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❝ we have the same blood you and I ± kathleen ❞

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Duncan M. O'Griffin
PARCHEMINS : 61
AMORTENTIA : il n'a jamais réellement fréquenté qui que ce soit.
PATRONUS : un lynx boréal
PARTICULARITE(S) : il est a demi-naïade, peu de personnes sont au courant si ce n'est personne du tout.

Duncan M. O'Griffin

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MessageSujet: we have the same blood you and I ± kathleen   we have the same blood you and I ± kathleen EmptyDim 23 Fév - 15:56


kathleen & duncan

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Le son constant des plûmes grattant le parchemin frénétiquement me calmait, chassait au loin les flash et absences qui me tourmentaient ces derniers temps. L'encre noir profonde qui remplissait au fil des minutes le support rugueux me rappelait qui j'étais, ce que je faisais et surtout qui je n'étais pas, qui je ne pouvais pas être. Tout ceci n'avait aucun sens, comment le pourrait-ce ? J'avais grandit loin de la communauté magique, il m'avait fallut du temps pour apprendre à croire réellement à tout cela. Avant, Poudlard, la magie, les naïades, tout n'était que des potins racontés par un père trop saoul pour se rappeler que ce qu'il disait n'avait aucun sens. Entrer à Poudlard avait été la plus belle chose qu'il ne me soit jamais arrivé, j'avais trouvé des racines, un monde où je pouvais explorer mon potentiel et m'affirmer comme quelqu'un d'efficace, de talentueux. J'avais toujours été quelqu'un d'ambitieux et c'est ce qui m'avait valu une place chez les serpents. Des personnes mal-jugés si vous voulez mon avis. Il est tellement aisé de leur affubler les pires vices et péchés car ce sont les seuls à affirmer être prêt à tout pour parvenir à leur fin et dans ce monde c'est bel et bien la seule façon d'obtenir ce que l'on désir. Les gens purs, n'empruntant que les chemins de bons augures et bénis par la morale n'arrivent jamais bien loin. Il faut savoir mouiller ses ailes, les tremper dans les cendres des regrets à venir et des remords cuisant pour finalement pouvoir s'élever. Tout homme de pouvoir, toute femme d'influence avait un jour dû contourner les lois, agir contre ce qui semblait être moral de faire. Les gens biens en tout sens restent au fond, les autres, ceux qui sont prêt à tout, qui ne rechignent pas devant une tâche déplaisante, eux vont loin, eux ont la foi en leurs actes, eux ont été mon modèle durant ma scolarité. Et pourtant, aujourd'hui, je ne suis pas moins recommandable qu'un autre, j'ai des responsabilité que j'assume, des cours que j'entretiens et des élèves que j'essaie d'aider du mieux possible. J'ai grandit, j'ai fait face au monde et à ce qu'il avait à m'offrir. Je sais que personne n'est tout blanc, ou tout noir et personne n'est aujourd'hui en droit de me blâmer pour mes actes passés, présent et à venir. Et pourtant, pourtant j'ai cette sensation d'avoir fait quelque chose d'horrible, de monstrueux. Un sentiment que je ne peux rattacher à rien que je ne connaisse. Je n'ai jamais rien fait d'horrible ou de scandaleux. La pire des choses fut probablement lorsqu'en sixième année j'ai cassé le bras d'Hayden. Mais ce fut tout. Et j'ai là, au fond de ma poitrine, le poids de la culpabilité. Une culpabilité qui n'est pas mienne, que je ne peux accepter comme m'appartenant à moi. Parce qu'il y a quelqu'un d'autre qui a fait d'horribles choses, qui avait en son être une folie qui m'effraie et cette personne j'en ai peur, je la crains, et je la sens, dans mes nerfs, dans ma tête, dans mon coeur et dans mes rêves. Le ministère déclare que tout ceci est réel, que je ne suis pas le seul, que les vies antérieures sont un fait. Mais comment puis-je accepter ça ? Comment puis-je accepter que je puisse avoir été autre chose que moi ? Tout ceci n'a aucun sens...

Je relève la tête de mon parchemin lorsque l'heure de cours se termine. Je me lève, réajuste le col de ma veste et descend de l'estrade pour venir marcher entre les allées. "Veuillez me rendre vos parchemins désormais...vous aurez les résultats dans plus ou moins une semaine." le temps que je me rétablisse des âneries que vous auriez pu écrire avais-je envie de rajouter, mais je me retins. Les parchemins dans ma main, je me retournais pour les poser sur mon bureau quand soudain je m’immobilisa. Mon regard vint se poser sur un symbole, un symbole frappé sur le collier d'une élève. Je levais le regard vers le visage de cette dernière et déclarait: "Mademoiselle Wheeler, vous aurez l'amabilité de rester dans cette salle encore quelques instants." d'un ton qui ne laissait pas la place à la protestation. Ce symbole, ce collier...je le connaissais que trop bien. Je continuais ma route vers mon bureau où je déposais les parchemins avant de me retourner et d'attendre la sortie de tout les élèves excepté la concernée. Je la sentais surprise, à moins que je ne sois totalement à côté de la plaque. Je n'avais pas pour habitude de retenir les élèves hormis pour les coller ou les sermonner sur leur comportement désastreux. Peut-être pensait-elle avoir fait quelque chose de mal. Je croisais les bras et lui fit face. "Ne vous en faite pas, je ne vous ai pas demandé de rester pour vous reprocher quoi que ce soit. Votre attitude dans mon cours est d'ailleurs exemplaire." dis-je pour la rassurer. Je m'avançais alors vers elle et pontait d'un geste rapide du nez le collier à son cou. "Où avez-vous eu ce collier mademoiselle Wheeler ?" la vérité m'ouvrait les bras et je voulais l'engloutir sans plus tarder. Ce symbole, cette rune, elle était ce que ma mère avait frappé sur la bague qui trônait à ma main. La seule chose que j'avais pu avoir d'elle, la seule et unique et je savais parfaitement que ce collier ne pouvait être autour du cou de la jeune Wheeler uniquement car il lui seyait bien.

 



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Kathleen C. Wheeler
AVATAR : Zoey Deutch
PARCHEMINS : 166
AMORTENTIA : Fortement attiré vers une destruction certaine
PATRONUS : Un Coyote
PARTICULARITE(S) : Demi-Naïade & Créatrice de vêtement haute couture qu'elle vends une fois par mois à Poudlard

Kathleen C. Wheeler
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MessageSujet: Re: we have the same blood you and I ± kathleen   we have the same blood you and I ± kathleen EmptyDim 23 Fév - 20:14

WE HAVE THE SAME BLOOD YOU AND I
Duncan ∞ Kathleen


Kathleen avait préparé son examen de sortilège avec minutie et acharnement. Il était inconcevable pour la demoiselle d’avoir en-dessous d’un Acceptable dans les matières qu’elle avait gardée pour sa sixième année. Alors même si les Sortilèges n’étaient pas le domaine où elle excellait et dont elle avait absolument besoin pour ses créations, elle se démenait comme un dragon pour réussir ses examens. Elle avait donc passé le maximum de temps pour réviser après l’annonce de la date. Le seul soir où elle n’avait pas révisé c’était la vieille au soir pour s’accorder une pause avant l’examen à penser à autre chose et pouvoir décompresser avant l’examen. Alors quand elle avait vu ce qu’il fallait faire, elle avait immédiatement trempé sa plume dans l’encre et gratté le parchemin pour rédiger ses réponses. Et elle avait finit son devoir avec un quart d’heure d’avance qui lui permit de réfléchir tranquillement dans son coin sans gêner ses camarades. Oh, elle aurait pu rendre sa copie au professeur et demandait à sortir vu qu’elle avait finit mais rester en classe ainsi dans le silence avait de nombreux avantages pour elle. Déjà, elle ne croisait personne qui pourrait la faire sortir de ses gongs et puis le silence lui permettait de réfléchir convenablement à défaut de pouvoir trouver le lac silencieux à cette heure. Jouant avec son collier qui lui venait de sa mère, Kathleen réfléchissait à la lettre de son petit frère, Loïc, le seul qui comptait vraiment à ses yeux. Il refusait toujours de lui parler de sa vie antérieure, lui disant qu’il valait mieux qu’elle n’en sache rien sauf que cela la minait car cela voulait dire qu’elle avait forcément fait des choses horribles. Le pire étant qu’elle n’arrivait pas à savoir qui elle avait put être et encore moins dans quel camps tout ce qu’elle voyait c’était des cachots où elle torturait des gens. Autant dire que ses cachots auraient put être n’importe où surtout qu’elle doutait du fait que Poudlard n’est pas torturé des Russes pour avoir des informations. L’Histoire était souvent écrite par les vainqueurs et pour tout ce qu’on savait, il y avait le double d’informations détruites.

Triturant son collier, elle rendit sa copie mécaniquement avant de relâcher le bijou montrant ainsi la rune gravée au grand jour. Et alors qu’elle se levait pour ranger ses affaires et partir, elle entendit le professeur l’interpellé pour lui demander de rester plus longtemps. Elle fronça les sourcils surprise avant de terminer le rangement de ses affaires et de se mettre contre sa table du premier rang attendant que ses camarades sortent tous. Elle se demandait bien ce que le professeur O’Griffin lui voulait étant donné qu’elle n’avait pas triché à l’examen et qu’elle n’avait rien remarqué d’inhabituel dans le comportement de ses camarades durant son quart d’heure de rêverie. La jeune Wheeler n’était pas vraiment stressée à l’idée de rester après les cours, le problème c’était qu’elle ne savait pas pourquoi et qu’elle n’aimait pas beaucoup ne pas savoir. En faites, elle détestait quand elle ne comprenait pas quelque chose et avait souvent tendance à avoir l’impression qu’on lui mentait. La cause en venait à ses parents qui lui avaient mentis sur ses origines durant toute son enfance et qui aurait continué si elle n’avait pas appris la chose par erreur. Une erreur qui avait faillit lui coûter la vie dans les ténèbres plus que noirs d’une armoire où elle se serait étouffée si Loïc n’était pas intervenu. Elle se souvenait encore d’une des phrases de celui-ci dans sa lettre : Je te sauverais autant de fois que nécessaire parce que tu as fait de même avec moi par le passé. Mais très rapidement, son professeur se montra rassurant et lui posa une question amenant une foule de question de sa part. Elle savait d’où venait son collier, de sa mère, la vraie, une naïade. C’était la seule chose qu’elle avait d’elle et elle avait appris l’origine de l’objet avec la révélation sur sa naissance. Si elle le portait encore c’était parce que Loïc lui avait dit qu’il était magnifique et que se serait idiot de la laisser au fond d’une boite à bijou. Mais l’important ce n’était pas ça, c’était pourquoi d’un coup, son professeur de sortilège s’intéressait à ce collier ainsi. La vie lui avait appris à se méfier des gens qui fouinaient trop dans sa vie ou lui posait des questions innocentes qui pouvaient révéler beaucoup de chose.  « De ma mère, elle me l’a donné à ma naissance. Pourquoi ? » La jeune Serdaigle avait répondu à la question sans pour autant préciser de quelle mère, elle tenait le bijou ce qui laissait supposer que c’était madame Wheeler qui le lui avait donné. Inutile de préciser la raison, il suffisait de laisser l’imagination de son interlocuteur travailler pendant qu’elle affichait un air innocent après sa question de retour. Elle voulait vraiment savoir pourquoi d’un coup son professeur s’intéressait ainsi à elle et un bijou runique fait par une Naïade. Kathleen n’avait jamais remarqué la bague qui ornait la main de Duncan portait le même symbole ou si elle l’avait vu, elle a tout simplement occulté ce souvenir pour éviter de se voir confronter à une vérité tabou chez les Wheeler.

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Duncan M. O'Griffin
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MessageSujet: Re: we have the same blood you and I ± kathleen   we have the same blood you and I ± kathleen EmptyDim 23 Fév - 20:54


kathleen & duncan

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Mon père n'avait jamais réellement cherché à nous mentir sur l'identité de notre mère. Non, il ne nous racontait pas d'histoires disant qu'elle était belle, jeune et que malheureusement elle s'était enfuie avec le banquier. Ou bien qu'elle fut retrouvé morte suite à un accident de voiture. Ou tout simplement que c'était une femme ambitieuse qui l'avait plumé avant de divorcer et partir aux Maldives. Non, rien de tout cela. Il ne nous avait simplement rien dit du tout, ignorant chacune de mes questions, chacun des pleurs d'Edda qui soir après soir quémander une attention maternelle qu'elle n'était pas destiné à recevoir. Aucune information, aucune consolation. Je m'étais longtemps senti seul, sans repères, incapable de savoir qui j'étais réellement avec pour seul modèle un père alcoolique trop peu présent pour apprendre quoi que ce soit à ses enfants. Puis un soir il avait trop bu, encore, et il s'était mit à pleurer, encore. Mais ce soir-là, ce n'était pas les même insanités et idioties qu'il nous pleurnicha au visage. Ce fut des mots insensés, des phrases farfelus mentionnant magie, être des eaux et naïades. Je n'avais jamais entendu parlé du monde magique avant cela et ce soir-là je n'avais pas été prêt à entendre parler. J'avais donc fini par oublier les élucubrations de mon père, ses dires selon lesquels je n'étais pas un p'tit gars comme les autres, que moi, j'étais un monstre. Ouai...un monstre. Pour un enfant qui a l'habitude de se faire traiter de tout les noms, ce dernier fut le plus cuisant, le plus douloureux. Un monstre, c'est tout ce que j'avais pu être a ses yeux, ni plus ni moins. Il ne m'avait jamais considéré comme un être humain, juste une forme de vie sortie de l'utérus d'un être magique qui l'avait charmé puis s'en été allé en lui laissant l'enfant résultant de leur union. Je n'étais que le résultat de son pécher, de ses erreurs. Les années suivantes, je fut à nouveau plongé dans l'incompréhension la plus totale lorsqu'un jour je suis tombé dans une piscine, sonné, je n'avais pas retenu ma respiration. J'avais respirais, avalé cette eau javellisé. Et je n'étais pas mort, je ne m'étais même pas noyé. Rien. Comme si air et eau n'étaient qu'une seule et même matière. J'avais eu peur, surpris et aux premiers abords totalement horrifié. J'étais un monstre. J'étais anormal. Puis les réponses sont venus, mon reflet dans les miroirs ne me parut plus aussi insupportable lorsque je découvris après de nombreuses recherches qui était ma mère. Je quittais alors l'Angleterre pour la chercher, je retournais le monde entier, chaque lac, chaque rivière. Je désirais la retrouver. En vain. Je ne croisais que trop rarement une ou deux naïade. Mon retour en Angleterre fut cuisant de défaite et j'allais jeter l'éponge lorsqu'une lettre de mes grands-parents raviva la flamme de l'espoir en ma poitrine. A l'issue de cette visite, j'en fut ressorti changé, muni de cette fameuse bague frappé d'une rune. Ma mère était une naïade, elle avait séduit mon père, ils avaient concrétisaient et j'étais né. Cette bague, ma mère l'avait donné à mon père pour que jamais je n'oublie qui elle était. J'ignorais pourquoi elle avait fait ça, un pur signe de narcissisme ? Elle serait définitivement absente de ma vie, mais au moins me laisserait-elle la douleur de l'absence et du savoir qu'elle était là, quelque part, mais pas à mes côtés. Alors mon père avait laissé la bague à ses parents, deux sorciers honorables que je n'avais connu qu'à mon entrée à Poudlard, dans le monde magique, mon père ayant totalement coupé les ponts avec la société magique et tout ce qui pouvait s'y référer.

Je sentais mademoiselle Wheeler en alerte, mais plus agacé que apeuré. Un sourire en coin vint se forger de manière fugace sur mes lèvres avant de repartir aussi vite qu'il était apparu. C'était une jeune femme avec du caractère et une certaine soif de connaissance accompagné d'une soif de réussite. Nous nous ressemblions beaucoup, plus qu'elle ne pourrait jamais imaginer, plus que j'aurais jamais pu espérer. « De ma mère, elle me l’a donné à ma naissance. Pourquoi ? » un frisson me parcouru alors que je perdis mon sourire. Sa mère...sa mère lui avait donné ce collier, ce bijou arborant la rune caractéristique de ma propre mère. Était-ce seulement possible que...Je fronçais les sourcils. "Votre mère vous a offert ce collier..." répétais-je, comme pour me convaincre de l'évidence qui se formait peu à peu dans ma tête. Ma mère était la seule naïade a léguer des bijoux à ses enfants, des bijoux contenant cette rune bien spécifique. Aucune autre, j'en étais certain. Ce ne pouvait pas être une coïncidence, rien ne l'était jamais. "Il se trouve mademoiselle que...et bien la rune se trouvant sur votre collier est unique. C'est embarrassant...j'ignore comment continuer ce que je désire vous dire." je reculais un peu, réfléchissant, réfléchissant et réfléchissant encore et aussi vite que possible. Je levais alors ma main et en retira la bague que j'exposais à Kathleen Wheeler. Je me permis de rapprocher les deux bijoux avant de déclarer d'une voix tremblante: "Ma propre mère m'a légué cette bague. Les runes sont identiques. Je pense ne pas me tromper si j'affirme que votre mère n'est pas un être humain banal....c'est naïade, je me trompe ?" les idées fusent à une allure incroyable dans ma tête. Ma mère, sa mère...était-il possible qu'elles soient une seule et même créature des eaux ? Se pourrait-il que je n'ai pas qu'Edda ? Se pouvait-il que mademoiselle Wheeler, Kathleen, et moi partagions le même sang ?
 



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Kathleen C. Wheeler
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MessageSujet: Re: we have the same blood you and I ± kathleen   we have the same blood you and I ± kathleen EmptyVen 28 Fév - 17:57

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Duncan ∞ Kathleen


Kathleen n’était pas le genre d’élève à faire beaucoup de remous auprès de ses professeurs. Bien au contraire, elle était plutôt une élève modèle même si lui arrivait des jours de ne pas vraiment être d’humeur et de se faire reprendre. Mais jamais elle n’insistait quand elle se faisait reprendre et elle attendait toujours que son professeur lui dise de quitter la pièce pour le faire. Pourtant, aujourd’hui, elle aurait bien aimé partir loin d’ici, planter son professeur sans que cela surprenne ou exige des réponses futures. Elle n’aimait pas ce qui se passait présentement et son cœur s’accélérait rien qu’à l’idée d’entendre la raison du professeur face à sa curiosité soudaine. Quand elle entendit le professeur répétait une partie de sa phrase, elle se mordit la lèvre inférieure pour éviter de crier qu’elle venait de le dire et qu’elle voulait partir maintenant, loin d’ici. Mais la suite la déstabilisa, quand il se mit à parler de la rune, de son côté unique et que c’était embarrassant, elle eut envie immédiatement de fuir. Elle ne voulait plu rien savoir. Elle ne voulait pas entendre les explications. Elle refusait que sa vie s’effondre à nouveau. Non, non, O’Griffin n’avait pas le droit de la ramener à cette époque, ce moment précis. Elle se souvenait que trop bien des ténèbres de l’armoire qui avait faillit l’engloutir à jamais. Or, ici, elle n’avait personne qui viendrait la sortir de ce lieu, non, il n’y avait que des gens qui la laisseraient mourir. Son demi-frère se ferait même surement un plaisir de verrouiller l’armoire pour en faire son cercueil. Quant à Warren, il se souciait tellement de lui qu’il ne se préoccuperait pas une minute de savoir où elle était même s’il apprenait qu’elle allait mal. Et les autres, ses amis, elle doutait qu’ils viennent la chercher là-bas, dans les Ténèbres. Il n’y avait que Loïc pour faire face, venir la ramener dans la lumière, se battre pour elle et ne jamais faiblir dans ce combat.

Alors quand Duncan reprit la parole et lui montra sa bague, la rapprochant du collier pour lui faire comprendre la cruelle vérité. Elle réagit de la seule manière possible à ses yeux : nier. Elle repoussa la main du professeur et donc la bague qui lui criait la vérité de son lien d’origine avec Duncan. Son teint avait viré au livide et elle se retenait à grande peine pour ne pas s’effondrer sur le sol en larmes. « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler professeur. Je suis une sang-pur comme tous les Wheeler et il ne viendrait jamais à l’idée de l’un d’entre nous de souiller notre sang avec des créatures. Surtout ces Naïades, ces êtres de l’eau, justes bonnes à abandonner leurs enfants à leur père… » Kathleen avait parlé d’un ton froid et coupant. Elle ne se reconnaissait plus et cela lui faisait mal. Les mots n’étaient pas seulement dirigés vers son professeur non il était aussi dirigés vers elle. La douleur qu’elle voulait imposer à Duncan, elle se l’infligeait tout autant. Elle était la souillure du sang des Wheeler et elle risquait de souiller le sang d’autres familles si elle continuait de se prétendre sang-pur. La jeune fille sentait qu’elle allait finir par s’effondrer ou se mettre à chialer comme une gamine si elle restait une minute de plus dans cette salle. Alors  sans même accorder un regard à Duncan, elle s’empara de son sac et se dirigea rapidement et en grandes enjambés jusqu’à la porte. Ce ne fut qu’à celle-ci qu’elle porta machinalement la main à son collier et quant elle le réalisa, elle l’arracha de son cou avant de l’observer dans sa main tremblante. Et sans qu’elle ne comprenne comment, alors que ses yeux venaient de se poser sur cet objet, tout lui revint à la figure.

Sa lettre de Poudlard. La fierté de son père. L’annonce des initiales sur sa baguette. Et la révélation. Bâtarde. C’est que tu es, tu auras beau vouloir lutter, tu le seras toujours. La petite voix dans sa tête résonne alors que le collier tombe au sol dans un bruit sonore qui fait trembler Kathleen de la tête au pied. Sans qu’elle s’en rendre compte, elle s’effondre à genoux sur le sol refermant en partie la porte comme seul acte conscient. Son cœur palpite et elle entend chacun des battements dans ses oreilles alors que les larmes dégringolent le long de ses joues. Jamais elle ne serait une Wheeler à part entière. Elle aura beau lutter, faire tout ce qu’elle veut, elle ne le sera jamais. Sa mère la regardera toujours avec haine. Ses grands-parents verront toujours une faute en elle : celle qui souille leur sang pur. Son père ne lui parlera jamais de son histoire avec sa vraie mère et continuera de lui mentir. Son demi-frère la haïra toujours sans qu’elle ne puisse combler le gouffre qui existe entre eux. Ne reste que Loïc, son Loïc, le seul qui la regarde avec amour, le seul qui ne jure que par elle et qui est prêt à la défendre jusqu’à ce qu’il meurt. « Loïc… » Un murmure, un simple murmure qui sors des lèvres de Kathleen alors qu’elle cherche désespérément à sortir des Ténèbres qui se ruent sur elle. Elle a beau essayer de lutter, elle le sent, elle va s’évanouir et elle ne peut rien y faire. « N’abandonne pas ! Tu peux le sauver ! Tu n’es pas un monstre, je le sais ! » Un flash. Un souvenir de son passé vient de surgir sans qu’elle s’y attende et elle se ressaisit. Elle l’a vu, Loïc ou plutôt celui qu’il était l’observait avec une confiance sans faille alors qu’elle doutait d’elle. Elle ne savait pas de qui ils parlaient, de qui elle pouvait sauver mais elle savait une chose : elle devait rester vivante pour son petit frère. Pour le seul qui croyait en elle et qu’elle devait protéger quoiqu’il en coûte. Il était sa Lumière et elle ne pouvait pas le laisser se retrouver devant une tombe qui porterait son nom.

Il s’était écoulés à peine deux minutes quand Kathleen se releva d’un coup et ferma la porte définitivement. Dos tournés à Duncan, elle essuya ses larmes et ramassa le collier avant de se tourner vers celui qui devait être son demi-frère. Car Kathleen s’était renseignée sur les Naïades à son arrivée à Poudlard et elle avait clairement noté qu’offrir un bijou à leurs enfants n’était pas une tradition de ce peuple. Elle inspira un bon coup pour se calmer et chercher quelque chose à dire qui ne fasse pas complètement folle. « Je suis désolé. Pour ce que j’ai dit. Je ne pense pas tout ça c’est juste que j’ai appris mon ascendance et mon statut au sein de ma famille de manière toute sauf délicate… Je n’ai jamais rencontré la Naïade qui m’a donnée la vie. C’est un secret dans la famille. Mon sang mêlé. Le fait que je sois une bâtarde. Mon père se raccroche d’ailleurs à cet argument pour mon statut d’héritière. Il dit que si on doit me déshériter, il faudra alors dire à tout le monde que je ne suis pas un vraie Wheeler et… Je sais que ma mère biologique est une Naïade mais la vérité c’est que je considère que je n’ai pas de mère. Enfin pas de famille sauf Loïc, mon plus jeune demi-frère. C’est lui qui m’a sortit de… Qui m’a soutenu quand j’ai appris les mensonges de ses gens. Je ne voulais pas vous blesser c’est juste que… Je n’aime pas qu’on parle de ça. J’aimerais oublier, oublier ce que je sais. Continuer de me leurrer. Retrouver ce semblant d’innocence que j’avais enfant. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas tout effacer comme ça parce que je le veux. Je ne peux pas effacer ce collier et cette bague que vous avez. Alors, dites-moi, professeur O’Griffin, qu’est-ce que vous savez d’elle… Notre mère. » La jeune Serdaigle avait débité ses mots de manière rapide très rapide buttant à certains moments mais se reprenant rapidement. A la fin, elle n’avait pas put s’empêcher de préciser qui était le elle, leur mère. Car elle ne doutait pas un instant que Duncan est la même mère qu’elle, au fond d’elle, elle le savait depuis un moment. Mais elle avait juste choisie d’ignorer les signes. De ne pas voir la bague qui ornait le doigt du professeur. Elle avait choisit de s’accrocher à une innocence depuis longtemps perdue.


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