❝ INTRIGUE I ✤ It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek. {en cours} ❞

It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek

intrigue I: Too much candy gonna rot your soul.
Téonard Rosier, Ciaràn Maxwell, Cassidy Willock & Alcide Oliver.

►

Tout aurait pu bien se passer, tout aurait du bien se passer. Après tout, c'était une journée des plus banales à Pré-au-Lard et les éléves n'avaient rien à faire si ce n'est profiter de leurs retrouvailles avec leurs amis. Certains s'étaient donc donnés rendez-vous à Honeydukes, riant en comparant les nouvelles friandises alors que d'autres, plus solitaires, étaient tout simplement venus faire leurs égoïstes provisions. Les rires et les éclats emplissaient le lieu et la joie d'être ensemble semblait régner en cette après-midi de septembre. Mais plus pour longtemps Les vitrines finissent par exploser sans signe avant-coureur alors que sorciers et débris de verre sont projetés sur le parquet du magasin. Bientôt, ils sont là. Oui, ils sont là, tout de noir vêtus et sans plus attendre, ils attaquent tous les sorciers présents. Ils tuent, ils blessent, s'amusent des hurlements de peur et des pleurs des victimes. Spécialement des élèves de Poudlard - qu'ils ne tuent pas mais s'amusent à blesser, comme des renards chassant le lièvre. En parlant de renards, ils déchirent d'un coup de baguette la jambe d'un garçon aux yeux bleus ayant la même tête qu'un de ses animaux, avant de s'en prendre à d'autres non loin de lui. Un athlétique grand blond voit son torse mutilé de griffures magiques, une pauvre petite brune voit une large entaille sanguinolente barrée son si beau visage alors qu'un petit brun caché dans un coin, un peu perdu, se rend vite compte qu'il a le bras cassé et l'épaule disloquée après s'être pris une armoire contre cette dernière. Tous sont blessés, ainsi que d'autres. Tous. Pourtant, avec un petit groupe d'individus, ils arrivent à se cacher, à ramper parmi les corps pendant que les assaillants s'en prennent à d'autres. Ils rampent et finalement, ensemble, ils se cachent. Ils se cachent dans la cave d'Honeydukes et attendent qu'au dessus d'eux, le carnage se termine.

Au bout d'un long moment, le silence revient et n'est perturbé que par le bruit de leurs respirations sifflantes et douloureuses. Puis le plancher qui craque, au dessus de leurs têtes. "Nous savons que vous êtes encore là... Venez à nous, minoux minoux.. On va bien s'amuser ensemble.." Cette voix est sifflante et effrayante, cette voix est promesse de mort. Et surtout, cette voix n'est pas seule. D'autres ne mettent pas longtemps à répondre. Sur le bas coté, un serpentard chuchote qu'il connait un chemin, une sortie et tous sont ravis "Nous allons pouvoir aller à Poudlard, nous serons en sécurité! Ou pas. Le passage est bloqué et enlever tout le bazar devant lui revient à faire du bruit. Revient à attirer ceux qui au dessus les traquent et se rapprochent de plus en plus de leur cachette...

La traque est lancée. Un jeu de cache-cache.

Citation :: + Cette intrigue vous met face à un grand dilemme pour sauver votre vie. Au dessus de vous, les sorciers des âmes vengeresses sont à votre recherche et guettent le moindre bruit suspect, le moindre indice pour vous retrouver et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils n'y parviennent. Une issue existe bien mais la dégager revient à faire du bruit et donc à signaler votre présence et à être attaqué.
+ Votre personnage est blessé, en état de faiblesse Téonard peut à peine marche, sa jambe étant en partie déchirée et sanglante, Cassidy peut à peine voir, son visage étant barré d'une large entaille, Ciaràn peut difficilement respirer à cause d'une plaie béante sur sa poitrine et Alcide ne peut plus utiliser son bras droit et donc sa baguette.. hahahaha.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici V. Téonard Rosier) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite.

sloth., MARISSA. & Desdémone

Honeydukes et son étalage de sucrerie en tout genre, toutes plus folles les unes que les autres. Il se fraye un passage parmi les étudiants surexcités et qui ne savent plus où donner de la tête. Il n’a jamais été un grand fan de la foule mais il n’avait pas le choix s’il voulait avoir quelque chance de visiter le magasin : ce dernier était sans cesse bondé en n’importe quelle saison. Lui qui n’avait jamais goûté à un seul bonbon de sa vie, il était servi. Ici, tout débordait. La joie aussi débordait. C’en était presque contagieux.
Il se retourne au moment où les silhouettes noires font exploser les larges vitres.
Elles se répandent sur le sol en une pluie de morceaux de verre et au milieu d’un tonnerre de cris horrifiés. Il n’a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive, tout va beaucoup trop vite, mais il est projeté à terre et, en une fraction de seconde, c’est le chaos qui remplace la bonne humeur général. Comme un verre qui aurait explosé au milieu d’une salle pleine de monde et que toutes les personnes présentes s’étaient tus en même temps.
Une douleur fulgurante à la poitrine lui arrache soudain un cri d’agonie tandis que ses poumons se vident subitement de tout l’air qu’ils avaient pu contenir. Il suffoque pendant quelques secondes. L’oxygène lui manque et il commence à voir trouble. Avant de se rendre compte que l’air entre en sifflant dans sa cage thoracique meurtrie. Une large blessure béante lui entache le poitrail, l’empêchant de respirer.
En rampant comme il peut, il constate en regardant autour de lui qu’il n’est pas le seul à aller se planquer. Il ne sait pas qui ils sont mais il veut sauver sa peau avant tout. Du moins ce qu’il en reste. La cave semble se rapprocher le plus de ce que l’on pourrait appeler un abri. Il s’y précipite comme il peut tandis que le chaos continue. Il voit à côté de lui un garçon avec la jambe déchirée, une fille avec le visage en sang et un autre avec l’épaule disloqué. Et d’autres encore qui gisent à terre. Peut-être sans vie… Il ne saurait le dire. Il descend comme il peut avant de tendre la main pour aider ses compagnons d’infortune :

« Qu’est-ce qu’il se passe bordel ? C’est qui ces tarés ? »

De l’énervement plus qu’autre chose. Et la suggestion suivante ne fait qu’attiser sa colère. Oui, bien sûr. Autant tous les attirer ici, peut-être que le premier survivra mais les derniers seront froidement abattus, très peu pour lui. Il s’apprêtait à répliquer à voix haute lorsque les voix des agresseurs se font entendre. Et elles ne sont pas des plus tendres.

« Je propose qu’on envoie le génie avec son idée au-devant de ceux qui viennent d’essayer de nous trucider, juste pour qu’on voit ce que ça donne… »

Son ton grinçant ne laisse aucune place au doute et de ce qu’il pense de la brillante initiative du serpentard.

▹ play

Une énième bousculade. Alcide poussa un faible soupir. Venir à Honeydukes lors de la première sortie à Pré-Au-Lard n'était en fin de compte pas une brillante idée. Le magasin était surpeuplé, grouillant d'élèves les plus excités les uns que les autres qui glapissaient de joie et de ravissement devant chaque nouveau bonbon qu'ils découvraient. Le jeune homme tentait en vain de se frayer un chemin pour payer l'article qu'il avait à la main se demandant s'il arriverait un jour à envoyer ces fichues dragées surprises à ses petites soeurs lorsque les ténèbres remplacèrent la joie et la bonne humeur. Dans un grondement lugubre, les vitres de la petite boutique volèrent en éclats propulsant bons nombres des clients à terre. Et ce fut le chaos. Des sorts fusèrent, des cris, des corps tombaient sur le sol, comme des mouches faisant remonter les pires souvenirs de la vie d'antan d'Alcide qui resta pétrifier sur place. Des flashs lui revenaient à l'esprit. Des odeurs. Des cris identiques, déchirants. La mort. Sa mort. Ce n'est que lorsqu'une jeune fille s'écroula sur le sol en poussant un dernier cri qu'Alcide sorti de sa léthargie. Mû par un instinct de survie vieux comme le monde, le jeune homme trouva refuge sous une table avant de sortir de sa cape sa baguette prêt à l'utiliser. Il n'avait jamais été très bon duelliste et pourtant, alors que son corps tremblait sous l'effet de l'adrénaline qui couraient dans ses veines, Alcide se sentait capable d'envoyer au moins un de ces sorcier encapuchonné au sol. « Sors de ta cachette mon mignon. » La voix doucereuse lui glaça le sang. Il prit pourtant le temps d'inspirer avant de lancer un sortilège en direction du sorcier qui était à sa recherche. Trop lent, trop faible. Le sorcier avait été plus rapide. Alcide heurta violemment l'armoire qui se trouvait derrière lui avant qu'une douleur déchirante ne se répande dans son épaule lui arrachant un faible cri. Sans réfléchir, assommé par la douleur, le jeune homme rampa sur le sol jonché de débris de verre et de corps jusqu'à la cave. Là-bas au moins il serait en sécurité.

Le coeur battant à tout rompre, ses doigts fermement accrochés à sa baguette, Alcide poussa un faible soupire avant de relever la tête. Il n'était pas le seul qui avait choisi la cave comme abri. A côté de lui, un garçon gisait sur le sol, inanimé. Puis, plus loin une fille au visage ensanglanté, un garçon au torse meurtri qui peinant à respirer, un autre la jambe broyée. Alcide, le souffle court releva les yeux et les plongea dans ceux océans du garçon. Téonard. Septymus. Rapidement, ses yeux se détournèrent, ne pouvant affronter le regard de ce meilleur ami devenu un étranger. Un chuchotement se fit entendre au fond de la cave, un Serpentard connaissait le chemin pour rentrer, il suffisait de libérer le passage. Au même moment, comme une piqure de rappel, les voix s'élevèrent au-dessus de leur tête. Il leur était impossible de faire du bruit, où ils seraient tous froidement abattu les uns après les autres. « Je propose qu'on envoie le génie avec son idée au-devant de ceux qui viennent d'essayer de nous trucider, juste pour qu'on voit ce que ça donne... » Alcide tourna la tête vers le jeune homme au torse meurtri. « Tu... tu devrais plutôt t'occuper de ton torse. Si...si tu ne fais pas un garrot tu vas te vider de ton sang. Toi aussi Téodore. » Le jeune homme avait les yeux rivés sur le sol, mortifié d'avoir osé prendre la parole. S'entre déchirer n'était pas la solution. Le petit groupe devait s'unir, s'était le seul moyen de s'en sortir vivant. Alcide prit une longue inspiration. « Nous.. nous pourrions aussi insonoriser la cave à l'aide d'un sort de sorte à ce qu'ils ne puissent plus nous entendre. Ainsi nous pourrions utiliser le passage secret et rentrer sain et sauf à Poudlard. » Le faible murmure qu'était sa voix se tu.

Dernière édition par Alcide E. Oliver le Sam 28 Déc - 15:32, édité 1 fois

C'était un très joli pendentif.
C'était un pendentif en forme de lion qui se balançait au bout d'une chaîne en or. Il était de couleur rouge et dorée et était certainement le bien le plus précieux que possédait Téonard. C'était sa meilleure amie sur terre, Cordélia, qui le lui avait offert alors qu'ils n'avaient encore que quatorze ans, au terme de leur première année à Poudlard. Elle lui avait dit : pour qu'à chaque fois que tu penses que tu ne mérites pas la maison de Godric, il te le rappelle et effectivement, pour remplir sa tâche, le lion plaqué or le faisait plutôt bien : il rugissait à chaque fois que Téonard hésitait à faire quelque chose. Ce qui pouvait, autant le dire, mener à des situations plutôt... dérangeantes (surtout quand vous hésitez à demander à une fille de sortir avec vous et que cet idiot de Richard (il l'avait appelé comme ça) faisait des vocalises autour de votre cou). Des situations dérangeantes... ou tout simplement dangereuses. Mais qui aurait pu le prévoir ? C'était la première journée de sortie à Pré-au-Lard depuis la rentrée et Téonard en avait avidement profité pour aller chez Honeydukes. Cette boutique délivrait les meilleurs bonbons de la région – et il était expert en la matière, croyez-moi – et il était important pour lui d'avoir sa dose de sucre à défaut d'avoir sa dose d'affection. Il avait une relation toute particulière avec tout ce qui était mauvais pour la santé et tout ce qui risquait de lui foutre un diabète précoce et, malgré les nombreuses mises en garde et protestations de ses amis, il continuait de s'empiffrer à tout bout de champ de tout... et surtout, n'importe quoi. Il était ainsi en train de faire ses provisions, passant en caisse avec le sourire affable du mec qui sait qu'il y a trop de sucreries dans son panier pour que le caissier ne le regarde pas d'un drôle d'oeil, quand le premier cri résonna.

Le hurlement le transperça de part en part et, avant qu'il n'ait eu le temps de réagir, les vitres volaient en éclat, des bonbons explosaient dans tous les sens et des silhouettes difformes habillées version deuil interminable venaient de débarquer dans le magasin. Il se saisit par automatisme de sa baguette – bien qu'il sache qu'elle ne lui a jamais d'une grande aide, n'étant pas un élève brillant ni en Duels ni en Sortilèges – mais avant qu'il n'ait pu faire le moindre mouvement, un éclat pourpre s'échappe de la baguette d'un des assaillants et vient brûler sa jambe sur toute sa longueur, lui arrachant un hurlement de douleur alors qu'il s'effondre parterre. Il lui faut dix bonnes secondes pour reprendre ses esprits et ramper par les débris, s'ouvrant les bras à cause des éclats de verre et autres réjouissances, avant de tomber comme une masse dans les escaliers. On ferme la porte derrière lui et, rapidement, le silence se fait. Le plancher au-dessus du petit groupe de réfugiés craque, laisse échapper de la poussière alors qu'en haut, leurs détracteurs examinent les dégâts qu'ils ont causé. Discussions, dispute ; en dessous, les élèves de Poudlard – et quelques rares habitants de Pré-Au-Lard, un ou deux peut-être – se regardent en se demandant si ça arrive pour de vrai. Et oui. Malheureusement. La traque commence, songe Téonard en entendant les terroristes du dessus, avant de fusiller du regard un Serpentard qui semble avoir autant de neurones qu'un morceau de fromage. Un passage secret. Une succession d'images s'invite sous ses paupières, lui, un autre homme et un autre, qui discutent d'un air affligé, en parlant passages secrets, en parlant stratégie, en parlant guerre. Il secoue la tête pour dissiper ces pensées. Ces flashs qu'il nie en bloc.

« Toi aussi Téodore. » Téonard lève le regard avec un temps de retard et voit Alcide Oliver – un Poufsouffle, se souvient-t-il – qui regarde le sol d'un air boudeur. « Je m'appelle Téonard. » grogna-t-il avec humeur avant de regarder les dégâts de sa jambe. Inutilisable pour le moment. Il avait toujours sa baguette à la main et, avec un sortilège, réussit à rincer la plaie – mais il ne pourrait rien faire de plus pour l'instant. Téonard planta son regard dans celui de Maxwell, puis celui d'Oliver et les autres personnes restantes, qui murmurait chacune des idées plus loufoques que les autres. Lui-même se trouvait à court. Il ouvrit la bouche pour leur proposer de suivre l'idée d'Alcide mais n'osa pas, voyant deux personnes apparemment en plein débat et n'osant pas les interrompre.

Alors l'improbable, et l'irréparable, se produisit.

Le lion au bout de son collier rugit. De manière suffisamment audible pour rendre tout le monde, dans la cave et au-dessus, silencieux. Téonard ferma les yeux quand tous les regards se rivèrent sur lui.
Bon dieu, non.

Spoiler:

Les Âmes Vengeresses a écrit:

It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek

intrigue I: Too much candy gonna rot your soul.
Téonard Rosier, Ciaràn Maxwell, Cassidy Willock & Alcide Oliver.

►

"J'ai entendu un rugissement." "Moi aussi." Les membres des âmes vengeresses se regardent avec un air entendu avant qu'un sourire moqueur ne vienne arrondir la courbe de leurs lèvres. Autour d'eux, des cadavres empilés, des jouets avec qui ils ont fini de s'amuser. Pour l'heure, ils ont envie d'une nouvelle source de divertissement et ils sont heureux d'entendre que visiblement, quelque part non loin d'eux, un idiot n'a pas compris que s'il voulait survivre, il devait se faire oublier. Ils fouillent rapidement à l'étage, déplacent des objets, déplacent des morts mais rien et rapidement la frustration les envahit alors qu'ils poussent un grognement. "Où sont ces petits cons ? " Un des chefs s’énervent et envoie voler un pot contre le mur alors que son second vient lui poser une main sur l'épaule. Qu'il ne s'inquiète pas: il a un plan. Un plan géniallissme, sadique digne de Petrov ou Hristov eux-même. Un plan qui fera sortir les petits renards de leur planque.

Un long moment, le silence retentit et puis finalement, par les fentes du plancher au plafond et l'espace sous la porte, une brume violette commence à apparaître. Une brume. Rien qu'une brume inoffensive en apparence. Mais ne dit-on pas qu'il faut se méfier des apparences, que l'habit ne fait pas le moine? Curieux, un homme blessé au bras se rapproche et il ne faut pas longtemps avant que l'air violacé l’attaque. Oui, l'air l'attaque et il hurle, il hurle à la mort. Il hurle au feu, il hurle à une douleur insupportable alors qu'il commence à rouler sur le sol en se tenant son bras, en essayant presque de se l'arracher pour arrêter la souffrance qu'il éprouve. Alors tous comprennent: ce gaz est corrosif, ce gaz est dangereux et en plus de cela, il est attiré par le sang. Or, du sang, ce n'est pas ce qui manque dans cette pièce où ils sont tous blessés et presque mourants. Où leurs blessures suintent le carmin comme jamais, avec rien pour les soigner. Le vieillard continue de pleurer alors que le gaz semble lui ronger, comme de l'acide, comme de l'alcool lancé sur une plaie à vif. Et au dessus d'eux les ennemis bougent. Et le gaz se rapproche. Et s'ils continuent de hurler, ça en est fini d'eux.

Citation :: + Autant le dire, vous vous retrouvez dans le pétrin. Un gaz attiré par le sang et extrêment corrosif est en train de s'infiltrer dans la pièce. Son contact ne tue pas mais brûle comme de l'acide, comme de l'alcool sur une plaie à vif. Fois 100.
+ Votre personnage ne peut pas s'enfuir Il doit donc compter sur l'aide des autres personnes présentes et il doit trouver un moyen d'éviter que le gaz ne le touche, grace à sa baguette ou à des éléments autour de lui - dans la cave.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici V. Téonard Rosier) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite.

sloth., MARISSA. & Desdémone

Ciaràn avait l’impression que l’ombre autour de lui s’épaississait de minute en minute. Le monde autour était flou et il devait faire un effort pour se concentrer sur ce qui se passait dans la cave exigüe. Le manque d’oxygène sans doute. Mais cela l’agaçait au plus haut point. Ne voir les visages que dans un flou artistique était on ne peut plus dérangeant.7

« Tu... tu devrais plutôt t'occuper de ton torse. Si...si tu ne fais pas un garrot tu vas te vider de ton sang. Toi aussi Téodore. »

Un sourire ironique vient se peindre sur ses lèvres tandis qu’il réplique dans un souffle rocailleux et difficile :

« Vas-y génie, je n’attends plus que toi. J’ai aucune idée d’où peut être ma baguette… »

Et pour cause, elle n’est plus là où elle devrait être : dans sa poche. Il peut bien se contorsionner comme il peut, rien n’y fait il ne la trouve pas. Dans la panique elle a dû s’enfuir. Pile au bon moment.
Lorsque le gryffondor se présente, Ciaràn hausse les sourcils :

« Faudrait savoir. Téonard ou Théodore ? »

Ce fut à ce moment précis que le sans de Ciaràn se glaça dans ses veines. Un rugissement tel qu’il n’en avait jamais entendu mais qui venait non pas d’une bête mais d’un collier. Celui de Téonard justement. Le silence se fit instantanément avant qu’une discussion éclate au premier étage et que des voix fusent, assassines. Ils ne leurs réservaient certainement pas une partie de Monopoly s’ils étaient retrouvés. Lentement, Ciaràn regarda le gryffondor avec une lueur d’effroi dans les yeux.

« Dites-moi que ça ne vient pas de se passer. Dites-moi que personne n’a rien entendu. Dites-moi que j’ai rêvé et que c’est le manque d’oxygène qui me monte à la tête… Mais pourquoi je me suis retrouvé avec vous hein ? Je porte encore plus la poisse que ce que je pensais. »

Il lève les yeux au ciel, complètement dépassé par les évènements. Dire que cette journée avait bien commencée… Vraisemblablement elle allait finir dans le sang. Et ce n’était pas vraiment ce qui était prévu au programme.
Les yeux sur le plafond, Ciaràn se redresse soudainement. Une espèce de brume étrange vient de passer à travers les lattes et s’insinue doucement mais sûrement. Une arme ? Un poison ? Il s’attend au pire. Lorsque la brume vient toucher l’homme curieux, à côté de lui, il se raidit. L’homme hurle de douleur. Mais pas une de ces petites douleurs qu’on peut éradiquer en une fraction de seconde, non. Ces douleurs qu’on sait impossible à bannir, qui parcourent tout l’épiderme et enflamme le moindre nerf. Une douleur insupportable et qui, avec les cris du malheureux damné, va rameuter toute la population du premier étage vers le leur.
Immobile, Ciaràn observe sans savoir quoi faire puis, dans un éclair, il attrape la baguette du damné qui continue de hurler et dans un murmure lance un sort qui, aussitôt, met la victime malencontreuse dans les vappes. Et ce pour quelques temps. Mais cela n’empêche pas des tics de douleur de la part du supplicié qui gémit dans son sommeil artificiel.
Seulement, à trop vouloir jouer les héros, il se brûle un peu les ailes. La fumée acide l’a flairé comme un chasseur pisterait sa proie et c’est à lui qu’elle s’en prend. Le sang sur son torse ne doit pas aider cela dit. En voyant la vague déferler sur lui, ses yeux roulent de terreur. Finir mangé par un brouillard toxique n’est pas dans ses plans d’avenir. Et tandis qu’il voit avec horreur la chose arriver vers lui, une douleur atroce afflue. Ses nerfs hurlent, ses muscles se crispent avec une véhémence peu commune. Il se retient de hurler mais il faut bien l’avouer, ça brûle comme l’enfer. Il ne contrôle plus rien. Ne voit plus rien. Sinon la piqûre impossible de millions de guêpes qui l’attaqueraient toutes en même temps.

Spoiler:

Pré-au-lard. Honeydukes. Bonbons. Boum. Douleur. Sang. Cave. C'était allé très vite dans la tête de Dünya trop vite, pour qu'elle comprenne tout. Là encore c'est tout flou dans son esprit, la faute au choc très sûrement. Dès qu'elle l'avait pu elle s'était juste traînée là où elle pouvait, à l'abris des attaquants. D'autres avaient rejoins son abris et avaient commencé à discuter, pendant qu'elle même réfléchissait à ce qu'elle pouvait faire pour se sortir de son impasse. Elle les écoutait, ses camarades d'une oreille distraite, se moquant de leur stupidité, mais ne pipant mot, trop concentrée sur ses réflexions et sur la blessure écarlate au niveau de sa hanche. Un goût de sang immonde dans la bouche, elle avait craché au sol en toute discrétion et jusque-là aucun regard ne s'était semble-t-il posé sur elle. Tant mieux. Elle leur aurait bien dit de se taire ou d'agir plutôt que de se prendre la tête comme ils semblaient en passe de le faire, mais quel bien cela lui aurait-t-il fait? Dans son coin sombre elle se disait qu'au pire des cas si les attaquants finissaient par les trouver, eux-même ne la repéreraient pas. C'était beau de rêver.

Et puis un rugissement retentit dans la cave et elle cru qu'elle allait commettre un meurtre. Son regard glacé se posa sur Téonard visiblement mal à l'aise. Quel genre d'idiot pouvait-il bien porter un collier qui rugit? « Dites-moi que ça ne vient pas de se passer. Dites-moi que personne n’a rien entendu. Dites-moi que j’ai rêvé et que c’est le manque d’oxygène qui me monte à la tête… Mais pourquoi je me suis retrouvé avec vous hein ? Je porte encore plus la poisse que ce que je pensais. » « Ta gueule. » simple, efficace. C'était sortit tout seul. Elle s'était retenue depuis le début de leur dire de la fermer, qu'ils l'empêchaient de réfléchir avec leurs voix et leurs réflexions à la con, à tel point qu'ils n'avaient probablement même pas remarqué sa présence jusque-là. Elle au moins elle avait comprit que le silence était la clé de leur sécurité. Et si elle était d'accord avec Ciaràn sur le fond, elle en avait marre de ses remarques inutiles. « Juste ta gueule c'est pas le moment de s'engueuler son médaillon de merde a rugi c'est la vie, maintenant tu la fermes et tu réfléchis. » Non elle n'allait pas faire sa gentille aujourd'hui, ce n'était de toute façon pas le moment et si jamais elle devait disparaître là, qu'au moins elle le fasse en étant elle-même. Se relevant du coin de la cave où elle s'était effondrée après avoir échappé à l'attaque, elle se soutint son corps encore tremblant, une main contre le mur. C'est à ce moment-là qu'elle aperçut l'espèce de brume étrange qui s'infiltrait dans la pièce et avant qu'elle n'ai pu se demander ce qu'elle foutait là, la fumée toucha l'un des hommes présents qui se convulsa de douleur. Reculant inconsciemment d'un pas elle se cogna contre le mur de la cave, le cœur battant. Putain. Putain de merde même. Elle aurait du être prévenue de l'attaque, pas enfermée dans une cave avec des imbéciles, blessée au flan et la lèvre en sang, menacée par un brouillard brulant. Elle pouvait pas mourir ici. Elle aurait du être avec les âmes vengeresses, y avait eut méprise sur la personne. Sauf qu'elle ne pouvait même pas s'en plaindre devant les autres. Et le pire dans tout ça c'était qu'elle d'ordinaire débrouillarde, n'avait pas la moindre idée de comment s'en sortir. Elle avait bien aimé l'idée d'Alcide - un Poufsouffle utile, tiens donc! - d'insonoriser la cave et de débloquer le passage se secret. Mais maintenant la question c'était plus s'ils auraient le temps de le faire avant d'être tous touchés par la fumée. Elle remarqua à peine que Ciaràn les avait libéré des cris de la pauvre victime, même si la triste vue de son corps secoué de soubresauts de douleurs s'étalait encore devant eux. Non pas que cela attendrisse particulièrement Dünya. Réfléchissant à toute vitesse elle se racla la gorge. « Bon ils savent qu'on est là maintenant. » Regard appuyé vers son camarade Gryffondor dont le médaillon les avait trahi. « Alors autant y a aller à fond pour débloquer le passage avant que.. AAAAAAAH » le brouillard l'avait enfin atteint, sa jambe d'abord et puis tout son corps alors qu'elle succombait à la douleur. Et merde. Elle tomba malgré à elle à genou se convulsant de douleur, mais cherchant malgré tout à atteindre sa baguette dans la poche de sa robe. Se trainant le plus à l'écart du brouillard qu'elle pouvait elle pointa sa baguette en direction des boîtes diverses bloquant l'entrée du passage. « Bombarda maxima! » cria-t-elle avant de s'écrouler à plat ventre, la fumée l'ayant rattrapée. Elle ne fit pas le plaisir à ses camarades de leur épargner ses hurlements déchirants.

Spoiler:

It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek

intrigue I: Too much candy gonna rot your soul.
Téonard Rosier, Ciaràn Maxwell, Cassidy Willock & Alcide Oliver.

►

"Ils sont dans les caves ces faces de strout à pétards." " Alors leur faire leur fête!" Un rire gras éclate alors qu'à l'étage du dessus, les sorciers se mettent en mouvement, faisant trembler les lattes en bois. Leur plan était infaillible et il a porté ses fruits, comme ils s'y attendaient. Une mise en marche funeste qui ne peut signifier qu'une seule chose. La mort, la mort qui se met en marche. Oui, les membres des Âmes Vengeresses ont trouvé la localisation des élèves de Poudlard et ils sont bien décidés à s'en prendre à ces petits péteux qui se pensent plus malins qu'eux. Ils n'ont pas à se soucier du gaz, eux, après tout ils sont pris l'antidote. On peut les entendre courir dans les escaliers, se rentraient les uns dans les autres en raison de l'excitation à l'idée de faire du mal, à l'idée de tuer. Bientôt, ils arrivent devant l'entrée de la porte et ils commencent à l'enfoncer, lentement mais sûrement. Ils font presque exprès de prendre leur temps pour faire monter la tension de l'autre coté. Ils le pensent, le savent: leurs futures victimes sont piégées. Elles ne peuvent pas leur échapper, elles ne peuvent plus s'enfuir. Elles sont biches et eux, sont lions. Et ils vont se faire un plaisir de les déguster comme on déguste un met raffiné: lentement et avec délectation.

Dans quelques minutes ils seront là. Dans quelques minutes ils pourront enfin s'amuser un peu plus. Dans la pièce à coté d'eux, le gaz a presque entièrement pris possession des lieux et il devient vraiment difficile pour les élèves de l'éviter, lui et la douleur qu'il entraine. Ils le savent tous maintenant: ils ont interêt de vite trouver un moyen de sortir ou ils sont fichus. Ou ils peuvent dire adieu à la vie et s'apprêter à crever comme des rats dans une cave. Ils n'ont que quelques minutes. Quelques minutes pour trouver une solution ou ils seront connus pour toujours comme les pauvres petits étudiants massacrés sans la moindre pitié dans la noirceur des dessous d'un magasin de sucreries. Think, and think quickly

Citation :: + Autant le dire, vous vous retrouvez dans le pétrin... encore plus qu'avant En plus du gaz qui a presque prit possession de tout le lieu, les A.V sont entrain d'enfoncer la porte pour venir vous tuer.
+ Vous n'avez que quelques minutes pour trouver une solution Que ce soit seul(e) ou à plusieurs, il vous faut trouver un moyen de vous sortir du pétrin, de préparer une défense ou de vous cacher avant qu'ils n'arrivent.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici V. Téonard Rosier) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite.

sloth., MARISSA. & Desdémone

Téonard ne put s'empêcher d'adresser un regard désolé à un Ciaràn Maxwell qui avait l'air à la fois perdu, énervé, apeuré et franchement flippant. Ses mâchoires crissèrent l'une contre l'autre dans un bruit d'outre-tombe alors qu'il gardait étroitement les yeux fermés, peut-être dans l'espoir que ça lui permettrait de retourner dans le temps et enlever ces affreuses dix pires secondes de son existence. L'intervention de Dünya Leyhan – une autre gryffondor – quant à elle, lui fit s'arquer un sourcil – un pendentif qui rugit, c'est la vie... ok – avant qu'il n'ouvre la bouche pour parler... mais trop tard. Ils savaient. Ils étaient là. Mais, pire que tout, ils arrivaient. Téonard vit les lattes au-dessus d'eux laisser s'échapper des nuages de fumée et de poussière, signe que ça s'agitaient au-dessus. Puis il vit s'infiltrer, sous la porte, le gaz tentaculeux et à l'aspect plus que malsain. Méfiant, il sauta sur ses pieds en oubliant un instant qu'il avait la jambe droite en berne ; et, dans un gémissement de douleur, s'affaissa. Bon. C'était un gaz. OK. Ça ne pouvait pas être si-- ses yeux s'agrandirent de terreur en voyant le premier touché par la mystérieuse vapeur violette. Il se tord de douleur sur le sol, le gaz personnifié semblant presque s'attaquer à lui. Affalé par terre, il se fit la réflexion qu'il n'irait pas très loin et qu'il ne pourrait pas y échapper, à ce foutu gaz. Toutefois, il réussit à se hisser sur sa jambe valide et à reculer de moitié, avant d'étouffer un second cri de douleur quand son pied droit s'appuya parterre. Putain, pensa-t-il dans un éclair de douleur intense et vivace, la jambe tremblante alors qu'il reculait toujours à tâtons dans l'espoir d'atteindre le fond de la pièce. Il écouta les suggestions, les gémissements, les cris et finalement, se rendit compte qu'ils étaient livrés à eux-mêmes. Et qu'ils allaient certainement en mourir. Il pâlit nettement, dans son coin, avant de faire tourner nerveusement sa baguette entre ses doigts. Un grésillement plus tard, il ne ressentait plus rien dans sa jambe et pourrait l'utiliser sans gémir ou s'évanouir – à ses dépens, toutefois. Les anesthésies sorcières et non professionnelles pouvaient vite s'avérer... imprévisibles.

Il faisait partie de ces rares chanceux du fond de la salle, qui ne pouvaient que regarder d'un air maussade les silhouettes tomber une à une, attaquées par le gaz malfaisant, en frissonnant et sans ne savoir quoi faire. Finalement, le jeune gryffondor entendit un bruit de cavalcade au-dessus d'eux et vit avec une précision terrifiante la porte au sommet de l'escalier trembler sur ses gonds. Ils étaient là, bordel, ils arrivaient, ils allaient les tuer. Il sentit le regard bleu de Leyhan s'appuyer sur lui et, aussitôt, planta ses yeux dans les siens. « Alors autant y a aller à fond pour débloquer le passage avant que.. AAAAAAAH » elle était touchée. « Merde ! » hurla Téonard en pointant sa baguette sur elle, réfléchissant à toute allure – n'osant pas trop l'anesthésier elle aussi de peur de lui faire plus de mal que de bien – avant que son cours de Métamorphose de quatrième année ne lui revienne. « Gaz, gaz, gaz... bon sang ! Condensatio ! CONDENSATIO ! » Physique élémentaire, songea-t-il alors que le gaz qui attaquait Dünya se transformait tout d'un coup en eau inoffensive et qu'elle se retrouvait trempée. Téonard était vide. Vide de toute émotion et vide de toute magie et, si il voulait venir en aide aux autres qui se tordaient parterre, il en semblait incapable pour le moment. Ses lèvres articulèrent une supplique muette à ceux qui étaient encore sur leurs deux jambes pour aider les autres, fit un vague signe vers la porte qui tremblait toujours un peu plus sur ses gonds... avant de s'affaisser à nouveau et de se faire rattraper par le gaz.

Citation :: + il y a une solution au gaz. Mais elle est coûteuse en puissance magique. On sauve ses fesses ou on aide les autres ? Le passage vers la porte secrète est presque clair et les autres élèves présents essaient déjà de s'y infiltrer.

Il ferme les yeux, voudrait être ailleurs. La douleur afflue par vagues incessantes faisant crier ses nerfs à vif. La brume se rapproche dangereusement, son regard se fait flou tandis qu’il sent l’oxygène progressivement lui échapper. Son cerveau va finir par imploser, il lui semble qu’il bat au rythme de son cœur dans sa boîte crânienne. Impuissant maintenant, il cherche du regard un peu d’aide, quelque chose. N’importe quoi qui puisse le sortir de ses souffrances. Il siffle, ses poumons sont en feu, sa blessure béante le fait atrocement souffrir. Et la voix de cette autre gryffondor qui s’insinue, perfide à ses oreilles. Il n’aime pas son ton, il le déteste même mais il ne peut plus rien dire, le souffle coupé par la douleur. Il aimerait dire qu’elle ne perd rien pour attendre mais en pareil circonstance il sait qu’il a parlé sur le coup de la détresse et sûrement qu’elle aussi. Délibérément, il ne relève pas et se contente d’un regard glacé de haine envers elle en persifflant un « Sois sûre d’une chose, c’est pas demain la veille que je me tairais… ».

Et soudain, un sortilège fend l’air et la muraille qui cache prétendument un passage éclate. Il n’a rien vu venir. Et un cri, celui de Dunyä, qui hurle. Le brouillard l’a attrapé elle aussi et vraisemblablement, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ce sera le tour de Ciaràn après, sans aucun doute. Avant qu’il puisse esquisser un geste, c’est Téonard qui libère la gryffondor de ses souffrances et lançant un condensatio tonitruant. Dunyä est trempé mais Téonard reste à terre. Ciaràn s’approche tant bien que mal pour constater que non content d’avoir la jambe en charpie, Rosier est aussi en train de faire une crise de fatigue aiguë. Dans son angle de vision, Ciaràn entraperçu des élèves en train de se faufiler dans l’ouverture pratiquée, inconscient de ceux qu’ils laissaient derrière eux ou choisissant délibérément de les abandonner ? Il n’aurait su le dire. Mais l’instant était on ne peut plus mal choisi pour tomber dans les vapes. Le brouillard approchant, Ciaràn réussit tant bien que mal à se remettre sur ses pieds. Le plafond et le mur chancellent dangereusement tandis qu’il tangue pour reprendre un semblant d’équilibre. La douleur est telle qu’elle lui fait oublier les bases les plus élémentaires d’équilibre.
Et la brume vengeresse touche Téonard. Alors Ciaràn n’hésite plus, tant qu’à crever, autant que ce soit pour le bien commun et pas pour sauver son inutile petite peau d’orphelin précoce. La baguette en main, il se concentre et, à son tour, lance le sortilège salvateur. Son camarade gryffondor se retrouve, certes, aussi trempé que Dunyä, mais au moins aura-t-il le bénéfice d’échapper à la douleur.

Ciaràn s’écroule. Ses jambes ne tiennent plus. Il a réussi à tirer Téonard le plus près possible de la sortie salvatrice mais ils ne sont pas sauvés. Et cette fois, une terrible fatigue s’empare de lui. Il sent son esprit flotter, comme dans un rêve. Damn, c’est comme si j’avais fumé 40 joints d’affilée. Floues, ses pensées ne s’accrochent plus à rien, sinon à Dunyä, juste devant lui. Il plante ses yeux bleus dans les siens et lui jette un « Casse-toi. ». Le ton reste calme et sans aucune trace d’agressivité. Il veut juste qu’elle sauve ce qu’elle peut sauver de son existence. Pour lui, le futur semble soudain beaucoup plus sombre.

It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek

intrigue I: Too much candy gonna rot your soul.
Téonard Rosier, Ciaràn Maxwell, Cassidy Willock & Alcide Oliver.

►

FIN DE L'INTRIGUE

Miraculeusement, les élèves sont capables de dégager au dernier moment le passage secret jusqu'au château. Une véritable course poursuite dans celui-ci s'engage alors entre les écoliers et leurs ennemis alors que les adolescents font de leur mieux pour s'aider les uns et les autres à avancer. Alors que leurs assaillants les rattrapent et que déjà les sortilèges sifflent aux oreilles des jeunes gens, les membres des âmes vengeresses sont soudainement repoussés par un champ de force - celui des protections du château. Ils ne peuvent plus que faire demi-tour, tenu en échec par les fondateurs et leur barrière alors que les élèves sont récupérés par des professeurs qui les accompagnent sans tarder jusqu'à l'infirmerie. Là, ils sont placés pour la plupart sous des soins intensifs alors que l'infirmière court d'un lit à un autre, soignant leurs blessures et leur appliquant l'antidote du gaz toxique les ayant tous touchés. Ils sont dans un sale état mais au moins, ils sont rentrés. Tous. Et ça, ce n'était pas gagné d'avance...

» INTRIGUE I ✤ beware of the big bad wolf {en cours}
» INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}
» INTRIGUE I ✤ love has killed more than any disease {en cours}
» INTRIGUE I ✤ united we stand, divided we fall. {en cours}
» (libre) Amber Heard ★ Avant je te courais après...maintenant je cours pour t'échapper

❝ INTRIGUE I ✤ It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek. {en cours} ❞

INTRIGUE I ✤ It's all fun and games 'til somebody calls the bad guys. Then it's hide and seek. {en cours}

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée