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❝ rosenthal ⊹ cold heart ❞

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Castiel Rosenthal
PARCHEMINS : 97
AMORTENTIA : LE COEUR A SES RAISONS QUE LA RAISON IGNORE.
PATRONUS : INCAPABLE D'EN PRODUIRE UN.
PARTICULARITE(S) : EMPATHE.

Castiel Rosenthal
Some people just need a hug around the neck, with a rope.


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 20 Déc - 22:26


castiel artur rosenthal.
«  La plupart des rosenthal sont à moitié fous, les autres sont bien pire »
ALLISTAIR ROSENTHAL     Sang-pur  Faisait parti des Hégoas du vent pendant la guerre, donc de la marche du sud, officiant pour Igor Hristov  Très bon élément, il était surnommé « Nightingale », soit le Rossignol car il « chantait » la mort de ses victimes  Aimait le sang & les combats, la violence aussi   Empathe de renom, complètement fasciné par les pulsions les plus extrême, il aimait y pousser ses victimes   Son empathie était brutal, c'est-à-dire qu'on le sentait se glisser dans les sentiments & trifouiller, c'était même une torture horrible  Avait deux frères aînés dont l'un est Franz Rosenthal  S'est placé du côté de Durmstrang suite à la destruction de son école , Beauxbatons  S'est marié à une femme du nom de Athalie qu'il a passionnément aimé  L'a mise à l'abri à cause de sa famille mais aussi de sa jalousie & de sa possessivité, ne supportait pas que d'autres hommes l'approchent  Décédé avant la fin de la guerre  Était connu comme un véritable boucher & un soldat très doué  A fait pas mal de victime  Les histoires l'ont oubliés, lui préférant son chef Igor.  On lui préfère sa tragique histoire d'amour avec Athalie  Les Weiss ont été balayés de l'histoire en faveur des Rosenthal qui ont largement profité de la guerre pour s'enrichir & étendre leur sphère de pouvoir.   Était moins con que le suggère l'histoire, ce n'était pas qu'une brute épaisse en quête de sang & de violence, mais ça a été balayé.

CASTIEL ARTUR ROSENTHAL   Sang-pur    Dix-huit ans    Serpentard     Cinquième année    Batteur de l'équipe de quidditch   Riche à en crever     Populaire malgré lui, détestant & niant ce statut    Coureur de jupon et en réalité soumis au désir & ses déboires     Gère très mal son empathie    Lutte pour le contrôle mais en est très, très loin.     Froid en apparence, il bouille de rancœur envers sa famille, ses frères, son don, sa mère     A envie de hurler     Sait qu'il perd pied & que la folie le guette   Cumule des heures de colle impressionnantes    Connard intolérant pour la plupart des gens    Ambitieux malgré ses notes pitoyables  Torturé par sa mère & les sentiments des autres, mais surtout aps lui-même     A besoin d'espace & d'air ou se sent étouffé    Porte une chevalière en or frappé du R familiale sur fond d'une rose    N'est bien que sur un balais   Fait des cauchemars où se mêlent une vision trouble de sa mère dévoré par son empathie & son ancienne vie   Se sent seul   Est engagé dans une guerre pour l'héritage familiale   Tient mal l'alcool   Refuse de se laisser aller à la violence physique car il a peur d'y prendre goût  Franc & cynique à l’excès, on ne comprend pas sa popularité   Fume trop & pour n'importe quoi   Est fasciné & attiré par les sentiments excessifs, cherchent à les provoquer   Sait pourtant qu'ils sont très dangereux pour sa stabilité émotionnelle  Est un bon duelliste car il a une envie farouche de survivre   Préfère les blondes  Est très loin d'être le con qu'on dit, même si on pense qu'il l'est.   
« On susurre que sur l'île, loin des regards, protégé par mille mots magiques prononcés par un père des roses à l'agonie, le corps de la reine des neiges se retrouva piégé dans la glace. Ses bras repliés sur son ventre pour ne jamais, jamais, oublié qu'en son sein est mort l'un des nôtres & en elle a vécu & a pris fin l'histoire du cobra de sang & de son rossignol pourpre. Dans son linceul sanglant, déchiré par la fureur de son père, condamné par amour, elle a soufflé qu'elle hanterait la terre, les mers & les vents pour revenir trouvé une dernière fois son aimé chantant les morts  & les batailles qui ont faits sa mémoire. Mais ...». La bourrasque avait volé dans tes cheveux & tu suivais ta grand-mère d'un pas triste pour cette vieille folle qui débitait les même légendes depuis tes trois ans. « Ce sont des inepties, mamie. », siffle-tu, pas assez fort pour que ses mots atteignent ses oreilles, mais assez pour qu'elle tourne la tête, interrogeant de ses prunelles bleutés les tiennes qui se taisent dans des illusions que tu n'ose briser. Tu sais quel est le prix d'un songe perdu, & tu ne le souhaite à personne, même pas à ta grand-mère et sa détestable fascination pour vos vieux contes familiaux. Pour toi ce n'était que de la poussière qu'on agitait en vain. Même si tu avouais que cela te plaisait. Propulsé en enfance, sans passer par le moindre subterfuge, tu te souvenais du froissement des pages quand elles tournaient, de leur couleur délicieuse, de ton imagination qui galopait bien trop, te pensant Franz Rosenthal qui fut plus malin que ses frères ou bien Ezekiel Morgenstern abattant l'homme de fer. Tu t'es pensé mille vies, milles histoires différentes mais toutes auréolées de gloire, dédaignant l'oubli, murmurant des contes fabuleux, refusant le camp des vaincus. Et tu frissonnais du sort terrible de Gabriel Peverell, tu avais peur d'Igor Hristov. Ce n'était que des fabulations de vieilles femmes, rien n'était  réel, c'était ce que tu t'étais soufflé toutes ses années. Il ne pouvait en être autrement.

Mais ta grand-mère était de ses obstinées qui tenait à te montrer l'étendue de ta bêtise. C'est ainsi que le vent te giflait les cheveux, venant déposer milles éclats de glace entre les mèches devenus rebelles. Elle ne cessait de parler de cette légende d'amants maudits aux odeurs un peu trop tragiques. Cette histoire te donnait de l’urticaire tellement elle était cliché, sans doute trop facile aussi. Et ce nightingale ne t'exprimait qu'un rictus méprisant. Il était à l'image de son nom, petit, fragile & ne savait que chanter. Il ne t'inspirait qu'un profond dégoût, une maladresse de parcours. Sans doute, était-ce ce cobra de sang qui le protégeait & non l'inverse. Ce n'était qu'un lâche & un cœur tendre. Personne ne se battait pour une femme. Personne ne cherchait l'amour aussi fort. Surtout pas toi.

Pourtant sur cette île, l'eau t'attirait, te susurrait des mots enivrants, que ce serait bien de s'allonger une éternité & de ne plus jamais revenir, de ne plus se battre. Car il n'y avait plus rien pour lequel se battre. Personne ne t'attendait. Après tout, même NJ t'avait oublié. Il suffisait juste de s'oublier & de se laisser aller. Nightingale l'avait fait. Et il te semblait voir l'ombre de son corps flotter sur les flots, le lent balancement des vagues le transportant, les oiseaux n'allaient pas tarder à le dévorer. Dans ta mémoire, il n'avait rien des combattants que ton enfance aimait. Mais tu sais, tu le sens, il chantait la mort, l'apportant dans ses bras, d'un sort, d'une pression émotionnelle. Il était craint car d'un mot, d'un geste, il vous paralysait, il vous torturait, prenant en otage le reflet de votre âme. Et derrière tes yeux clos, tu savais qu'il aimait ses petits jeux mauvais, qu'il se plaisait à jouer, à foutre le bordel. Il aimait tuer lentement, dans une folie monstrueuse. Ses victimes ne s'éveillaient jamais & leurs cris transperçaient l'âme des vivants. Ce n'était pas un homme. C'était le chanteur de la mort, le siffleur de la paralysie & il est tombé amoureux. Fatale erreur.  Les cendres de sa passion court sur ta langue & tu contemple l'horizon. Non définitivement, tu ne serais jamais nightingale.
comment se passe ta scolarité à poudlard ? « Il est là, droit, fier, dans la poussière, dans le vent. Son domaine n'a jamais été les bancs d'écoles, trop stable, pas assez réaliste, dit-il. Moi, je l'admire, il ne vit pas sa scolarité comme tous les autres, manger, étudier, dormir, non c'est un de ses êtres qui cherchent à vivre, à exister, à s'exalter. Il a dans le sang le vent, le bois, la passion, la vie. Il vit sa scolarité autrement que tout les autres. Sous la neige, sous ses remparts de glace, du haut de sa tour d'ivoire, ce prince des glaces se cache pour mieux briller, pour mieux vivre, pour mieux courir. Non, il n'est pas bon en cours. Oui, il est collé chaque année, c'est quasi une tradition pour lui. Il n'a pas beaucoup d'amis. Il est seul. Il ne le vit pas mal d'où je suis. Je me demande si c'est bien vrai. Je me demande si ce prince triste n'est pas las de ses jeux de cache cache, de cet enfer qu'il s'impose. Il veut être loin car le pouvoir c'est le contrôle, car il ne veut pas sombrer. Il est digne, fier, impétueux, brutal. C'est un animal, ce genre d'animal qui vous tuerait si vous mettiez à mal ses faiblesses. Il ne vit pas bien sa scolarité. Il n'aime pas être enfermé. Il a besoin d'espace, d'air, de vie. » ta famille ne te manque pas trop, t'as emmené des frères ou des sœurs avec toi ? «  Sa famille est une éternelle question que tous se pose. Ils sont connus & reconnus pour être empathe au fil des génération sans que personne ne comprenne d'où cela leur vient, pourquoi cela leur est-il octroyé. Il ne parle jamais de sa famille. On en sait beaucoup sans en savoir réellement. Soudés sans l'être, les frères Rosenthal se livrent une guerre meurtrière aux allures de vendetta. Je ne sais pas si ils s'aiment. Je ne sais pas si un jour Castiel a eu une mère. Il dit que non, qu'elle est morte, que rien ne lui manque. Mais on sent tout au fond de soi que ce garçon est attaché à son pays de galles, qu'il n'aime que son château, mais que ça le dégoûte profondément aussi. Des choses terribles se sont déroulés là-bas, des choses qu'on ne dit pas, que tout le monde a oublié sauf lui. Poudlard est un autre univers dans lequel son frère le poursuit & leur rivalité comme leur amour semble ne pas avoir de limite. Ils se chassent & s'apprivoisent,s 'aiment & se haïssent. Castiel, au fond, ne manque de rien si ce n'est de sa mère. »   et les amis ça s'passe comment, t'as des faces de scrout à pétards que tu voudrais bien déglinguer ? « L'empathie ne permet pas réellement de surprise, c'est là la malédiction dont est victime Castiel, par extension donc les autres n'ont pas de réels intérêts pour lui. Sans surprise, sans saveur, vous aurez beau le voir entouré de sa même bande de lourdeau comme si il se cachait derrière une armée comme tous garçons populaires que tous pensent connaître, mais qu'en réalité ne font qu'effleurer.  Castiel n'a pas beaucoup d'amis derrière les apparences, c'est un garçon solitaire à la recherche perpétuelle du contrôle, de ce qui lui permettra de souffler. Il croyait l'avoir trouvé dans la froideur de celle que l'on nomme la reine des neiges, qu'il  eut cru, leur amitié a volé en éclat, en millions d'éclats. Ceux qu'on souffle comme les éternels amants de Serpentard, se sont divisés & on le voit bien qu'il erre comme une âme en peine, que la frustration est terrible quand il aperçoit une mèche blonde de la belle. Il n'a pas beaucoup d'amis, mais le peu qu'il a c'est à la vie, à la mort, & quand ils trahissent il ne s'en remet pas. Au fond, il a tout de cet enfant fragile tyrannisé par sa propre mère, mais il le cache sous son armure de monsieur cœur de pierre que rien ne touche, n'ébranle. Il le cache derrière des mots tranchants, derrière ses horreurs franches qu'on ne dit pas. Castiel c'est un masque. Et il préfère les ennemis aux amis. » allez, fais pas ton troll, je t'ai grillé(e), parle moi de l'élu(e) de ton coeur et de ce qui se trame entre vous, tu veux bien ? «  Il vous dira qu'il n'y a personne, qu'un cœur de pierre ne peut s'émouvoir. Mais il est tout autre. Il y a bien ce quelque chose que tout le monde murmure, renifle sous une simple amitié. Castiel est sous le charme, non de cette vélane du nom de King, mais de cette princesse polaire aux grands yeux clairs. Il en est fou & il a mis des années à s'en rendre compte avant que tout lui pète à la gueule, avant de la perdre dans un ultime feu d'artifice. Au fond, le prince des glaces n'est que le roi des cons. Il n'a pas compris, saisi qu'il n'avait que besoin d'elle. De quiproquos en quiproquos, de débâcle de sentiments en blessures mortelles, Castiel la cherche dans toute sa frustration, dans toute son impuissance. Il l'aime sans que les mots franchissent ses lèvres, quittent ses yeux. Ils ne montent même pas jusqu'à son cœur. Il est persuadé qu'elle est sa meilleure amie. Mais qui couche avec sa meilleure amie en en voulant encore plus, toujours plus ?  Elle est bien plus que ce qu'il voudrait bien l'admettre. Il l'aime, oui, mais pas bien, pas assez. Il ne la mérite pas cet empathe incapable de démêler le vrai du faux.» d'ailleurs il sent quoi ton amortentia à toi ? «  Une odeur d'herbe, de citron & une odeur indescriptible qui le ramène à elle, mais ça il ne l'avouera jamais. » t'es bon en quoi, t'es mauvais en quoi à l'école ? «  Bon en rien. Mauvais en tout. C'est ainsi que ses mots résonneraient. Ce n'est pas exactement vrai. Castiel est, c'est vrai, un élève en difficulté sur tous les plans que ce soit en botanique ou en défense contre les forces du mal. Mais il ne le fait pas exprès. Il n'arrive pas à se concentrer, l'empathie ne le lui permet pas. Sans cesse les sentiments l'assaillent, le prenant au dépourvu, le forçant à tenter de les repousser en délaissant les mots des sages. Il n'a jamais souhaité être mauvais, il ne pense pas l'être véritablement. Et il est blessé quand on lui rappelle son statut de dernier de classe, il passe avec on ne sait quelles forces. Il le prendra toujours avec le sourire, mais la vérité c'est que Castiel est tellement plus. Il est plus efficace dans l'action, lui il a besoin d'espaces pour ne pas se sentir étouffer & avaler par la masse. Après tout, on chante ses louanges en tant que batteur des Serpentards, on clame sa force, on est admiratif de sa maîtrise car il aime ça, il est libre, il n'a pas cette vague terrible qui le dévore, il y a juste le vent, le danger, sa peur collée à son excitation. Il se sent bien. Il se sent au comble de l'apothéose. On le dit étoile montante du quidditch & très bon en duel, il hausse les épaules. Un peu modeste, un peu timide, derrière ses airs de grand méchant. » t'as des projets d'avenir ou tu comptes juste glander toute ta vie ? «  L'avenir a deux options pour lui. Être le fils à papa & hériter de tout sous le nez & la barbe de ses aînés ou bien n'être rien, en ayant le devoir d'arracher sa gloire des cieux, de braver le monde d'un balais & de conquérir une célébrité aussi éphémère que destructrice. Tu préférais la deuxième option. Tu serais enfin libre d'être ce que tu veux & d'épouser ta destinée. » hey, pour finir, passe le micro à celui ou celle qui se planque en toi, dis toi là, la vie passée tu penses quoi de ton nouveau toi, un conseil, une mise en garde ? «  La peur & la faiblesse sont dans nos limites », souffle Allistair. « Il ne faut pas craindre l'empathie, il faut sombrer avec elle & grandir. C'est un feu qui emporte, ravage mais aussi permet d'accorder le renouveau. Les plus grands empathes sont les plus fous. Les plus fous sont ceux qui ne  sauraient se laisser dicter leur existence par les sentiments. Il faut sombrer dans l'incontrole pour gagner le contrôle. Avoir peur, c'est admettre que l'empathie est plus grosse que soi. Avoir peur c'est souffrir de quelque chose qui n'est qu'une illusion. ». Il se gratte la tête «  Sois digne de moi, avance, chante & tue ceux qui se dressent devant nous. N'oublie jamais, c'est toi le maître des émotions. Coûte que coûte c'est toi qui gagne. Le jeu est déjà fait. ». Il gronde : «  La peur aura ta peau. »
DERRIÈRE LE MIROIR MAGIQUE :


Dernière édition par Castiel Rosenthal le Ven 27 Déc - 0:52, édité 10 fois
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Castiel Rosenthal
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Castiel Rosenthal
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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 20 Déc - 22:27


en vice, je suis loin d'être novice



fill my lungs drain my heart
Take these brain cells out of my head fill my lungs, drain my heart. Cause this smoke cloud's giving me shelter and i feel much better and demons wave the white flag for me still, my bones keep pleading to walk out from all of this fallout. But there's no way that i could leave So i don't leave Turn the bitterness to sweet I need to find a new release.
smoke cloud ~ james arthur.


( aout, 1997)
«  Joue mon ange, joue », sa voix douce, délicate, cristalline résonne dans ta tête, en millier d'éclat, en millier de promesses d'une tendresse infinie & d'une innocence volée. Sa chevelure de feu caresse ses épaules, sa bouche carmin s'étire & fait remonter deux pommettes pâles saupoudrées d'élégantes taches de rousseur, ses deux pupilles sont floutés, comme si un écran de fumée s'était posée sur ses deux yeux & qu'il n'était pas envisageable d'en deviner la couleur. L'image se brouille & pourtant, nulle crainte, nulle horreur, juste une sensation de curieuse sécurité.  Un geste de la main qui t'encourage,  ton cœur explose, éparpillé par des sensations qui te dépassent & creusent des crevasses sans fond où règne l'ombre d'un fantasme déjà disparu, oublié, condamné à une errance. Et dans une obéissance aveugle, tu capture l'élégant bout de bois qui ripent sur tes doigts frigorifiés venant te cingler de douloureuses entailles, mais pourtant le charme de l'instant t'empêche de pleurer & de lâcher l'archer. Tu n'as pas mal car elle est là. Tu n'as pas peur car elle te l'a promis. Et dans un mouvement souple, l'amour d'une vie se porte à ton cou, le sang rouge de l'objet caresse ta gorge pâle comme une lame dans la nuit noire s'enfoncerait dans sa victime. Tu es la victime des envies de cette femme au regard inconnu, de ses envies délirantes, de ta mémoire qui refuse de se souvenir. Et pourtant, l'archer glisse. Caresse maladroite qui fait hurler de douleur l'instrument. Une moue déforme tes traits. Un frisson roule. Tu échoue. Maman ne va pas être contente.

Une goutte de sueur glisse le long de tes trempes. Tu vas la décevoir. Elle va te haïr, te détester, en préférer un autre. Un autre de tes frères. Plus talentueux. Plus lumineux, crevant l’atmosphère de toute une expérience que tu ne possède pas. Et ça te bouffe de ne pas être le meilleur, ça te tue d'être un autre de ses fils. Tu voudrais être le seul & l'unique.  Pas noyé au milieu de la masse, pas enseveli sous le poids écrasant & insoutenable de tes aînés, tu voudrais être toi, être l'ange que cette étrange créature rousse chante dans ce prénom biblique. Tu voudrais tant la rendre fier, qu'elle n'aime que toi. Et le souffle te manque, la peur te terrasse, le chagrin creuse son siège. « Je n'y arrive pas. ». Voilà, tu jette l'éponge. Tu t'avoue faible. Tu rends les armes. Tu n'y arrive pas. Et comme Arthur, le roi avant toi, tu t'effondre. Comme l'ange que tu n'es pas, tu chute.  Un rictus glace ses lèvres. Elle se fige, statut de glace, statut de cruauté. Ton petit être geint. Maman n'est plus vraiment maman. Maman est ce monstre terrible, angoissant qui déchire ton être. De ses doigts crochus, elle s'empare de tes sentiments, d'un geste rageur, tu ploie sous une douleur qui est loin d'être imaginaire. Elle te méprise par ses griffes qui s'enfoncent. Elle te tue. Et tu pleure. Ton chagrin explose en mille éclat. Ta peur s'enlise en toi, s'écrasant sur les récifs d'une raison anéantie. Tu as beau planter tes ongles dans le joli parquet, supplier, hurler, elle reste froide, sourde à tes douleurs, caressant de sa bouche écarlate la tasse de thé. L'art de te faire souffrir sans te toucher, l'art de te réduire en miette en une ultime explosion, voilà la belle empathie de ta mère, voilà son pouvoir qui se fait attentat de ton âme, se jetant comme un avion en plein vol contre toi. Mais déjà, la douleur s'évanouit, maman n'est plus vraiment maman, t'a-t-on dit. Maman fait mal. Et toi, tu n'as plus de maman.

~ ~

( décembre, 2009)
CASTIEL — «  Il y a la mer, le chant des mouettes, les vagues qui vont & viennent. Les galets ripent contre ta peau. Encore un pas, encore un espoir, il faut la retrouver, sans connaître son visage, ses yeux, ni le son de sa voix, il faut espérer. Les pieds dans l'eau, le soleil tape, le vent mord. La vie bat tes trempes, plus vite, plus fort, plus vertigineuse. Tu as peur, ça résonne au fond de toi, ça te tue, t'as mal. Putain, t'as mal, mal de cette trouille qui te foudroie & te transporte à des kilomètres. La difficulté à respirer, la difficulté à bouger te semble dérisoire face à elle, face au reste. Et tu bouge, une main sur une plaie ridicule qui pourtant trempe le tissu d'une chemise sous l'armure, le casque s'est échoué sur les flots, les cheveux en bataille, tu lutte. Tu as toujours lutté. Et sur ta langue, un goût de cendre, un goût de sel, un goût de souffrance muette. Tes non-dits te lacèrent, tu gronde, tout est lourd, tout te fait défaut & tu t'écrase sur le parquet de la vieille demeure dans un bruit de métal, dans un bruit de fracas. Tu y es presque. Elle sera là, elle, avec ses bras blancs, ses yeux aimants. Tu pourras te reposer, une fois avec elle, une fois en sécurité. Et tu l'appelle sans saisir le moindre son, sans connaître son prénom, un cri, une pression, tu te sens t'envoler vers elle, mais déjà des ombres te retiennent, loin d'elle, loin de tout. Un dernier cri et elle se fracasse sur le parquet, poupée désarticulée, poupée de son. Tu hurle & l'eau empli tes poumons. Tu suffoque, tu crève. Tu n'es plus. Dans un chaos de dilemme, tu lutte, tu lutte & tu sombre. »
LUI —  «  Cela se déroule-t-il toujours ainsi ? »
CASTIEL —  «  Oui. »
LUI —  «  Pourquoi parler au tu ? »
CASTIEL —  «  Car ce n'est pas moi, mais ça l'est aussi. Je suis spectateur impuissant & acteur soumis condamné à revivre la même chose, la même mort sans rien, y comprendre. »

(enregistrement numéro deux, patient castiel rosenthal, rêves réels.)

~ ~

( juin, 1999)
«  Sais-tu ce qui s'est passé Castiel ? », ton père parle d'une voix douce, lente, détachant chaque lettre. Il n'y a rien en lui, un immense vide, pas de mal de tête. Et doucement tu te relâches, il n'y a pas de dangers, pas de vagues brutales qui t'emportent sur des kilomètres de douleur, de sensations étranges. Il y a juste papa & un néant dans lequel tu pourrais te noyer & tu l'observe, bouleversé. Non, tu ne comprends rien. Absolument rien. Tu pars à la dérive en même temps que tout le reste. Les yeux mouillés de larmes, les prunelles qui cherchent un échappatoire, tu as mal & tu n'ose tendre les bras vers l'empire de froideur que ton père est. Il n'a jamais été cet homme proche, toujours enfermé derrière la grande porte d'ébène de son bureau, le seul instant où il a crevé ton enfance comme un météore fut lorsque ta mère te terrassait, t'étouffait. Et il y a eu ce jour maudit où tu as cru être battu une nouvelle fois par les ombres, et où il t'avait enfermé dans ses bras pour t'emporter derrière cette porte monstrueuse. Le feu grondait dans l'âtre & tu ne parvenais à te calmer, à oublier. Cette sensation qui te broie le cœur, les milles couleurs qui t'assaillent te faisant tanguer, sombrer. Tu perds le nord, tu perds tout, du haut de tes quatre ans, du haut de ce monde qui part sous les assauts des attaques émotionnels. Pulvérisé au cœur d'une violence éternelle, tu t'écroule. Et tu geins, incapable de répondre, incapable de faire le tri, les larmes coulant comme une rivières sur tes joues enfantines. « Castiel, calme-toi, tu es en sécurité. ». Non, non, tu ne l'es pas. Il te ment, tu le sais, tu le sens comme une seconde nature, comme une seconde peau. Tu es empathe & c'est une épée de Damoclès sur ta tête, la promesse d'une vengeance & d'une douleur terrible. Tu es empathe & ce pour une vie. Là est votre malédiction.

~ ~

( aout, 2012)
« Je ne suis pas sure de pouvoir le gérer, Galadriel. », susurre la voix de l'homme brun dans son élégant costume bleu nuit. Il ressemble étonnamment à ses trois fils, le même brun qui parcoure ses cheveux, les même yeux mordorés qui ne laissent pas de doute sur sa détermination, même si ils avouent une faiblesse muette. Il reste face à cette femme rousse qui se balance d'avant en arrière, qui a tout oublié quand l'empathie l'a dévorée, on l'érige en exemple, on blâme son esprit faible. L'homme dirait que c'est de son unique faute. « J'ai beau avoir tout essayé, je n'arrive pas à effacer les souvenirs de toi dans son esprit, il s'y accroche comme si sa vie en dépendait, il te pleure. Je crois qu'il te pense morte. », susurre-t-il. «  Tu manque à Asriel, il ne le dira pas, mais tu lui manque. Il est déjà tellement mature. ». Le silence lui répond. « Et puis, nous avons toujours sus qu'ils reviendraient. Chacun d'entre eux, comme moi, je suis revenu, entêté par cet autre. Nous avons attendus. Nous avons craints. Et aujourd'hui nous prions du haut de notre tour d'ivoire pour que rien ne s'effondre. Tu t'en souviens, amour ? ». Elle a cessé de se balancer pour porter un regard féroce sur lui, dénué de sens & d'empathie, c'est une folle, une folle comme il en existe d'autre. Une femme qui a sombré face aux assauts de cette vie antérieur. «  J'ai peur que Castiel soit dévoré par Allistair, pour ne laisser que ce monstre terrible qui a détruit tout sur son passage. ». Il le confesse. « Je ne pourrais pas le contrôler. ». Ses yeux bleus retrouvent un instant d'humanité ; «  Tu me le dois, Eleazar. ». Il ferme les yeux. Il sait, il sait dans son armure de glace qu'il a promis, il lui a promis.



you're my bang, bang.
JE CROYAIS QUE LA VIOLENCE ÉTAIT DANS LES CRIS, LES COUPS, LA GUERRE ET LE SANG. MAINTENANT JE SAIS QUE LA VIOLENCE EST AUSSI DANS LE SILENCE, QU’ELLE EST PARFOIS INVISIBLE À L’ŒIL NU. LA VIOLENCE EST CE TEMPS QUI RECOUVRE LES BLESSURES, L’ENCHAÎNEMENT IRRÉDUCTIBLE DES JOURS, CET IMPOSSIBLE RETOUR EN ARRIÈRE. LA VIOLENCE EST CE QUI NOUS ÉCHAPPE, ELLE SE TAIT, NE SE MONTRE PAS, LA VIOLENCE EST CE QUI NE TROUVE PAS D'EXPLICATION, CE QUI À JAMAIS RESTERA OPAQUE.
roses ~ james arthur.


( mai, 2013)
« Et alors ? », la voix d'Asriel claque froide, gelée, mortelle, provoquant un sursaut terrible dans ton cœur à l'agonie. Ton visage ne se crevasse pas, mais tes émotions sonnent, percutant l'empathie de ton aîné. Oui, il te blesse, oui, il te tue. Mais ce n'est rien, rien comparé à la terrible dérive auquel tu es soumis, depuis que tout a foutu le camps, depuis qu'elle t'a oublié. Tes mains en tremblent & ton contrôle se fracture, simple château de carte au vent. Tu as toujours admiré en silence le sang froid de ton frère, tu as toujours chéri sa terrible force mais haïs sa cruauté. Il n'est que ton reflet. Et comme un miroir il te renvoie ton échec à la gueule. Il te frustre, lisant en toi comme dans un livre ouvert. Tu n'as plus rien du prince des glaces qu'on te sert & désert. Tu fonds comme neige au soleil pour elle & tu te tue doucement, lentement, passionnément. « Tu es pitoyable & tu veux rendre père fier avec … ça. ». Du haut de tes dix-huit ans, vous vous jaugez & il assène ses armes, monstre de contrôle, monstre de force mais aussi d'une terrible & muette finesse. Tu ne tomberas pas, aucun de vous n'y est autorisé. S'effondrer signifierait céder, s'effondrer signifierait laisser place à la folie de votre mère, n'être plus rien, ni personne. Un autre fou de votre famille, une autre déception. Tu ne veux pas l'être & un violent rejet fleuri en toi. « Alors bouge-toi le cul & oublie la, Castiel. ». Ses yeux mordorés lancent des éclairs, brutalisent, murmurent mille  & une torture. Il t'accuse. Il te traîne dans la boue & met le doigt sur des vérités qui font mal, s’enfonçant avec force & brutalité en toi. Ton frère, ton ami, le plus fidèle écho de ce que tu souhaiterais te cacher, le dictateur brutal qui t'incline de sa raison, mais aussi l'ennemi à abattre.

« Pour que tu puisse te l’approprier ? », siffles-tu, tes prunelles s'enfonçant dans les siennes, le mettant au défi de la prendre rien qu'un peu à tes bras, à ton âme, à ton esprit. Et tu ne comprends pas cette incroyable & vertigineuse possessivité qui t'anime quand c'est elle, quand elle s'agite vers d'autres que toi. Tu es le seul, l'unique. Tu as tout pris, tu prendras encore une fois tout. Et si tu ne peux l'avoir, personne, oh non, personne ne l'aura jamais. Tu ne tolère pas son indifférence, tu ne supporte pas qu'elle lui parle, qu'elle le préfère à toi. Et toi, prince au cœur de pierre, prince des vipères, maître des émotions, comment as-tu pu ? Comment as-tu osé t'affirmer comme le seul qui peut toucher son cœur d'écailles ? « Elle est à moi. », crache-tu à ton aîné, féroce, électrique. Ton territoire, ta conquête, ta princesse polaire, ta meilleure amie. Tes yeux l'agressent, tes yeux défendent ton morceau d'elle, celui que personne ne peut t'enlever. Et ton frère laisse échapper un rire «  Si tu te voyais, petit frère ... ». Oui, si seulement tu pouvais te voir, pauvre fou d'amour.

~ ~


( septembre, 2009)
Rien ne t'avait préparé à ça. Pas même ton père. Tu n'avais pas voulu croire Nathanaël. Tu n'avais pas trouvé d'échos en Asriel, tu aurais du t'en douter. Mais Poudlard était une véritable épreuve du feu, qui te donnait l'impression d'être Ycare s'approchant trop du soleil. Et tu es un pantin trop libre & trop fragile qui se noient au grès de leurs émotions. Peur, douleur, lassitude, joie, excitation, tout cognent, dérapent, s'envolent, crissent contre ton crane. Et tu te laisse guider, emporter, supporter, tu t'oublie sur le fil des émois adolescents. Tu as quatorze ans & tu es broyé par les autres, si fort que tu suffoque, si fort que tu supplie ton père une énième fois dans une lettre que tu n'enverras pas, de venir t'enlever. Et tu pleure, tu t'effondre, seul, gamin trop bizarre qui fuit les autres. Personne ne te comprend. Personne ne s'arrête. Tu es une ombre. Rien de moins, rien de plus. Et il y a elle, sous sa tresse de cheveux blonds soignés, dans ses grands yeux clairs. Tu t'es assis ce matin de septembre à ses côtés, le même blason signait sa poitrine que la tienne. Il n'y avait rien. Juste ce grand, ce vide fou qui t'inspirait une grandeur & une noblesse inavouable.

Et elle est là, dans sa chevelure bien ordonné, portant ses lèvres à une tasse chaude, bouillante. Elle te fascine autant qu'elle te dérange. Comment peut-elle … ? Elle accomplit avec brio ce qui te fait défaut, elle terrasse dans un souffle le moindre trouble, renversant les règles du jeu, se permettant d'être cette fille qui ne ressent rien, cet être que rien n'émeut. Tu en as le souffle coupé, une admiration vive que tu ne sais communiquer au bord des lèvres. Il y a aussi cette autre chose en toi qui tord ton ventre, te compresse & tu te sens mal comme si tu savais que quelque chose de terrible allait lui arriver, comme si une part de toi te suppliait déjà de ne pas la laisser s'en aller loin de tes yeux. Et une peur te déshabille, ta voix se bloque emporté sous les assauts, tu n'ose pas son prénom, tu as peur d'en enlever toute la beauté. Au fond, c'est ridicule, mais tu as peur de briser ce silence qui te permet de respirer. Tu as peur de l'enlever à ses instants tant chéris. Fixe, ton regard est braqué sur elle, l'esprit cherchant une solution pour la retenir. Une seconde, il te reste une seconde avant qu'elle s'envole à tire d'ailes. « Weiss ? ». Elle tourne la tête, posant des yeux vairons sur toi. «  Tu sais que tu es moche ? », c'est sorti plus vite que toi, plus vite que tout. Tu enfonce tes dents dans tes lèvres. Mais elle ne bouge pas, ne s'émeut pas. Tu t'attends pourtant à une tempête écrasante & brutale. On ne touche pas à la beauté d'une fille. Mais tu oublis toutes formes de bonnes manières, elle n'est pas une fille. Elle est mieux que ça. « J'sais. ». Elle affiche un air totalement détaché, complètement déconnecté, tu ne l'ébranle pas, tu ne la touche pas. Tu n'es rien. Ou peut-être es-tu tout ?

~ ~

( juin, 2013)
Un rire longe les murs. Ce n'est pas elle. Elle n'a rien d'elle. Quel est son nom, déjà ? Azaella. Azaella King qui paresse à tes côtés, nue, étendue dans toute sa splendeur. Ses cheveux d'ébène glissent le long de ses épaules laiteuses, traçant dans un contour divin la naissance de ses seins, dévoilant dans une sensualité affichée son corps de déesse. A demi-vélane, belle comme un cœur, on se bat pour l'avoir dans son lit & tu ne comprends pas son intérêt pour toi. Tu es le garçon qui ressent tout quand elle incline d'un coup de talon aiguille le monde pour le modeler selon sa beauté. Tu en as eu beaucoup des comme elle dans ton lit, aucune n'est resté, simple étoile filante dans ton univers orageux ou elles n'avaient jamais assez de place pour briller.  Ou c'est toi le salopard qui les quitte sans aucun état d’âme. Tu n'es pas fidèle, le sexe n'est pour toi qu'un échappatoire, une course pour se sentir mieux, pour contrôler. Azaella avait pourtant cette tendance à anesthésier chez toi toutes formes de raisonnements, de combats. Lentement, tu dirige tes doigts le long de son échine, cherchant les frissons en elle, à ressentir pleinement le fil de sa beauté comme si tu pouvais noyer une culpabilité, quelque chose de sombre qui te dérange & dont tu ne peux te faire pardonner.  Il y a autre chose que le fait d'abuser de son corps dans des plaisirs défendus. Il y a une véritable envie de se faire pardonner sans en comprendre les raisons. Tu ne la connais pas. Enfin, si, mais seulement entre ses cuisses dans le feu des passions, dans le feu de ses reins, quand son dos arc-boute pour t'offrir les courbes vertigineuses de son corps parfait.  

Pourtant elle ne sera jamais elle. Elle n'aura jamais ses cheveux, ses yeux, sa bouche, cette obsession qui te court après depuis des millions d'années, que tu as possédé & que tu n'as su retenir. Il y a bien tes lèvres sur la brune, mais ce ne sont pas ses baisers brûlants que tu as laissé sur la brune, ce n'est pas cette marque indélébile que tu as frappé sur son corps. Ses doigts se perdent dans tes cheveux. « Si j'avais su quel amant, tu ferais ... », susurre-t-elle de sa voix mélodieuse & cristalline. Un sourire fleurit, tu ne réponds pas, mais tu l'observe, l'invitant à continuer. «  Insatisfait, brutal & impoli, que caches-tu d'autres, Rosenthal ? ». « Des choses dont tu n'as même pas idées, King. ». Et tu ne vois pas le danger, elle t'attend, prête à refermer sa toile autour de toi. Tu plonge. Adviendra ce qui pourra de toi & de tes faiblesses.

~ ~

( avril, 2013)
«  Je t'en prie … Pars. », ses larmes coulent, rivière brutale, assaut terrible, tu en as le souffle coupé.  Ta raison se déchire, tes chaînes te freinent un instant. Bordel, elle ressent  & tu te prends en pleine gueule la profondeur sans fond de son mal-être, de ses sentiments qui explosent. Sans défense, tu es exposé cruellement à ses assauts, mais tu n'as pas peur, tu n'as pas à avoir peur. Le désir, la douleur, la tendresse t'aveuglent, se confondant en toi dans un mélange explosif & sans fond.  Et tu t'approche «  Castiel … Je. ». Pas de peur, pas de raison de fuir, juste un puissant désir d'elle, une envie inégalable de faire fuir ses démons, en même temps que les siens. Ils disent tous qu'elle est toxique, sans cœur que c'est une reine des neiges, mais toi, tu sais, tu le sens, ça vibre jusqu'au fond de tes tripes, au fond de toi, elle n'a jamais autant ressenti qu'à présent. Elle n'a jamais été aussi dangereuse & tu auras beau traverser une mer de serpent, tu ne vois qu'elle. Et là, l'évidence s'impose, il n'y a jamais eu qu'elle.  Dans tous ses corps qui s'entrelacent & se délassent, ses plaisirs éphémères, ses instants volés, tu n'as vécu que pour elle, que pour ce moment où elle se crevasserait de tous les côtés, emportant dans une terrible tempête toutes les futilités pour ne garder que vous dans la force & le fracas du vent de vos émotions sauvages. Tu veux l'aimer. Tu veux tout perdre encore & encore pour elle, pour ses émotions, pour ce feu ardent qui te tue.  Et tu t'écrase, monstre de brutalité qui peine à contenir son émoi. Tu l'embrasse. Parce que ta vie, cette heure, ce jour, tout dépend de cet unique baiser & vos destins se nouent plus fort, plus vite, plus aveuglant. Tu l'aime une fois, une seule & unique fois & c'est comme si c'était des milliers de fois. Des milliers d'instants où tu te perds dans son corps, où vous ne faites qu'un, où elle enfonce ses ongles dans ta peau, où vos souffles rauques s'écrasent. Et il y a les caresses désordonnées, les suppliques, les murmures, vos cœurs à l'unissons. Ton âme entière, soulagée, pleine. Elle, tout simplement elle.

~ ~

( juin, 2013)
«  Et c'est Rosenthal qui s'élance ! », la voix du commentateur hurle à tes oreilles, te faisant sourdement grimacer. Tu n'as jamais commencé le quidditch pour ça. Tu n'aimais pas te faire observer, tu aimais encore moins les commentaires. Oui, tu avais le quidditch dans le sang, oui, tu ne vivais que pour ça, faute de notes correctes. Mais putain, tu aimais ça, le vent sous toi, te sentir le maître du monde, le maître de tout. Il n'y avait que toi, que la brise qui se brise sur ton balais & tu monte en flèche, te couchant sur l'instrument de ton envol, courant après ta vie, fuyant les démons aux cheveux roux, les ombres suffocantes, & cette femme que tu ne connais pas.  Tu vis, violemment, purement, bestialement, laissant ton masque de gel se fracturé car le printemps te secoue & qu'elle t'a laissé avec ses terribles envies, ce sang qui bouille, ce feu qui te capture & te dévore. Tu perds le nord, elle t’obsède & tu te redresse, dominant l'arène, ils ne sont que des points, tu pourrais les écraser comme un enfant qui s'amuse à écraser le soleil couchant & qui sait que ce ne sera jamais réel. Tu ne perçois rien & pourtant tu sais, à quelques mètres, elle est là. Ta meilleure amie, qui n'est plus vraiment cette meilleure amie. Tu as besoin qu'elle te voit, qu'elle t'entends, qu'elle sache que tu ne sais pas comment lui parler car tu n'es pas un beau parleur, tu n'es pas de ceux qui manient les mots, mais ceux qui agissent. Tu n'as pas besoin de paroles, de mots, tu ne les connais pas, au fond de toi, tu ne veux jamais les connaître avec elle, ni avec cette sensation folle d’apaisement qui te secoue.

«  OH PAR MERLIN ! ROSENTHAL TOMBE ! IL TOMBE ! », foutu cognard, un sourire fleurit. La chute n'est que plus belle & tu sens ton corps être propulsé à plusieurs kilomètres heures. Mourras-tu ? Non, ce qui ne vit pas ne saurait être mort. Tu es mort car ce ne sont pas tes sentiments, ce n'est pas ton cœur, tu es juste une enveloppe vide, à remplir, à construire, à façonner à son image. Ou bien à l'image d'Allistair ? Tant pis, tu t'en fous, tu crève l'espace, le ciel ne t'attendra pas & tu t'écrase.


fin.



Dernière édition par Castiel Rosenthal le Mar 24 Déc - 1:34, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 20 Déc - 22:32

Le fameux empathe  rosenthal ⊹ cold heart  981630123 
Ton personnage promet trop et Ed quoi  rosenthal ⊹ cold heart  981630123 
S'il a peur d'être fou, il lui faudra un super lien avec ma Echo  rosenthal ⊹ cold heart  1023119899 
Bienvenue ici et nous sommes là pour toi au cas ou  rosenthal ⊹ cold heart  981630123 
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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 20 Déc - 22:36

oh ton début de fiche, je veuuuuux la suite maintenant.  rosenthal ⊹ cold heart  388342071 rosenthal ⊹ cold heart  3350773492
ed est un super choix d'ailleurs, j'ai hâte de voir ce que ton personnage va donner.  rosenthal ⊹ cold heart  3799996640 
bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche.  rosenthal ⊹ cold heart  3350773492 
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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptySam 21 Déc - 8:53

ALORS TOI J'AI TELLEMENT HÂTE DE LIRE TA FICHE ET TON LIEN AVEC NIVEA QUE ISHFPSHDFPDISHF.
bienvenue parmi nous, sinon, et hÂTE TOI OU MON COEUR N'Y SURVIVRA PAS.  rosenthal ⊹ cold heart  981630123 
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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 27 Déc - 0:05

cooordy chérie ♥️ ; ouiiii, le fameux empathe  rosenthal ⊹ cold heart  2252216792 rosenthal ⊹ cold heart  1626129382 rosenthal ⊹ cold heart  388342071 rosenthal ⊹ cold heart  3183675940 rosenthal ⊹ cold heart  981630123 rosenthal ⊹ cold heart  4265296690  & pour le lien avec echo on y réfléchit  rosenthal ⊹ cold heart  822517570 rosenthal ⊹ cold heart  3799996640  merci ma belle ♥️

cerceiii ♥️ ; eh bien, voeu exaucé  rosenthal ⊹ cold heart  4049476019 & merci ♥️

téoooo ♥️ ; merciiii & oui un lien  rosenthal ⊹ cold heart  3265981769 rosenthal ⊹ cold heart  3952669950 rosenthal ⊹ cold heart  822517570 rosenthal ⊹ cold heart  2252216792 rosenthal ⊹ cold heart  1626129382 rosenthal ⊹ cold heart  1276036350 

sinon, j'ai l'honneur d'annoncer que ma fichette est finie  rosenthal ⊹ cold heart  1626129382 
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PARTICULARITE(S) : ∞ dragonnière (au don endormi) | tête de turc des autres élèves | bizarre, vraiment très bizarre | membre des licornes de l'arc-en-ciel.

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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 27 Déc - 1:05

Aon quelle belle plume dis donc  rosenthal ⊹ cold heart  972262311 
Et quel personnage tragique  rosenthal ⊹ cold heart  822517570 et ses liens omg  rosenthal ⊹ cold heart  1276036350 
J'adore trop le présent comme le passé je trouve ça super  rosenthal ⊹ cold heart  3770838751 
Ca valait le coup d'attendre de tout pouvoir lire  rosenthal ⊹ cold heart  822517570 
Et j'ai envie de voir l'évolution avec Neve omg de chez omg  rosenthal ⊹ cold heart  1303162559 
Et comment tu traites son don ugh je suis fa ugh  rosenthal ⊹ cold heart  836174287 
Je te valide avec plaiiiisir  rosenthal ⊹ cold heart  972262311 


bienvenue
Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  rosenthal ⊹ cold heart  4049476019 Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Amortentia et on est ravis de te compter parmi nous ! Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché dans la jungle, bby.  rosenthal ⊹ cold heart  3472734492 
Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.  rosenthal ⊹ cold heart  1023119899 ). N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Tu peux ensuite aller demander ton rang puis t'es free, bby, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.  rosenthal ⊹ cold heart  1122333325  rosenthal ⊹ cold heart  1467679211 
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MessageSujet: Re: rosenthal ⊹ cold heart    rosenthal ⊹ cold heart  EmptyVen 27 Déc - 1:12

M'eeeeeen mon Echo comme tu es gentille  rosenthal ⊹ cold heart  981630123 rosenthal ⊹ cold heart  3183675940 rosenthal ⊹ cold heart  388342071 merci pour la validation express ♥️
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