❝ INTRIGUE I ✤ united we stand, divided we fall. {en cours} ❞

United we stand, divided we fall

intrigue I: There will be a time when we must choose between what is easy and what is right
Cercei Stonem, Arystide Levan, Rohan Garrigan & Peah Greyjoy

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Zonko. Le magasin de farces et attrapes, l'endroit favori de bien des élèves. Ici, ils peuvent se procurer toutes ces petites choses qui rendent leur quotidien bien plus amusant, bien plus divertissant à l'école. Ils sont nombreux à faire leurs emplettes, cette après-midi de septembre. Certains sont venus entre amis, rigolant en essayant de nouveaux produits alors que d'autres sont présents en loups solitaires, bien décidés à préparer leurs provisions pour de futures blagues à venir. Le magasin fait recette, malgré le mauvais temps. Mais plus pour longtemps. Bientôt, des silhouettes noires apparaissent de nulle part et commencent à saboter le magasin. Il ne faut pas longtemps avant qu finalement, des corps commencent à tomber sur le sol. Les assaillants semblent en forme et bientôt, ils font des quelques survivants un petit tas dans un coin, alors que voulant pousser ces derniers à bout, ils mettent en place des séances de tortures publiques. Un premier sorcier - un vieux chauve dégarni - y passe, puis une jeune sorcière à peine dégarnie. Leurs cadavres mutilés et à peine reconnaissables sont jetés dans un coin. Les inconnus ne semblent torturer que pour le plaisir mais aussi, pour humilier leurs victimes qu'ils forcent à parler de leurs secrets, des mauvaises choses qu'ils ont pu faire. Personne n'est pur répétent-ils en boucle, se gorgeant de la noirceur des gens qu'ils font sortir au grès des sortilèges de magie noire, des Sectusempra et des Doloris.

"Toi, mon mignon.. Tu seras ma prochaine victime." La tortionnaire siffle avec un air mauvais alors qu'elle attrape un beau serpentard qu'elle vient attacher à sa chaise de torture de fortune. "On va bien s'amuser toi et moi..." En face de lui, ses camarades savent qu'ils vont devoir assister à une séance encore plus traumatisante que les autres car mettant en scène l'un des leurs. Ou pas. En effet, un homme vient leur taper discrètement dans le dos pour leur montrer que la porte d'entrée est visiblement laissée sans surveillance et que s'ils sont suffisamment rapides, ils peuvent toujours tenter de s'enfuir... Ils peuvent abandonner leurs baguettes aux ennemis - ces derniers les ayant récupérées et courir loin, courir pour leurs vies - ou plutôt leurs survies.

Oui mais voilà. S'enfuir, c'est abandonner celui qui va être torturé, c'est agir lâchement. S'enfuir, c'est devoir vivre pour toujours avec le regard de ce serpentard sur la conscience. S'enfuir, c'est également prendre un risque car nul ne sait ce qui se cache derrière la porte pour le moment. Peut être quelque chose d'encore pire..

Citation :: + Cette intrigue vous met face à un grand dilemme sur le plan moral. En effet, Rohan s'apprête à être torturé devant vous et vous devez choisir entre essayer de l'aider alors que vous n'avez plus de baguette ou vous enfuir ... tout en sachant que votre personnage ignore ce qui l'attend derrière la porte de l'entrée, peut être quelque chose d'encore plus horrible.
+ Votre personnage n'a pas sa baguette Donc n'hésitez pas à utiliser vos dons ou des éléments du décor pour écrire vos rps, d'essayer de les récupérer ou quoique ce soit que vous désirez - vous aller devoir vous montrer débrouillards.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici Cercei Stonem) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite.

sloth., MARISSA. & Desdémone

Unleash hell on earth

Tout s’était passé très vite. Comme si un orage s’était abattu sur les liens en l’espace de quelques instants. Dans un premier temps Rohan flânait tranquillement dans le magasin, attrapant l’un ou l’autre objet avant de le reposer. Il ne savait pas vraiment ce qu’il était venu chercher, mais lorsque les corps commencent à tomber, les cris à s’échapper des lèvres ci et là, le brun n’a pas le temps de comprendre. Ce n’est pas une attaque, c’est une démonstration de force. Les sorciers présents ne purent rien faire et c’est avec énormément de difficulté que le jeune sorcier accepte de laisser sa baguette à l’ennemi, de se faire faire prisonnier. Il tenait à sa vie, c’était certain, mais il n’était pas stupide. Il savait que les choses n’allaient pas ce passé aussi aisément.
La tension dans l’air était palpable, il pouvait presque sentir l’électricité ambiante alors que tous les sorciers survivants et fait comme des rats se regardaient en chien de faïence. C’est alors que les cris ont commencés. Les cris lui donnaient la chair de poule, mais le silence était plus terrifiant. Dans cet entre deux, on pouvait sentir véritablement la douleur qui usait le pauvre vieux assis sur la chaise de torture. On pouvait voir dans son regard ce qui s’insinuait dans son crâne, cette vague brumeuse qui consumait tout, la douleur. Les yeux posés sur le spectacle macabre qu’offraient les fous qui avaient assaillaient le magasin de farces et attrapes, Rohan gardait avec détermination sa tête haute. Il pouvait sentir les personnes autour de lui trembler comme des feuilles alors que la folle arrachait un autre cri inhumain à ce pauvre vieux. Il pouvait voir les traits de ce dernier se tordre de douleur avant qu’il ne cède offrant à son bourreau ses plus vilains secrets. Révulsé par ce qu’il était en train de voir, le brun refusait de bêtement courber l’échine et de regarder ailleurs. Il pouvait sentir le regard de la pauvre folle jauger ses victimes. Il sentait les yeux fous de cette dernière s’attarder sur chaque personne présente avant qu’elle ne s’arrête sur une jeune femme. La pauvre fille, qui n’avait rien demandé, se débattit sans force. Elle savait que ça ne servait à rien, elle savait que son sort était jeté et peut-être se disait elle-même que rien ne pouvait la sauver. Elle n’avait pas tord, leurs baguettes perdues aux mains de l’ennemis, ils n’étaient rien. Rien que des enfants apeurés qui attendaient d’être grondé au sujet de leur pureté douteuse. L’irlandais avait croisé la jeune inconnue en entrant dans le magasin, elle flânait, quelques articles dans les bras, tout comme lui elle ne s’attendait pas à ce que l’enfer ne s’abatte sur cette pauvre échoppe. Comme lui elle préparait l’une ou l’autre farce, voulait amuser la galerie ou juste s’amuser avec un ami. Comme lui, elle s’en mordait les doigts à cet instant précis. Et comme lui, tous ses émotions avaient été remplacées de la par la peur, à croire qu’on leur avait glissé un dragon dans l’estomac et que ce dernier faisait des ravages. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’elle ne se mette à crier. La douleur qui tendait ses traits révulsait Rohan qui pouvait aisément s’imaginer à sa place, aisément imaginer le pire. La pauvre folle qui s’amusait des plus sombres secrets de ses victimes maniait dangereusement bien sa baguette. Avec quelques mots bien placés la femme arrivait à arracher les moindres aveux de la part de ses victimes. Des plus petits, aux plus énormes. Lorsque le bourreau relâche sa dernière victime c’est avec un plaisir satisfait aux lèvres qu’elle se tourna vers les personnes saines d’esprit restant. Malgré lui, le jeune serpentard détourne le regard lorsqu’il sent les yeux de la folle se poser sur son visage. C’est avec dégout qu’il se fait transpercer de part en part par le regard de cette dernière. « Toi, mon mignon.. Tu seras ma prochaine victime. » La sentence venait de tomber, implacable et sans appel. Même s’il voulait être fort, à cet instant Rohan sentait son visage se décomposer alors que la peur s’invitait dans chacun de ses traits. Il pouvait sentir son cœur battre à tout rompre comme s’il voulait s’échapper de sa cage thoracique, prendre des vacances et l’abandonner là. C’était peut-être le choc, ou la certitude que ça ne servait à rien de se débattre qui poussèrent le brun à se laisser docilement mener jusqu’à la chaise de torture. Le regard terrorisé face à ce qui s’annonçait, il jeta un regard circulaire sur l’assemblée à la recherche d’un visage connu, d’une paire d’yeux à laquelle se raccrocher au milieu de la douleur, pour ne pas sombrer comme les deux autres. Les seuls yeux qu’il trouva furent ceux d’Arystide et ce n’était pas l’image de cette dernière qui pouvait l’aider au milieu de l’enfer qu’il allait devoir vivre. Il sent la vieille folle comme un prédateur lui tourner autour. Lorsque la main glacée de cette dernière glisse sur sa joue avant d’être remplacé par le contact encore plus déplaisant de sa baguette, Rohan ne peut s’empêcher de grimacer. Il ne voulait pas qu’on s’attaque à lui, il avait beau faire le fier et le fort, à cette instant il aurait tout donné pour qu’Arystide ou n’importe laquelle des personnes présente se trouve à sa place. « On va bien s'amuser toi et moi... » Révulsé, le brun éloigne vivement sa tête de la main de son bourreau avant de répondre : « Va pourrir en enfer ! » Le regard qu’elle lui lança était satisfait. A croire qu’elle s’amusait de l’avoir sur sa chaise de torture, comme si c’était ce qu’elle voulait, quelqu’un qui allait lui donner un peu de fil à retordre, qui allait lui permettre de s’amuser pleinement. Déglutissant péniblement, Rohan n’imaginait pas une seule seconde du sort qu’elle avait bien pu lui réserver.

united we stand, divided we fall

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Elle n’avait pas eu le temps de réagir. Elle n’avait même pas eu le temps de comprendre ce qui se passait réellement. C’était probablement dans ces moments où l’on s’y attendait le moins que le pire se produisait. Avant de se retrouver là, calfeutrée de force dans un coin de la boutique, Arystide était tranquillement en train de faire ses emplettes, comme toutes ces autres personnes qui jonchaient désormais au sol, sans vie. Comment une telle chose avait-elle pu se produire ? Qui étaient ces gens qui prenaient un horrible plaisir à torturer des inconnus ? Troublée et apeurée, la jeune Levan ne savait pas quoi faire ? Plus de baguettes, pas d’issues visibles… Alors elle se demandait simplement si c’était comme ça que tout allait finir ? C’était un compte à rebours humain, jusqu’à ce que ce soit elle qui prenne la place du vieil homme face à eux. On ne leur apprenait pas vraiment à savoir comment réagir dans ce genre de situation. De toute façon les jambes d’Arystide étaient bien trop tétanisées et son cerveau bien trop embrouillé pour qu’elle ne sache quoi faire. Le regard fuyant, elle n’osait poser ses yeux émeraude sur leurs ravisseurs. Alors elle essaya de repérer une présence connue, quelqu’un à qui elle pourrait s’accrocher pour ne pas faillir. « Toi, mon mignon... Tu seras ma prochaine victime. » Brusquement Arystide détourna la tête pour voir qui avait été le malheureux vainqueur. C’est avec un mélange d’effroi et d’incompréhension qu’elle vit alors Rohan se faire attacher à la maudite chaise. Ce gars-là, il était vrai qu’Arystide ne l’appréciait pas vraiment. Mais durant une seconde d’égarement, la jeune fille le fixa, troublée et impassible. Elle ne souhaitait la mort de quiconque. Même pas de lui au fond. Mais mourir torturé et forcé d’avouer ses plus sombres secrets, ce n’était ni juste ni souhaitable pour personne. Pourtant tout bascula lorsque cet homme, qu’elle ne connaissait ni de Merlin ni de Mélusine, leur fit remarquer discrètement que la porte d’entrée avait été laissée libre et sans surveillance. Plus rien d’autre ne comptait alors que cette porte. Arystide avait subitement laissé son regard dériver vers cette dernière comme si elle espérait que la distance entre elle et l’encadrement se réduirait manifestement. Mais rien n’y changeait, elle était bien trop loin pour qu’elle puisse s’échapper discrètement. Il fallait trouver un moyen de sortir d’ici, coute que coute. Elle se fichait bien de Rohan et de la torture qu’il s’apprêtait à subir maintenant qu’elle avait un ticket pour la vie. Ils allaient peut être même pouvoir tous s’en sortir. Sauf le jeune homme qui leur faisait face. Son destin était de scellé de toute façon, on ne pouvait plus rien pour lui. Elle s’en voulait presque de penser ça, elle qui était si charitable, mais il fallait laisser Rohan à son sort. Le regard d’Arystide basculait entre le visage du jeune homme et cette porte. Elle en était persuadée, en franchissant le pas de cette dernière leurs vies étaient assurées. Encore fallait-il trouver un moyen pour y arriver… Un instant, la rouquine imagina se changer en loup pour accéder le plus rapidement possible à la sortie. Le problème était tout simplement que même si l’effet de surprise était là, seule elle n’arriverait pas à grande chose. Il fallait que tous ensemble ils parviennent à les surprendre… A nouveau Arystide examina les personnes se trouvant dans la même position qu’elle, espérant repérer quelqu’un ayant une solution.

Code by Silver Lungs

Cercei vient régulièrement à la boutique Zonko. Un peu comme un lieu de prédilection, une cabane d'alibaba où elle trouve toujours son bonheur. Comme à chaque fois, elle s'attend à faire ses achats, payer et se diriger vers d'autres boutiques. Elle prend le soin de regarder chaque article, de chaque allée jusqu'à ce qu'elle se trouve au fond du magasin. La jeune femme ne met pas longtemps avant de remplir son panier, elle allait en faire des conneries avec son quatuor. Cercei ne sait pas ce qui se passe à l'extérieur et ce qui va arriver à l'intérieur du magasin. Elle aperçoit Peah Greyjoy, une amie très (trop) proche de Cordélia. La pouffsoufle se cache automatiquement au coin d'un rayon, afin de ne pas la croiser. Elle est gentille Peah, mais la possessivité de Cercei est encore plus grande que sa gentillesse. Cercei est pleinede ressentiments à son égard, parce qu'elle a peur qu'elle lui vole sa Cordélia. Pas question de lui faire du mal, mais disons que pour le moment elle n'a pas envie de faire amie amie avec elle. Alors qu'elle observe la jeune femme, étrangement, les lumières se mettent à clignoter et certaines finissent même par s'éteindre. Tout d'un coup, l'atmosphère devient froide et glaciale, ce qui ne manque pas de donner des frissons à Cercei. Elle peut observer à travers l'immense fenêtre que le soleil a rapidement laissé place à un ciel sombre et inquiétant. Des personnes franchissent le seuil de la boutique vêtu d'un costume sombre, ils actionnent leurs baguettes et des jets de lumières de toutes sortes de couleurs jaillissent à travers la pièce. Le coeur de Cercei se serre au son des cris de panique et de terreurs, en seulement deux secondes tout a basculé. Les corps tombent un à un comme les feuilles tombent d'un arbre. Certains ont une mort rapide et d'autres, malchanceux, une mort lente et douloureuse. Pendant un instant, elle a l'impression d'être dans un monde parallèle, elle reste pétrifié devant l'horreur des événements. Tout d'un coup elle pense à Peah, elle n'est plus dans son champ de vision. Elle se met à s'inquiéter pour la serdaigle comme elle s'inquiète pour le reste de la boutique. Cercei lâche le panier qu'elle tenait dans ses mains et se rapproche d'un élève mal en point. Il a subi le sort de Sectusempra. "Aide-moi." dit-il faiblement, le son de sa voix est presque inaudible. Les yeux de la jeune femme sont terrifiées et elle est impuissante quand au sort qui est réservé au garçon mourant. Elle essaye avec ses mains d'empêcher que son coeur saigne davantage, elle effectue une pression contre sa poitrine, mais rien à faire. Son corps tout entier est en train de saigner. C'est une évidence, il lui reste seulement quelques secondes devant lui. Cercei est déchiré face au chaos que ces personnes laissent sur leur passage. Qui sont ces personnes et pourquoi ont-elles décidés sans raison de tuer de pauvre innocents ? Un vent panique s'est emparé de Zonko, mais aussi de Cercei. "Repose en paix." dit-elle en fermant les yeux du jeune garçon, elle se sent en colère, bouillonne et surtout, elle a envie de tout casser. Cercei laisse échapper à son tour un cri de désespoir. Et ce n'est que le début de son calvaire face à cette injustice. "Toi, mon mignon.. Tu seras ma prochaine victime." Comme toutes les personnes présentes, Cercei tourne sa tête en direction de la tortionnaire, mais surtout du malheureux qui allait passer sous ses mains. Un serpentard qu'elle ne connait pas a eu la malchance d'être tiré au sort. Impuissante, toujours, elle regarde le garçon s'avancer sur cette chaise et se faire attacher par cette bonne femme sans scrupule. Sept ans que Cercei est à Poudlard et elle n'avait jamais rien vue de telle. Elle qui a toujours pensé que le monde magique était un lieu où la terreur n'était qu'une légende. Il lui est impossible de rester les bras croisées pendant que cet inconnu allait se faire torturer, il était hors de questions pour Cercei qu'on l'abandonne. Pour elle, il n'était pas question de choix, mais plutôt de solutions. Elle est au sol, les mains pleines de sang et cherche un moyen de le sortir de cette situation. Plutôt mourir que s'enfuir. Et même s'ils ne se connaissent pas, qu'elle pourrait le détester, c'est pareil. Elle songe à un moyen de faire diversion, il faudrait que quelqu'un détourne leur attention pendant que d'autres le libère. Dans la tête de la jeune femme c'est un plan qui semble simple et efficace, mais en réalité c'est comme les envoyer tous droit vers le suicide. Elle ne sait pas qui sera là pour l'aider et qui sera assez lâche pour l'abandonner. "Relâchez-le... Relâchez-le, ce n'est qu'un innocent ! " Avant même qu'elle ne prenne le temps d'analyser son environnement, Cercei était debout face à tout le monde en train de clamer haut et fort sa libération. "Il n'a rien fait pour mériter ça !" Elle tente la méthode douce, en espérant qu'il y ait une méthode offensive. Le calme avant la tempête.

Peah n’est pas spécialement farceuse, mais il faut dire que Zonko est incontournable, lors d’une virée à Pré-au-Lard. Parfois elle se prend à acheter deux trois bêtises, mais le plus souvent, elle se contente de regarder les articles en riant sur ses effets. Aujourd’hui comme toujours, elle flâne dans les rayons, s’arrêtant parfois sur des articles, avant de poursuivre sa route. Elle a à peine parcouru la moitié du magasin qu’elle entend la porte de la boutique s’ouvrir violemment ; elle se retourne à temps pour voir des gens vêtus de noir débarquer, baguette levée vers les clients apeurés. Il ne faut pas longtemps avant que la situation tourne mal, très mal : les assaillants jettent des sortilèges à tout va, les blessés s’écroulent au sol en hurlant, les rescapés les rejoignent dans ce concert d’effroi. Peah, elle, a la bonne idée de se jeter au sol, tremblante. Elle n’est pas un héros. Elle ne sait pas faire face au danger, au vrai danger. A côté d’elle, un corps agonisant. Les cris fusent et l’effroi s’accroit, et Peah se redresse doucement, histoire de voir quand même ce qui se passe. L’homme à côté d’elle a rendu l’âme, elle le regarde puis détourne la tête, ne supportant pas de voir la vie s’évaporer. On la pousse alors dans un coin, avec d’autres survivants, et on lui arrache sa baguette. Elle se laisse faire sans résister, trop apeurée pour faire quoique ce soit. Devant eux, une femme improvise une chaise de torture, et commence à arracher des secrets à ses victimes, à coup de sortilège Doloris. Peah retient ses larmes, ne pouvant supporter un tel spectacle. Surtout, elle commence à s’imaginer sur cette chaise, à révéler devant tout le monde son terrible secret, sa lycanthropie. « Toi, mon mignon… Tu seras ma prochaine victime », annonce la tortionnaire en montrant du doigt un garçon, qu’elle fait s’asseoir sur la chaise. Peah ne peut se souvenir que de son prénom : Rohan. Elle ne le connait pas, juste de vue, de réputation surtout. C’est un Serpentard, un mauvais garçon selon les racontars. Tout de même, personne ne mérite un tel sort. Près d’elle, Peah aperçoit enfin quelques visages connus : Cercei, qui l’évite toujours ; et Arystide, une amie de Gryffondor. Arystide a l’air de loucher vers la sortie, cette porte ouverte sans surveillance, qu’un inconnu leur a fait remarquer. « Va pourrir en enfer ! », lâche Rohan, alors que la folle lui caresse la joue du bout de sa baguette. Il a toute l’attention de Peah, qui le regarde sans savoir quoi faire. Elle voudrait le sauver, mais ne sait comment. Elle sait aussi qu’elle ne veut absolument pas être à sa place. Elle regarde la porte ouverte, puis Rohan. La victime semble aussi la regarder, la fixer. Ça la met terriblement mal à l’aise. « Relâchez-le... Relâchez-le, ce n'est qu'un innocent ! ». Tout le monde regarde Cercei, comme Peah. Elle la dévisage, même. Elle a peur de ce que son intervention va engendrer : va-t-elle elle aussi trouver une place sur cette chaise ? Vont-ils simplement accélérer la torture de Rohan ? « Il n'a rien fait pour mériter ça ! », crie-t-elle encore. « Laissez-le », balbutie Peah derrière Cercei. Elle ne crie pas aussi fort que la Poufsouffle, n'est même pas sure d'avoir vraiment voulu dire ça. Mais c'est trop tard.

Accroché à la chaise de torture préparée pour l’occasion, Rohan était aussi bien cloué sur place par la peur que par les liens obstruant ses mouvements. Le jeune serpentard n’avait rien d’un héros à cet instant. Il s’en fichait de qui il devrait mettre à sa place, même s’il devait vendre son âme il l’aurait fait pour voir quelqu’un d’autre souffrir le supplice qu’il allait subir. Ses yeux parcouraient fièvreusement le groupe de personne lui faisant face à la recherche d’une lueur d’espoir. Il pouvait sentir la tension naitre au fond de sa gorge alors qu’il imaginait sans mal la tarée lui servant de bourreau entamer sa séance de torture. Il savait qu’elle allait jouer avec ses nerfs, qu’elle allait s’amuser de lui jusqu’à lui arracher toutes les choses qu’elle désirait savoir alors qu’il lui supplierait d’arrêter. Craignant l’instant ou la douleur allait s’abattre sur lui, le brun avait reconnu quelques visages, celui d’une fille qu’il avait croisé une fois et Arystide aussi. Il remarqua sans mal l’attention de ces dernières posées sur la porte laissée sans surveillance. Le visage tendu, il n’eu aucun mal à deviner les pensées qui traversaient le crâne de Peah et Arystide. Conscient qu’Arystide était surement déjà décidé il focalisa son attention sur Peah, lui lançant un regard soutenu qui se voulait accusateur. Il voulait l’accablé de honte, la culpabilisé pour qu’elle ne s’échappe pas, pour qu’elle ne le laisse pas la, pour qu’on ne le laisse pas là. Il ne voulait pas être abandonné, il ne voulait pas être laissé en arrière pour mort alors que cette pauvre folle avec sa baguette sur sa joue allait jouir de la torture qu’elle lui ferait subir. « Relâchez-le... Relâchez-le, ce n'est qu'un innocent ! » Malgré lui, l’irlandais poussa un long soupir de soulagement lorsqu’il entendit une parfaite inconnue prendre sa défense. C’était mince, très mince comme espoir auquel se raccrocher mais c’est tout ce qu’il avait. Puis, la jeune femme se levait déjà, désarmé, les mots comme unique moyen de défense. « Il n'a rien fait pour mériter ça ! » Gigotant comme un forcené, le brun était de plus agité, se disant que s’il avait une chance de sortir vivant et en un seul morceau de cet endroit, c’était sa chance. « Laissez-le » Il entendit à peine Peah balbutier quelque chose que déjà la femme en noir hausse le ton : « Assez ! » Attrapant Rohan par les cheveux, elle tira la tête de ce dernier en arrière tout en le pointant de sa baguette. Avant qu’il ne puisse réagir il commença à sentir sa chair fondre au niveau de son cou. Gémissant dans un premier temps, ce sont des cris paniqués qu’il commença à pousser rapidement alors que la douleur se faisait de plus en plus insupportable. Il ne savait pas ce qu’il lui arrivait, il ne voyait pas les sillons de chair brulé qui commençaient à se dessiner sur son cou, il ne sentait que la douleur se propageant dans son corps. La douleur était insupportable. Il pouvait sentir une force inconnue ronger sa peau, la mettre en feu avant de laisser la plaie à l’air le laissant trembler au moindre petit courant d’air. La gorge noué, meurtrie, l’adolescent se mit à respirer de manière erratique. Malgré lui, une larme de douleur pure s’échappa de son œil droit alors que son bourreau semblait se délecter du spectacle. « Du calme, mon mignon… Vous avez compris ce qui se passe lorsqu’on ne fait pas ce que JE VEUX ? » S’emporta la femme en noir avec véhémence, avant de sourire légèrement très fière de son petit effet. Gigotant sur sa chaise, le brun voulait se défaire de ses liens, trouver de quoi apaiser sa gorge en feu et faire disparaitre les marques qui barraient sa gorge, mais il était impuissant. Ses yeux posés sur les personnes lui faisant face, il avait perdu tout de sa superbe habituelle et de son mordant. Les yeux humides, la gorge barré par des marques encore légèrement rougeoyantes, il paraissait misérable. Dans le fond il était. Sentir les yeux de la pauvre tortionnaire sur lui ne l’aidait pas, il avait envie de lui sauter à la gorge, de la découper en morceau et de lui faire payer pour cette état de faiblesse dans lequel il se trouvait. Sauf que c’était lui assis sur la chaise, lui en train de se faire torturer et elle libre comme l’air.

« Assez ! », hurla la tortionnaire en attrapant sa victime par les cheveux. Peah sursauta et recula même d'un pas, effrayée. C'était de la folie pure que d'espérer pouvoir s'opposer à cette tarée. Peah continuait de fixer Rohan mais ce dernier ne la regardait plus de cet air accusateur qui la faisait tant culpabilisée. Peah avait beau connaître ses leçons par cœur, dans le feu de l'action, elle n'était qu'une petite fille sans défenses. Sans baguette, qui plus est. Sans elle, Peah se sentait comme nue, totalement démunie et en détresse. Mais ce n'était rien face à Rohan, que la folle avait choisi pour victime. Personne n'eut le temps de réagir avant qu'elle ne mette ses menaces à exécution : Peah étouffa un cri terrifié en voyant des cloques se former sur la gorge du Serpentard. Pire, elle faillit vomir en entendant les cris de douleur du torturé. Les larmes aux yeux, elle ne put s'empêcher de dire : « Arrêtez ! Je vous en prie, arrêtez ! ». Elle n'avait pas crier, mais avait un peu haussé le ton. Personne ne lui prêta attention et le spectacle se poursuivit, avant que la dame en noir ne s'arrête pour lancer un regard de pure folie à l'assistance : « Du calme, mon mignon… Vous avez compris ce qui se passe lorsqu’on ne fait pas ce que JE VEUX ? ». Elle semblait très contente du petit effet qu'elle produisait sur tout le monde : pendant un moment, personne n'osa bouger. Il n'y avait que Rohan qui s'évertuait à gesticuler sur sa chaise de torture, la gorge brûlante. Peah, elle, était comme pétrifiée et son cerveau avait l'air simplement d'avoir pris une pause. Elle jeta un coup d’œil à Cercei devant elle, puis à Arystide, qui se trouvait sur sa droite. Elles étaient ses deux seuls visages connus, une bouée à laquelle s'accrocher. « Qu'est-ce qu'on fait ? », souffla-t-elle assez doucement pour que seules Arystide et Cercei entendent. Vraiment, quelqu'un devait trouver une solution, et vite. On ne pouvait décemment laisser un tel spectacle continuer. La folle tournait maintenant autour de Rohan, agitant sa baguette dans le vide, riant parfois. Elle avait l'air possédé, animée d'une folie pure et dangereuse. Si seulement ils pouvaient réussir à reprendre leurs baguettes... Alors le combat serait équitable.

Elle pensait qu'intervenir verbalement aiderait le garçon, elle aurait voulu créer une sorte de rébellion générale. Peah l'a suivie, de manière moins éloquente, mais elle a réagit. Pour Cercei c'était une évidence, il fallait agir d'une façon ou d'une autre. La justicière qui sommeil en elle aimerait pouvoir le sauver en un claquement de doigts. Cette situation l'a rend dingue, encore plus qu'en temps normal. Les évènements survenues au cours de ces dernières minutes étaient aussi traumatisante que surprenante. Le monde magique donne l'impression qu'il s'agit d'un lieu intouchable, on ne penserait pas qu'un groupe de personnes puisse se rebeller contre le régime actuel. Elle essaye de trouver un sens à cette situation, mais il faut se rendre à l'évidence - il n'y en a pas. Un peu comme le monde moldu avec tout ses détraqués et ses faits divers qui vont avec. " Assez ! " La tortionnaire était décidé à se faire entendre et surtout à se faire respecter. C'est insupportable de se sentir aussi inutile. A ce moment-là, on a l'impression d'être rien. Il cède à la douleur, il souffre et eux, ils doivent se contenter d'observer ce "spectacle" parfaitement orchestré. Un acte d'obéissance pour ne pas le blesser davantage. Cercei est tourmenté. Elle ressent plusieurs émotions en même temps, comme s'il lui transmettait ses maux. La poufsouffle est en colère, peiné et angoissé, un peu comme si elle étouffait. Un tas de frissons parcours son échine, des larmes lui monte aux yeux et elle aimerait pouvoir crier à l'unisson avec lui. Ros, c'est Ros qui l'a rend aussi concerné par la situation. Pendant des années, elle fut torturé par son fiancé. Elle est là, quelque part. Ros aimerait que Cercei se souvienne, elle aimerait tellement. Ainsi, elle comprendrait ce qui l'a tiraille autant. " Du calme, mon mignon… Vous avez compris ce qui se passe lorsqu’on ne fait pas ce que JE VEUX ? " Elle a cru quoi cette celle-là? Elle croit qu'en leur collant la pression ainsi, ils allaient céder à ses caprices ? Elle bouillonne, elle sert les poings et elle est à deux doigts de péter un câble monumental. C'est de la provocation. Elle a beau ressentir un tas d'émotions, la peur n'en fait pas partie. Elle balaye la pièce du regard et observe tout ce qui pourrait être utile. A défaut de ne pas avoir de baguette, le magasin est remplit de conneries qui pourrait servir à faire diversion. Zonko pourrait être la clé. " Qu'est-ce qu'on fait ? " La jeune femme voudrait pouvoir rassurer Peah, elle aimerait déballer un plan monté sur-mesure pour le sauver et tout ce qui lui vient à l'esprit, c'est de chopper des conneries. Trois personnes se détachent du lot. Elle comprend à cet instant qu'elle a trouvé deux alliées en la serdaigle et la gryffondor. En vrai, la télépathie serait un putain de don dans cette situation. Agir. Un mot, une action. " Putain, mais vous vous prenez pour qui bande d'enfoirés ! " Cercei. La folie s'empare de son corps, elle saisit un tas d'objets qu'elle balance sur la tortionnaire et ses acolytes vêtu de noir. Le bordel, une vraie tornade. Elle est complètement dingue, elle a envie d'aller péter des gueules, sur le moment elle se sent tellement puissante. Les émotions de Cercei additionnés à ceux de Ros donnent un résultat détonnant. Ils répliquent, forcément. Cet acte a permis à tout le monde bouger, les égoïstes de s'enfuir et les plus forts de rester.

Spoiler:

united we stand, divided we fall

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Elle n’arrivait toujours pas à comprendre comment une telle chose avait pu se produire. C’était tout simplement surréaliste comme situation. N’étions-nous pas dans un monde de paix ? Visiblement non. Alors qu’un abominable silence s’était installé, Arystide croisa le regard de Peah. Un frisson d’horreur lui parcouru alors l’échine. Autant, voir Rohan mort la faisait un peu culpabiliser, mais Peah elle, ne méritait absolument pas ça. « Relâchez-le... Relâchez-le, ce n'est qu'un innocent ! » Arystide tourna brusquement la tête vers cette jeune femme qui se tenait à quelques pas d’elle et qui courait très visiblement au suicide. Mais cette intervention lui donnait son ticket pour la sortie. La lâcheté courait dans ses veines, Anastasia n’était dans le fond jamais très loin. Même si Arystide n’avait pas conscience qu’une âme bien plus sombre que la sienne la hantait. Cette Poufsouffle offrait la diversion parfaite pour qu’Arystide s’éclipse discrètement. « Il n'a rien fait pour mériter ça ! » La rouquine leva les yeux au ciel. Dans le fond, elle avait raison, ce n’était pas une torture qu’on affligeait à n’importe qui pour n’importe quoi, mais il fallait reconnaître que le jeune Serpentard n’était le jeune homme le plus adorable de cette planète. Surtout lorsqu’il s’agissait d’Arystide, ce qu’elle ne comprenait d’ailleurs pas… Alors qu’elle s’apprêtait à se glisser vers la porte de sortie, Arystide posa à nouveau son regard sur Peah. Elle ne pouvait pas faire ça. Laisser une camarade de classe ici était ignoble. Mais dans ce cas il lui faudrait sauver Rohan… Tiraillée entre deux choix. « Assez ! » Elle sursauta. Sa chance venait de lui glisser entre les doigts. La folle s’en prenait à nouveau au jeune homme. Elle lui tira les cheveux pour le forcer à relever la tête tout en plaçant sa baguette dans son cou. Arystide se força à fermer les yeux, elle ne voulait pas voir ça. Elle avait beau détester le Serpentard, regarder la douleur en face n’était pas dans ses capacités. Mais elle entendait toujours ses cris. Même sans voir la scène, elle se l’imaginait très clairement dans la tête, incapable de maîtriser ses pensées. L’horreur la fit frissonner. « Du calme, mon mignon… Vous avez compris ce qui se passe lorsqu’on ne fait pas ce que JE VEUX ? » Le message était clair, c’était certain. Mais il ne l’était pas suffisamment pour dissuader Arystide. Il fallait agir, mais comment ? Sous la panique elle tentait de réfléchir mais aucune idée ne lui venait en tête. Alors une nouvelle fois elle tourna discrètement son regard vers Peah, qui semblait elle aussi chercher une solution. « Qu'est-ce qu'on fait ? » Arystide remarqua qu’elle n’était pas la seule à qui d’adressait cette question. La Poufsouffle qui était intervenue quelques minutes plus tôt était aussi inclue. Elles formaient donc un groupe de trois jeunes sorcières. Face à ces personnes c’était peu, mais c’était déjà ça. Et l’avantage qu’elles avaient c’était qu’elles avaient toutes conscience qu’il fallait agir, faire n’importe quoi tant qu’elles étaient encore en vie. Mais Arystide ne put retenir un mouvement de surprise lorsqu’elle vit la Poufsouffle s’emparer d’un tas d’objet qui trainaient sur les rayons. Ce n’était pas bête, ils étaient coincés dans un magasin de farces et attrapes, sans leurs baguettes c’étaient les seuls objets magiques qu’ils avaient à disposition. « Putain, mais vous vous prenez pour qui bande d'enfoirés ! » A elle seule, elle a réussi à créer la pagaille dans le magasin. Arystide aurait pu s’enfuir, oh oui elle l’avait sa chance là. Mais elle n’avait pas bougé d’un pouce. Elle aurait pu sauver sa peau et laisser les autres se battre pour la leur, mais elle savait qu’elle avait le pouvoir de limiter les dégâts. C’était à ses risques et périls. Elle révèlerait au passage son secret aux yeux de tous, mais l’instant était tellement critique qu’elle n’avait pas d’autres choix que d’agir à son tour. Voyant la Pousouffle se jeter dans la gueule de l’ennemi, Arystide n’hésita presque pas. « Eloigne-toi ! » cria-t-elle à Peah. Elle ferma les yeux pour faire le vide en elle. Une expiration plus tard la jeune Gryffondor avait laissé place à une louve au pelage roux tirant vers le noir. Tout semblait différent maintenant. Elle pouvait sentir l’odeur de n’importe quel individu, sa vision était aiguisée, ses membres tendus, prêt à bondir. La première chose qu'elle fit, c'est de se jeter sur la chaise pour arracher de ses crocs les liens qui maintenaient Rohan en place.

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Les Âmes Vengeresses a écrit:

United we stand, divided we fall

intrigue I: There will be a time when we must choose between what is easy and what is right
Cercei Stonem, Arystide Levan, Rohan Garrigan & Peah Greyjoy

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Mais les choses ne se passent pas comme Cercei le voudraient, loin de là. Non. Oh bien sûr, sa diversion crée un bodel. Un bordel immonde même pour être honnête. Nombreuses sont les étagères à voler en éclat et à projeter divers articles dans le magasin. Une boite de poils à gratter s'écraser avec fracas sur Peah, la blessant non seulement à la tête mais aussi, se déversant dans ses vêtements. Bien que probablement sonnée, du sang coulant de son crâne, elle peut probablement sentir sa peau la gratter, la gratter d'une manière insupportable, à s'en arracher des morceaux avec les ongles. Partout, des sorciers courent et se rentre dedans et l'un d'entre eux, tout particulièrement bourru et de vive carrure percute la louve qu'est Arystide qui vole ainsi à travers le magasin pour s'écraser avec fracas contre une rangée de potions qui s'effondre avec elle sur le sol dans un fracas sinistre. Les choses mettent un certain moment à s'arranger mais quand c'est finalement le cas, Cercei est immobilisée au sol par un sortilège et suspendue finalement dans les airs, où elle se retrouve pendue par les pieds au plafond. "Vous pensiez vraiment que cela marcherait?" gronde la sorcière en chef de ces opérations macabres. Les membres des âmes vengeresses recommencent à se reformer autour d'elle et bien qu'ils aient moins fière allure qu'au commencement de la séance de torture, ils semblent bien plus énervés et décidés à s'en prendre aux sorciers ici présents.

L'un d'eux se penche vers la cheffe en service et murmure quelques paroles à son oreille qui la font sourire d'une manière sinistre. Elle opine de la tête pour acquiecer et sans plus de cérémonie, une partie des sorciers présents est amenée dans l'arrière boutique de Zonko dont des hurlements de pure douleurs et des supplications ne tardent pas à en provenir. "Ecoutez comme ils s'amusent là-bas.. On ne peut pas les laisser gagner pas vrai? Nous aussi on doit jouer, on doit jouer et gagner..." Elle dit lentement d'une voix presque suave alors qu'elle sort un couteau de sa cape et vient trancher une partie du haut du torse de Rohan, non sans avoir auparavant déchirer sa chemise. Une fois l'entaille faite, elle la lèche. Oui, elle passe sa langue avec délice sur cette dernière avant de se la passer sur les lèvres, le sang venant tacher de carmin sa peau fantomatique. "C'est maintenant que les festivités commencent mes mignons." Trois sorciers se détachent alors pour s'approcher de chacune des autres sorcières présentes dans la pièce. L'un d'eux pointe sa baguette vers Cercei, toujours suspendue, alors que l'autre va pour attraper Peah et que le dernier, se rapproche inexorablement d'Arystide, prêt à combattre la louve, lui qui a du sang de géant dans les veines. Et la porte, la porte d'entrée est libre. Mais peuvent-ils vraiment échapper aux menaces qui se rapprochent d'eux et peuvent-ils véritablement fuir et laisser les autres dernière, tout en sachant qu'ils payeraient pour leurs actes?

Citation :: + Cette intrigue vous met... dans le pétrin, clairement Cercei se retrouve suspendue dans les airs par les pieds et il est presque impossible de bouger pour elle alors qu'un sorcier baguette en main s'approche d'elle. Peah est en partie sonnée et a du sang qui coule de sa tête alors qu'elle a la peau en feu, qui ne cesse de la gratter, un sorcier s'approchant pour l'attraper. Arystide, sous sa forme de louve est au sol, entre les décombres de feu une rangée de potions, un colosse ayant probablement du sang de géant s'approchant pour la capturer également. Pour finir... Rohan se fait ouvrir la peau et léchouiller par une sadomasochiste perverses
+ D'autres sorciers se trouvent dans la réserve de Zonko et se font torturer S'enfuir revient à les abandonner et donc à avoir leurs morts potentielles sur la conscience. A vous de trouver un moyen de sauver tout le monde ou de vivre avec cela sur la conscience pour toute la vie.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici Cercei Stonem) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite.

sloth., MARISSA. & Desdémone

Réduit à l’état de pantin entre les doigts de la pauvre folle, Rohan doutait sincèrement de ses chances à sortir vivant de cette situation. La peau à vif au niveau de son cou fut bien vite remplacée par des cloques à l’aspect répugnant. La douleur était toujours présente, lancinante, un rappel brulant qui semblait danser au rythme de ses battements cardiaques. Bien malgré lui ses yeux si souvent froid et distant s’étaient fait larmoyant. Le jeune Garrigan n’avait jamais rien vécu de tel, il ne connaissait pas les affres de la guerre, il n’avait jamais connu de douleur aussi intense et s’il ne lui restait pas une once de fierté il aurait surement fondu en sanglots. Mais le brun ne voulait pas offrir cette joie à son bourreau, il ne voulait pas voir cette vieille folle se délecter de sa douleur et du fait qu’il était en train de craquer à cause de celle-ci. Il avait trop de fierté, trop d’orgueil pour ça et à cet instant il s’agissait des deux seules choses l’empêchant d’être aussi misérable que les deux personnes l’ayant précédé sur la chaise de torture. Le silence que venait d’imposer cette petite exhibition de la souffrance du jeune sorcier fit monté la tension dans la pièce. Rohan se pensait perdu, il avait mal et ce n’était que le commencement, personne n’allait le sauver, ils allaient surement regarder comme lui-même l’avait face aux deux personnes l’ayant précédés. « Putain, mais vous vous prenez pour qui bande d'enfoirés ! » Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent sous l’effet de la surprise lorsqu’il vit la jeune femme s’emporter à nouveau. Cette inconnue était prise d’une fougue qu’il n’avait jamais vu et il pouvait y croire lorsqu’il la regardait. Il pouvait croire qu’on allait le détacher, que ce cauchemar allait s’arrêter et qu’il allait pouvoir rentrer au château presque sans égratignure. Cette jeune sorcière dont il ne savait rien le faisait croire et si la douleur ne prenait pas déjà la moitié de ses pensées il aurait pu louer les cieux de l’avoir mise sur son chemin. Déjà l’enfer était lâché sur l’échoppe alors que la blonde lançait au hasard les objets se trouvant sur les étales. Se dandinant de manière ridicule sur sa chaise, espérant naïvement pouvoir se défaire de ses liens, Rohan voulait en faire partie. Il voulait aussi lancer des trucs sur la gueule de ces enfoirés, se venger, étriper cette pauvre folle et pouvoir se défendre surtout. Même sans baguette, pouvoir se défendre de ses poings. Le brun resta néanmoins cloué sur sa chaise obliger d’observer le spectacle. « Eloigne-toi ! » Posant ses yeux sur Arystide qu’il imaginait avoir pris ses jambes à son cou, il ne rata pas une miette du spectacle de la jeune femme se transformant en louve. C’est immobile qu’il venait d’observer le spectacle, c’est soulagé qu’il vit la louve venir défaire ses liens. Observant le spectacle de son trône maudit, Rohan ne rata pas une miette des sorciers s’affrontant. Il vit Peah s’effondrer, alors que l’inconnue outrageusement courageuse se débattait avec une vigueur sans pareil. Lorsqu’un des hommes en noir s’approcha vivement d’Arystide sous sa forme lupine le jeune irlandais eu à peine le temps d’alerter son ennemi toujours avec un croassement rauque : « Attention ! » C’était malheureusement déjà trop tard pour la jeune femme qui se retrouva projeter de l’autre côté de la pièce. La dernière représentante des espoirs de Rohan se fit alors immobilisé, balayant à nouveau les chances du brun de se sauver de cette situation périlleuse. Serrant les poings de rage, il remarqua alors que le lien retenant son poignet droit à l’accoudoir est entaillé et à deux doigts de lâché. Gigotant, il se mit à tirer la corde sur le point de lâché le plus discrètement possible alors que la folle reprenant la parole fière d’avoir repris la situation en main. « Vous pensiez vraiment que cela marcherait? » Tirant sur ses liens par à coup sec et discret, Rohan pouvait sentir la corde entailler sa peau au fur et à mesure qu’il tirait de plus en plus fort. Trop accaparé par sa tentative de libération de son bras droite, le jeune homme ne porta pas l’attention qu’il aurait du à ce qui se passait autour de lui. C’est ainsi que lorsque il entendit des hurlements venir de l’arrière boutique il tomba des nus. « Ecoutez comme ils s'amusent là-bas.. On ne peut pas les laisser gagner pas vrai? Nous aussi on doit jouer, on doit jouer et gagner... » Les yeux du jeune homme se posèrent instinctivement sur le couteau qu’elle venait de sortir de sa cape, se dandinant à nouveau sur sa chaise, le brun savait qu’il n’avait pas d’issues. Lorsque les boutons de sa chemise saute sous les doigts cadavérique de la meneuse, Rohan peut sentir les battements de son cœur se faire de plus en plus erratique et torturé. Il sent la lame froide et acérée se posée sur sa peau avant que le couteau ne s’enfonce légèrement dans sa peau l’entaillant. Retenant avec peine un autre cri de douleur, le serpentard se mord l’intérieur de la bouche refusant d’offrir un énième plaisir à l’autre tortionnaire. Le sang qui s’échappe de la plaie et chaud, plein de vie alors que le brun pali sous le spectacle horrifique. Lorsque son bourreau approche sa tête de son torse il ne sait pas quoi faire, de toute manière il est pied et poings lié et cette fichue corde ne semble pas vouloir céder. C’est avec dégout qu’il sent la langue de cette sorcière en noir lécher sa plaie, sans réfléchir, ni même calculer quoique ce soit il s’agite avec hargne et rage : « Je vais te tuer ! T’étriper et tu me supplieras d’abréger tes souffrances ! » Hurla t’il sans réfléchir s’agitant follement sur sa chaise. La sorcière lui offre un sourire amusé tout en passant sa langue sur ses lèvres, ça l’amusait, Rohan pouvait le sentir. Fulminant, le souffle court et le cœur battant la chamade, il ne remarqua que quelques secondes plus tard que sa main droite venait d’être libéré. La corde pendait mollement sur son poignet, du sang s’écoulant légèrement de cette dernière, offrant au jeune homme une liberté qui lui avait manqué.

Le chaos. Elle se revoit en train de balancer des objets à travers la boutique dans l'espoir de faire bouger les choses. Le plan de Cercei a fonctionné. Elle aurait surement jubilé si son plan n'aurait pas amené davantage de dégâts. L'endroit est sans dessus dessous et est devenue méconnaissable. Elle n'est pas fière de ce qu'elle a fait, mais si c'était à refaire, elle est sur qu'elle commettrait les mêmes erreurs. Elle n'est pas du genre à rester en retrait, pour elle, il faut agir quel qu'en soit le prix. Cercei ne supporte pas les "si j'avais su" qui ne mène à rien. Elle assume ses actes bien qu'elle en regrette les conséquences. Un vent de panique a submergé Zonko, les sorciers tentent de sauver leur peau et d'autres personnes malveillantes ont débarqués à l'intérieur pour "rétablir" l'ordre des choses. La jeune femme ne sait pas quoi faire. Elle reste bien tourmenté par cette rage qui l'a poussé à saisir ces objets et à les balancer sur ces personnes infâmes, elle reste encore révolté par la situation. Vivre ensemble ou mourir seul, elle se rappelle d'une phrase qu'elle avait entendue dans un TV show moldu, dans le cas présent la phase était totalement valable. La gryffondor qui lui faisait face s'était transformé en louve. Un don qu'elle n'aurait absolument pas soupçonner. Elle a d'ailleurs perdue Peah de son champs de vision, alors qu'elle se met à la chercher du regard, un sorcier s'approche d'elle. "Si tu dégage pas le chemin sale bâtard, je te jure de te faire bouffer tes dents ! " dit-elle toujours armé de son vocabulaire très cru et de ce regard haineux, elle essaye de se défendre comme elle peut. Un vase, des crayons et finalement, d'un coup d'un seul, elle se retrouve suspendue par les pieds dans les airs. Cercei se retrouve ainsi bloqué ne pouvant pratiquement plus bouger aucuns de ses membres. Ils font d'elle une sorte de spectatrice, ils vont lui faire payer ses actes impulsifs. Elle essaye de se débattre aussi fort qu'elle le peut, le visage de Cercei devient complètement rouge et elle se rend à l'évidence, elle est foutue. "Vous avez peur hein, vous êtes obligés de me coller au plafond pour mieux avoir les autres, vous êtes des putains de lâches ! " Elle crache sur le mec qui pointe sa baguette en sa direction par pure provocation. Autant dire qu'il n'apprécie pas la franchise de la poufsouffle et qu'au vu de la décomposition de son visage, elle allait passer un sale quart d'heure. La jeune femme ne supporte pas l'idée qu'on puisse l'a retenir ainsi. Comme un oiseau dans un cage, Cercei est loin d'être le genre de personne que l'on dompte aussi facilement. Elle revendique sa liberté et déteste se sentir étouffé. Pour la jeune femme, c'est la pire des tortures. Elle se débat sans relâche bien qu'on ne puisse pas le remarquer. Si on regarde ses yeux, elle ne montre aucune marque de faiblesse et affiche un regard fort en provocation. Un regard de battante qui a soif de vengeance. " ENDOLORIS !" Un sortilège impardonnable, jamais au grand jamais, elle aurait pensé que quelqu'un lui affligerait ce sort cruel. En extérieur on l'a voit à peine se tordre, mais à l'intérieur Cercei souffre - elle souffre terriblement. Au même moment, elle a des flashs seulement de son visage dans la même situation que celle-ci. Un visage qui hurle de douleur, un visage amaigrit et surtout, un visage abîmé. Elle a cette vieille impression de l'avoir déjà reçu ce sortilège, ce qui est impossible, mais dans la douleur elle a cette impression de déjà vue. Elle est certaine d'avoir déjà ressentit cette souffrance, cette sensation que tous ses membres vont lâcher et cette envie de dire stop sans vraiment le pouvoir. Elle se consume comme le feu consume une feuille de papier, comme le feu brûle la peau dès son contact avec celle-ci. Des cris s'échappent de sa bouche, mais à aucun moment elle ne l'implore d'arrêter. Plutôt mourir que de s'avouer vaincue. De plus, elle le sait que c'est mérité, qu'à cause d'elle ses alliés sont en danger. Elle se dit que le sorcier doit être doté d'une cruauté sans pareille pour vouloir lui faire du mal sans même l'a connaître. Certes elle lui a craché au visage et l'a provoqué, mais il faut quand même vouloir la souffrance de l'autre pour réussir le sortilège. Personne ne les as préparés à un tel événement, ils sont tous au même niveau d’insouciance quand à la situation. Il baisse sa baguette, ce qui arrête le sortilège. Elle ressent un immense soulagement, elle est épuisé, mais soulagé. Des perles de sueurs coulent sur son visage et lance un regard méprisant à son tortionnaire. Il a de la chance qu'elle n'ait pas sa baguette, que le combat soit inégale. "On fait moins la maline barbie, j'espère que cet avant goût te sers de leçon !" L'enculé. " Va-t...Va te faire f-foutre ! " s'écrie t-elle faiblement et aussi fortement qu'elle le peut. Elle s'en fiche complètement d'empirer son cas. "EN-DO-LO-RIS !" Si elle arrive à se sortir de cette situation vivante, s'il tient vraiment à ses dents, il a intérêt à avoir une sacré endurance pour échapper à une Stonem enragée.

« Putain, mais vous vous prenez pour qui bande d'enfoirés ! », s'écria soudainement Cercei en envoyant tout valdinguer autour d'elle. Peah n'eut même pas le temps de penser que cette fille était complètement folle : en un instant, ce fut le chaos total. Cercei n'arrêtait pas de balancer des objets partout, permettant ainsi à tout le monde de courir là où il le souhaitait. Au même moment, Peah lance un regard paumé à Arystide, qui lui ordonne de s'éloigner avant de se jeter sur la chaise de torture de Rohan : en quelques secondes, la Gryffondor devient louve. Peah reste subjuguée devant ce spectacle, choquée même. La vue des loups la rend toujours un peu nauséeuse, un peu mal à l'aise. Elle ne bouge pas, reste plantée sur place, tandis qu'autour d'elle règne le chaos total. C'est tellement le bordel qu'une étagère bouge et que Peah se prend une boîte en fer sur la tête, qui la fait s'écrouler au sol. Elle sent la boite s'ouvrir et déverser son cadeau empoisonné sur elle : elle ressent comme des picots qui s'immiscent dans ses vêtements, parcourt son corps et... c'est atroce. Elle étouffe un cri de douleur, se met à se gratter frénétiquement, de plus en plus fort. Et ça fait de plus en plus mal. Elle est sonnée, elle sent un liquide poisseux et chaud tremper ses cheveux, dégouliner sur son front. Du sang, évidemment. Terrassée par une simple boite en fer, c'est vraiment stupide. Le pire reste le poil à gratter - elle a deviné ce qu'était son mal -, qui la pousse à se gratter si fort qu'elle pourrait s'arracher la peau. Il n'y a plus d'once de raison en elle, plus de petite voix la poussant à arrêter pour éviter de se faire encore plus mal. Non, elle gratte et gratte encore, roulant sur elle-même. Elle est tellement occupée à se gratter qu'elle ne voit même pas le sorcier tout vêtu de noir s'approcher d'elle. Il l'attrape sans ménagement : elle hurle, se débat. Mais elle est trop mal en point, pas assez forte physiquement. Elle continue de se débattre mais rien n'y fait : le sorcier la remet debout, lui tord les poignets avant de la plaquer contre lui pour la tenir. Elle hurle encore, tente de se débattre, plus pour pouvoir se gratter que pour s'éloigner du sorcier. « LA FERME ! », lui hurle-t-il dans l'oreille, ne comprenant pas pourquoi elle se débat comme un diable. Il lui colle le bout de sa baguette sur la gorge, mais vraiment, elle ne peut pas s'empêcher de gesticuler. Elle pleure d'énervement, de douleur. Le poil à gratter, c'est le mal. A cet instant, elle ne pense qu'à elle. Elle ne voit rien de ce qui se passe autour : Rohan de nouveau torturé, Cercei suspendue au plafond et Arystide la louve allongée dans un coin de la pièce. C'est certifié, Peah déteste Zonko. « Tiens toi tranquille sale gamine ! », lui crie encore le sorcier juste au creux de l'oreille. Elle continue de se débattre, mais arrive quand même à articuler : « Poil à... gratter ». Au début, il ne comprend visiblement pas, s'imagine peut-être que c'est une insulte de gamin. Peah continue de gesticuler, tente même de se frotter contre lui, pourvu que ça apaise ses démangeaisons atroces. Enfin, l'homme semble cogiter et comprendre : il la pousse en avant, elle titube avant de s'écraser de nouveau au sol. Là, elle peut de nouveau se gratter à sa guise, tandis que le sorcier la tient toujours en joue. D'en bas, Peah peut enfin apercevoir Cercei, suspendue dans les airs. Elle arrive juste à temps pour assister à une nouvelle scène d'horreur. Un taré lui hurle dessus, elle lui répond tout aussi poliment et finalement, le taré pointe sa baguette sur elle et hurle : « ENDOLORIS ! ». Peah hurle, pleure, tandis qu'elle ne peut détourner son regard de Cercei : elle reste immobile, mais son visage devient rouge et se tord de douleur. Elle veut rester forte et fière, mais Peah se voit quand même le témoin de l'atrocité de ce qu'elle vit. Peah gigote sur le sol, tente de s'approcher de celui qui torture Cercei, mais son propre bourreau la rattrape sans difficulté et lui balance un coup de pieds dans les côtes, lui coupant le souffle. L'effet du poil à gratter diminue peu à peu, mais le corps de Peah fourmille de douleur. Là où elle s'est grattée, à la tête où la boîte l'a percuté, sur le flanc droit maintenant. Elle reste à terre, incapable de se calmer et d'avoir la tête froide. Elle pleure,et lorsqu'elle entend de nouveau le sorcier torturer Cercei, elle ne peut s'empêcher de hurler à son tour. Rien que d'entendre ce sortilège impardonnable utilisé, ça la rend folle. Hystérique. « Silencio ! ». Peah continue de hurler mais aucun son ne sort plus de sa bouche.

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intrigue I: There will be a time when we must choose between what is easy and what is right
Cercei Stonem, Arystide Levan, Rohan Garrigan & Peah Greyjoy

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La fin semble proche pour les sorciers. De l'autre pièce, on peut entendre des hurlements d'horreur n'en plus finir et des flashs de lumière bien caractéristiques. Cela semble être la fin. Tous vont mourir, bien trop jeunes pour connaître un tel sort mais bien trop faibles pour y échapper. Cercei continue à subir Doloris sur Doloris, Arystide est tirée par les pattes jusqu'aux autres membres du groupes, alors que Peah est criblée de coups de pieds. Rohan quant à lui, voit ses habits disparaître un par un alors que visiblement nu comme au jour de sa naissance, la sorcière sadique vient s'asseoir et recommencer à l'entailler et à le lécher, sur le visage, les bras et le torse, se gorgeant de son sang. Peut être que s'ils avaient été entrainés ils auraient pu faire quelque chose, peut être que s'ils avaient été plus nombreux ils auraient pu surpasser leurs ennemis, peut être que si... mais d'un coup tout change.

Les Aurors. Ils arrivent de dieu on ne sait où, ils apparaissent et les sorts fusent dans tous les sens. L'un d'eux vient d'ailleurs projeter Cercei contre Peah, les deux jeunes femmes rebondissant sur le sol avant d'aller s'écraser contre une armoire pleine d'objets. Le sorcier tirant Arystide s'écroule, mort, de tout son poids sur celle-ci alors que Rohan et la sorcière lubrique sont projetés avec violence sur le sol par un puissant sortilège. C'est le bordel, c'est la guerre, c'est des combats qui n'en finissent plus et au milieu, des élèves de Poudlard que tous semblent avoir oubliés. Le sorcier qui tenait autrefois leurs baguettes est mort, face contre terre, et leurs morceaux de bois ont roulé un peu partout dans le magasin, dissimulés sous des débrides, des décombres de ce qu'avait été un jour Zonko. Où sont-ils? Merlin seul le sait. Mais ils ne sont plus en tout cas dans les mains de l'ennemi. Et peut être que là, à cet instant se trouve la seule chance des adolescents de sortir d'ici vivants. Mais sans leurs baguettes, ils n'y parviendront jamais. Et autour d'eux, des flashs dont certains à la lumière verte bien caractéristiques volent dans tous les sens, les frôlent et manquent de les toucher de nouveau. Un véritable bordel magique. Un bordel magique dont ils vont devoir se sortir seuls du moins, s'ils tiennent un tant soit peu à leurs vies.

Citation :: + C'est le dawa, c'est le bordel Après vous êtes fait torturé pendant un petit moment, les Aurors finissent par briser les protections des membres de la secte et à se transplaner dans le magasin pour venir affronter vos ennemis.
+ Oui mais voilà, les sorts fusent et vous êtes au milieu Donc vos personnages se sont déjà faits toucher tous presque une fois par un 'sort perdu' et cela risque d'arriver de nouveau... ce qui peut être dramatique vu que des Avada Kedavra frôlent régulièrement vos petites fesses (nues dans le cas de Rohan ) à plusieurs reprises! Vous avez donc besoin de vos baguettes pour vous en sortir... baguettes ayant roulées un peu partout dans le magasin, merlin seul sait où, cachées sous des décombres.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici Cercei Stonem) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite.

sloth., MARISSA. & Desdémone

La douleur était partout. Dans chaque fibre de son épiderme, dans les cris des gens torturés à proximité, dans les cris de ces autres élèves de Poudlard qui priaient pour leur vie alors qu’on les torturait. Les yeux humides, le torse dénudé, son pantalon baissé, Rohan était diminué. Sali, abaissé à l’état de simple jouet entre les mains de cette pauvre folle, le brun avait perdu tout de sa superbe. Dénudé, aussi fragile et faible qu’à la naissance, il était perdu. Spectateur attentif de sa propre exécution, l’irlandais ne cherchait même plus à se débattre. Des larmes roulaient le long de ses joues et venaient se mélanger au sang qui semblait s’échapper de chaque parcelle de son corps. Il avait cru, bêtement, que sa main droite libérée il aurait eu un avantage. Ce ne fut pas le cas, il eu à peine égratigné le visage de son bourreau que cette dernière clouait sa main à l’accoudoir de la chaise sans hésitation. Le couteau était rentré dans sa main comme dans du beure, à peine avait il eu temps de se rendre compte de ce qu’il se passait que déjà il se retrouvait au poing de départ. Pieds et poings liés, usé jusqu’à la moelle. Sans plus aucune honte, ayant perdu toute notion de fierté, Rohan se laissait faire comme un jeune homme docile. Il sentait les lèvres décharnée de la sorcière en chef se poser sur son torse comme si cette dernière voulait apaiser ses douleurs. Il pouvait sentir la langue de cette pauvre folle lécher les plaies qu’elle lui avait infligé se repaissant monstrueusement de son sang. « Par pitié… » Les mots eurent du mal à rouler sur la langue de l’irlandais, éreinté, presque exsangue, le brun n’avait plus de force. Vidé, incapable de ressentir autre chose que la douleur et les larmes salés coulant sur ses joues, il n’avait pas idée de ce qui se passait. Il ne se rendait même plus compte de rien, sa chair n’était plus qu’un champ d’incisions précises et sanguinolentes. « Ca ne fait que commencer, mon mignon. » Souffla la sorcière se gorgeant de la douleur qu’elle infligeait dans un rire démoniaque. Sans douceur, elle récupéra son couteau recouvert du sang de sa victime alors que le jeune homme hurla avec le peu de force qu’il lui restait. Fixant sa main percée de par en par, Rohan ne pouvait pas y croire. Ca ne pouvait pas être réel. Les paupières lourdes, presque exsangue, il sentait son énergie le quitter. Tournant de l’œil, il senti la poigne vigoureuse de la sorcière folle s’agripper à ses cheveux alors qu’elle appliquait son couteau couvert de sang sur son visage. « Ce n’est pas le moment de tourner de l’œil, j’ai encore plein de choses prévues pour toi… Tu as un si beau visage. » Les yeux dénués d’expressions du sorcier se posèrent sur le visage buriné de son bourreau. Trop faible, trop abattu que pour trouver une quelconque réponse, le jeune homme ne pu s’empêcher de frémir lorsque le couteau se mit à entailler la chaire de sa joue. Ses larmes se mélangeaient à son sang, il ne voyait plus que ça. Du sang, partout. Du sang sous ses paupières, du sang sur lui, du sang s’échappant de lui. C’est alors que la chaise sur laquelle se trouvait Rohan se retrouve projeté au mur ainsi que la sorcière s’occupant de ce dernier. Le serpentard pu sentir le bois se briser dans son dos alors qu’il s’écrasait violement contre le mur, rejoignant le sol peu après. Etendu au sol, ses pieds toujours accroché à des éclats de bois provenant de la chaise réduite en morceau, le brun se défit de ses liens devenu inutile avant de se rendre compte de l’ampleur de la situation. Des sortilèges fusaient à gauche et à droite et le chaos semblait avoir élu domicile dans l’établissement. Dans ce capharnaüm, on ne savait plus qui étaient les gentils des méchants. Dans le fond, à ce moment Rohan n’en avait que faire de ce détail, tout ce qu’il voulait c’était s’en sortir vivant. Vivre. Il n’avait jamais considéré cet acte aussi important qu’à cet instant. Se redressant, légèrement étourdi, il n’eu pas le temps de faire un pas qu’il senti un sort rencontrer son épaule droite, faisant éclater les os de son épaule. S’écrasant à nouveau à cause de la douleur, le brun était désorienté. Un voile floue barrait sa vue, il ne comprenait rien. Suivant son instinct, incapable de réfléchir, il se traina jusqu’à la silhouette d’une des élèves de Poudlard.

Peah est aveuglée par la douleur, rendue muette par le sortilège du vilain sorcier. Elle met du temps à comprendre que ses hurlements ne s'entendent plus, continuent de hurler en silence. Elle s'agite toute seule au sol, alors que son bourreau attitré continue de lui balancer des coups de pieds dans les flancs. Elle ne fait même plus de bruit, ne dérange même pas leur petite représentation : c'est de la violence à l'état pur. Il ne veut plus simplement la faire taire, il veut la faire souffrir. Zonko n'est plus qu'hurlements et cris de souffrance. Un coup de pieds de plus et Peah pousse un hurlement encore plus fort, mais il ne résonne que dans sa tête. La douleur est immense, lui fait monter un flot de larmes aux yeux. Le craquement fut net, la douleur vive et intense : elle n'est pas médicomage mais est certaine que ce connard vient de lui briser les côtes. Elle arrête de bouger, pleurniche dans son coin, en attendant le prochain coup... qui ne vient pas. Tout d'un coup, c'est de nouveau le bordel. Peah entend de nouveaux cris, puis un concert coloré de sortilèges lancés de part en part. Tout va très vite : en un instant, Cercei percute Peah de plein fouet. Ensemble, elles s'écrasent contre une armoire remplie d'objets. Peah veut rouler pour échapper à l'armoire qui tangue, mais ses côtes la font terriblement souffrir. Elle bouge un peu, Cercei en mode poids-mort à ses côtés. Finalement, l''armoire se stabilise, déversant tout de même son contenu : heureusement pour Peah, il ne s'agit plus de poil à gratter mais bien d'une flopée de bombabouses, qui viennent s'écraser sur et autour d'elle, envahissant l'atmosphère d'une odeur terriblement nauséabonde. Peah fronce le nez, tousse sous l'effet de la puanteur. Il ne manquait vraiment plus que ça. Les deux filles restent tout de même au milieu des deux camps : aurors - il semble que c'est ça - contre les tarés méchants. Elles sont au milieu, voient fuser au-dessus d'elle des filaments verts. Nul besoin d'être surdouée en sortilèges et enchantements pour comprendre qu'il s'agit là du sortilège de la mort, qui est lancé à tout-va. Les aurors ne semblent même pas se préoccuper des élèves : ils tirent sur les méchants, sans se préoccuper des dommages collatéraux. Peah attrapa la main de Cercei, pour tenter de la secouer. Elle ne voit même pas si elle est consciente ou pas, ou si elle est seulement trop amochée par le sortilège de Doloris pour bouger, pour répondre. Peah voudrait voir où en sont Rohan et Arystide, mais elle n'ose même pas lever la tête, de peur de se prendre un mauvais sortilège. Elle voudrait sauver tout le monde, mais c'est clairement impossible. Elle a pu voir l'homme qui retenait les baguettes s'effondrer lourdement, relâchant ainsi les baguettes, qui ont roulé à quelques mètres. Elles sont là, Peah les voit, gisant au sol. Elle ne sait laquelle est la sienne mais ça n'a pas d'importance : elle a trop mal pour bouger, elle a aussi trop peur d'être touchée par un sortilège mal visé. Elle aurait pu espérer que Cercei puisse ramper jusqu'aux baguettes pour elles deux, mais la Poufsouffle n'a pas l'air en état non plus. De plus, le sortilège de Silencio est toujours en action, elle ne peut même pas hurler à un auror de venir les protéger, ou un truc du genre. La vue des baguettes, si près et pourtant si loin, la font rager intérieurement. Ses lèvres laissent échapper un "Accio" muet et inutile : sans baguette, pas de magie, pas de sortilège. Elle cherche une idée, mais la douleur frappe dans sa tête comme sur un tambour, l'empêchant de réfléchir correctement. La situation est critique, ils ne sont que de pauvres élèves pas du tout entraînés à ce genre de situation, ils n'ont plus de baguette, ils sont salement amochés. Que faire, que faire ? Peah se retourne vers Cercei : sa main est toujours dans la sienne, elle presse encore, plus fort. Incapable de parler, elle lui secoue sa paume inerte, attendant un signe de vie. Je t'en prie, veut-elle lui murmurer sans le pouvoir. Il faut que Cercei lui réponde, il faut qu'elles attrapent leur baguette. Ils faut qu'elles sortent de là.

" There are children standing here,
arms outstretched into the sky,
Tears drying on their face, he has been here,
And I see no bravery, no bravery in your eyes anymore,
Only sadness "

"Espèce de... de..." Elle n'arrive même pas à terminer sa phrase. Cercei a clairement l'impression de mourir, que sa dernière heure est arrivé. Chaque parcelles de ce son corps lui crient de tout arrêter, elle veut lui ordonner à cette ordure de cesser cette torture. Elle voit presque la mort en face et elle ne s'étonnerait pas d’apercevoir la faucheuse franchir le seuil de la boutique. Entre chaque sortilège lancé à son encontre, la jeune femme entendit Peah hurler d'horreur à plusieurs reprise. "Silencio !" Un sortilège lancé à l'encontre de l'aigle d'argent qui laisse échapper un cri de la part de la poufsouffle, un cri qui venait du coeur tellement le sort est injuste. Lorsqu'elle peut apercevoir de nouveau la jeune femme, elle n'entend plus aucun son si ce n'est ceux des autres élèves encore en vie. Malgré elle, malgré cette force légendaire à toute épreuve, des larmes s'échappèrent et s'écrasèrent contre le plancher poussiéreux. Elle a mal au coeur, elle a mal partout. C'est dans ces moments-là, qu'elle se trouve stupide d'être aussi nulle avec Peah. Elle veut pouvoir la réconforter, elle veut l'a sortir de là. Cercei est lassé de cette torture, lassé de cette impression que ce n'est pas la première fois qu'elle subit un tel sort. Elle aurait aimé que Cordélia vienne à son secours, qu'elle fasse sa badass et qu'elle fasse exploser ce gros lard qui se sent tout puissant. Elle espère sincèrement qu'elle est saine et sauve à Poudlard, qu'elle ne se trouve pas dans la même situation qu'elle. L'espoir de l'a savoir à l'abris, c'est tout ce qu'il lui reste à cet instant précis. Et même si c'est la meilleure élève de l'école, elle ne veut pas qu'on touche à un seul de ses cheveux, Cercei ne le supporterait pas. A chaque fois qu'il cri "endoloris", Cercei a des flashs, c'est surement Ros qu'elle aperçoit dans un piteux état. Ce qu'elle ne comprend pas, c'est qu'elle n'est pas en compagnie de Sofia. Ce sont d'autres souvenirs qui essayent tant bien que mal de revenir à la surface. Elle essaye de se concentrer pour en savoir plus, mais c'est impossible. Cercei est trop abîmé pour pouvoir essayer quoi que ce soit. Elle se force à garder les yeux ouvert, elle rassemble tout le courage qu'il lui reste pour ne pas se laisser aller, mais c'est difficile. Malheureusement, elle devient de plus en plus faible malgré qu'elle veut se montrer forte et insaisissable. Au moment où elle se rend à l'évidence qu'elle ne peut pas lutter, un nouveau rebondissement viens bousculer la tranquillité de leurs tortionnaires. Elle entendit des cris, elle aperçu des jets de lumières et surtout elle sentit son corps se détacher du plafond pour s’écraser contre quelque chose voir quelqu'un. Cercei ne sait absolument pas de ce qui se passe. Elle est inconsciente, amoché et ne montre aucun signe de vie à Peah qui tente tant bien que mal de la ramener auprès d'elle. Cercei voit de nouveau Ros, comme si elle n'avait jamais été aussi proche d'elle. Il faut dire que depuis le sortilège que Cordélia lui avait lancé en première année pour qu'elle se souvienne de leur relation passé, elle n'avait jamais revu son visage. Les événements d'aujourd'hui semble l'a rapprocher d'elle. Dans son subconscient, Cercei n'est pas avec Peah, elle se tient debout face à Ros. La slave a des habits déchirés et son visage est attristé. Elle a dû vivre un tas de choses insupportables durant cette guerre. Cercei aperçoit une ombre un peu plus loin, une ombre qu'elle a l'impression de connaître. Elle aimerait savoir de qui il s'agit, qui est cet homme et pourquoi Ros semble si brisé. Si amoché. Elle caresse son visage et la brune laisse échapper une larme. Le coeur de Cercei se presse au simple contact avec sa peau, à la simple vision de faiblesse de la slave. Elle aimerait l'a prendre dans ses bras, la rassurer - à cet instant précis, elles que tout séparent, qui sont si différentes, se ressemblent. Elles qui semblent si loin, sont si proches.... Cercei a tellement de questions à lui poser, cette situation est irréaliste. "Revient à toi Cercei, ils ont besoins de toi, ne les abandonnent pas." Ros se met à secouer la sorcière, elle l'implore de se réveiller et de la quitter. La blonde percute qu'elle doit être partie très loin dans sa tête pour en arriver au point d'être en compagnie de sa vie antérieur. "Ros explique-moi, Ros, Rooooos !!!" Elle commence à ressentir une légère pression contre sa main, mais ses yeux restent encore bien clos. Cercei essaye de montrer un signe de vie. Elle essaye de refermer ses doigts contre ceux de Peah. Un mince effort qui lui demande de canaliser toutes ses forces dans un seul geste. Elle entend du bruit et surtout beaucoup de mouvement. Au bout de plusieurs minutes, elle réussi à refermer sa main dans celle de la serdaigle. Doucement, elle ouvre ses yeux. La vision est plutôt flou dans un premier temps, elle sent même une odeur nauséabonde. Elle se met à tousser tellement l'odeur est écœurante. Tout s’effondre autour d'elles, c'est le chaos. Elle aimerait comprendre ce qui se passe, elle voudrait savoir ce qui a presque renversé la situation. "Ros... Ros..." dit-elle encore sonné par "son rêve". Elle ouvre et ferme plusieurs fois ses yeux jusqu'à ce qu'elle voit clairement son environnement. Cercei tourne sa tête vers Peah qui essaye de lui parler tant bien que mal, mais aucun son ne sort de sa bouche. Si elle retrouve l'enflure qui lui a fait ça, elle jure devant merlin de lui faire bouffer ses dents à lui aussi. Tout d'un coup, elle aperçoit des jets de lumières vertes passer au dessus de leur tête. Le sortilège de la mort, c'est forcément lui. La blonde l'a regarde avec des yeux terrifiés et avec son autre main elle s'accroche au bras de la jeune femme, ayant peur de subir une nouvelle fois le sort de doloris. " Qu-qu'es-ce qui passe P-Peah ?" Elle aperçoit des hommes qui n'étaient pas là tout à l'heure, sont-ils tous dans le même camps, qui est pour le bien ? Qui est pour le mal ? Cercei a l'impression d'être resté une éternité évanouie. Elle se sent toujours aussi faible, toujours aussi inutile. Elle se dit que son sort n'est pas scellé, qu'elles ne peuvent pas mourir ainsi, qu'il faut qu'elles se battent jusqu'au bout. Peah essaye de lui montrer quelque chose. La blonde voit qu'elle aussi est sacrément amoché, qu'elle a souffert et c'est dur de voir qu'en un instant tout peu basculé même pour ceux qui ne le méritent pas. " J-Je ne comprend p-pas..." Peah insiste. La poufsouffle essaye de se concentrer, mais elle son cerveau ne veut pas coopérer. Elle essaye de former un mot avec sa bouche et pointe du doigt quelque chose. Cercei fixe le bout de son doigt et l'objet qu'elle désigne. Dans un premier temps, elle regarde l'homme gît sur le sol puis... " Ba-Bag-guette, tu veux qu'on récupère nos baguettes ! " Forcément. Cercei a presque l'impression qu'elle avait oublié, qu'elles aussi, elles avaient le droit d'avoir des baguettes. Le problème c'est qu'il va falloir qu'elles trouvent tout le courage en elles pour sauver tous les autres élèves dans cette pièce. La blonde relève doucement son corps qui tremble encore du sortilège doloris, elles sont toutes les deux en piteux états. " Tu vas pouvoir aller jusque las-bas avec moi ? " Elle hoche la tête, les deux jeunes femmes doivent tenter le tout pour le tout. Il y a eu bien trop de pertes humaines dans cette pièce, le bien triomphe toujours sur le mal. Peah et Cercei sont le bien. Elle se dit qu'en circulant à quatre pattes jusqu'aux baguettes, elles attireraient moins l'attention et elles auraient plus de chance de s'en sortir vivante. " Tu passe en première d'accord ? Comme ça s'il se passe quelque chose, je te couvrirais. " Protéger Peah, sauver les gentils, voilà comment résonne Cercei à cet instant précis. Elle a sacrément mal aux genoux, le sol est presque impraticable et elles doivent en plus des sorts, éviter les morceaux de verres. La jeune femme surveille bien les alentours, elle est à l'affût d’absolument chaque moindre faits et gestes qui pourraient être à leurs encontre. Peah s'arrête un instant. " On y est presque, un dernier petit effort d'accord ? C'est bientôt fini. " dit-elle en l'a rassurant même si ses mains ensanglantés et son corps lui cri aussi de tout abandonner. Ce n'est qu'une question de mentale. Derrière elles, l'armoire qui avait menacé de leurs tomber dessus, s’effondre emportant avec elle les étagères qui étaient à cotées. " Peaaah !" Elle se jette sur elle et l'écarte du carnage. Heureusement pour elle, c'était un miracle, elles n'ont rien. Heureusement pour elles, elles ont évitées le pire. Cercei serre Peah contre elle d'une force insoupçonné, elle qui, a eu peur qu'on l’abîme davantage. Elle s'assure qu'elle va bien et qu'elle est prête à continuer les quelques minuscules mètres qui leurs restent. Une fois que c'est le cas, elles arrivent à destination, elles se jettent clairement sur les précieuses baguettes qui leur avaient terriblement manquées. Maintenant, il s'agit d'un combat à armes égales. Elles prennent un maximums de baguettes qu'elles mettent dans leurs poches histoire de pouvoir en donner aux autres sorciers. Cercei se met face à Peah et pointe sa baguette en direction de sa bouche. " Finite Incantatem. " En lançant ce sort contre la sorcière, elle annule le silencio lancé à son encontre tout à l'heure lui rendant la parole qui devait tant lui manquer. Un sourire s'affiche sur son visage, c'est le début de la fin. Cercei aperçoit au loin le serpentard qui avait été torturé le premier, elles ne peuvent pas l'abandonner. " Il faut qu'on le sauve. " dit-elle en le montrant du doigt, elles ne prennent même pas la peine de se concerter, maintenant qu'elles sont armées, elles peuvent se déplacer plus aisément. Peah passe en première comme tout à l'heure et Cercei couvre ses arrières, les deux alliées ont maintenant la faculté de pouvoir communiquer plus aisément sans forcément se parler. " Stupéfix !" Et c'est dans ces moments-là que Cercei est bien heureuse d'apprécier les cours de sortilèges et surtout d'être une très bonne élève dans cette matière. Elles arrivent près du garçon qui est... Complètement nu. En plus de cela, il a des entailles un peu partout sur le corps. Le pauvre, il n'a pas eu de moments de répits. Elle aide Peah à le soulever, mais il semble très faible lui aussi. Elles galèrent à le mettre debout, mais finissent par réussir. Cercei glisse une baguette dans la main du serpentard au cas où ils aient une nouvelle fois à se séparer - on est jamais trop prudent.

La douleur commençait à être une amie familière pour Rohan. Les entailles qui recouvraient son corps le lançaient de tout part, mais son cerveau était bien trop embrumé par la douleur qu’il ressentait à l’épaule que pour faire attention à ses autres blessures. Et il s’accrochait, il s’accrochait à la silhouette floue d’une autre élève espérant pouvoir l’atteindre. Il n’avait plus de force, il n’était plus qu’une coquille vidée qu’on avait emplie de douleur. Si une force en lui, qu’il ne se connaissait pas, ne l’avait pas poussé à avancer, encore un peu, juste quelques centimètres de plus, un centimètre à la fois, le brun se serrait surement allongé et aurait attendu que la douleur l’emporte dans ses ténèbres. Il n’en était rien, à croire que quelqu’un l’aidait, l’irlandais continuait de s’avancer vers ce qui était désormais deux silhouettes. Sa tentative de se trainer à travers la salle se montra vaine. Recroquevillé au sol, vulnérable, nu et sans force, il leva à peine ses yeux sur les deux jeunes femmes qui venaient de l’atteindre. Même si seul un souffle court et hachuré s’échappait de ses lèvres, le brun était infiniment reconnaissant à ces deux presque inconnues de ne pas l’avoir laissé au milieu de ce champ de ruine. Un simple : « Merci. » S’échappa de ses lèvres sèches alors que les deux jeunes femmes tentaient de le lever. Rohan fit de son mieux pour ne pas leur imposer tout son poids, toutefois ses jambes étaient extrêmement faibles. Il fit de son mieux pour essayer de tenir seul, mais rien n’y faisait, il avait besoin de soutien. Après quelques instants, le jeune homme arrive à trouver un équilibre précaire, légèrement soutenue par les deux sorcières. Lorsque la blonde lui tend une baguette, il n’esquisse même pas un sourire et sert fermement de sa main gauche la baguette qui n’était pas la sienne. Sa main droite troué comme du gruyère, l’irlandais ne songeait même pas à essayer de la refermer, il allait devoir se débrouiller avec sa main gauche même s’il était droitier ainsi qu’une baguette autre que la sienne. Ses yeux glissèrent un instant sur les jeunes femmes qui étaient venues à sa rescousse et même si elle n’était pas physiquement dans le même état que lui, Rohan ne doutait pas un seul instant qu’elles avaient du subir le même sort que lui, peut-être même pire. Regardant à gauche et à droite, le jeune homme se mit à chercher du regard Arystide. Il l’avait perdu de vue depuis un moment, mais savait qu’elle était là quelque part surement sous sa forme lupine. Au bout de quelques instants de recherche voit le sorcier qui s’occupait de son compte étendu mort, une boule de poils sous son corps raide. Pointant de sa baguette l’endroit où se trouvait sa pire ennemie, ce n’était qu’un détail à cet instant, le brun souffla : « Il faut arriver à traverser la pièce pour aller la chercher. » A cet instant un sorcier, dont Rohan ne connaissait le camp, s’effondra au sol suite à un sortilège de la mort. La traversée ne s’annonçait pas aisée du tout. Toutefois, le jeune homme n’était pas un serpentard pour rien et avait un esprit très vif, moins qu’à l’accoutume pour l’instant, mais toujours vif. Jaugeant la situation, il regarda ses deux alliées avant de dire : « Si on arrive à allumer un feu de chaque côté de la boutique pour interrompre les tirs croisés le temps d’aller chercher Arystide, on pourra s’échapper sans une égratignure… » Sa voix n’était pas aussi assurée que d’habitude. Il fallait dire que c’était un plan risqué. S’ils se rataient, ils pourraient se barrer l’unique voie de sortie et se retrouver au milieu des tirs croisés et d’un brasier qui allait consumer tout sur son passage. C’était un risque à prendre… ou pas.

« Tu vas pouvoir aller jusque là-bas avec moi ? ». Cercei a enfin compris, et Peah ne peut s'empêcher de fermer les yeux durant une milli-seconde, comme un signe de soulagement. Pendant moment, la Serdaigle avait bien faillit s'avouer vaincue, croyant que Cercei ne sortirait pas de son inconscience. Elle la savait vivante, bien sur, mais sa peur avait été plutôt dirigé vers le fait que si elle ne reprenait pas conscience maintenant, elles seraient foutues. Peah hoche la tête face à la demande de la blonde, malgré la douleur lancinante de ses côtes sans aucun doute brisées. En temps normal, elle serait certainement restée recroquevillée sur elle-même, pleurant sur son sort. La douleur était très forte, mais l'instinct de survie l'était encore plus. Il fallait sortir de là vivant, coûte que coûte. Cercei s'était pris plusieurs sortilèges de torture et pourtant, elle était encore prête à bouger, à sauver sa peau. Leur peau. Peah ne pouvait pas l'abandonner là, sous prétexte qu'elle souffrait d'une fracture. La jeune fille avait toujours douté de son courage, s'était toujours dit qu'elle était plutôt lâche, à sa plus grande honte. De toutes façons, elle n'aurait su dire s'il s'agissait là de courage ou de suicide. Il fallait néanmoins essayer. Les deux filles ne pouvaient rester là plus longtemps, à la merci des assaillants qui s'étaient lancés dans un combat effréné avec les aurors, tout juste arrivés. Elles ne pouvaient pas prendre le risque d'attendre et de se faire happer par un sortilège de la mort mal cadré. Et puis, il y avait d'autres élèves de Poudlard dans ce magasin, d'autres personnes peut-être encore plus mal en point qu'elles ne pouvaient laisser seules. Il fallait se bouger, il fallait attraper ces foutues baguettes et se sortir de ce merdier. Sur le papier, ça avait l'air plutôt simple. « Tu passes en première d'accord ? Comme ça s'il se passe quelque chose, je te couvrirais », avait repris Cercei, déclenchant un nouvel hochement de tête de la part de sa coéquipière temporairement muette. Peah grimaça mais tint bon, et se dirigea vers la baguettes à quatre pattes, baissant la tête et grinçant des dents en entendant les bruits de sortilèges qui fusaient de part en part. La peur aurait pu la paralyser sur place, mais les encouragements de Cercei derrière elle la forcèrent à poursuivre, à ne pas abandonner. Elle tenait quand même à sa vie, et il ne s'agissait pas en plus que de la sienne. Les baguettes au bout du chemin, c'était sa motivation. Après deux ou trois grosses frayeurs, les deux filles arrivent enfin auprès du tas de baguette. D'abord, Peah tente de chercher la sienne mais elle se rend vite compte qu'elle n'a pas le temps. Voyant Cercei attraper le plus de baguettes possible, elle se met à l'imiter, légèrement hystérique. Elle bourre ses poches et s'en garde une pour elle, une baguette inconnue et peut-être imprévisible. Peah sait comme les baguettes peuvent parfois se montrer capricieuse, encore plus quand elles sont maniées par quelqu'un d'autre que le propriétaire qu'elles ont choisi. « Finite Incantatem ! », prononce Cercei en pointant une baguette sur le visage de Peah, qui hoquette un moment avant de souffler, partiellement heureuse : « Merci ». Autour d'elles, c'est le chaos et maintenant qu'elles ont leur baguette, elles peuvent au moins se défendre. « Il faut qu'on le sauve », crie Cercei pour couvrir le brouhaha ambiant, pointant du doigt un corps qui titube, plus loin dans la pièce. Peah a un haut-le-coeur en voyant l'état du garçon, qu'elle reconnaît pour être Rohan, le Serpentard torturé, ce qui lui semblait être des heures auparavant. Il est dégoulinant de sang, nu comme un ver. Evidemment, Peah est choquée par cette image d'horreur, compatissant immédiatement pour le garçon, qui a perdu toute sa superbe de vert et argent. Evidemment, qu'il faut aller le sauver. Comme pour la première fois, Peah passe devant, couverte derrière par Cercei qui balance Stupefix sur Stupefix. Elle-même en fait de même, alternant les Stupefix et les Expelliarmus. Enfin, elles arrivent auprès de Rohan, saine et sauve, et le soutiennent du mieux qu'elles le peuvent. Il est lourd et Peah a très peu de forces. Elle sait déjà qu'elle ne pourra pas tenir longtemps comme ça, mais sait aussi qu'elle ne peut pas tout simplement lâcher le garçon. Ce dernier les remercie, tentant de marcher par lui-même, sang grand succès. Dans d'autres circonstances, Peah aurait été extrêmement gêné de sa nudité, mais là, au milieu de tout ce bordel, elle n'y fait même pas attention. Cercei lui refourgue une baguette dans les mains sans rien dire, l'air déterminée. En la voyant, Peah commence à se dire que oui, ils vont s'en sortir.. « Il faut arriver à traverser la pièce pour aller la chercher. ». Rohan arrive à parler et s'inquiète pour Arystide, la Gryffondor. Peah avait quasiment oublié qu'elle s'était transformée en loup devant ses yeux : sur le coup, le malaise était vite passé. Mais en voyant la jeune fille sous sa forme animale, étendue sous un corps mort et probablement inanimée... C'est peut-être un peu trop. Elle a une peur bleue de la pleine lune, mais aussi des loups. Son père lui a pourtant toujours dit de les considérer comme des amis. Le seul loup qu'elle a l'habitude de côtoyer, c'est Cordélia lors de leurs transformations mensuelles, dans la cabane hurlante. Elle s'est habituée à la louve noire, mais ne connait pas celle-ci, dont le pelage tire sur le roux. Elle oublie presque que derrière cette enveloppe se cache une jeune fille, une amie. « Si on arrive à allumer un feu de chaque côté de la boutique pour interrompre les tirs croisés le temps d’aller chercher Arystide, on pourra s’échapper sans une égratignure… », proposa Rohan. Peah l'entendit à peine, les yeux rivés sur le corps lupin de la fille. « Je... Je ne peux pas... », murmure-t-elle, soudainement tremblante et livide. Dans l'image d'Arystide se reflète sa propre situation. Sa propre forme animale, incontrôlable et dangereuse. Elle se revoit, attaquant Cordélia sous sa forme animale, son amie la repoussant et montrant les crocs. « Je vais lâcher », s'écria-t-elle soudainement avant de s'écarter violemment pour échapper à un sortilège de couleur rouge. Déséquilibrée, elle tombe, entraînant dans sa chute Rohan puis Cercei.

United we stand, divided we fall

intrigue I: There will be a time when we must choose between what is easy and what is right
Cercei Stonem, Arystide Levan, Rohan Garrigan & Peah Greyjoy

►

FIN DE L'INTRIGUE

La bataille s'intensifie et personne ne prend le temps de trouver des fringues à Rohan car avouons le, tout le monde est content de le voir à poil, lui, ses abdos et mini-Rohan. Les jeunes sorcières sont capables d'emmener leurs camarades à l'extérieur non sans difficultés, recevant quelques sortilèges dans le processus. Mais c'est vivant et en un seul morceau qu'ils finissent par rejoindre la sortie et qu'ils sont pris en charge par des aurors, les installant tous sur des civières magiques, avant de les transporter jusqu'à l'infirmerie de Poudlard par la voie des airs alors que dans le magasin de farces et attrapes, la lutte continue. Et c'est dans un sale état mais vivants - et tout nu, dans le cas du Serpentard - qu'ils volent au dessus des maisons de Pré-au-lard, accueillis par l'infirmière à leur arrivée qui s'occupent sans le moindre temps de répit de ses nouveaux patients. Et pendant ce temps là, personne n'a pensé à recouvrir Rohan de quoi que ce soit...

sloth., MARISSA. & Desdémone

» INTRIGUE I ✤ beware of the big bad wolf {en cours}
» INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}
» INTRIGUE I ✤ love has killed more than any disease {en cours}
» INTRIGUE I ✤ It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek. {en cours}
» you shoot me down, but i won’t fall, i am titanium ҩ missy.

❝ INTRIGUE I ✤ united we stand, divided we fall. {en cours} ❞

INTRIGUE I ✤ united we stand, divided we fall. {en cours}

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