux sur une de ses épaules, ouvrant une fiole qu'elle vient sentir. L'odeur est infecte mais elle sait que si elle ne prend pas le temps de se soigner, ses blessures pourraient s'infecter et entrainer des complications pour le moins non-désirées. La blanche a toujours été spécialement douée pour tout ce qui touche à l'art de la médecine – magique comme moldue – et ici, dans cette chambre de malheur, cela lui est bien utile. Alors qu'il parle de nouveau, un rire mauvais monte aux lèvres de la française qui ne prend même pas la peine de se retourner et qui reste de dos au slave, s'occupant de mélanger les contenus de plusieurs fioles entre elles. Elle ne lui fera pas le plaisir de lui accorder l'attention qu'il voudrait, son attention. "Pour ce que j'ai fait? Ton travail tu veux dire? N'est-ce pas à un général de s'assurer que ses troupes n'abritent en aucun cas violeur ou voleur – ou encore pire, un mélange des deux? A moins qu'à Durmstrang ce ne soit des comportements valorisés et que l'on punisse ceux et celles qui défendent leurs biens et leurs corps contre de tels individus. Cela ne m'étonnerait même pas de vous." Le dernier mot fut craché et il contenait toute la haine, toute la colère que la jeune femme ressentait à cet instant précis vis à vis du mort mais aussi vis à vis du nouvel arrivant. Il ne cherchait même pas à la comprendre, à savoir ce qui s'était passé. Il ne la voyait que comme une bête furieuse qui tuait ceux s'approchant trop près d'elle. Oui, Briséis avait tué mais jamais en dehors du champs de bataille ou en dehors de circonstances particulières comme ce jour là. Mais pour lui, elle était forcément coupable. Et cela la mettait dans une fureur incommensurable.
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyVen 14 Mar - 22:05

Briséis était la seule à réussir à le mettre dans tous ses états. Bien qu'il ne veuille le reconnaître, l'homme de fer était bien loin quand il était en sa présence. Il ressortait toujours des rares entrevues qu'il avait avec elle furieux. Il allait généralement se calmer dans une pièce vide afin de ne laisser rien paraître aux autres et encore moins à sa mère. Hors de leurs réunions concernant la guerre, il passait le plus clair de son temps seul ou dans des festivités souvent organisées au manoir pour célébrer une victoire ou tout simplement pour divertir ses résidents. Oui, il n'arrivait pas à admettre que Briséis Pereydragon réussissait à le provoquer et à obtenir une réaction de sa part. Alors même qu'il était réputé comme insensible et froid, elle le mettait hors de lui à chaque fois. Elle trouvait toujours le moyen de s'attirer ses foudres en lui balançant une pique ou en agissant comme une parfaite idiote. Sauf que dans cette situation précise, les règles n'étaient pas les mêmes. Aleksander ne pouvait pas ignorer qu'un de ses soldats gisait au sol dans une mare de sang et que ce qui semblait être son assassin se tenait juste en dessus de lui. Cela outrepassait toutes formes de plaisanteries, même les plus malsaines. Il ne savait pas bien ce qui le mettait dans cet état mais une chose était sûre, Briséis n'allait pas s'en tirer si facilement cette fois-ci. Et voir que comme d'habitude, elle prenait ses grands airs et se moquait de lui n'arrangeait en rien les choses. Alors que celle-ci se relevait pour aller nettoyer ses plaies, Aleksander sombrait de plus en plus dans la noirceur. Plus figé que jamais, ses yeux bleus la fixaient sans rien laisser paraître. L'homme de fer était même bien inférieur à ce qu'il devenait au fur et à mesure que les minutes passaient. La colère irradiait de lui sans vraiment qu'il ne s'en rende compte. Il aurait sans doute pu mettre en déroute des centaines d'hommes juste avec son apparence nouvelle. Silencieux, il l'entendit lui balancer des salades comme à son habitude. Mais bien sûr, elle était suffisamment grande pour se protéger et n'avait besoin de personne. Il était presque étonnant qu'elle n'ait pas mis le monde à ses pieds en pensant ainsi. De marbre, il la voyait sans vraiment la voir tant le sang lui montait à la tête et battait contre ses temps douloureuses. Jamais il n'avait ressenti une telle haine monter en lui. Il avait été gentil que bien trop longtemps avec elle. Une erreur fatale puisqu'elle le prenait désormais de haut comme si rien ne la touchait. Supportant à nouveau une de ses boutades qui laissaient un goût amer dans la bouche d'Aleksander, il croisa les bras sur son torse avec tellement de force qu'il s'étonnait de ne pas suffoquer à cet instant précis. Restant silencieux un très long moment suite au discours des plus élogieux de sa prisonnière, il hésita longuement à laisser s'exprimer ce qui s'était éveillé en lui. Il n'eut même pas à choisir. « Tu dois vraiment être idiote pour continuer à te comporter ainsi alors que tu as tué ce soldat. » Ne comprenait-elle pas la gravité de la situation ? Aleksander avait toujours obéi aux lois et les faisaient appliquer partout où il allait. D'une certaine façon, il représentait tout cela et spécialement au manoir. Parlant d'une voix étrangement contrôlée et froide contrairement à ses habitues où il hurlait quasiment tout ce qui lui passait par la tête, il prit un longue inspiration avant de continuer. « Que cet homme ait été un voleur ou un vaurien comme tous les hommes ici d'après vous ne justifie en rien ce meurtre. En revanche, une chose est sûre c'est qu'en agissant comme la vraie écervelée que vous êtes, vous allez être condamnée à mort et nous faciliter grandement la tâche. » murmura-t-il de façon posée. Ce qu'elle venait de faire avait comme changé quelque chose dans le coeur d'Aleksander. Sans le vouloir, il l'avait toujours idéalisé en pensant qu'elle avait un certain honneur et elle venait de lui prouver le contraire en agissant ainsi. Il était à présent .. écœuré, d'où son attitude distante et glaciale. Là, les moqueries de Briséis ne l'atteindraient pas. Elle aurait beau rejeter la faute sur le monde entier, cela n'effacerait pas le sang qu'elle avait sur les mains. Rien ne la forçait à tuer ce garde. Si vraiment il était venu voler voire pire, elle aurait très bien pu le dénoncer après l'avoir assommer. Son comportement était inexcusable et Aleksander voyait là pour la première fois le vrai visage de Briséis. L'ennemi qui contrairement à lui n'avait jamais faillit. Contrairement à ce qu'il avait pensé, jamais Briséis Pereydragon n'aurait pu s'habituer à la vie qu'elle avait ici. Elle se moquait de lui depuis le début et cela le blessait d'une certaine façon. « J'en ai terminé avec toutes vos provocations et vos grands airs. C'est fini. » déclara-t-il simplement, comme à bout après tout de temps où il avait réagi bêtement à ce que pouvait dire ou faire Briséis. Dès demain, elle sera exécutée et il en aura fini avec elle.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptySam 15 Mar - 21:56

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




La situation ne faisait qu'empirer de minute en minute entre les deux ennemis. Ils ne se comprenaient absolument pas et Briséis doutait sincèrement qu'ils le feraient un jour. Ils étaient bien trop différents pour être ne serait-ce que des amis. Et ce n'était pas en la gardant ici prisonnière que le blond ne pouvait ne serait-ce qu'espèrer s'attirer sa sympathie. La française aimait la liberté plus que tout au monde et Aleksander la privait de cela. Il la privait de voler sur les ailes de ses dragons, du vent dans ses cheveux, de l'odeur de l'océan sous ailes pendant qu'elle gouvernait les cieux et rien, absolument rien de ce qu'il pourrait lui donner ne pourrait remplacer cela. Et surement pas un garde kleptomane au pénis en feu. La blanche n'était pas du genre à tuer sans raison – contrairement à ce que le slave pouvait bien penser à cet instant précis. Elle respectait ses propres règles, son propre code de conduite et ne pas tuer en dehors du champ de batailles sauf pour des cas d'extrêmes urgences en faisaient parti. Et cela avait été clairement un cas d'extrême urgence. Qu'aurait-elle du faire, le laisser la violer puis la tuer et lui faire porter le chapeau du vol qu'il projetait? Ridicule. Absolument ridicule. "Et toi, tu es un idiot de croire que quoi que ce soit qui puisse arriver ici changera qui je suis." Oui, la dragonnière ne comptait pas changer qui elle était et ce n'était pas le général de l'armée ennemie qui pourrait reussir un tel exploit. Quand elle eut fini d'appliquer quelques onguents sur la majorité de ses blessures, elle reposa ses mains sur le bois sombre de la table, fermant quelques secondes ses yeux alors qu'un vertige du à la fatigue et au manque de nourriture – ou plutôt, à la nourriture qu'elle avait vomi – la prenait par surprise. Elle était entrain d'épuiser ses forces et cette dispute avec le slave n'allait faire que la fatiguer encore plus. Elle ne put retenir le ricanement qui montait à ses lèvres alors qu'elle se tournait finalement vers lui, le jaugeant de haut en bas avec tout le mépris qu'elle était capable de possèder. Alors c'était comme cela que la justice fonctionnait à Durmstrang? Elle n'en était même pas surprise. Les slaves étaient tous pourris de l'intérieur et elle en avait encore eu la preuve aujourd'hui. "Oh, vraiment? En France, quand un homme tente de voler un autre, puis de violer une femme et de la tuer pour la pousser au silence, on ne considère pas cela comme un crime mais comme une acte de légitime défense le fait qu'elle le tue avant qu'il ne puisse commettre ses forfaits." Se rapprochant de lui, elle s'arrêta en chemin pour ramasser le couteau ensanglanté qu'elle fit lentement tourner entre ses doigts fins, avec une agilité pour le moins inquiétante. Mais non, elle ne comptait pas poignarder le général des armées de Durmstrang – pas maintenant en tout cas. Bien qu'elle possédait une grande force physique, elle savait pertinemment qu'elle n'était pas suffisament en forme pour s'en prendre physiquement à lui. "Dis moi Aleksander, qu'est ce que j'aurais dû faire? Ecarter les cuisses, me laisser me prendre comme une putain de bas étage avant de le laisser me tuer après qu'il m'ait souillée, un sourire au coin des lèvres? C'est comme ça que les choses marchent par ici? C'est comme ça que les choses vont marcher entre nous? Tu comptes me baiser avant de me tuer toi aussi?" Sa voix s'était faite plus basse, presque sensuelle alors qu'elle avait fini par le rejoindre. Elle s'était collée alors contre le général, son corps épousant parfaitement les courbes de celui de son vis à vis, comme s'ils étaient deux pièces d'un puzzle faites pour s'assembler. Elle avait relevé son regard vers le sien et sans le quitter des yeux, elle s'était emparée de sa main pour y glisser le poignard dont elle s'était servie quelques minutes auparavant pour mettre fin aux jours de celui qui avait tenté de s'en prendre à elle. Guidant sa main, elle vint placer la lame qu'il tenait désormais sous sa propre gorge, comme pour le pousser à l'égorger à son tour, à la vider de son sang comme l'homme toujours étendu sur le sol de la chambre. "Si tu veux faire de même, alors tue-moi d'abord et baise mon cadavre. Pour toi, que je sois vivante ou non, cela ne fera aucune différence au final." Elle avait soufflé ces quelques mots en ne le quittant plus des yeux, son visage se rapprochant du sien à un point tel que leurs lèvres s'effleuraient presque. L'air était chargé d'électricité statique, de colère et de de désir et un feu infernal brûlait dans le fond des prunelles de la jeune femme. De force et sans le quitter des yeux une seule seconde, elle appuya sur le poignet d'Aleksander, augmentant la pression de la lame sur sa propre gorge, commençant à faire couler légèrement le sang sur son cou pâle. Elle n'avait pas peur. Elle n'avait jamais eu peur. Elle était Briséis Peyredragon, elle était le dragon blanc et si elle devait mourir des mains de l'homme de fer, ce serait en le regardant droit dans les yeux. Le dragon ne plierait pas. Jamais.
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyJeu 20 Mar - 15:13


Briséis Pereydragon avait raison en disant de lui qu'il était un idiot. Il s'en voulait d'avoir pu penser qu'après tout ce temps, elle se serait quelque peu adaptée à la situation. Il s'était trompé en imaginant qu'en étant traitée beaucoup mieux qu'en prison, elle aurait été reconnaissante ou du moins soulagée. Apparemment, il avait eu faux tout ce temps. Il était stupide et réalisait que l'image qu'il chérissait tant de l'homme de fer était sérieusement égratignée à cause d'elle et de ses provocations. Aleksander en avait tout simplement assez. Il avait que trop longtemps supporté ses frasques et ses moqueries. Elle avait finalement réussi à lui faire perdre le contrôle mais là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il avait été trop conciliant avec elle, beaucoup trop gentil. Il comptait bien quitter la pièce dans l'intention d'envoyer des gardes s'occuper de nettoyer la chambre et de conduire la française en prison, là où était sa place. Il se fichait que sa mère lui rit au nez en se moquant de la situation. Il n'avait pas réussi à lui faire cracher la moindre information et il était plus la victime que le bourreau d'après elle. En fin de compte, il aurait peut-être mieux fait de l'écouter plus tôt, cela lui aurait évité de multiples problèmes. Pestant contre la prisonnière qui devait prendre son pied en voyant à quel point il était hors de lui, il frissonna en entendant le ricanement de cette dernière s'élever. Ecoeuré et furieux contre lui-même, il ne se retourna pas quand elle évoqua la justice en France et à Durmstrang. Elle avait tort. Les actes de légitime défense étaient aussi acceptés à Durmstrang, comme partout ailleurs. Ce n'était pas une dictature comme elle semblait le croire. Sauf qu'Aleksander n'avait aucune envie de s'arrêter et de lui répondre. Il avait fait durer la situation de façon exagérée. Il se demandait encore pourquoi il était resté sans rien faire. D'ordinaire, elle serait en train de croupir en prison à l'heure qu'il était. A l'origine, elle aurait même du y rester mais Aleksander dans sa trop grande clémence avait ordonné qu'elle soit enfermée dans ses appartements. Il réalisait maintenant que c'était une erreur et qu'il n'aurait jamais du intervenir. Mieux, il aurait du confier cette tâche à quelqu'un d'autre. Sa propre mère se serait sans doute fait un plaisir de torturer Briséis et ce, de façons diverses et variées. Peut-être était-ce qui allait arriver. Réticent à cette idée et surtout au fait qu'il avait échoué, il  fit volte face par instinct en sentant une présence arriver près de lui. Nul doute qu'il s'agissait de Briséis. Plissant les yeux en apercevant le couteau ensanglanté qu'elle avait sûrement pris sur le corps sans vie du garde, il se demanda un instant si elle oserait s'en prendre à lui. C'était tout à fait possible après tout. Il était son ennemi et l'un de ses plus grands rivaux. Si il aurait été à sa place, il n'aurait pas hésité. Visiblement, elle semblait avoir une autre idée derrière la tête. « Dis moi Aleksander, qu'est ce que j'aurais dû faire ? Ecarter les cuisses, me laisser me prendre comme une putain de bas étage avant de le laisser me tuer après qu'il m'ait souillée, un sourire au coin des lèvres ? C'est comme ça que les choses marchent par ici ? C'est comme ça que les choses vont marcher entre nous ? Tu comptes me baiser avant de me tuer toi aussi ? » Fronçant les sourcils, Aleksander la regarda avec stupéfaction. L'isolation la rendait apparemment complètement cinglée. Aussi calme que possible, cela ne laissait présager rien de bon pour Briséis puisqu'il s'agissait sans nul doute du calme précédant la tempête. « Il y a des dizaines de façon de rendre quelqu'un inoffensif sans avoir à le tuer et je suis persuadé que tu dois t'y connaître. » murmura-t-il, d'un ton froid. Il était clairement déçu et il n'arrivait pas à en connaître la raison. Il pouvait bien y avoir plusieurs réponses mais rien qui ne le mettrait dans une telle condition. Il devait répondre aussi clairement que possible à la française avant. « Et crois le ou non mais j'ai un honneur et un code de conduite. C'est malheureux que certaines personnes comme ce garde, d'après vos dires, n'en ont pas mais il aurait mieux valut pour vous deux que la situation se passe autrement. » gronda-t-il. Distant, il la repoussa en la sentant se coller contre son corps mais cela ne suffit pas à l'empêcher de glisser le couteau qu'elle tenait dans sa main et de guider cette dernière à sa propre gorge. Perplexe, il la jaugea du regard comme pour l'interroger. Par Morgane, que faisait-elle ? Il aurait très bien pu esquiver un simple mouvement et en finir avec toute cette histoire mais c'était apparemment ce qu'elle voulait en agissant de cette manière. « Si tu veux faire de même, alors tue-moi d'abord et baise mon cadavre. Pour toi, que je sois vivante ou non, cela ne fera aucune différence au final.» Fronçant davantage les sourcils, il resta parfaitement immobile en la voyant s'approcher bien plus encore qu'elle ne l'était. Il ne savait ni quoi faire et ni quoi dire. La situation le prenait totalement au dépourvu. Que Briséis Pereydragon lui demande une telle chose l'effarait. Jamais il n'aurait cru un jour qu'elle agirait de cette façon. Elle qui était si indépendante et fière voulait mettre fin à ses jours et plus particulièrement qu'il soit l'instrument de sa mort. Perturbé, il se figea en la sentant donner une pression sur sa main et faire jaillir un filet de sang de sa gorge. Donnant un coup sec vers lui, il se débarrassa de l'emprise de Briséis afin d'écarter la lame désormais rouge de sa gorge. Comme si cela était possible, elle l'avait rendu encore plus furieux qu'il ne l'était déjà. Reculant en arrière vers l'armoire en bois massif meublant sa chambre, il donna un coup rageur dans cette dernière et y planta profondément la lame. Explosant littéralement, il se retourna de nouveau et empoigna les épaules de la française fermement tout en la secouant  (briseander + say something i'm giving up on you 3265981769)  « Tu as perdu la raison pour plaisanter ainsi avec une telle chose ?! C'est pas le moment de me provoquer une nouvelle fois, Briséis. Pas comme ça ! » cria-t-il. Ce n'était pas la première fois qu'il criait avec elle mais son ton était différent. Il ne comprenait pas lui-même ce qui se passait. A croire que l'entendre ainsi parler de sa mort avait remué quelque chose en lui et que cela le terrifiait (briseander + say something i'm giving up on you 1626129382) Sans le vouloir vraiment, il s'était attaché à la française et était même certain que ce n'était pas réciproque. Tremblant légèrement, il la lâcha précipitamment en se dirigeant vers la porte. Il n'était pas question qu'il soit la cible de ses moqueries une nouvelle fois. Il était conscient qu'il venait là d'avoir une faiblesse et cela le terrorisait.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyVen 21 Mar - 2:17

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




Ils n'étaient absolument pas sur la même longueur et c'était à se demander s'ils le seraient un jour. Ils étaient tous les deux aveuglés par la colère – elle d'avoir failli être agressée puis tuée, lui d'avoir été potentiellement pris pour un idiot par la française. Si elle avait été capable d'ouvrir les yeux à cet instant précis elle serait rendue compte à quel point il semblait déçu par la tournure des événements et lui, s'il avait pu en faire de même, il aurait vu qu'elle n'avait pas d'autre choix que celui qu'elle avait pris. Mais non, ils étaient tous les deux bien trop bornés pour reconnaître leurs torts et cela pouvait probablement durer des heures comme ça. Et des heures, au vu de la situation, ils n'en avaient pas. Briséis ne doutait pas une seule seconde que le norvégien n'allait pas tarder à sortir et à aller chercher le peloton d'exécution pour en finir avec elle. Il devait attendre cela depuis des lustres et n'espérer que la mort de celle qui lui pourrissait en permanence l'existence. Un prétexte, voilà ce qu'il avait enfin pour en finir avec elle. Elle était innocente et pourtant, elle allait passer à la casserole sans que personne ne vienne témoigner en sa faveur. Nul doute qu'ils seraient nombreux à venir se frotter les mains pour voir la dragonnière mourir. Peut être qu'elle pourrait profiter de l’exécution pour lancer une ultime attaque avec ses dragons sur le château? Après tout, ce n'était pas comme si elle avait encore quelque chose à perdre à cet instant précis. Roulant des yeux en entendant le général répondre, elle ne put s'empêcher de le regarder de haut en bas avec un mépris évident alors qu'elle croisait lentement les bras sur sa poitrine – signe évident de son mécontentement. "Bien sûr que je connais ces moyens mais au cas où tu l'aurais oublié, quasiment la totalité de ces moyens impliquent une baguette et tu m'as prise la mienne. De plus... Qu'est ce que tu crois, qu'en plein milieu du combat je lui ai demandé de s'arrêter pour que je réfléchisse au moyen de le neutraliser sans le tuer? Sérieusement?" Elle commença en roulant des yeux alors qu'elle regardait le cadavre sur le sol avec un dégout évident, le poussant du bout des pieds pour le retourner et ne plus avoir à regarder son regard vitreux. Il était encore plus laid dans la mort qu'il ne l'était de son vivant et c'était bien pathétique. "De plus, les quelques rares autres moyens de neutraliser quelqu'un sans utiliser sa baguette requièrent de la force physique et je n'en ai plus après mon jeûne forcé." Elle venait de lui confesser que malgré le fait qu'il l'avait forcé lui-même à manger, cela n'avait pas été suffisant et elle ne put que rouler des yeux en voyant la réaction du général, enchaînant sans même lui laisser le temps de répondre. "Oh allez, tu t'attendais à quoi? Que parce que tu mettais de la nourriture dans ma bouche et que tu me forçais à l'avaler, ça allait s'arrêter là? Non. Je me suis juste contentée d'aller vomir chaque fois que tu partais. Ce n'était pas difficile, je n'avais qu'à penser à toi ou à ta mère et ça sortait tout seul." Non, elle ne comptait pas accepter la nourriture de l'ennemi, elle avait été très claire à ce sujet et malgré ce drôle de rapprochement qu'il y avait eu entre eux – un rapprochement qu'elle niait toujours farouchement – cela n'avait pas encore changé. Elle n'acceptait rien venant de la part du blond, ni sa charité, ni sa prétendue gentillesse, rien. Il était l'ennemi et elle le traiterait toujours comme cela – rien de plus, rien de moins. "Quant à la situation, et bien écoute, ce qui est fait est fait. Ne rejette pas sur moi le fait que tu n'es pas, petit un, capable d'entrainer convenablement tes hommes pour qu'ils ne se jettent pas sur tout ce qui a un vagin, petit deux, capable de choisir un homme de confiance pour surveiller ta chambre. Ce sont tes mauvaises décisions, pas les miennes et pourtant, c'est visiblement à moi de payer pour tes erreurs." Elle ne put lui adresser ces propos qu'avec amertume et même une forme de déception. N'était-il pas censé être plus intelligent que cela? Elle lui avait au moins reconnu cela avec les moments qu'ils avaient passé ensemble mais elle s'était visiblement trompée à son égard. La réaction qu'il eut par la suite la surprit également bien qu'elle n'en laissa rien voir alors qu'elle regardait le couteau s'enfoncer dans le bois de l'armoire – sans chercher de son côté à stopper le sang qui coulait sur sa gorge et le haut de sa poitrine. Se débattant rageusement en sifflant pour l'éloigner quand il vint l'attraper par les épaules, elle le regarda d'un air farouche et sauvage alors qu'elle lui répondait en criant tout aussi fort que lui. "Ou quoi, qu'est ce que tu vas faire, Aleksander, hein? Qu'est ce que tu vas me faire?" Rien visiblement puisqu'il s'était soudainement arrêté, tremblant, les laissant un instant pantelant, alors qu'elle ne pouvait que noter le comportement étrange du général. Elle allait faire un commentaire à ce sujet mais la fuite de celui-ci raviva en elle une certaine colère qui la fit fulminer alors que ses yeux se posaient de nouveau sur le poignard. Sa décision était prise. "Oh dieu, tu n'es qu'une lopette ( briseander + say something i'm giving up on you 682665979 ) Aleksander. Si tu ne peux pas le faire par toi-même, alors je le ferais moi-même." Avançant à grand pas jusqu'à l'armoire, elle retira d'un geste sec le poignard du bois sombre et elle retourna s'asseoir sur le lit, regardant tranquillement son poignet. Y aposant lentement l'arme, elle commença à l'entailler sans la moindre hésitation, décidée à aller jusqu'au bout. Au moins, elle pouvait se soulager en pensant que même si elle mourrait, elle avait décidé quand et comment. Et cela, aucun slave ne pourrait jamais le lui prendre. Sa mort ne lui appartenait qu'à elle et à elle seule, et si Aleksander ne pouvait pas la lui donner, elle se l'offrirait elle-même.
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyMer 2 Avr - 20:07


Dire qu'Aleksander était exaspéré par l'attitude de Briséis en général ainsi que tout ce qui la caractérisait serait tout à fait vrai. Depuis que la française était entrée dans sa vie, tout avait changé de façon négative. Il avait perdu tout contrôle sur lui-même et semblait être constamment défié par la blonde. L'homme de fer n'existait tout simplement plus avec elle. Il avait mis beaucoup de temps à en venir à cette conclusion. L'influence qu'elle avait sur lui était inacceptable aux yeux du norvégien qui n'arrivait pas à s'en défaire malgré tous ses efforts. Ces derniers mois avaient été particuliers puisqu'une sorte de lien s'était établit entre eux sans leur accord. C'était sûrement ce qui se passait quand on sympathisait avec un prisonnier et qu'on le traitait avec estime. Le blond se demandait souvent qu'est ce qui se serait produit si il n'était jamais intervenu et qu'il l'avait laissé croupir dans les cachots. Il ne serait probablement pas dans cette situation détestable. Il se sentait faible et dominé et détestait cela. Jamais une femme n'avait eu de telle emprise sur lui et le fait que ce soit Briséis Pereydragon la seule à réussir une telle chose était d'autant plus frustrant. Il n'en dormait presque plus la nuit en se triturant l'esprit. Il se posait milles questions sur elle et la nature de leur relation si étrange et complexe. Posant ses yeux brûlants d'intensité sur la française, il réprima un soupir en entendant ses réponses. « Bien sûr que je connais ces moyens mais au cas où tu l'aurais oublié, quasiment la totalité de ces moyens impliquent une baguette et tu m'as prise la mienne. De plus... Qu'est ce que tu crois, qu'en plein milieu du combat je lui ai demandé de s'arrêter pour que je réfléchisse au moyen de le neutraliser sans le tuer ? Sérieusement ? De plus, les quelques rares autres moyens de neutraliser quelqu'un sans utiliser sa baguette requièrent de la force physique et je n'en ai plus après mon jeûne forcé. » A ces mots, Aleksander sentit tout son corps se raidir. La mâchoire serrée, il dévisagea son interlocutrice avec un air amer. Il avait jugé bon de la nourrir de force afin qu'elle ne meurt pas si vite. Il n'était pas naïf au point de s'imaginer que la jeune femme coopérerait de bonne grâce mais l'entendre qualifier son état de cette façon lui glaçait le sang. Ainsi, malgré tout ce qu'il avait fait ces derniers temps, elle n'acceptait pas de capituler et de vouloir rester en bonne santé. Fronçant les sourcils en voyant Briséis lever les yeux au ciel, il devina aisément qu'elle allait remettre ça. Il la connaissait désormais suffisamment pour savoir qu'elle voulait toujours avoir le dernier mot et en particulier dans leurs confrontations. « Oh allez, tu t'attendais à quoi ? Que parce que tu mettais de la nourriture dans ma bouche et que tu me forçais à l'avaler, ça allait s'arrêter là ? Non. Je me suis juste contentée d'aller vomir chaque fois que tu partais. Ce n'était pas difficile, je n'avais qu'à penser à toi ou à ta mère et ça sortait tout seul. » Levant les yeux au ciel à son tour, le norvégien constata avec lassitude qu'elle l'agaçait de plus en plus alors que cela faisait à peine cinq minutes qu'ils étaient dans la même pièce. Il avait désormais l'habitude des piques que sa prisonnière lui lançait à longueur de journées mais là, cela devenait presque ennuyeux à mourir. Il avait très bien compris qu'elle ne portait pas dans son coeur sa mère et encore moins son geôlier mais de là à en parler à chaque fois, c'était franchement énervant. Freya Romanov suivait de loin ce qui se passait avec Briséis et Aleksander se gardait bien de lui révéler l'entière vérité mais la situation devenait progressivement embarrassante, aussi bien pour l'un que pour l'autre. « Tu devrais renouveler tes insultes parce que là, ça devient presque insultant d'entendre tout le temps le même discours. Et en ce qui concerne ton jeun, cela ne m'étonne presque pas. » répliqua-t-il d'un ton morne et fatigué. La révélation qu'elle venait de lui faire l'avait certes ennuyé sur le moment mais c'était passé. L'irritation concernant le cadavre au sol était, elle, toujours présente. Il ne savait toujours pas ce qu'il allait faire de sa prisonnière et du garde et cela rendait sa journée encore plus maussade qu'elle ne l'était déjà. Le manque de sa soeur Sofia se faisait cruellement ressentir quand il avait des passages à vide et ce genre d'incidents avait le don d'en créer. Réfléchissant à toutes les possibilités en n'écartant pas la décision qu'il avait pris concernant l'emprisonnement de Briséis, il leva les yeux vers cette dernière en l'entendant reprendre la parole. « Quant à la situation, et bien écoute, ce qui est fait est fait. Ne rejette pas sur moi le fait que tu n'es pas, petit un, capable d'entrainer convenablement tes hommes pour qu'ils ne se jettent pas sur tout ce qui a un vagin, petit deux, capable de choisir un homme de confiance pour surveiller ta chambre. Ce sont tes mauvaises décisions, pas les miennes et pourtant, c'est visiblement à moi de payer pour tes erreurs. » Elle avait raison et cela tuait le jeune homme qui refusait de se l'avouer. En assignant un garde à la porte de ses appartements, il n'avait pas réellement vérifié ses états de service. Tous les bons soldats étaient à la guerre en ce moment même et trouver quelqu'un de confiance au manoir était devenu presque une mission impossible. Aleksander avait choisi quelqu'un d'assez baraqué au cas où la française tenterait de s'échapper ou de recourir à la violence. Visiblement, cela n'avait pas marché non plus puisqu'elle en était venue à bout assez facilement puisqu'il était mort. Au fond, le slave bouillait. C'était toujours le cas lorsqu'il était à ses côtés mais c'était différent .. « Ou quoi, qu'est ce que tu vas faire, Aleksander, hein ? Qu'est ce que tu vas me faire ? (..) Oh dieu, tu n'es qu'une lopette Aleksander. Si tu ne peux pas le faire par toi-même, alors je le ferais moi-même.» S'attendant à tout sauf à cela, il la suivit du regard et fut stupéfait de la voir retirer le couteau planté dans le bois de l'armoire pour se l'enfoncer une minute plus tard dans le poignet. En tant que général de Durmstrang et homme de fer, il avait eu affaire un grand nombre de fois à des batailles sanglantes ou encore à des tueries sans noms. Le sang ne lui faisait pas peur mais quelque chose s'était brisé quand il avait vu le sang couler du poignet de Briséis. Elle voulait mettre fin à sa vie et cela, il ne pouvait pas le supporter. Ne comprenant pas lui même ce qui le poussait à agir ainsi, il se jeta littéralement sur la jeune femme. Arrachant sa chemise qui tomba en lambeaux très facilement, il entoura le poignet ensanglanté de Briséis en un rien de temps et serra si fort qu'il s'étonna de ne pas voir la française tomber dans les pommes. Le simple fait de l'imaginer mourir le rendait complètement fou. Agenouillé près du lit où se tenait la dragonnière, il fixa un long moment le bandage qu'il avait fait avant de poser ses yeux sur elle. Cela dépassait tout entendement. Sa tentative de suicide surpassait largement la meurtre du garde et pas pour de bonnes raisons. Normalement, il aurait du être furieux d'avoir quasiment perdu un atout majeur dans la guerre mais ce n'était pas le cas. Il avait eu peur de la perdre elle. Détaillant Briséis du regard, il fit alors la chose la plus stupide et improbable au monde. Il pressa ses lèvres contre celles de la française en écoutant uniquement son coeur. A croire qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, le temps s'arrêta littéralement. Le blond fut envahi par une multitude d'émotions nouvelles. Ébahi par sa découverte, la réalité le frappa pourtant assez vite. Reculant son visage comme si il venait d'être brûlé, il détourna aussi les yeux et évita de les poser sur la française. Ce qui venait de se passer relevait de la folie et il était persuadé que Briséis n'allait pas manquer une occasion de le détruire après ce qu'il avait fait. « Excuse moi .. Je ne sais pas .. Excuse moi. » murmura-t-il, mortifié par le baiser qu'il avait donné à la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyJeu 3 Avr - 16:44

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




La situation entre les deux jeunes gens avaient fini par atteindre son point culminant dans l'horreur. Si Briséis aurait pu tuer Aleksander à cet instant précis, nul doute qu'elle l'aurait fait. Elle détestait ceux qui ne pouvaient pas assumer leurs erreurs et qui reportaient celles-ci sur les autres. Et désormais, juste parce que le blond n'avait pas été capable de choisir un garde compétent, c'était elle qui allait trinquer. Mais ce n'était étonnement pas cela qui l'agaçait le plus. Non, ce qui la mettait vraiment hors d'elle, c'était de voir que le norvégien ne la croyait pas. Il pensait sincèrement qu'elle avait éliminé son agresseur pour le plaisir de tuer, qu'elle était une sorte de monstre assoiffé de sang qui n'attendait que la moindre occasion pour pouvoir faucher les vies de son ennemi. Elle n'était pas ainsi. La jeune fille avait de l'honneur et elle évitait de tuer en dehors du champs de bataille – sauf dans les cas très rares où elle n'avait pas le choix, comme cette fois-ci. Et voilà que le général osait la prendre de haut, la traiter comme une criminelle alors qu'elle n'avait rien fait de mal. Elle était fatiguée. Physiquement, émotionnellement. Elle n'était pas nourrie, elle était enfermée ici en permanence et elle ne supportait juste plus de vivre ainsi. Un dragon n'était pas fait pour rester en cage. Ce n'était pas un animal à placer derrière des barreaux et à venir observer quand bon nous semblait. Aleksander se trompait totalement s'il pensait pouvoir la garder ici sans aucune répercussion. Elle n'était pas soumise, elle n'était pas sa chose. Et ce soir là, il allait enfin le comprendre. Roulant des yeux face aux propos de l'homme, elle se contenta de le regarder de haut en bas avec mépris, comme si elle valait mieux que lui. "Dans ce cas là, si tu ne veux pas les entendre, tu n'as qu'à partir. Personne ne te retient ici." Non, elle ne comptait pas le retenir. Qui étaient-ils l'un pour l'autre? Des colocataires, des rivaux, des ennemis? Ou bien, quelque chose de plus complexe, de plus fort, de plus profond? La française n'avait pas la force de se poser la question. Tout ce qu'elle voulait c'était en finir, passer à autre chose. Mais visiblement, le général ne désirait pas la même chose car à peine eut-elle commencé à faire couler le sang de son poignet qu'il se jeta sur elle et lui arracha le couteau des mains avant de se déchirer la chemise pour venir lui bander sa blessure. Sifflante – crachante même – elle tenta de se débattre et de le repousser, en profitant même pour le mordre et le griffer, mais cela était tout bonnement inutile. Epuisée comme elle l'était à cet instant précis, Elle ne faisait définitivement pas le poids face au jeune homme qui finit par parvenir à ses fins alors qu'elle reprenait son souffle, assise sur le lit. Il se glissa alors sur le sol, devant elle, la jeune femme le brûlant vif de son regard de feu alors qu'elle ne comprenait rien à ce qui venait de se passer. Pourquoi l'avait-il sauver? Ne serait-il pas plus heureux sans elle, enfin libéré du poids qu'elle devait représenter? A moins qu'il ne désire pas prendre le risque de perdre un atout majeur dans cette guerre? Non. Non, il devait déjà se douter que jamais elle ne parlerait et que jamais elle ne trahirait son camp. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le général se rapprocher d'elle et poser ses lèvres sur les siennes. Se pétrifiant sur le choc, ses yeux s'écarquillèrent de surprise alors que le jeune homme l'embrassait, la jeune femme ne s'y attendant absolument pas. Elle n'y répondit d'ailleurs pas le moins du monde, pas plus qu'elle ne le repoussa, bien trop abasourdie par ce qui venait de se passer. Elle restait là, complétement figée, et elle le resta encore un petit moment après qu'Aleksander se soit reculé et excusé. Elle commença petit à petit à retrouver ses esprits et secouant la tête, elle laissa son regard se perdre sur le visage de celui qui n'osait plus la regarder. "Pourquoi..." Elle chuchota tout doucement, d'une voix grave. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi il l'avait embrassée elle et surtout, elle ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas envie de le tuer pour ça. Pourquoi elle n'était pas dégoûtée, pourquoi elle n'avait pas envie de vomir à cet instant précis. Pourquoi elle n'avait pas trouvé cela désagréable. Grinçant des dents, agacée par le fait qu'il n'osait plus l'affronter, elle l'attrapa par le menton et lui tourna violemment la tête dans sa direction, venant poser son front sur le sien, pour le forcer à la regarder dans les yeux. "Pourquoi tu m'as embrassée..." Elle chuchote de nouveau, ses yeux pâles dans les siens, ses lèvres si proches des siennes qu'elles effleurent de nouveau celles du général, son goût venant se rappeler à la mémoire de la jeune femme. Elle tenait fermement son menton malgré son faible état, et elle ne comptait pas le laisser se défaire de sa prise. Non. Briséis voulait des explications, elle voulait comprendre. Elle voulait comprendre pourquoi le jeune homme avait agi de la sorte, quel mauvais tour il pouvait bien avoir à l'esprit, car pour la sorcière, cela ne pouvait pas être un vrai élan du coeur. Et pourtant, le sien battait à la chamade dans sa poitrine, comme s'il désirait sortir de sa cage thoracique pour pouvoir aller s'offrir de lui-même à cet homme qu'elle haïssait et qui, pourtant, représentait bien plus à ses yeux que le monde et la liberté qu'il lui offrait.
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyMar 8 Avr - 12:03


Aleksander n'avait absolument aucune idée de la raison qui l'avait poussé à agir ainsi. Il était même déçu de constater qu'il ne pouvait pas se contrôler un minimum, surtout avec elle. Briséis Pereydragon n'était pas n'importe qui. C'était l'ennemie de sa nation, de son peuple et la sienne en fin de compte. Depuis le début, elle avait une trop grande influence sur lui et il le réalisait maintenant qu'il s'était laissé emporter. Quelque chose l'avait poussé à agir ainsi, un besoin naturel et une pulsion impossible à maîtriser. Le cadavre, ses provocations et sa tentative de suicide avaient réveillé quelque chose en lui. Sans même s'en rendre compte, une rage froide s'était emparée de lui et s'était mêlée à du désir. Parce qu'il en était question et Aleksander ne le nierait pas, surtout pas à lui-même. Il avait eu envie de l'embrasser et rien n'effacerait cela. Il aurait beau s'excuser des millions de fois, jamais ils n'oublieraient ce court instant. Le regard fou, il tentait  de trouver un échappatoire à cette situation. Il trahissait ses valeurs, sa mère et sa patrie. C'était tout de même ironique de l'oublier juste pour une femme. Ils étaient en guerre et si il était réellement l'homme de fer, il se relèverait fier et impassible et partirait. Or il ne pouvait pas. Malgré toute sa bonne volonté, il n'arrivait pas à quitter cette pièce avant qu'il ne soit trop tard. Le blond n'était pas dupe, il savait que tout cela ne les mènerait nulle part et qu'il avait été stupide de penser le contraire durant plusieurs secondes. Briséis devait bien se moquer de lui à ce moment précis. N'osant pas la regarder, il fronça davantage les sourcils en l'entendant chuchoter. « Pourquoi .. » Sa question était légitime. Le problème, c'était que le jeune homme lui-même n'avait aucune idée de ce qui avait pu le pousser à l'embrasser. Il était juste convaincu que depuis qu'il avait croisé le chemin de la française, sa vie en avait été tout simplement bouleversée. Elle lui faisait tout remettre en question et cela avait le don de l'exaspérer. Il n'en dormait pratiquement plus la nuit et ses visites se voulaient de plus en plus fréquentes dans ses appartements. Tressaillant en sentant la main de la française de poser sous son menton pour le forcer à la regarder, Aleksander plongea son regard bleu dans le sien à contre-coeur. Son esprit lui disait de fuir tandis que son coeur lui disait de rester. « Pourquoi tu m'as embrassé .. » chuchota-t-elle à nouveau. Il n'en savait rien et la situation le fit sortir de ses gonds une nouvelle fois. S'éloignant de la jeune femme, il se remit sur ses jambes et fit les cent pas dans la pièce en désordre complet, surtout avec le corps du garde. Évitant de marcher dans son sang ou encore sur le cadavre à qui il appartenait, le général faisait moins le fier. Essayant de trouver une réponse à donner à Briséis, il se tritura l'esprit sans pouvoir formuler une quelconque hypothèse quant à son attitude. Il était loin du jeune homme qu'il était avant en tous cas. Croisant les bras sur son torse, le blond s'arrêta en plein chemin et se retourna vers la française. Il ne comptait pas rejeter la faute sur elle mais Briséis était sans aucun doute l'une des principales causes de son attitude. « Je n'en sais rien ! Depuis que je t'ai rencontré, tout a commencé à changer. Comme un idiot, je ne m'en suis pas rendu compte .. » commença-t-il, hors de lui. Il était complètement effrayé à l'idée d'avoir pu se laisser prendre dans les filets de l'ennemi sans le réaliser. Il ne connaissait pas parfaitement la blonde mais il ne pouvait se mentir, il s'était bel et bien épris d'elle. Une nouvelle première dans la vie d'Aleksander qui considérait les femmes comme un divertissement. Passant ses mains sur son visage, il leva les yeux au ciel tout en se maudissant. Il était réellement pitoyable. Briséis avait raison depuis le début sur le fait qu'il ne valait pas son titre d'homme de fer. Si il n'arrivait même pas à la faire emprisonner et exécuter, alors il n'était plus digne de sa place au sein de Durmstrang. Fulminant, il s'approcha de la porte avant de faire demi-tour. Il était furieux contre lui-même, contre Briséis et contre le monde entier pour avoir permis une telle chose. « Cela n'aurait pas du arriver ! Nous sommes ennemis et par Merlin .. Tu me plais et c'est totalement insensé et malsain ! » cria-t-il en se moquant bien qu'on l'entende. Aleksander sentait la rage et la peur le consumer au fur et à mesure que le temps passait. Il ne savait pas comment agir et encore moins comment gérer la situation qui était devenue hors de contrôle, autant bien pour lui que pour elle.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyVen 11 Avr - 8:29

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




La situation était devenue hors de contrôle – même pour Briséis. Elle était épuisée à cet instant précis. Épuisée physiquement, certes, mais également mentalement et émotionnellement. Elle avait failli être agressée, tuée et puis finalement, son pire ennemi l'avait embrassée, elle, sans la moindre raison. Mais ce n'était pas tellement toutes ces choses qui la troublaient le plus, non, c'était ses propres sentiments, la tornade qui ravageait son cœur à cet instant précis. Elle aurait du le repousser malgré son manque de force, elle aurait dû le gifler ou au moins, se moquer de lui. Mais non. Non. Elle n'avait rien fait. Pire encore, elle avait ressenti quelque chose. Quelque chose qui n'avait rien à voir avec du dégoût ou du mépris. Quelque chose qu'elle n'avait jamais ressenti et qui expliquait pourquoi elle se sentait si perdue à cet instant précis. Elle avait bien tenté de demander des explications au général, d'éclaircir la situation avec celui-ci mais il semblait tout autant – si ce n'était encore plus – perdu qu'elle. Pire encore, il semblait habité par la rage, celle de l'homme incapable d'expliquer ses actes et de les assumer. Elle le suivit quelques instants des yeux, soupirant en le voyant perdre tous ses moyens. Elle ne put qu'hausser lentement un sourcil alors que celui-ci évoquait le fait qu'elle avait changé les choses en arrivant ici, alors qu'elle se faisait pensive. C'était vrai qu'il ne ressemblait plus à l'homme qu'elle avait rencontré. Il semblait moins froid, moins vindicatif et il venait passer de plus en plus de temps en sa compagnie – chose qu'elle n'avait pas forcément compris vu qu'ils passaient énormément de temps à se disputer. Fronçant les sourcils, elle l'écouta crier, s’époumoner en lui livrant la vérité alors qu'elle finissait par se relever lentement. Ce n'était pas la première fois qu'un homme se confessait à elle : Briséis avait toujours été très courtisée. Belle, riche et puissante, elle accumulait les demandes en mariage depuis ses douze ans et les prétendants amourachés. La jeune fille ne s'était jamais laissée atteindre par tous ces hommes qui venaient lui faire la cour, espérant obtenir un regard de la sorcière. Elle ne se souciait pas de l'amour, n'y voyant là qu'un frein à son épanouissement et nombreux étaient ceux qui avaient essuyé un refus clair et net de la part de la française. Mais pour l'heure, elle avançait en direction du général de Durmstrang, le regard ferme et décidé. Contrairement au slave, elle ne fit pas attention au cadavre sur le sol, marchant dans son sang qui continuait de couler sur le sol et qui vint tacher de carmin les pieds de la belle. Arrivant finalement face au soldat qui continuait de hurler et de s'énerver contre le monde entier – et surtout, contre elle – elle posa une de ses mains sur son torse nu et de l'autre, alors qu'elle se mettait sur la pointe des pieds, elle agrippa sa nuque et l'attira contre elle, posant avec force et envie ses lèvres sur les siennes. Se collant contre le jeune homme, ses doigts s'accrochant à ses mèches blondes, elle l'embrassa comme elle n'avait jamais embrassé qui que ce soit – comme il n'avait probablement jamais été embrassé. Ses lèvres dansaient contre les siennes en un baiser passionné – enflammé même – tout le feu, toute la passion de la française passant au norvégien dans ce simple échange. Finissant le baiser quand l'air vint à leur manquer, elle se recula à peine quand elle prit la parole dans un chuchotement, ses lèvres effleurant celles du blond à chaque mot. « Si tu continues de crier comme ça, ils viendront. Et ils nous sépareront. Cela sera le début des soucis pour toi, comme pour moi. C'est ce que tu veux ? » Plongeant son regard dans le sien un long moment, elle effleura de nouveau ses lèvres des siennes puis elle finit par se détacher lentement. S'écartant du jeune homme, elle regarda en pivotant sur elle même la pièce, avant de soupirer en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Occupe-toi de lui et après, on discutera – d'accord ? » Se retournant quelques secondes vers le général, elle finit par partir en direction de la salle d'eau, s'arrêtant quelques instants face au miroir. Ses doigts vinrent effleurer ses propres lèvres alors qu'un léger rougissement se mit à colorer ses joues et finissant par secouer la tête pour remettre ses idées en place, elle alla s’asseoir sur le bord de la baignoire. Rallumant l'eau et conservant sa serviette autour d'elle, elle entreprit de nettoyer ses pieds tachés de sang, avec un air absent sur le visage. Elle ne savait pas ce que le général avait prévu de faire à cet instant précis et elle ne pouvait que se demander s'il allait la rejoindre ou pas.
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyDim 20 Avr - 18:39

Dire que le norvégien était perdu serait un euphémisme. Aleksander ne savait plus quoi faire et dire. Ce qui venait de se passer à l'instant dépassait toutes les limites possibles qu'il aurait pu franchir, même par provocation. Non seulement il avait embrassé l'ennemi, mais il venait par la même occasion de montrer une faiblesse. Le blond n'était pas dupe au point de penser qu'en temps de guerre, Briséis n'en profiterait pas. Il y avait un brèche et Aleksander était persuadé que la française n'allait pas laisser passer cela. Elle aurait même été folle de ne pas le faire. Tout homme sain d'esprit aurait pris l'avantage de la situation. C'est pourquoi le slave resta pétrifié en voyant la jeune femme s'approcher de lui et l'embrasser. Pris au dépourvu, cela ne l'empêcha pas non plus de profiter du moment. Jamais il n'avait connu ce feu qui l'habitait en présence de Briséis. Il devenait un tout autre homme avec elle et si cela avait eu le don de l'effrayer au début, il semblait mieux l'accepter à présent. Si il demeurait sceptique quant à la situation, une part de lui se voulait flattée. Si le blond avait entendu des tas d'histoires au sujet de la française, il avait toujours cru à celle concernant son refus de s'engager avec un homme. Ce n'était pas un secret qu'elle attirait beaucoup de prétendants, ni qu'elle les rejetait sans état d'âme. C'était très ironique qu'elle ait apparemment trouvé quelqu'un parmi ses ennemis, tout comme pour Aleksander qui se contentait jusqu'à présent des femmes de Durmstrang. Il ne comprenait pas pourquoi c'était tombé sur eux, surtout avec leurs statuts respectifs. Ils étaient sensés se haïr et se combattre, non s'embrasser. Il n'y avait eu que provocations et moqueries depuis qu'ils se connaissaient. Ces baisers changeaient absolument toute la donne. Posant son regard sur la jeune femme une fois qu'elle recula, il la jaugea d'un air circonspect. Si Briséis elle-même ressentait quelque chose pour lui, alors ils signaient ici leur arrêt de mort. « Si tu continues de crier comme ça, ils viendront. Et ils nous sépareront. Cela sera le début des soucis pour toi, comme pour moi. C'est ce que tu veux ? » Fronçant légèrement les sourcils, il resta silencieux. Il était soulagé qu'elle pense comme lui. Ils étaient au moins conscients que si on les attrapait, ils mourraient. Réticent à l'idée de la voir s'éloigner de lui, il grimaça légèrement en la sentant se dégager. Ne la quittait pas des yeux, il fut surpris de l'entendre lui demander de s'occuper du cadavre avant de discuter de ce qui s'était produit. Acquiesçant légèrement, il la vit partir en direction de la salle d'eau sans prononcer un mot. Dirigeant son regard vers le corps encore chaud du garde qui se chargeait de la surveillance de la chambre, il soupira longuement avant d'ouvrir la porte et d'appeler quelqu'un en renfort. Patientant une minute ou deux, il ne fut pas surpris de voir débarquer plusieurs gardes devant la porte. Les laissant le temps de réaliser que le garde précédent était mort et reposait sur le sol, il prit la parole avant qu'ils ne commencent à poser des questions. « Il m'ennuyait et faisait mal son travail. Je m'en suis donc occupé. Si vous pourriez me nettoyer tout cela et le plus rapidement possible, ce serait très gentil de votre part. » déclara-t-il froidement. Satisfait de voir leurs réactions apeurées et respectueuses, il fut soulagé de constater que son image d'homme de fer ne s'était pas totalement brisée à cause de Briséis. Il demeurait un soldat au coeur froid et à l'impassibilité légendaire quand il n'était pas en contact avec la française. Croisant les bras sur son torse, il les observa sortir le corps puis effacer toutes traces de sang et de lutte. Fermant la porte après qu'ils soient tous partis, Aleksander se retourna en direction de la salle d'eau et hésita un long moment avant de s'y avancer. Il ne savait absolument pas ce qui l'attendait et cela le terrifiait bien plus qu'il ne le voulait. S'arrêtant à hauteur de la porte, il appuya son épaule contre le mur et détailla Briséis du regard. Elle se tenait sur le rebord de la baignoire et entreprenait de nettoyer sa peau tâchée de sang. Restant un moment silencieux, il trouva néanmoins préférable de commencer à parler le premier. « Tout est nettoyé. Ce serait peut-être judicieux de parler de ces quelques minutes improbables, non ? » murmura-t-il tout en gardant ses yeux bleus sur elle.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyMar 22 Avr - 22:35

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




Aleksander avait raison de penser que c'était quelque chose de particulier de la part de la jeune femme de l'embrasser. Briséis n'était pas le genre de femmes à se laisser aller à ce genre de choses. Pas qu'elle blamait celles qui le faisaient, non, mais elle ne désirait tout bonnement pas s'offrir à qui que ce soit, devenir la femme d'un seul homme. Elle avait la sainte horreur de ses mâles qui pensaient avoir tous les droits sur la gente féminine, qui la considérait comme un morceau de viande, un trophée à remporter. La française était libre d'esprit et de corps et elle ne comptait pas laisser qui que ce soit lui dicter son comportement. Mais elle ne pouvait le nier : le slave lui faisait ressentir quelque chose, une nouvelle forme de feu qui lui brûlait les entrailles et l'attirait vers lui, sans qu'elle ne puisse se défaire de cette attraction. Il était différent des autres. Elle ne savait pas encore exactement en quoi, mais elle pouvait le ressentir tout au fond d'elle. S'occupant de nettoyer sa peau recouverte de sang, elle regardait avec un air lointain le mur devant elle, perdue dans ses pensées. Quel avenir y avait-il pour elle entre les murs de cette chambre? Pourquoi le général slave l'avait-il embrassée? Tant de questions pour lesquelles elle n'avait pas de réponse – ce qui avait le don de la frustrer au plus haut point. Lentement, elle finit par se retourner vers le blond quand il rentra dans la pièce, le détaillant de haut en bas avec une attention toute particulière. Oui, ils avaient besoin de parler – elle avait besoin de réponse. "Tu es venu me voir de plus en plus ces derniers temps... Pourquoi?" Elle commence, en chuchotant, vrillant ses yeux bleus dans les siens à peine plus clairs. Elle voulait comprendre le raisonnement de cet homme. Pourquoi passait-il autant de temps avec elle, son ennemie? Pensait-il sincèrement après tout ce temps qu'elle allait finir par craquer et lui dire quoi que ce soit sur Poudlard? Non. Il ne pouvait pas être aussi naïf. Il devait y avoir une autre raison, une raison qu'il devait craindre d'avouer à voix haute. "Pourquoi tu m'as embrassée.." Elle chuchote de nouveau en se redressant, quittant la baignoire où elle était assise un peu plus tôt. Elle le regarde comme si elle essayait de lui en lui, comme si les réponses à ses interrogations allaient apparaître tout au fond de ses yeux. Lentement elle se rapproche de lui, aussi féline et sensuelle que méfiante et lentement, ses petites mains viennent se poser sur le torse musclé et imposant du général. Lentement, elle redessine les muscles, descend sur le ventre – laissant sur son passage de légéres griffures presque possessives. Elle n'est pas femme – elle est dragon et tout dans son comportement le rappelle. "Suis-je une distraction pour toi? Une nouvelle femme à conquérir maintenant que tu es lassé d'avoir sauté toutes les catins de Durmstrang? Tu penses que tu peux moi aussi, me faire écarter les cuisses à ton bon vouloir avant de te lasser et finalement, retourner auprès d'elles? Si c'est le cas.." La française relève légérement le regard et plante ses yeux de feu dans ses iris de glace. Cela n'arrivera pas. S'il ne désire d'elle que son corps, s'il ne souhaite que la possséder pour mieux la délaisser pour d'autres, elle ne le tolérera pas. Elle est Briséis Peyredragon, elle n'est pas une personne quelconque dont on abuse et que l'on finit par jeter. "Oublie. Ca n'arrivera jamais. Je ne serai jamais tienne dans de telles circonstances. Jamais." Elle se détache, non sans avoir enfoncer plus profondément ses ongles dans la peau du norvégien, la faisant légèrement saigner. Elle commence à s'éloigner légérement, à se retourner pour le laisser. Dans son esprit, Aleksander ne pourrait guère désirer autre chose. N'est-il pas censé après tout la détester, elle, l'insupportable prisonnière? Et puis, comme elle l'a si bien souligné, il peut avoir toutes les femmes de Durmstrang. En plus d'être le fils de la directrice, il est un sorcier d'une grande puissance et il possède un charme que même elle ne peut lui nier. Non. Le danger. L'interdit. Voilà ce qu'il doit désirer chez elle et rien d'autre. Briséis est aveugle. Briséis ne se rend pas compte des sentiments naissants entre eux deux, eux deux qui commencent à se connaître bien plus qu'ils ne l'imaginent. Son regard se pose sur son poignet bandé et elle soupire en commençant à retirer le morceau de tissu. Cela est douloureux – mais elle a vu pire. "Ne t'en fais pas. Ton précieux otage ne va pas te glisser entre les doigts." Elle susurre, presque amère en regardant les quelques tâches carmins et violacées qui colorent son poignet. Oui, elle n'est qu'un otage, rien de plus. Un pion pour cet homme. Et elle ne sera jamais rien de plus. Et pourtant, ses lèvres sont bien plus brûlantes, bien plus douloureuses de ce baiser que la peau meurtrie de son poignet ne l'est par la lame l'ayant coupée..  
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyMer 23 Avr - 18:29


Aleksander ne savait pas ce qui l'avait poussé à agir de cette façon. Depuis quelques temps, il se trouvait changé et cela le terrifiait. Il pensait jusqu'à présent être quelqu'un qui savait maîtriser sa vie et qui n'avait peur de rien. Il avait réalisé à quel point il se trompait en se laissant aller de cette façon. Pour une fois dans sa vie, il avait laissé son coeur et ses pulsions s'exprimer et il n'arrivait pas à savoir si il avait bien fait. Personne n'avait eu de tel effet sur lui et encore moins une femme. Non pas qu'il considérait la gent féminine comme inférieure ou autre mais il était réellement troublé de ressentir toutes ces émotions nouvelles. Si il avait voulu le dénier, il était à présent clair que Briséis avait eu un certain impact sur lui. L'homme de fer était désormais bien loin quand il était en la présence de la française. Aleksander ne savait pas vraiment quoi penser de la relation qui s'était installée entre eux. Elle était sensée être son ennemie et pourtant, il continuait d'éprouver le besoin d'être avec elle. Aucune femme n'avait su le retenir et lui donner l'envie de la revoir. A croire que Briséis différait de toutes celles qu'il avait pu croiser dans sa vie. Perturbé par cette pensée, il baissa la tête et resta ainsi en entendant la jeune femme le questionner. « Tu es venu me voir de plus en plus ces derniers temps... Pourquoi ? Pourquoi tu m'as embrassée ..» murmura-t-elle. Des questions légitimes que se posaient aussi le norvégien. Il voulait lui donner des réponses mais il ne les avait pas. Il voulait comprendre ce qui l'avait poussé à faire cela mais il n'arrivait pas à en venir à une conclusion satisfaisante. Il avait simplement suivi son instinct et cela l'avait mené à cette situation. Il n'était pas naïf et savait que Briséis représentait tout ce qu'il ne pouvait pas avoir. C'était interdit, prohibé et si jamais quelque chose arrivait entre eux, ils seraient tués sur le champ. Jamais sa mère n'accepterait une telle liaison. A vrai dire, personne ne pourrait accepter qu'il se passe quelque chose entre Aleksander Romanov et Briséis Pereydragon. Ils étaient en temps de guerre et laisser quelque chose se produire entre eux serait absolument fou. « Je ne sais pas .. Je sais que je te dois des réponses mais je ne les connais pas. » murmura Aleksander. Il était navré de ne pas pouvoir lui répondre correctement et se doutait que cela pouvait mettre Briséis en colère. Seulement il ne pouvait pas parler de quelque chose dont il n'avait absolument aucune idée. Cela dépassait tout entendement et le blond ne savait pas vraiment comment gérer ce qui venait d'arriver. Le regard dans le vague, il posa ses yeux sur Briséis quand celle-ci se leva de la baignoire où elle était assise pour se diriger lentement vers lui. Fronçant légèrement les sourcils en la sentant griffer son torse, le slave ne bougea pas d'un pouce. Il avait connu pire douleur et étrangement, il ne considérait pas ces quelques griffures comme des blessures. Plongeant son regard azur dans celui de la française, il resta muet en l'entendant faire des hypothèses quant à son comportement. « Suis-je une distraction pour toi ? Une nouvelle femme à conquérir maintenant que tu es lassé d'avoir sauté toutes les catins de Durmstrang ? Tu penses que tu peux moi aussi, me faire écarter les cuisses à ton bon vouloir avant de te lasser et finalement, retourner auprès d'elles ? Si c'est le cas.. Oublie. Ca n'arrivera jamais. Je ne serai jamais tienne dans de telles circonstances. Jamais. » Le jeune homme n'avait jamais vu ça de cet angle. Briséis était certes une belle femme mais il n'avait jamais été réellement intéressé par son physique. C'était plaisant sans que cela n'obsède non plus Aleksander. Il trouvait cela absolument ridicule de ne faire attention qu'à l'apparence. Il y avait tellement plus de choses qui rendaient une relation plus attractive et magique. Le blond était presque vexé qu'elle pense cela de lui mais cela ne l'étonnait pas non plus. Sa réputation d'homme à femmes n'était plus à refaire et constater qu'elle était parvenue aux oreilles des français l'amusait plus que de raison. Perplexe, il soupira en la sentant s'éloigner à nouveau de lui. Ayant toujours son épaule contre le mur, il se redressa immédiatement après avoir vu la Briséis retirer le pan de sa chemise de son poignet. Avançant même de quelques pas à l'idée qu'elle retente une nouvelle fois de se tuer, il fronça davantage les sourcils en l'entendant le taquiner. « Ne t'en fais pas. Ton précieux otage ne va pas te glisser entre les doigts. » A ces mots, la glace qui habitait le coeur comme l'esprit d'Aleksander se rompu, laissant le feu tout consumer. Parce qu'au fond, Briséis était ce feu qui l'envahissait et qui faisait disparaître cette glace qui l'emprisonnait depuis toujours. Elle était la raison de tout. Et elle était par-dessus la seule réussissant à le mettre hors de lui. « Tu crois vraiment que je m'amuse ? Que de t'embrasser était dans l'unique but de te mettre dans mon lit et de glaner au passage quelques informations ? » cria-t-il à moitié ? Il se fichait qu'on l'entende. Le monde entier pouvait bien être aux premières loges, il ne baisserait pas le ton. Il détestait sentir que la française prenait tout comme une plaisanterie. Il était même furieux qu'elle pense tout cela de lui et qu'elle évoque les catins résidant à Durmstrang. Comme si elle était jalouse et qu'elle ne le voulait que pour elle. Se figeant presque aussitôt à cette pensée, le blond laissa dériver son regard dans la salle d'eaux tandis qu'un conflit se livrait dans son esprit. Devait-il ou non se laisser guider par ce nouveau feu intérieur et suivre une nouvelle fois son instinct au risque de les condamner tous deux à mort ? Apparemment oui puisqu'il se jeta littéralement sur Briséis pour l'embrasser. Il avait envie d'être au plus près de la jeune femme sans toutefois savoir comment elle réagirait à cette fougue. S'écartant quelques minutes, à bout de souffle, il pu admirer de près les magnifiques yeux de Briséis. « Tu me rends dingue Briséis. Depuis le début. Tu es loin d'être comme toutes les autres femmes de Durmstrang. » souffla-t-il. Posant ses mains sur les joues de la française, il s'arrêta en attendant la réponse de la jeune femme. Il n'avait absolument pas l'intention d'abuser d'elle et voulait donc son accord avant d'aller plus loin.
Revenir en haut Aller en bas

V. Ēchṓ Laertiadis
AVATAR : ∞ emilia (lovely) clarke.
PARCHEMINS : 935
AMORTENTIA : ∞ noah ; je m'enivre à deviner ton étoile au ciel, ton sourire au bord des larmes.
PATRONUS : ∞ dragon.
PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

V. Ēchṓ Laertiadis
she's like the wind.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyMer 23 Avr - 19:11

qu'importe où ça mène,
on s'aimera quand même
Tu me parles mon amour de ce monde qui t'entoure qui ne tourne pas toujours et moi je te tourne autour. Tu m'engueules mon amour, tu me dis qu'un beau jour l'universel amour gagnera au premier tour. Tu voudrais sans retour un monde où plus d'amour rendrait ton cœur moins lourd mais ce n'est, ce n'est pas fait pour. ALEKSANDER ROMANOV & BRISEIS PEYREDRAGON, DURMSTRANG - 1615 (deuxième chapitre)




Personne n'aurait pu imaginer qu'une telle scène puisse se passer dans les appartements d'Aleksander Romanov. La plupart des gens pensaient la dragonnièr morte et ceux qui croyaient encore à sa survie, l'imaginaient attachée avec des chaînes et dans un état affreusement pitoyable. Mais non, c'était une Briséis flamboyante qui faisait face à son ennemi de toujours. Une Briséis qui malgré la fatigue et la faim tenait tête au général des armées de Durmstrang et qui attendait des réponses de la part de celui-ci. S'il pensait qu'il pouvait l'embrasser sans raison, il avait tort. S'il pensait également qu'elle était comme une de ses poules qu'il mettait sans vergogne dans son lit – il se trompait également. Contrairement à Aleksander qui avait réchauffé bien des lits de sa présence, la vertu de la française restait du haut de ses dix-sept ans toujours intacte. Elle n'avait jamais donné à un homme, à un de ses nombreux soupirants, le privilège de passer une nuit en sa compagnie. Pas même un baiser. Aleksander lui avait pris son premier baiser mais pire encore, il semblait qu'il était entrain de prendre le coeur de la dragonnièr, ce qui la désarçonnait plus qu'elle ne l'avouait. C'était pour cela qu'elle réagissait avec autant de fracas, avec autant d'éclat. Aleksander devait probablement se moquer d'elle et elle ne voulait pas lui laisser la possibilité de s'en rendre compte, de l'utiliser contre elle. Lui, qui avait connu bien des femmes, pourquoi s'intéresserait-il à son ennemie, à cette gamine de sept ans de moins que lui qu'il ne pouvait pas supporter alors que dehors, toutes les femmes du château auraient pu tuer pour un regard de sa part? Oui, Briséis était d'une nature jalouse et possessive, elle n'aimait pas l'idée d'être une femme parmi les autres, de devoir partager un homme et son affection. Si elle devait être à Aleksander, Aleksander devait être à elle – coeur, corps et âme. La française ne connaissait pas la demi-mesure, elle n'était pas une flamme de chandelle mais un feu qui ravageait absolument tout sur son passage – son propre coeur mais aussi, l'ignorait-elle, celui du blond à ses côtés. "A toi de me le dire!" Cria-t-elle aussi fortement que lui à ses premières remarques, se tournant dans sa direction. Dans ses yeux brillait un feu nouveau, celui de la jalousie, du désir insolent. Dis moi que tu es mien et alors je serai tienne, voilà presque le deal qu'elle lui proposait, voilà ce qui se dessinait entre les lignes de leur dispute. Ce n'était plus un geôlier et sa prisonnière, c'était un homme et une femme qui devaient décider si oui ou non, ils étaient particuliers l'un pour l'autre si, ce qu'ils partageaient, valaient la peine qu'ils risquent leurs vies. Briséis n'était pas, contrairement à Aleksander, du genre à se prendre la tête. Sanguine et enflammée, elle suivait son instinct et son propre code de valeurs et tant pis pour les conséquences. C'était son plus grand défaut comme sa plus grande qualité et si elle devait mourir demain en raison de sa relation avec le jeune homme, au moins, mourrait-elle en restant fidèle à elle-même. Elle sursauta quand le sorcier se jeta sur elle et commença dans un premier temps à tenter de le repousser, à refuser ce baiser qu'il lui donnait. Elle lui mordait les lèvres avec sauvagerie, elle le griffait, le poussait, faisait tout en son faible pouvoir pour se débarrasser de lui. Mais alors que ses lèvres dansaient sur les siennes, alors que son corps se pressait contre le sien, elle se laissa petit à petit consumer par cette passion, par ce désir qui les habitaient tous les deux et elle finit par lui rendre le baiser, se collant d'elle-même contre lui et approfondissant l'échange jusqu'à ce que leurs souffles leur manquent et qu'ils ne soient alors obligés de se séparer pour pouvoir respirer. Le laissant docilement poser ses mains sur ses joues rosies par l'étreinte, elle l'écouta attentivement en plongeant ses prunelles dans les siennes, sondant son âme et la sincérité de ses propos. Restant silencieuse et immobile un petit  moment, elle finit par ouvrir les lèvres, parlant avec toute cette fougue, toute cette sauvagerie qui la caractérisaient si bien. "Tu ferais mieux de ne jamais oublier ces paroles, Aleksander. Car si, un jour, tu retournes auprès d'une autre, car si un jour, tu n'échanges ne serait-ce  qu'un baiser avec une autre sorcière, si tu ne fais ne serait-ce que désirer une autre femme, je la tuerai et je te tuerai." Une menace. Une menace sérieuse et sincère. L'attirant contre elle, elle se mit sur la pointe des pieds pour venir ravager ses lèvres en un baiser flamboyant et avide, avide de plus, de lui, d'eux. Alors que ses mains s'affairaient déjà à détacher les attaches du pantalon du général, elle déplaça sa bouche pour venir embrasser la gorge du slave, la mordant avec une possessivité évidente, laissant une marque sur son passage. Sa marque. " Je te tuerai, Aleksander." Elle chuchote, comme un rappel, avant de revenir emprisonner ses lèvres entre les siennes, continuant à le déshabiller et à l'embrasser, envahie d'une folie douce, d'une passion dévorante qui la poussait dans les bras de cette homme qu'elle aurai dû haïr plus que tout mais avec qui, elle n'aspirait plus qu'à faire un. Un seul être de feu et de glace.
Revenir en haut Aller en bas

N. Sloan Oswald
PARCHEMINS : 136
AMORTENTIA : echo
PATRONUS : un lion
PARTICULARITE(S) : vice-président des coeurs en fête, attrapeur et nouveau capitaine de l'équipe de quidditch de gryffondor

N. Sloan Oswald
CHERI A ECHO, RIEN QU'A ECHO, PAS TOUCHE OU TU VAS MOURIR VOILA ♥


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you EmptyVen 25 Avr - 14:08


Aleksander n'avait absolument aucune idée de la raison pour laquelle il était irrémédiablement attiré par Briséis Pereydragon. Elle était certes différente de toutes les femmes qu'il avait pu connaître avant de la rencontrer mais cela ne suffisait pas pour qu'il cède aussi facilement. Il était tout simplement un homme différent avec elle. La française le transformait à chaque fois qu'il était en sa présence. Elle réveillait une partie de lui qui n'aurait jamais du exister. Il avait été conditionné toute sa vie pour être l'homme de fer et en plusieurs mois, toutes ces années avaient disparu à son contact. Les sentiments étaient futiles et inutiles pour Freya Romanov et elle avait fait la leçon à Aleksander alors qu'il était encore très jeune. Il ne savait pas vraiment si il devait se sentir coupable vis-à-vis de cela. Après tout, il trahissait tout le monde en agissant de la sorte. Il se trahissait lui-même, ainsi que tous les idéaux qu'il avait. En fraternisant de cette sorte avec l'ennemi et en le laissant être si proche de lui, il commettait sans doute la plus grosse erreur de sa vie. Au fond, il ne le regrettait pas en ce moment. Embrassant la jeune femme comme si le temps leur était compté, il était littéralement habité par le feu. Pressant toujours plus son corps contre celui de Briséis, il n'arrivait plus à se détacher d'elle. Il le devait pourtant puisqu'il ne voulait absolument pas la forcer. Il savait ce qu'on racontait à son propos et Briséis était même crue morte. Une énorme erreur puisqu'il n'avait touché à aucun de ses cheveux depuis qu'elle était enfermée dans ses appartements. Plongeant son regard dans celui de la française, le slave ne pu s'empêcher de sourire en entendant la réponse de la sorcière. « Tu ferais mieux de ne jamais oublier ces paroles, Aleksander. Car si, un jour, tu retournes auprès d'une autre, car si un jour, tu n'échanges ne serait-ce  qu'un baiser avec une autre sorcière, si tu ne fais ne serait-ce que désirer une autre femme, je la tuerai et je te tuerai. » Il était persuadé qu'elle ne manquerait pas à sa parole et étrangement, si il aurait pris la fuite avec une autre femme, il n'en était rien avec Briséis. Généralement, il ne voulait pas revoir les femmes avec qui il passait la nuit, les trouvant indignes de son intérêt et fortement gênantes. Or c'était différent avec la française puisqu'il ne comptait pas partir comme ça. Un nouveau changement des plus étonnant chez le général des armées de Durmstrang. Souriant un peu plus en la sentant se rapprocher de lui, il arrêta de respirer en sentant les lèvres de la jeune femme venir s'écraser avec hargne sur les siennes. Non surpris de constater que Briséis cherchait déjà à le déshabiller, il ne tarda pas à en faire autant. Ôtant les quelques vêtements que portait la jeune femme en un instant, il grogna (briseander + say something i'm giving up on you 682665979) en la sentant descendre vers sa gorge pour le mordre. «  Je te tuerai, Aleksander. » Il n'en doutait plus. Désormais vêtu uniquement de sa chemise blanche, il souleva Briséis en l'air et la porta jusqu'au lit en baldaquin encore bien abîmé par la française. Donnant à peine un regard pour l'endroit où se tenait le cadavre plusieurs minutes auparavant, il déposa la jeune femme sur le lit sans ménagement. Grimpant à son tour sur le lit, il la surplomba et la défia du regard. « Je sais. Et si tu t'échappes, je te tuerai. » murmura-t-il lascivement. Il n'avait jamais été un grand romantique mais il était rassuré de voir que c'était aussi le cas de la dragonnière (briseander + say something i'm giving up on you 682665979). Retrouvant rapidement le chemin de ses lèvres, il pressa ses lèvres contre celles de la jeune femme. Tel une vague se brisant contre un rocher. Il avait l'habitude de ces quelques amusements avec les femmes mais c'était la première fois qu'il agissait de cette façon. Il faut dire que leur union était des plus insolites. Le feu et la glace. Elle était tout son opposé et au fond, c'était pour cela qu'elle l'attirait. Elle était ce feu qui l'éveillait et le poussait toujours un peu plus à bout. Elle était celle qui lui était destiné et il savait désormais qu'il aurait été impossible de ne pas y succomber. Il se doutait aussi qu'ils vivraient sans doute quelque chose de merveilleux et qu'ils seraient liés à jamais. Il ne savait pas si l'histoire allait retenir leur histoire mais il s'en fichait. Seul le moment présent comptait pour Aleksander.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

briseander + say something i'm giving up on you Empty
MessageSujet: Re: briseander + say something i'm giving up on you   briseander + say something i'm giving up on you Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

briseander + say something i'm giving up on you

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» BRISEANDER + it's like i want to throw you off a cliff, then rush to the bottom and catch you.

AMORTENTIA :: VERS L'INFINI ET PLUS LOIN ENCORE :: LE RETOURNEUR DE TEMPS-