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❝ Welcome to hell (ciaràn) ❞

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Théodore L. Cumberbatch
PARCHEMINS : 341
AMORTENTIA : Il y a cette fille ... Je crois que je l'aime, enfin je crois que je l'ai déjà aimé. J'ai envie de l'aimer à nouveau, de la connaitre ... mais c'est si compliqué !
PATRONUS : Chouette hulotte
PARTICULARITE(S) : A un don pour le dessin

Théodore L. Cumberbatch
WE INSIST THAT IGNORANCE KILLED THE CAT.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
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MessageSujet: Welcome to hell (ciaràn)   Welcome to hell (ciaràn) EmptySam 8 Fév - 13:21

Comment ne pas être dépité, complètement perdu lorsque tu entends que pendant un mois, tu vas te retrouver avec un bébé sur les bras. Lorsque j'avais entendu que le ministère de la magie avait décidé d'un nouveau programme, je n'en avais tout simplement pas cru un seul mot, pensant que c'était une blague mais les choses avaient commencés a bouger et il avait bien fallu se rendre à l'évidence, on n'allait pas échapper au carnage. Comment pouvions nous nous occuper d'un enfant, comment pouvais-je m'occuper d'un bébé ? c'était un boulot de femme ça, j'avais autre chose à faire, étudier par exemple. Le pire, c'est que notre avenir était en jeu, on allait être noté... je pouvais louper mon année à cause de ça. C'était le comble pour moi. A vrai dire, j'étais terrorisé, j'étais fils unique, j'étais défavorisé par rapport à d'autre qui avait eu des frères et soeurs, qui eux avait une chance de savoir comment tenir un bébé, quoi lui donner à manger ... je secoue la tête pour chasser ces pensées déprimantes. Je marche presque à reculons vers la grande salle, j'avais l'impression d'être dans le couloir d'un condamné à mort. J'arrive enfin devant les grandes portes qui sont ouvertes, je ne suis pas le seul à afficher une tête déprimante. Cela me rassure un tout petit peu, je me dis que j'ai encore une chance, une chance de tomber sur un partenaire qui saurait quoi faire. Parce que oui, on était deux dans la même galère et jusqu'au dernier moment, je ne savais pas avec qui j'allais être. Je me fichais un peu de savoir qui serait avec moi, tout ce que j'espérais, c'est que ce soit une fille, au moins je pourrais lui confier le bébé et je continuerais ainsi à étudier tranquillement. J'avance lentement dans la grande salle, je prête attention pendant quelque seconde à la coupe ensorcelée d'où sortirons le nom des couples dans quelques instants... le suspens est insupportable, je commence à perdre patience, à ne plus tenir en place, je n'ai qu'une envie c'est que le supplice se termine, d'avancer le temps, que tout ça soit terminé avant même d'avoir commencé. Je ferme les yeux et je pris. Je n'écoute pas le discourt, je crois qu'il explique le déroulement mais je m'en fous, ce n'est pas mon habitude, de ne pas écouter, de ne pas être attentif mais comment ne pas être stressé ? Les noms commencent enfin à sortir un par un, des soupirs de soulagement se font entendre, des cris de contestations également, on refile les enfants aux couples qui viennent de se former. Moi, je regarde mes pieds et je sers les points et enfin, j'entends mon nom résonner dans la salle suivi de mon partenaire ... Ciaràn. Merde. Voilà le seul mot qui sort de ma bouche, j'étais foutu, c'était certain, je n'avais plus aucun doute, je vois ma vie réduite à néant, s'en était fini de moi, j'allais rater mon année, décevoir mes parents ... des rires se font entendre à côté de moi, je les ignore, on verra bien qui rira le dernier. Je cherche dans la foule ciaràn, une fois ma cible verrouiller, je fonce vers lui et je n'y vais pas par quatre chemins alors qu'on se dirige tous les deux vers l'estrade "Dit moi que tu sais t'occuper ... de ces choses ?" Il n'a pas le temps de me répondre qu'on est interrompu par un membre du ministère qui racle sa gorge pour attirer notre attention. Dans ses bras se trouve un bébé qui nous regarde de ses petits yeux bruns, ils disaient que l'enfant qu'on allait avoir nous ressemblerait mais je ne voyais aucune ressemblance, tout ce que je voyais c'était un asticot qui se tordait dans tous les sens et qui bavait. Beurk, ça allait être long, je le sens. "Je vous présente Ambre, bonne chance" Le mec tend les bras pour nous donner le bébé, j'échange un regard avec ciaràn, chacun de nous semble dire, prend le, mais aucun de nous fait un geste. Le gars du ministère semble s'impatienter, je vois ciaràn faire un pas en arrière. Lâche pensais-je en le regardant, l'appelant au secours, s'il croyait qu'il allait me laisser tout seul dans cette situation, il se trompait. Je n'allais pas le lâcher, on était deux dans l'histoire, pas moyen que je m'en occupe tout seul.
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Ciaràn O. Maxwell
PARCHEMINS : 555
AMORTENTIA : L'amour? ça existe ça?
PATRONUS : Un apaloosa
PARTICULARITE(S) : Emmerdeur de première classe. Flemmard de seconde zone. Fêtard invétéré.

Ciaràn O. Maxwell
Je suis un gros vilain pas beau, lancez-moi tous des cailloux! Bouh bouh moi!


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MessageSujet: Re: Welcome to hell (ciaràn)   Welcome to hell (ciaràn) EmptyMar 11 Mar - 14:00

Ce devait être une sorte de mauvaise blague. A vrai dire, ce devait même être tout bonnement impossible et il devait être en train de rêver. Il se pince pour tenter de vérifier la véracité de ce qu’il pense mais rien ne se passe sinon que, plus il avance, plus il entend son cœur battre la chamade. Il n’a jamais eu d’enfance, il ne sait pratiquement pas ce que ça veut dire et on veut lui refiler un rejeton ? Un morveux baveux qui va certainement hurler à la seconde où il va se retrouver dans ses bras ? Non merci. Il ne sait même pas comment on est supposé porter ces petites choses gigotantes.
Il entre dans la Grande Salle et c’est l’effervescence. Les jeunes filles en mal de reproduction doivent sauter de joie dans leur soutien-gorge. La plupart des garçons tirent la gueule. Est-ce un souci de sexe ? Les filles veulent un bébé et les garçons non ? Ce n’est pas une règle qui se vérifie à chaque fois puisque Ciaràn en remarquent qui, les yeux brillants, attendent leur tour avec impatience. D’autres, des filles cette fois, semblent blasés et portent le bébé qu’on leur a attribué avec on ne peut plus de répugnance. Finalement Ciaràn se sent moins seul …
Lorsque son nom est appelé, c’est à peine s’il peut aligner deux pas. Et lorsqu’on lui tend le bébé, il fait un pas en arrière dans un geste naturel. Son regard se tourne vers celui avec qui il est sensé partager cette corvée de bébé. Il a l’impression de le connaître sans pouvoir mettre un nom sur son visage. Impossible de se rappeler de son patronyme mais il sait qu’il l’a déjà vu quelque part. L’homme qui tient le bébé –Ambre qu’elle s’appellerait apparemment- commence à s’impatienter et tandis que la petite chose commence à s’agiter, il la fourre dans les bras de Ciaràn qui ne sait tout bonnement plus quoi en faire. Pétrifié, il arrive tout juste à descendre de l’estrade sur laquelle il est monté. Un torrent d’émotions se déchaîne en lui dont la plus prégnante reste l’incompréhension la plus totale de la situation.

« Ok… okokok. »

Il panique légèrement. Il ne sait pas comment la porter, il ne sait pas comment parler, il ne sait plus comment penser. C’est comme si la petite avait aspiré toute forme de structure humaine dans son cerveau. Ces petites bêtes sont plus fourbes qu’on ne le pense…
Il se tourne vers son compagnon de galère et râle à son intention :

« Je te préviens, c’est pas le A+ qui nous attend. J’ai jamais tenu un bébé dans mes bras de toute ma vie et bizarrement je pensais pas vraiment commencer maintenant… »

Désespéré il tente de bercer le bébé qui commence à pleurer. Lentement mais sûrement. Génial, première crise. Et plusieurs têtes se tournent vers lui alors qu’il se met à moitié à crier :

« NON ! Par pitié épargne-moi les pleurs et autres, on arrête de chouiner et de faire le… »

Il allait dire bébé. Bingo. Lentement dans son esprit l’horrible réalité perce et il se met à paniquer comme un gosse qu’on laisserait tout seul dans le noir.
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Théodore L. Cumberbatch
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MessageSujet: Re: Welcome to hell (ciaràn)   Welcome to hell (ciaràn) EmptyMar 11 Mar - 15:52

Je regarde presque avec dégoût la chose qui se tortille dans tous les sens dans les bras de Ciaràn, qui le connaissant ne se souvenait pas de mon nom mais j'avais l'habitude avec lui et ça ne me vexait pas plus que ça. Le vrai problème, était ce bébé ! J'étais bien content de ne pas l'avoir dans les bras mais je ne me réjouit pas pour autant de la malchance de mon coéquipier dans cette histoire. Cela se voyait qu'il était mal à l'aise et j'étais à peu près sûr, même sur à cent pour cent qu'un bébé ne se portait pas comme ça mais l'autre chose dont j'étais sûr, c'est que je ne me débrouillerais pas aussi bien à sa place. Je reste donc à distance, évitant ainsi de me retrouver avec le paquet dans les bras. Je ne voyais pas comment on pouvait s'en sortir, c'était la première fois que je voyais un bébé d'aussi près, je ne connaissais rien d'eux, ce n'est pas quelque chose que j'avais étudié. L'idée d'avoir un jour, un enfant ne m'avait jamais effleuré l'esprit, alors en avoir un du jour au lendemain, comme ça était pour moi, une vrai calamité. " Je t'assure que moi non plus ... mais si on pouvait éviter d'avoir la pire note, ça m'arrangerait ... " Pour la première fois de mon existence, je n'allais pas faire partie des meilleurs et ça s'était dur à encaisser, je préférerais là maintenant tout de suite, me faire piétiner par une horde de centaure enragé, plutôt que devoir me faire à cette idée. Parce que oui, en plus, c'était un bébé femelle, fallait qu'on tombe sur une fille, ces drôles de choses qui vous en font voir de toutes les couleurs et par dessus tout, qui se font un malin plaisir à vous pourrir la vie. Ma technique : l'ignorance. Je regarde la minuscule chose dans les bras de Ciaràn qui commence à brailler et malgré les tentatives de mon ami pour la calmer, elle continue de crier et de plus en plus fort. L'ignorance n'allait pas m'aider dans ce cas-là. Et moi qui aimais le silence par dessus tout, la tranquillité, comment être au calme avec cette chose qui hurle comme si sa vie en dépendait. Je m'approche de mon ami qui je le vois bien commence à paniquer et je ne suis pas loin d'en faire autant. J'essaye de réfléchir, de trouver une solution mais je n'arrive pas à me concentrer avec les cris de Ambre, comment une si petite chose pouvait faire autant de bruit. "Tais toi, tais toi tais toi ..." Je tourne en rond, en me bouchant les oreilles, du silence je veux du silence. Je ne tiens plus, je pointe ma baguette vers Ambre. "SILENCIO" Les cris s'arrêtent et je me rends compte des regards posés sur nous des membres du ministère de la magie et des professeurs. Je ne savais pas si on avait le droit de faire ça à un bébé mais le principal c'est qu'au moins, elle ne nous cassait plus les oreilles. "Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on parte d'ici  ..." Je pris alors de pitié Ciaràn qui tenait toujours le petit monstre et dans un geste qui me surprit moi même, je pris Ambre. Sans attendre Ciaràn, je tourna les talons, ignorant les regards outragé des filles, tenant la petite comme un ballon de rugby et sortis de la grande salle, attendant Ciaràn dans le hall. Maintenant que j'avais du silence, j'allais pouvoir réfléchir à un plan d'action. "Bon qu'est-ce qu'on fait d'elle ? Tu crois qu'on peut soudoyer une fille pour qu'elle s'en occupe à notre place ?... "
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Ciaràn O. Maxwell
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MessageSujet: Re: Welcome to hell (ciaràn)   Welcome to hell (ciaràn) EmptyMar 11 Mar - 16:27

Respire.
En sentant lentement la panique qui l’envahit, Ciaràn ne peut s’empêcher de vouloir jeter le bébé par la fenêtre la plus proche de lui. Peut-être qu’en courant très vite les professeurs présents n’arriveront pas à l’arrêter. Mais la note finale risquera d’être encore plus désastreuse que ce à quoi il s’attendait. Son compagnon d’infortune, d’ailleurs, ne s’attend pas à quelque chose de faramineux comme il vient juste de le lui confirmer.
Respire.
Elle se met à crier et il a l’impression que son sang se bloque dans ses artères, que son cœur ne pompe plus que de l’hémoglobine gelé, que les parois de ses veines se frottent les unes aux autres. Il est à deux doigts de faire une crise de nerf. Le meilleur moment pour une introspection. Pourquoi a-t-il autant peur de ces minuscules créatures ? Trop de mauvais souvenirs certainement. Et il es presque certain que la seule chose qu’il va réussir à faire sera de traumatisé à vie l’enfant qu’il tient dans les bras. Au moins autant qu’il a été traumatisé durant son enfance.
Respire.
Un gryffondor est sensé être courageux ? Ou téméraire ? Il ne se souvient plus mais en ce moment même il ne fait pas vraiment honneur à sa maison. Avant, il avait l’impression de n’avoir qu’une seule phobie : celle du feu. Maintenant il n’est plus bien sûr. Peut-être qu’il ajoutera « gosse » dans la liste quand l’occasion se présentera.

Le serdaigle lui sauve la vie en prenant Ambre et en assénant un silencio bien senti et tous les regards convergent vers eux. Oups. Ca ne devait pas être dans le protocole. Théoriquement, est-on supposé supporter les cris d’un bébé qui hurle ? Certainement que oui au vu des réactions d’autrui. Certains sont outrés, d’autres les regardent d’un regard noir et les responsables qui leur ont confié la petite chose fragile commencent sérieusement à tiquer. Ciaràn se contente d’acquiescer et de suivre le mouvement de retraite tandis que sur leur passage des mamans en manque de câlin trimballent leur progéniture artificielle avec un amour dégoulinant. Berk.
Une fois dans le hall, la situation se fait un peu moins pressante puisque plus personne n’est là pour leur lancer ne serait-ce qu’un regard de pitié. Et c’est tant mieux. C’est à la limite de la crise de rage de se trouver impuissant dans ce genre de condition.

« Ouais… Ouais. Je ne soudoie personne moi, j’oblige. J’ai pas envie de devoir me trimballer ce truc plus longtemps. Non mais ils se foutent de nous ! On va la mettre où ? »

Question existentielle. Il fallait se la trimballer partout ? Très peu pour lui. Il avait déjà assez de mal comme ça à se gérer tout seul alors s’il fallait gérer une limace baveuse en plus de lui… c’était le début des emmerdes c’était certain. Il se rappelle encore la fois où il s’est prit un retenue rien que pour avoir balancé un cognard dans une salle de classe. Là, c’est encore pire qu’un cognard. Bien qu’avec un bon sort de silence, rien ne vienne plus perturber ses oreilles.
Il se tourne vers la petite chose que le serdaigle tient entre ses bras et demande mi-déboussolé mi-inquiet :

« C’est normal qu’elle soit rouge comme ça ? On dirait un première année qui a avalé une bièraubeurre de travers ? »

La petite battait des bras comme en proie à une crise de larme silencieuse, la bouche ouverte. S’ils la faisait mourir, c’en était fait d’eux. Etiquetés pour toute leur fin de scolarité « pires parents du monde » c’était certain.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Welcome to hell (ciaràn)   Welcome to hell (ciaràn) EmptyMar 11 Mar - 17:40

Il semblait que l'on était sur la même longueur d'onde et c'était tant mieux. Je me sentis mal d'avoir pensé que ce serait la galère d'être avec Ciaràn parce bien que nous soyons incapable de s'occuper d'un bébé -pas la peine de le cacher- le point positif dans tout cela, c'est qu'on pourrait compter l'un sur l'autre ... enfin, je l'espérais. La petite était toujours callée sous mon bras, gesticulant dans tous les sens. Pendant une seconde, l'idée de la stupéfier me vient mais j'en avais déjà assez fait en la réduisant au silence, ce dont j'étais plutôt fier mine de rien. J'essaye tant bien que mal de tenir Ambre correctement. Quand je vois deux filles passer à côté de nous, tenant surement leur bébé qui lui ne bougeait pas d'un pouce, je tente de copier leur geste mais le résultat n'est absolument pas le même. Je la bascula devant moi et je me rendis compte que je ne tenais pas ses bras mais ses jambes et elle était maintenant la tête en bas. Elle ne semblait pas vraiment apprécier mais elle n'avait plus de voix pour protester. Dans un ultime effort, voulant bien faire pour une fois, j'essaya à nouveau et après quelque instant à me bagarrer, je tenais à présent Ambre par une jambe, une main sous sa tête et je me demandais par quel miracle elle n'était toujours pas tombée. Bon, je ne pouvais pas faire mieux apparemment. " On est d'accord ! Je ne sais pas ce qu'ils leur ai passé par la tête mais ce n'était pas une idée brillante ... je ne sais pas ... n'importe où mais vite, elle pèse une tonne, je ne sais même pas comment c'est possible ! " Il était hors de question de l'avoir sur le dos toute la journée. Maintenant que le silence régnait, je pouvais faire cogiter mes méninges. Il fallait qu'on trouve un endroit pour la mettre et quelqu'un pour s'en occuper à notre place. Bon, déjà l'endroit ... il suffisait de trouver une pièce où elle ne risquerait rien. Bien sur, un seul endroit me vient en tête et cela ne me semblait pas une si mauvaise idée "Je sais où on va la mettre ! Je connais un coin reculé à la bibliothèque où personne ne vas, on a qu'à la mettre là-bas, on lui installe une cage, enfin un berceau et on lance un sort de protection sur la petite et on est tranquille !" Pendant que je réfléchissais et que j'exposais mon idée, je n'avais pas fait attention qu'Ambre avait glissé petit à petit dans mes bras et que je l'étranglais sans le faire exprès, si Ciaràn ne m'avait pas fait remarquer qu'elle ressemblait à une tomate laissée trop longtemps au soleil, la petite y serait restée. "Oups ... ah mais arrête de bouger cinq minutes ... tiens, à ton tour... j'en peux plus là " Je tendis Ambre à bout de bras à Ciaràn, lui au moins n'avait pas failli la tuer quand il la tenait. Je voyais maintenant le visage de Ambre qui était en pleur et s'était surement de ma faute. Au fond, je n'étais pas une mauvaise personne et je plains la petite, en fin de compte, on n'était pas deux malchanceux mais trois. Je n'aimerais pas être à sa place, à peine cinq minutes passées avec nous et voilà qu'elle avait failli trépasser. "Il faut vraiment qu'on trouve une nounou !" C'était  une question de vie ou de mort.
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