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❝ INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} ❞

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Durmstrang
PARCHEMINS : 62

Durmstrang
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MessageSujet: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyJeu 26 Déc - 18:03


can a man be brave if he's afraid ?
intrigue I: fear cuts deeper than swords
Cordélia Lysaght, ulysse knight, jackson coolidge, isolde redwyne.


Lendemain de fête.
Gueules de bois, yeux qui ont du mal à s'ouvrir, lumière aveuglante.
Les Serpentard savent faire la fête, c'est connu de tout le château. Alors quand ils ont décrété que, au terme de la première semaine de cours, ce serait vraiment la teuf au vrai sens du terme, tout le monde a crié de joie. Rien à voir avec les séances lecture-thé des Serdaigle ou avec les prétendues Project-X like parties des Gryffondor, non, loin de là ; ce serait la teuf comme il n'y en avait jamais eu à Poudlard – ou, tout du moins, à la Cabane Hurlante. C'est ainsi que tous les cinquième, sixième et dernière année se sont retrouvés rassemblés dans le fameux endroit insalubre, à écouter de la musique (trop) forte jusque tard dans la nuit, l'alcool coulant à flots ainsi que d'autres produits illicites qui ne seront pas cités ici. Quelques membres des autres maisons semblent perdus dans la masse des vert et argent, des cavaliers et cavalières qui n'ont aucun mal à se fondre dans la foule : sous la lumière des stroboscopes, tout le monde est pareil. La fête commence tôt, finit tôt ; si bien qu'à deux heures du matin, tout le monde dort. Certains s'échappent dormir dans leurs lits confortables, au château ; d'autres restent sur place et ronflent dans leurs coins, parfois entassés à plusieurs au le même endroit.

Un lendemain de fête comme les autres, en gros. Il est dix heures quand les derniers yeux tressautent et s'ouvrent. La plupart des fêtards sont partis, ne reste qu'une dizaine de personnes à tout casser, éparpillées dans la Cabane Hurlante silencieuse. Silencieuse ? Non, pas tant que ça. On entend des murmures, des grognements, des craquements du plancher ancestral : la Cabane est occupée. Et pas par de jeunes élèves. « (…) ça les distraira. » « (…) Diederick et Aldridge (...) » « (…) à la recherche de l'orbe grise. Tu crois que (...) » Autant dire, du charabia. Les élèves grognent puis décident de se faire discrets, le temps de retrouver le passage secret sous le Saule Cogneur et de s'échapper ; si ça se trouve, c'est les professeurs qui font leur réunion post-rentrée dans le plus grand secret... Mais le passage est bloqué. Et, en haut, dans l'ancien salon, résonnent toujours les grognements et les murmures des adultes. Vous avez déjà entendu ces voix quelque part ? Ca m'étonnerait. Car ce sont bel et bien des Âmes Vengeresses qui font leur réunion de guerre à l'étage.

Vous vous regroupez, peu ou prou, dans une salle. Vous êtes dix. Sept serpentard, un serdaigle, deux gryffondor. Et vous n'avez aucune idée de ce qui se passe. « Vous croyez qu'ils ont fermé la porte ? » « Vous croyez que c'est des profs ? » « Vous avez compris ce qu'ils ont dit ? » Vous tendez l'oreille.

Plus un bruit.

Vous tournez la tête, vous vous regardez. Et vous voyez le cadavre. C'est un pendu, qui se balance méthodiquement comme l'aiguille d'une pendule, qui vous regarde de ses yeux vitreux et morts. Il a de belles boucles brunes, des yeux auparavant sombres désormais recouverts d'un voile opalescent.
Mais, surtout, il a un clone dans la pièce. Ulysse Knight.
Et ça, ce n'est pas normal.
« Ca les occupera un temps. » vous entendez, à l'étage, phrase ponctuée de rires gras et maléfiques avant que les discussions ne reprennent.

Citation :
+ Cette situation est capitale à l'intrigue. Vous êtes coincés dans la Cabane Hurlante et les Âmes Vengeresses, vos détracteurs - même si vous en ignorez encore l'identité - tiennent un rendez-vous de grande instance à l'étage. Sans que vous compreniez pourquoi, ils restent en place et, plutôt que de vous tuer ou de vous mettre hors d'état de nuire, ils vous envoient des Épouvantards. Vos actions envers les Âmes Vengeresses ont des répercussions sur les autres situations... à vous de mettre votre personnage en scène.
+ Dans la théorie, un épouvantard peut être facilement combattu. Or, ceux-ci sont particulièrement teigneux et se cachent au quatre coins de la maison. De plus, dans la pratique... c'est un peu plus dur. Dans la pièce où vous êtes actuellement, il y a cinq Épouvantards même si un seul s'est manifesté... pour l'instant.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici S. Cordélia Lysaght) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite. INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} 1122333325

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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyVen 27 Déc - 23:20


darkness closes in


(margaret atwood) ▽ Why does the mind do such things? Turn on us, rend us, dig the claws in. If you get hungry enough, they say, you start eating your own heart. Maybe it’s much the same.

Nika? Sur la hotline réincarnation, pas de réponse. Ce silence radio ne t'étonne qu'à peine, après tout, Nikita t'a conjuré de ne pas aller à cette fête et peut-être qu'en temps ordinaire, tu l'aurais écoutée mais voilà, Léonie t'ignore depuis quelques temps déjà, sans compter les regards que te portent son copain et tu voulais juste... décompresser. Oublier. Oublier que cette fille, tu l'as toujours dans la peau alors qu'elle, elle s'en sort très bien sans toi.
Considérant le fait que tu as à présent une si jolie gueule de bois que tu as l'impression d'être encore saoule et qu'une main féminine te retient par les hanches, la soirée a un succès mitigé, mitigé car même l'alcool n'a pas suffi à effacer les fantômes caresses de Léo (et pourtant, Merlin seul sait que les fantômes, toi ça te connait) et qu'au fil du temps, tu ne cherchais en elle que les souvenirs du passé. C'est à ce moment là que Nikita a réellement déconnecté et t'a laissée seule. Pour changer.

Retenant un soupir agacé, détestant avoir la bouche pâteuse, tu bascules sur le dos, plaquant une main sur tes yeux en attendant qu'ils se fassent à la lumière. Tu remarques enfin des bruits inhabituels, des signes de présence dans la Cabane. Allongée là, ton corps se fige, tendu comme un arc, guettant la moindre parcelle d'informations. Avec un peu de chance, c'est des élèves mais quelque chose en toi, un instinct endormi pendant des centaines d'années, te souffle que ça va être une longue journée et comme pour te le confirmer, des bribes de conversations se font entendre.
Diederick. Un nom que tu connais bien pour l'avoir entendu de la bouche même de Léonie mais tu ne te rappelles malheureusement pas en quoi ce dernier était important, il faut dire que sa peau nue était plus que distrayante. Le reste? Un vrai charabia. Passant la main dans tes cheveux, tu détestes ta mémoire qui te fait soudainement défaut et de ne pas pouvoir utiliser ton joker puisqu'elle boude toujours.

Alors puisqu'il te faut y aller à l'aveuglette, sans jeter un regard en arrière, tu te relèves et reboutonnes ton chemisier. Retroussant aussitôt les manches, tu cherches le reste de tes affaires du regard sans les trouver. Ce qui veut dire qu'il ne te reste qu'une solution... en l'absence de Nikita, t'aventurer seule - et surtout sans baguette - dans la Cabane Hurlante, face à dieu seul sait combien de personnes, est probablement une stupide idée. A vrai dire, tu entends presque cette dernière te le susurrer à l'oreille mais Nikita n'est pas là alors, laissant l'autre à son sort, tu entrouvres la porte. Il te faut au moins partir à la recherche de ta baguette perdue et si ça signifie tomber nez à nez avec les personnes qui font un boucan pareil, c'est malheureusement un risque que tu te dois de prendre. Mieux vaut les surprendre qu'attendre sagement qu'on vienne te cueillir.

Tu n'as pas à chercher bien longtemps. Ils se sont tous regroupés dans la même pièce et l'espace d'un instant, tu songes à des agneaux menés tout droit à l'abattoir. Malgré les visages familiers élicitant chacun des réactions diverses en toi (hantise, animosité, soulagement), tu t'apprêtes à tourner les talons, sans même réfuter leurs idées stupides lorsque quelque chose apparait dans ton champ de vision. Quelque chose ou plutôt quelqu'un qui ne se trouvait pas là quelques minutes plus tôt.
Un cadavre dont le visage ne t'est pas inconnu. Ulysse. La réincarnation de Maximilien. Si le choc semble se propager chez certains, toi, tu fixes intensément ce cadavre, la tête penchée. Quelque chose ne va pas chez lui et te retient de t'avancer pour l'examiner de plus près. Les cadavres ne te donnent pas cette impression de terreur presque viscérale. Et ce n'est qu'en parcourant une nouvelle fois des yeux la dizaine d'élèves présente que tu comprends. Un épouvantard.
Merde.
Bien sûr, tu pourrais formuler ta conclusion à haute voix mais l'abnégation n'a jamais été dans tes cordes alors lentement, pour ne pas attirer l'attention sur toi, tu recules. Par chance, tu as toujours eu la démarche légère et tes pieds nus ne font aucun bruit sur le vieux plancher. Tout ce que tu as appris en DFCM, tu l'as oublié. De toute façon, sans baguette, c'est inutile. Une chose est sûre, tu ne veux pas rester dans cette pièce plus longtemps et il te faut t'enfuir avant que la panique ne les gagne.
(c) AMIANTE

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Ulysse G. Knight
PARCHEMINS : 374
AMORTENTIA : une jolie serdaigle un peu loufoque, mais à laquelle il ne peut résister.
PATRONUS : aigle royal.
PARTICULARITE(S) : préfet de serpentard ; gardien de l'équipe de quidditch des verts ; membre des baguettes frétillantes ; grand amateur de rapaces ; chevalier à ses heures perdues.

Ulysse G. Knight
FRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.


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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyDim 29 Déc - 0:29

Sa tête tournait, alors qu'un mince rayon de soleil se faufilait à travers les murs, pour venir éclairer son visage fatigué par la soirée de la veille. Ouvrant difficilement les yeux, il se redressa légèrement, complètement désorienté. Où était-il, déjà ? Ulysse lâcha un bref soupir. Il était beau, le préfet de serpentard. Encore à moitié saoul de la veille, le brun tenta de se concentrer quelques secondes, cherchant à extraire une simple poignée de souvenirs de sa mémoire. Ah, oui, la soirée. La grosse teuf, comme ils l'avaient annoncé. Au vu de son état, cela devait effectivement être une belle beuverie, et qu'il avait probablement cautionné, en plus. Le jeune homme ne comprit pas instantanément comment il avait pu se laisser aller ainsi. Oui, bien sur, il se souvenait d'avoir accepté l'invitation à cette fameuse soirée. Il s'était dit à juste titre que la présence du préfet de la maison organisant la fête inciterait peut-être les élèves à modérer un peu leur consommation de substances illicites. Visiblement, ça n'avait pas très bien marché. Il n'avait jamais été du genre à boire des litres d'alcool, ou même à se droguer. Oh, bien sur, il buvait. Du vin, en compagnie de son père, parce qu'il en appréciait particulièrement la saveur. Il n'était pas un grand amateur de fêtes, et ne perdait jamais le contrôle comme cette nuit la. Avait-il été victime de son rôle ? Un instant, le brun fut persuadé qu'on avait glissé quelque chose dans son verre lorsqu'il regardait ailleurs. Exaspéré de s'être fait avoir ainsi, Ulysse se frotta les yeux. De toute manière, ce qui était fait ne pouvait plus être changé. Désormais, il tenait à savoir deux choses : où il était, et comment allait-il rentrer.

Jetant un coup d'oeil autour de lui, Ulysse fixa les murs de bois abimés. Aussitôt, cela lui apparut comme une évidence : la cabane hurlante. Se redressant cette fois-ci totalement, le jeune homme appuya son dos contre le mur qui se trouvait derrière lui, et sonda de ses yeux sombres la pièce dans laquelle il se trouvait. Ici et la s'entassaient d'autres élèves. Certains grognaient, d'autres semblaient inertes. Cependant, ce ne fut pas ce qui attira le plus son attention. Un bruit sourd poussa Ulysse à tendre l'oreille. Des voix résonnaient au dessus de sa tête, et il ignorait complètement d'où elles venaient. Se levant péniblement, le serpentard mit la main à sa poche, cherchant instinctivement sa précieuse baguette. Merde. Disparue. Il avait certainement dû la perdre dans l'agitation de la fête. Profondément agacé, le préfet se remit en marche, zigzagant avec prudence entre les corps étendus sur le sol. Plus il avançait, et plus les voix se faisaient claires. Toujours lentement, le brun jeta un oeil dans la pièce voisine, et constata que d'autres élèves dans le même cas que lui s'y trouvaient. Aussitôt, ils tournèrent la tête vers lui, le toisant d'un air grave. Nul besoin d'être un génie pour comprendre instantanément que quelque chose clochait. Les rejoignant en quelques pas, Ulysse s'apprêta à demander ce qu'il se passait, et fut interrompu par un jeune serpentard, pointant silencieusement son doigt vers le plafond. Les voix, encore une fois, résonnèrent et parvinrent aux oreilles du jeune homme. Plissant les yeux, le préfet tenta de comprendre ce qu'ils disaient. Distraire, Diederick. Cela n'avait absolument aucun sens. Déconcerté, le vert et argent tenta de faire ne serait-ce qu'un infime lien entre leur situation et les voix au dessus d'eux. Sans grand succès.

Agacé d'être dans cette situation d'attente invraisemblable, Ulysse ne prêta aucune attention aux bavardages des autres, et tourna la tête. C'est ainsi qu'il l'aperçut. En une seconde, son sang se glaça, et il crut sentir son coeur s'arrêter de battre dans sa poitrine. C'était lui. Lui, mort, et pendu. Sa respiration se coupa, et il retint son souffle dans sa poitrine. Il ne fallut qu'une demi seconde à la panique pour envahir son cerveau, et il se leva brusquement, reculant vers l'exact opposé de la pièce. Manquant de justesse de trébucher, le serpentard porta de nouveau la main à sa poche, jurant bruyamment lorsqu'il se souvint que sa baguette avait disparue. Putain. Les battements de son coeur s'accélérèrent à vitesse grand v, alors qu'il fixait intensément son propre cadavre. Ce n'était qu'une illusion, certes, mais c'était bien la plus horrible à ses yeux. Se voir, mort. Avoir un aperçu de ce que serait son corps inerte et sans vie. S'il y avait bien une chose que craignait Ulysse, c'était de mourir pendu, déshonoré, oublié. Il avait lu et relu les incroyables récits de la grande guerre, et savait déjà depuis longtemps comment il voulait mourir : droit et fier, une baguette à la main. Peut-être était ce un stupide idéal, une prétention qu'un jeune homme comme lui ne se devait pas d'avoir. Peu lui importait. Rien ne valait plus que son honneur.

Une fois qu'il eut reculé jusqu'au mur, le serpentard au teint désormais livide ne cessa de fixer l'immonde vision qui s'affichait sous ses yeux. Il devait reprendre le contrôle. Ce n'était qu'un épouvantard. Quelles que soient les personnes qui l'avaient fait apparaître, une chose était sûre : leurs intentions n'étaient pas de leur faire passer une joyeuse petite journée. En ce qui concernait Ulysse, cela avait plutôt bien marché : le préfet était littéralement pétrifié. Mais au fond de lui, une petite partie de son âme ne l'était pas : Maximilien. Lui ne reculait pas devant le danger, et l'avait prouvé à de nombreuses reprises au cours de sa vie. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour Ulysse ? Bien que ce dernier n'en ait pas eu conscience sur le coup, ce fut de manière assez instinctive qu'il desserra les dents. Il n'avait aucune raison de paniquer. Aucune. Son souffle se fit plus lent, et il parvint enfin à détacher son regard de l'épouvantard, balayant le reste de la pièce. Certains élèves le regardaient avec appréhension, alors que d'autres fixaient l'épouvantard d'un air livide, presque absent. Se décidant enfin à dire quelque chose, Ulysse fixa un par un ses camarades, et lâcha d'une voix la plus posée possible. « Est-ce que quelqu'un a une baguette, ici ? ». Il eut l'impression de voir l'ensemble de la pièce tressaillir, alors que la tension qui s'était emparée de son être quelques secondes plus tôt se faisait un peu moins pesante. Sur le coup, personne ne bougea, et il se contenta d'indiquer d'un bref mouvement de tête l'épouvantard, qu'il évita tout de même soigneusement de regarder. « Ce ne sera surement pas le dernier ». Au dessus d'eux, les voix semblèrent s’atténuer légèrement. On les écoutait. « Je ne sais pas qui sont les personnes se trouvant au dessus de nos têtes, mais ils ne nous veulent pas que du bien », continua-t-il sur un ton plutôt amer. S'adossant au mur qui bordait le fond de la pièce, Ulysse se força à contempler le sol. Il réfléchissait. Paniquer était une bien belle chose, mais s'ils ne réfléchissaient pas un minimum à une solution, personne ne viendrait les aider à se sortir de la. Pour l'instant, il ne s'agissait que d'un épouvantard. Et après ? Le serpentard était certain que celui-ci n'était qu'un simple début. Ceux qui leur avaient envoyé cette charmante apparition n'avait pas simplement l'intention de faire peur à une dizaine d'adolescents, juste pour le plaisir de les voir s'agiter. Ulysse avait l'intuition que quelque chose de bien plus atroce se tramait, derrière toute cette mascarade. Quelques secondes plus tard, il crut presque entendre un cri, à l’extérieur de la cabane. Etait-il en train de devenir fou ? Son esprit aimait visiblement beaucoup lui jouer des tours, en ce moment. Encore une fois, une petite voix s'insinua en lui, et lui souffla de ne se fier qu'à son instinct. Le serpentard ne sentait pas sa présence, mais celui qui le guiderait une fois de plus serait Maximilien.

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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
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AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyDim 29 Déc - 9:57


La louve dormait pour le moment, sombra masse silencieuse dans un coin de pièce, que même le plus hardi des sorciers n'aurait osé réveiller. La louve dormait et ignorait tout ce qui se passait non loin d'elle. Quand finalement ses paupières animales se levèrent, dévoilant un regard caramel bien trop intelligent, elle ne put retenir un léger grondement en s'étirant. Ça pue la peur et les vicelards Pense-t-elle, en commençant à trottiner sans faire de bruit, à se mouvoir dans les ombres et se dissimuler dans celle-ci. Elle sent, elle sent la seconde odeur dans un premier temps qui lui hérisse le poil et fait gronder la bête en elle. Elle arrive à la provenance de la senteur et finit par percevoir des voix, des voix qui font remonter une haine en elle. Eux à la recherche... de l'orbe grise ? Cela ne se peut. Ils ne peuvent pas espérer la retrouver et quand bien même le ferait-il, quel utilité cette-dernière aurait-elle pour eux ? Déjà, la louve se prépare à l'attaque. Bien plus grosse que ses congénères, bien plus puissante, elle ne fera qu'une bouchée de ceux à l'intérieur de la pièce, éliminant ainsi la menace avant même qu'elle n'en soit réellement une. Elle se prépare, prête à s'élancer mais l'odeur de la peur et une voix que trop bien connue lui figent les membres. Elle n'est pas la seule ici. Il y en a d'autres comme elle. Enfin, pas exactement comme elle mais d'autres qui seront traumatisés si elle fait de ces hommes et femmes une boucherie humaine. Que font-ils là ? Ah oui. Cette soirée. Elle les pensait déjà tous parti quand elle était arrivée là pour trouver un peu de repos et de sérenité. Elle soupire, grogne silencieusement et se recule, la louve laissant place à une jeune sorcière de dix-neuf ans, baguette à la main. Cordélia. Cordélia ne sort jamais sans sa baguette magique, cela revient à un suicide à ses yeux. Le sorcier est sa baguette et sans sa baguette, le sorcier n'est rien. Pas qu'elle est besoin de celle-ci pour pratiquer la magie, non. Mais la baguette est un catalyseur qui rend sa magie plus ordonnée et de ce fait, plus efficace. Silencieuse, elle se recule et suit la voix d'Ulysse Knight qu'elle a reconnu. Ulysse, que fait-il ici ? Que font-ils tous ici ? Cordélia grogne en voyant la dizaine de sorciers présent – venant principalement de sa maison. Elle regarde les élèves et grogne en roulant des yeux. Elle sent une pointe d'agacement grandir en elle. Jamais, Jamais Maximilien ne serait sorti sans sa baguette, jamais le grand stratège n'aurait fait une erreur tactique aussi importante. Mais Ulysse n'était encore qu'un bébé. Un bébé intelligent et prometteur, certes, mais un bébé. Ses yeux parcourent la salle et elle grimace en voyant Isolde, bien qu'elle ne s'arrête qu'une seconde sur elle avant que sa baguette ne se lève, décidée et impitoyable. « Riddikulus. » Sa voix est ferme, sans la moindre hésitation et bientôt, le cadavre de son ami se transforme en le directeur de Poudlard, en tenue d'homme des cavernes – le comportement allant avec. Un rictus moqueur vient arrondir la courbe de ses lèvres alors qu'elle finit par s'appuyer contre la porte, les bras croisés sur sa poitrine, le faux Astaroth Melwyn grognant et sautant sur place comme un macaque. Elle ne le dit pas à haute voix, mais elle le préférerait presque – voire, totalement – comme ça. « Au moins, tu as conscience de cela Knight, à défaut d'avoir l'instinct basique de ne jamais te retrouver sans baguette si tu ne veux te retrouver dans le pétrin (...) Il a effectivement raison. Ce ne sera pas le dernier. Et ils ne sont pas vos amis. » Inconsciemment, son regard glacial, à l'image de celui de feu Aleksander Romanov, son frère d'une autre vie, papillonne quelques secondes vers Isolde avant qu'elle ne reprenne la parole d'une voix autoritaire et polaire « Il va falloir trouver un moyen pour sortir d'ici. Même si je doute qu'ils nous laissent faire. Visiblement, ils ont décidé de jouer avec nous, que nous le voulions ou non. » Et Merlin que Cordélia ne le veut pas. Elle hait les épouvantards. Elle les hait vraiment et elle n'est pas d'humeur à affronter l'un d'entre eux. Et elle n'a pas envie que l'on voit sa plus grande peur, trop parlant, trop criante de vérité à son égard. Elle grinça des dents en entendant le même cri qu'Ulysse, un cri qui ne présageait rien de bon. Rapidement, son cerveau se mit en état de fonctionner. S'ils étaient ici, ils étaient aussi dehors et s'ils étaient dehors, ils étaient avec eux. Tous les autres. Tous ces élèves incapables de se défendre par eux même, des inconscients de la guerre en mouvement, qui se prépare là sous leurs pieds. Et Nimueh et Emory qui ne sont pas venus à Pré-au-Lard ce week end ne sont pas là également pour les protéger.. Si elle ne sort pas d'ici rapidement, elle ne pourra rien faire. Elle doit sortir. Elle doit les faire sortir. Et à partir de là, elle pourra, justicière sombre se cachant aux regards de tous ses sauvés, faire le sale boulot et permettre à ses camarades en grande difficulté de rejoindre sains et saufs le château.
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Durmstrang
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyDim 29 Déc - 12:08


can a man be brave if he's afraid ?
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Riddikulus et le cadavre s'envole, est remplacé par quelque situation ridicule qui ne fait, pourtant, rire personne. Tout le monde est sauf. Plus aucun danger. Tout va bien. Vraiment ?

Dans le dos d'Isolde qui essaie discrètement de fuir, la porte claque, le verrou joue : ils sont enfermés. Et juste avant que la jeune femme ne colle son dos au battant de la porte, un frisson lui parcoure l'échine et elle sait. Il est derrière elle. Un feu commence lentement à dévorer les murs, la chaleur se répand dans la pièce. L'habitacle, fait tout de bois, devrait s'enflammer comme une allumette ; mais il n'en fait rien car, comme tout le monde le comprend quand un Serdaigle pousse un glapissement de terreur pure, le formidable brasier qui se propage est un Épouvantard. Qui a vite fait de se transformer en une masse noire qui vient s'acharner sur la Redwyne, l'emprisonnant dans son carcan obscur et étouffant. Un Riddikulus ne suffira pas.

Puis, alors que les autres étudiants présents commencent à chercher leurs baguettes – ou déplorer leurs absences – en se penchant sur la situation d'Isolde Redwyne, emprisonnée, un deuxième Épouvantard entre en scène sous la forme d'une petite fille aux longs cheveux blonds, étonnamment semblable à l'une des jeunes femmes ici présentes. Celle-ci pousse un cri de terreur et, sa baguette en main, lance un sortilège en direction de sa peur la plus profonde : une gerbe de flammes s'échappe mais, évidemment, n'a aucun effet sur l'Épouvantard qui tressaille à peine, continuant de s'approcher de la jeune femme. Le mal est fait, toutefois : les flammes invoquées par la Serpentard viennent se déposer sur le sol, en bois. Et cette fois, ce n'est pas une illusion : le feu se propage rapidement vers Ulysse, démuni.

De son côté, Cordélia voit des tentacules ténébreuses se former en face d'elle, lentement prendre la forme d'une silhouette qu'elle reconnaîtrait parmi toutes – ainsi que les plus fervents suivants de Freya Romanov. Pas encore de traits, pas encore de détails ; juste cette silhouette, cette forme qui s'approche posément de la jolie brune, levant lentement le bras en ouvrant la paume, doigts repliés, prête à s'emparer de son âme.

Citation :
+ ISOLDE, acculée contre la porte, un Épouvantard est venu te tourmenter. Il recouvre ta vue et, lentement, tu étouffes alors que la matière ténébreuse - si on peut l'appeler ainsi - te comprime la poitrine. L'Épouvantard est étonamment palpable et les autres sont occupés... bon courage.
+ ULYSSE, une jeune femme a eu la peur de sa vie et a lancé un Incendio à défaut d'un Riddikulus. Manque de pot, les flammes se dirigent vers toi. Ce serait sympa si tu pouvais sauver la Cabane Hurlante, faite de bois.
+ cordélia, la silhouette de Freya se dirige vers toi, bras tendu. Illusion ? Un Riddikulus ne suffira pas. Est-ce seulement un Épouvantard ?
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici S. Cordélia Lysaght) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite. INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} 1122333325

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M. Cordélia Lysaght
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyMar 31 Déc - 16:57

Cordélia comprit rapidement que quelque chose clochait. Ses yeux suivirent sans difficulté le déroulement des choses alors qu'elle finissait par se focaliser sur une chose. Une seule. Elle se sentit geler à l'intérieur alors qu'une forme apparaissait face à elle. Ce n'était pas son épouvantard, pas exactement, ce qui rendait la situation bien plus compliquée qu'elle ne l'avait prévu. Elle l'avait reconnue – elle l'aurait reconnue dans le noir, à un kilomètre et avec un sac poubelle sur la tête. Elle l'avait reconnu et ses yeux se rétrécirent en deux petites fentes, comme deux têtes d'aiguilles. Freya. Son ancienne mère. Oui, c'était elle, c'était elle qui s'avançait avec ses mains de rapace dans sa direction. Cette vision, seulement Cordélia pouvait la comprendre dans la pièce. Personne ne connaissait son terrible secret, l'échéance de sa vie, le combat en elle. Elle sentait son corps trembler, elle sentait son coeur pulsait à une vitesse vertigineuse contre sa poitrine. Elle se força a fermer les yeux et à inspirer longuement, calmement. A reprendre le contrôle. Ce n'était pas Freya. Cela ne pouvait pas être Freya. Tout bonnement parce que Freya ne pouvait pas quitter son corps et quand bien même l'aurait-elle fait, Cordélia l'aurait su et surtout, l'aurait ressenti. Bien que pour une fois la sadique s'amusait à se faire silencieuse, la serpentarde pouvait toujorus la ressentir, partie la plus sombre de son être. Elle était là, muselée mais enquiquinante et elle ne pouvait donc pas être face à elle, prête à l'attaquer. Alors que la créature effleure son visage, la brune réagit enfin et la traverse elle-même sans hésitation alors que sa voix contrariée, froide et ironique finit enfin par retentir contre les murs de la pièce."Get lost, bitch. I don't have time to lose with you." Elle grogne alors qu'elle sent la silhouette se reformer dans son dos et la suivre de nouveau. Elle est tendue, bien trop tendue mais elle prend sur elle et observe la situation avec un esprit méthodique.  Elle s'approche des élèves les plus faibles qu'elle force à aller dans le seul recoin qui semble ne pas être encore attaqué alors qu'elle leur crie littéralement dessus pour qu'ils se mettent par groupe de trois et qu'ils forment des triangles, dos contre dos. Elle se rapproche alors d'Ulysse et échange un long regard avec lui, un long regard qui veut en dire beaucoup malgré le silence dans la pièce. As-tu besoin d'aide, quel est ton plan? Cordélia pourrait se contenter d'aider Ulysse mais à la place, elle préfère voir cela comme un entrainement, comme un test. Comme un moyen de ramener un peu de Maximilien chez le Serpentard. Au lieu de prendre les commandes, elle le regarde et elle attend. Elle attend que ce dernier prenne une décision dont sa vie dépend – mais aussi celle de toutes les autres personnes autour. Bien sûr, Cordélia ne laissera jamais personne mourir, mais ça, Ulysse l'ignore. Et elle espère sincèrement que l'adrénaline sera pour lui un bon déclencheur, si ce n'est au moins un bon moyen de le motiver à trouver une solution, à user de son intelligence. Dans son dos, elle sent l'ombre continuer de se rapprocher, mais elle l'ignore pour le moment. Ne pas la regarder. Ne pas lui donner plus de pouvoir sur elle qu'elle n'en a déjà.
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Ulysse G. Knight
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AMORTENTIA : une jolie serdaigle un peu loufoque, mais à laquelle il ne peut résister.
PATRONUS : aigle royal.
PARTICULARITE(S) : préfet de serpentard ; gardien de l'équipe de quidditch des verts ; membre des baguettes frétillantes ; grand amateur de rapaces ; chevalier à ses heures perdues.

Ulysse G. Knight
FRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.


TON RAPPELTOUT
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyMer 1 Jan - 22:01

Ce n'était pas le moment de se lancer dans une discussion qui n'en finirait jamais, et Ulysse ne releva pas les paroles de Cordélia. Premièrement, parce qu'il savait pertinemment qu'elle avait raison. Il se maudissait lui-même de ne pas être en possession de sa propre baguette, qu'il se souvenait pourtant avoir emportée avec lui la veille, en se rendant à la cabane hurlante. Deuxièmement, parce que dans une situation telle que celle-ci, ils n'avaient pas franchement le temps de se lancer dans un débat sans fin. Le serpentard aurait aimé pouvoir passer au peigne fin  chaque centimètre carré cette foutue cabane, et fouiller toutes les poches de ces abrutis d'élèves pour savoir où diable était passée sa baguette, mais ce n'était pas le moment. Ils étaient en danger, et il devait réagir, vite. Sans qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit, de nouveaux épouvantards se matérialisèrent dans la pièce. Le feu, puis l'étrange prison qui s'empara d'Isolde Redwyn, une autre serpentard qu'il ne connaissait que très peu. Maintenant que son propre épouvantard avait été tourné au ridicule par Cordélia, Ulysse n'avait plus aucune raison de se laisser aller à la panique. Plus aucune? C'était sans compter l'incroyable capacité à empirer les choses d'une élève présente dans la pièce, qui, en voulant faire disparaître son épouvantard, ne réussit simplement qu'à mettre le feu à la cabane hurlante. Dans un autre contexte, le serpentard aurait probablement levé les yeux au ciel avec une exaspération évidente. Toutefois, il se contenta cette fois-ci se se précipiter vers l'imbécile, et de lui arracher sa baguette des mains sans cérémonie. Au moins, cette dernière ne ferait pas davantage de dég... L'examen rapide de la baguette qu'il tenait entre les mains fit soudainement naître une sombre colère dans l'esprit d'Ulysse, qui gratifia l'élève d'un regard glacial. Pas étonnant qu'elle ne parvienne pas à jeter un sort, puisqu'il s'agissait de SA baguette. Le préfet ne prit même pas le temps de lui demander où elle l'avait trouvée. Ce n'était ni le moment de bavarder, ni le moment de perdre son sang-froid. « Ridikulus ! » lança-t-il sans plus tarder en direction de la fillette blonde, qui trébucha et s'étala sur le sol de tout son long. Au moins, ils seraient débarrassés d'un des épouvantards. Malheureusement, il en restait un certain nombre à neutraliser, sans oublier l'incendie qui se propageait bien plus rapidement que le serpentard ne l'aurait espéré. Refusant de céder à la panique comme ça avait été le cas quelques minutes plus tôt, Ulysse survola d'un bref regard l'ensemble de la pièce, croisa alors celui de Cordélia. Ils allaient devoir affronter cette situation ensemble, et cette fois-ci, il n'aurait pas le droit à faire une nouvelle erreur. Il s'était déjà suffisamment insulté mentalement pour la journée, et avait comme l'impression qu'il aurait besoin de garder cette énergie pour pousser les autres élèves à réagir autrement qu'en mettant le feu à la cabane en bois. Méthodiquement, le jeune homme décida de se préoccuper en priorité d'un danger bien réel, c'est-à-dire de l'incendie. Ils auraient l'air malins, si après avoir détruit un à un tous les épouvantards, ils mourraient léchés par les flammes. Instinctivement, le préfet tendit sa baguette en direction du foyer de l'incendie. « Aguamenti ! ». Un puissant jet d'eau s'échappa du bout de bois, et  vint s'écraser sur le brasier. Certes, c'était un bon début, mais ce n'était pas tout seul qu'il parviendrait à éteindre un tel incendie. Il jeta un regard insistant aux quelques élèves présents, qui s'étaient regroupés après les ordres de Cordélia. « Vous attendez quoi pour faire pareil ? » lâcha-t-il, sa voix forte trahissant un certain agacement. « Vous préférez qu'on finisse tous rôtis comme des poulets ? ». Heureusement, son ton dût paraître suffisamment insistant pour que l'ensemble des élèves réagissent, et plusieurs aguamentis résonnèrent simultanément dans la pièce. Cela devrait suffire à contrôler l'incendie pour le moment. Désormais, il leur faudrait se concentrer sur les vrais problèmes, ceux qui paraissent tout de suite plus difficiles à résoudre : ces espèces d'épouvantards étranges qui menaçaient Isolde et Cordélia, et qui semblaient bien plus coriaces que les précédents.  Jetant un bref regard à celui de la brune se trouvant derrière lui, le serpentard fronça les sourcils. Contrairement à son cadavre, celui-ci semblait être bien plus coriace que le précédent. Peut-être paraissait-il tout simplement plus réel ? Il ne parvint pas à distinguer la forme qui se distinguait peu à peu sous les yeux de sa camarade, mais il la sentit se crisper, et se douta qu'il s'agissait de quelque chose de littéralement terrifiant pour elle. Un riddikulus ne serait certainement pas suffisant pour venir à bout de ça.  Réfléchissant à une solution pour les tirer de cette impasse, Ulysse entendit quelqu'un suffoquer, à quelques mètres de lui. Merde. Isolde. Rapidement, le serpentard se tourna vers elle, et pointa sa baguette sur l'apparition qui semblait la plaquer au mur, et l'étouffer lentement. Comment diable un épouvantard pouvait-il être si réel, au point de parvenir à maîtriser quelqu'un, et même à l'étouffer ? Le serpentard n'eut pas vraiment le temps de se poser la question. Le temps pressait, et le souffle d'Isolde se faisait de plus en plus haletant. Ne pas céder à la panique, surtout. Puisque l'apparition semblait être solide, la traiter comme un épouvantard ne les mènerait à rien. Ils devaient envisager une autre approche. Silencieusement, Ulysse lança quelques sortilèges informulés sur la créature, et comme il s'y attendait, ils n'eurent aucun effet. Au moins, il aurait essayé. Les reducto et autres stupéfix ne seraient d'aucune utilité pour se débarrasser de l'apparition. Soudainement, le serpentard eut une idée. Pourquoi pas utiliser un maléfice d'entrave ? Il se souvenait avoir entendu un de ces professeurs dire qu'il pouvait entraver, ou du moins ralentir tout type d'objet. Cette étrange apparition semblait être palpable, et serait donc probablement sensible à ce type de sortilège. Si ils ne pouvaient pas la détruire, ils pourraient au moins la ralentir. Rien ne garantissait que cela fonctionnerait, mais autant essayer. « Impedimenta ! » lança le brun dans la direction de l'apparition. C'est avec soulagement qu'il crut voir la pression se relâcher légèrement sur la poitrine d'Isolde, qui parvint de nouveau à respirer. Le drôle d'épouvantard sembla comme figé, mais pour combien de temps ? Il leur fallait trouver une solution pour les détruire totalement.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyJeu 2 Jan - 22:59


Fear is the mind-killer.


(Nikki Rae) ▽ Monsters can live inside a person. Sometimes, they know about it. More often, they don’t. The monster makes them feel safe, or at the very least, better. As long as you know it’s there, you can co-exist with it. Give it what it wants, and it will return the favor. Other times, the monster takes over.
Bares its teeth.

Idiote. Le mot est faible, couvrant à peine le dédain que tu ressens soudainement envers toi-même. Toi qui t'es parée d'arrogance envers Ulysse et Cordélia, méprisant l'un pour ce qu'il était devenu, l'ombre de lui-même, ignorant l'autre comme si tu n'étouffais déjà pas sous le poids des regrets. Dans ce qui te semble maintenant être une autre vie, vous étiez amies et puis... puis plus rien. Le vide. L'absence. L'abysse. Et ta foutue fierté placée entre vous deux. Elle ne te manque pas, pas du tout. Le mensonge brûle sous ta peau alors que tu détournes les yeux d'elle, d'eux.
Plongée dans ta pathétique auto flagellation, tu n'as rien vu venir et c'est peut-être ça, au fond, le pire. L'Épouvantard, pernicieux, la porte qui claque, tes espoirs de fuite qui volent en éclat au son du déclic du verrou. Sonne le glas. Te voilà piégée, faite comme un rat, une fin pitoyable, honteuse pour quelqu'un portant ton nom. Mais le comble de l'insulte, c'est cet Epouvantard qui se joue de toi, qui, désormais transformé, fend sur toi à une vitesse impossible et devient les ténèbres.
Le rideau tombe.

(Nikita POV)
Le noir. Ombre parmi les ombres, tu ne peux même pas distinguer les contours de ton propre corps. Tes yeux ne s'acclimatent pas, faute de lumière alors tu avances à pas chaloupés, retenant cette envie de tanguer, virevoltant entre les fils. Te revoilà au point de départ, l'instant où ton histoire a basculé. Cependant, ce n'est que lorsque tu entends des murmures dans un russe brisé que tu comprends que tu n'es plus seule.  это нереально. Ce n'est pas réel. Isolde est là, elle aussi. C'est elle qui tremble, pas ta main qui se pose sur son épaule avant d'entourer son corps de tes bras. ] Sa main s'enroule dans ton chandail alors que son visage vient s'enfouir contre ton cou. Seule la chaleur de ses larmes t'arrache au carcan glacé que cette pièce sans lumière fait naitre autour de toi. Et puis la voix d'Isolde déraille alors que l'air commence à se rarifier. Прости. I am sorry. Sous vos pieds, le sol commence à trembler. Les hoquets de ta protégée s'intensifient. Déposant un léger baiser sur son front, ta main quitte ses cheveux et glisse sur sa nuque alors que tu apposes ton front au sien. Les yeux clos, tu devines sans peine que vos yeux sont complètement noirs maintenant. Я уже простил тебя. Спокойной ночи, малышкa.
Isolde relâche sa prise. Et tu bascules.

« Impedimenta! »
Soudainement la pression se relâche et tu tombes à genoux sur le sol de la Cabane Hurlante, toujours aveugle. Tu t'efforces de respirer le plus lentement possible mais ton corps, lui, avide d'air, ne veut rien entendre. L'air glacé ne te le pardonne pas et, à quatre pattes, tu tousses. Une fois, la quinte passée, tu t'adresses dans ce que tu espères être la direction de la voix qui vient de vous sauver la vie à Isolde et toi, trifouillant votre esprit pour la formulation et l'accentuation correctes.

« Merci. »

Une pointe d'accent seulement, sur le r, que tu espères passer inaperçue mais tes préoccupations deviennent toutes autres, fixées sur l'Epouvantard toujours sur toi. Le changement de propriétaire parait confondre l'Epouvantard, qui semble hésiter entre deux formes. Demeurer tel quel, figé ou se transformer en l'objet de toutes tes terreurs, une bête monstrueuse et assoiffée de sang : un lycanthrope.
Néanmoins, un faux loup-garou -même un, aussi réel et palpable que la matière noire qui te retient à elle- serait les cadets de tes soucis si la terreur d'Isolde venait à se dissiper, car tes yeux sont toujours noirs d'encre et les voix des Morts s'empressent dans ta tête ( любовница, ils scandent, accueillant ton retour parmi eux avec délice. ) Si vous vous en sortez vivants, faute d'Oubliettes, il te faudra trouver une explication raisonnable et vite. Un Lumos Maxima danse sur le bout de ta langue, que tu n'oses pourtant pas lancer. Certes, tes chances de lancer cela sans baguette sont considérables, étant donné la simplicité du sort et les dons magiques d'Isolde plus considérables que les tiens autrefois - sans compter son obstination à maitriser les sorts les plus basiques sans elle - mais le prix à payer pour une liberté momentanée est exorbitant. Néanmoins, tu n'as bientôt plus le choix alors priant les dieux, tu entrouvres les lèvres, gardant les yeux fermés par mesure de précaution.

« Jamais vu un Epouvantard aussi collant. Attention les yeux... Lumos Maxima. »

C'est quitte ou double maintenant.
(c) AMIANTE

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Durmstrang
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Durmstrang
CA VA SAIGNER MON KIKI.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyVen 3 Jan - 18:14


can a man be brave if he's afraid ?
intrigue I: fear cuts deeper than swords
Cordélia Lysaght, ulysse knight, jackson coolidge, isolde redwyne.


L'explosion de lumière est phénoménale. Lancer un sortilège sans posséder sur le moment sa baguette est une entreprise dangereuse : le pouvoir du sorcier, débridé, n'a plus de catalyseur, il devient une énergie pure et destructrice. Ca passe ou ça casse. Ca explose ou ça ne fait rien. En l’occurrence, le Lumos Maxima est si brûlant, si puissant, que personne n'a d'autre choix que de fermer les yeux, les prunelles brûlant sous les paupières : l'endroit est baigné d'une lumière blanche aveuglante, aux allures de fin du monde. « Putain c'était quoi ça ? Ils foutent quoi ? » entendent les élèves à l'étage, de la voix grave d'un des hommes qui les ont piégés ici. « Chut, taisez-vous ! » En haut comme en bas, tout le monde se fige, tend l'oreille. Rien. Des pas se font entendre au-dessus des élèves, démarches précipitées, chaloupées, grognements et murmures incompréhensibles.

Alors que les pas se font plus mesurés, plus discrets – on imagine sans peine un ou deux hommes, armés de leur baguette, à chercher le meilleur endroit pour attaquer les élèves –, les Épouvantards reviennent presque aussitôt. Toujours plus nombreux, toujours plus forts. Ce sont des cadavres, désormais, le reflet des cœurs écorchés des étudiants présents. Bien que sous les yeux écarquillés d'Ulysse ; Rohan, Missy mais aussi lui-même, comme l’écho funeste du pendu de toute à l'heure. Et pour Cordélia, Téonard, Seeley, Cercei roulés en boule, sans vie, sur le sol. Isolde a droit à son beau roux et à sa belle blonde, ainsi que la silhouette décharnée d'un cadavre, qui tend le bras vers elle dans un dernier souffle. D'autres cadavres s'empilent, le reflet des proches des autres étudiants. Respirent-ils réellement ? Est-ce que leurs poitrines se soulèvent ou se creusent ? Ce n'est pas possible qu'ils soient là. Quand bien même tout le monde sait la nature morbide et sadique des Épouvantards a faire ressortir vos peurs les plus sombres, les illusions – d'une justesse rare – accaparent les Serpentard jusqu'à ce qu'ils sursautent en entendant un grattement, suivi de trois brefs coups, à la porte...

Citation :
+ à l'étage, la secte s'agite. Ils ont entendu votre tintamarre - le Lumos Maxima, aveuglant, a aussi été assourdissant - et se demandent ce que vous pouvez faire. Vous êtes encore un peu assourdis, aveuglés ; mais les voix et les bruits de pas ne vous échappent pas pour autant : ils arrivent.
+ les épouvantards reviennent, et partout où vous regardez, les cadavres de vos proches s'empilent. Evidemment, vous savez que c'est faux - même si la vision est sincèrement choquante et criante de vérité. Le temps pour vous de reprendre vos esprits, on frappe à la porte. A vous de réagir en conséquence.
+ merci de privilégier les réponses courtes Exceptionnellement pour le besoin de l'intrigue, vous pouvez ne pas dépasser les 500 mots lors de vos réponses. Vous pouvez aussi faire plus si vous êtes inspiré : il suffit juste de répondre rapidement.
+ Amortentia, ainsi que le membre de l'administration du groupe (ici S. Cordélia Lysaght) fera progresser l'intrigue mais vous pouvez vous aussi rajouter votre grain de sel.
+ amusez-vous et rendez vous ici pour flooder et décider de qui postera à la suite. INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} 1122333325

sloth., MARISSA. & Desdémone
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyDim 5 Jan - 15:56


Something wicked this way comes.


(Jeaniene Frost) ▽ One corpse, extra crispy! Do I hear a thousand dollars?

Une minute puis deux s'écoulent en silence. A travers tes paupières closes, la lumière brûle, incandescente avant de s'éteindre, ne laissant derrière elle que static. Esquissant un sourire gêné, tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un « Oops. » pas le moins du monde désolé. Certes, tu n'avais pas prévu que ton sort serait aussi puissant mais l'Epouvantard t'a relâché alors somme toute, tu considères cela comme une réussite. Le sentiment d'autosatisfaction qui ferait presque naître des papillons dans ton bas ventre (tu as oublié à quel point la magie blanche pouvait être capricieuse et addictive), si ce n'était pour les coups sourds et voix qui s'élèvent au dessus de vous.

Alors que tout le monde se fige pour tendre l'oreille, les yeux rivés au plafond (toi y comprise), tu es l'une des premières à regagner un semblant de mobilité, profitant de leur inattention pour récupérer la baguette d'un élève dont tu méconnais le nom, posté devant toi. Tu as à peine le temps de lancer un accio vêtements et bottes, les attrapant à la volée avant de laisser retomber la baguette dans les mains de son propriétaire, qui te dévore du regard, que les Épouvantards reviennent à la charge. En toi, Isolde s'étire de nouveau et tu partages de nouveau les rênes.

« Quoi? J'ai quelque chose sur le visage? »

Bouche bée, la tête dodelinante, il désigne tes yeux. Ah oui, c'est vrai, tu avais presque oublié. "Demon eyes", ils appelaient ça dans l'ancien temps, glisse Nikita à ton oreille, attirant un sourire sur tes lèvres. La crainte qui émane de ce jeune homme serait presque délicieuse mais tu n'as pas vraiment le temps de t'y attarder, avec les cadavres ambulants et tout ça. Prestement, tu enfiles tes vêtements, vérifiant les poches de ton manteau et que le poignard demeure toujours dans ta botte, attachant de nouveau ton porte baguette à ton avant-bras, sans quitter du regard les apparitions. Trois chacun. Vous êtes légèrement surpassés en nombre mais rien d'insurmontable. Dédaigneuse (tu les hais pour porter les traits de gens aimés, pour n'être que de pâles simulacres imparfaits), tu les quittes quelques instants du regard afin de fusiller l'élève qui te regarde toujours. « Si j'étais toi, je regarderais devant moi, petit. J'ai comme l'impression qu'ils n'hésiteront pas à te poignarder dans le dos s'il le fallait, tu commences, avant de t'adresser à la salle entière, si quelqu'un a un plan, c'est le moment de parler ou de se taire à jamais. »

Arme blanche ou baguette. Le choix est difficile. Si l'attaque précédente t'a appris quelque chose c'est qu'ils risquent bel et bien d'être palpables et/ou résistants à la magie, ce qui ne présage rien de bon. Une chose est sûre, tu brûles de leur faire payer cet affront et la honte colore légèrement tes joues en songeant à la facilité avec laquelle tu t'étais retrouvée à terre, hors d'état de nuire. Et c'est peut-être pour ça, qu'au lieu de profiter du spectacle, tu as décidé de t'en sortir par tes propres moyens, quitte à devoir faire appel aux connaissances de Nikita dans le besoin.

D'ailleurs, on toque à la porte. La politesse voudrait que tu ailles leur ouvrir, n'est-ce pas?
D'un pas leste, presque guilleret, tu retournes vers elle, posant ta main sur la poignée avant de la relâcher presque aussitôt.
Fort heureusement, tu n'as que faire de telles simagrées alors tournant le dos à ton propre trio, tu pioches le paquet de craies dans la poche de ta veste en cuir, dessinant des arabesques autour de la porte, qui prennent peu à peu vie sous forme de runes, runes qui s'embrasent avant de se graver dans le bois.

« The way is shut. It was made by those who are dead, and the dead keep it. The way is shut. », tu murmures, un sourire en coin aux lèvres, ne pouvant retenir la référence.

Virevoltant sur tes talons, tu t'appuies contre cette même porte, clappant des mains pour ôter la craie restante de ces dernières, avant de plier le genou, observant avec une moue dépitée la trace de craie sur ta jupe noire, afin de retirer un fin poignard dont la lame présente des écritures runiques de ta botte. Tu te redresses comme si de rien n'était, esquissant un sourire des plus dérangés, tapotant la lame contre ta main.

« Bien, bien, bien. Revenons à nos moutons. Maintenant que la porte est scellée, et à moins qu'ils aient une entité magique au pouvoir supérieur au mien ou un expert en runes, ce dont je doute fortement, autrement je veux VRAIMENT les rencontrer, elle devrait rester scellée jusqu'à ce que je les efface donc... Il est l'heure d'ouvrir les cadeaux. »

Il te parait inutile de mentionner que chaque attaque ou le maintien trop long de cette protection risque de te blesser ou de t'affaiblir car à l'instant même où les runes s'étaient activées, leur double était apparu sur ta peau blafarde, étant donné que c'est un risque que tu as choisi de prendre, seule. Par curiosité, tu tais également la présence d'un cadeau tissé avec attention parmi les runes de protection, pour quiconque tenterait de franchir ta barrière. A quoi bon dévoiler toutes ses cartes d'un coup, après tout?

(c) AMIANTE

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Ulysse G. Knight
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyJeu 9 Jan - 17:55


« Pas sans bag... » commença-t-il alors que les lèvres d'Isolde s'entrouvraient. Il était cependant trop tard. Lorsque la lumière aveuglante envahit soudainement la pièce, Ulysse avait déjà les paupières closes, et bénissait ses excellents réflexes. Des années passées devant les buts des terrains de quidditch s'avéraient finalement payantes en dehors de ceux-ci, et il n'aurait pas les pupilles carbonisées, contrairement à d'autres élèves dont il percevait déjà les gémissements sourds. Le sort qu'avait lancé Isolde avait été puissant, et relativement efficace contre l'épouvantard, mais il avait été loin d'être maîtrisé. Sans baguette, les effets d'un sortilège pouvaient être variés, inutiles comme destructeurs, et Ulysse désapprouvait le fait de jouer à pile ou face avec leurs vies. Ils auraient pu trouver d'autres solutions pour se débarrasser de l'épouvantard que celle-ci, sans doute. Ouvrant prudemment les paupières une fois que la température ambiante se fut refroidie, le serpentard balaya rapidement la pièce du regard. Tout le monde semblait aller bien, ou du moins, tout le monde semblait être encore en vie. Ses yeux n'eurent toutefois pas le temps de sonder en détails la pièce. Les sons suspects provenant du plafond mirent tous les sens des élèves en alerte, et le préfet tendit l'oreille, désireux de comprendre ce qui se passait. Des mouvements, des bruits de pas. Des voix au ton interrogateur suffisent à faire comprendre au jeune homme qu'ils devraient s'inquiéter. Ils arrivaient.

Ils n'eurent toutefois pas réellement le temps de s'attarder la-dessus, puisque les épouvantards, les cadavres choisirent ce moment précis pour refaire une petite apparition. Rohan, Missy, et lui, encore. Ulysse les fixa un peu plus d'une demi-seconde. Il ne se ferait pas bêtement avoir, cette fois-ci, même si voir son meilleur ami et son amour ainsi lui donnait froid dans le dos. Instinctivement, le serpentard pointa sa baguette sur ses propres apparitions; jetant quelques sorts dont l'efficacité avaient déjà été prouvée auparavant. Entravés, ralentis, affectés, ses propres cadavres eurent soudainement un aspect beaucoup moins effrayant, et le serpentard entendit les paroles d'Isolde résonner à ses oreilles. Encore elle. N'en avait-elle pas déjà suffisamment fait pour les « tirer d'affaire » ? Dardant ses yeux sombres sur celle-ci, Ulysse répondit posément, bien qu'assez froidement. « Il est clair que certains d'entre nous feraient mieux de se taire, parfois  ». Certains élèves posèrent leurs regards interrogateurs sur lui, et il soupira d'agacement. « Si vous n'avez aucune idée, ayez au moins la présence d'esprit d'essayer de vous débarrasser de ces fichus cadavres ». Alors que la plupart s'exécutaient, les coups sur la porte retentirent, glaçant le sang du serpentard. Ses prunelles couleur ébène croisèrent celles de Cordélia, et il perçut son agacement, mêlé à l'incertitude au sujet de la suite des évènements. Evidemment, avec tout le vacarme qu'ils avaient fait, et cette lumière, il était logique que ceux qui les détenaient ici finissent par descendre. Ils ignoraient tout d'eux, et cela poussa une nouvelle fois le jeune homme à se montrer prudent. Leur magie pouvait aussi bien être banale que surpuissante, et il était impossible de la jauger pour le moment.

C'est ce moment la que choisit Isolde pour entamer son étrange petit manège, et il fronça les sourcils en l'observant. La plupart des épouvantards furent assez rapidement éloignés, faute parfois d'être neutralisés, et il se demanda que diable pouvait elle encore faire. Oh, bien sur, elle semblait posséder une magie puissante, bien différente de celle que les autres élèves maîtrisaient plus ou moins bien. Comme tout le monde, Ulysse avait vu ses yeux s'assombrir, et il connaissait suffisamment la réputation des Redwyne pour savoir qu'elle jouait d'une magie loin d'être classique. Simplement, si c'était pour faire comme un peu plus tôt ... Ils n'avaient pas vraiment besoin de voir la situation empirer une nouvelle fois.  Méfiant et prêt à réagir, sa baguette bien serrée dans sa main, le préfet observa la jeune femme tracer d'étranges runes sur la porte, avant de se retourner, un air satisfait sur le visage. La porte était scellée, et c'était tout ? Ulysse était clairement sceptique, et cela se vit dans ses yeux. Oh, certes, la magie d'Isolde était puissante, et elle avait probablement réussi à sceller la porte. Rien ne leur disait toutefois que les personnes se trouvant de l'autre côté de celle-ci ne parviendraient pas à la franchir. De toute manière, ils pouvaient très bien passer par un autre endroit que par la porte, un petit sort pour détruire le mur et leur affaire serait réglée. Les choses ne pouvaient pas être aussi simple que le disait Isolde, et même si son petit stratagème les retiendrait un moment, cela ne suffirait pas à leur sauver la vie. « La porte est scellée, certes, mais ça ne les retiendra qu'un temps ». Il fronça les sourcils, les voix se faisant soudainement de plus en plus fortes derrière la porte. « J'espère que vous vous y connaissez en sortilèges offensifs, parce que quand ils défonceront le mur pour nous arracher la tête, les runes ne suffiront pas à nous sauver ». Cette affirmation ne s'adressait pas vraiment à Cordélia, dont il connaissait la valeur, mais plutôt aux autres, qui semblaient tantôt perdus, tantôt terrifiés. Ils ignoraient combien étaient les personnes se trouvant derrière la porte, ni quelle était l'étendue de leur pouvoir, mais cela n'annonçait vraiment rien de bon.
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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
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TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyLun 20 Jan - 12:30

Cordélia était ennuyée. Sincèrement. Si à cet instant elle avait eu le temps de bailler pour manifester l'agacement teintée d'indifférence qui l'habitait, elle l'aurait fait. Mais elle ne pouvait pas – malheureusement pour elle – manifester son dédain évident à l'égard de la Redwyne. Et on osait lui dire qu'elle en faisait trop ? Sérieux ? C'était elle la drama queen de bas niveau. La bonne blague. Entre ce flash de lumière digne des plus mauvais appareils photos moldus, ces runes d'un autre temps – qui, au passage, n'était que des dessins d'enfants d'école primaire en comparaison des hiéroglyphes égyptiens qu'elle avait étudié cet été, et ces yeux noirs à la Supernatural – ce show moldu qu'elle regardait parfois avec Cercei pendant les vacances – c'était du gros n'importe quoi. Et surtout, c'était du bluff. Du vent. Du bidon. Elle les connaissait ces sorciers la brune, tout dans la parole, rien dans les actes et surtout – rien dans la puissance. Des façades, voilà tout. Et ça avait le don de la faire grincer des dents. Ah, d'ailleurs, c'était ça le son super désagréable qui tintait à ses oreilles depuis quelques secondes – celui de ses mandibule et crâne se frottant l'un contre l'autre. Comme quoi, tout s'expliquait. Un de ses sourcils se leva lentement exprimant clairement à quel point elle en avait marre de la situation, à quel point ça la gonflait prodigieusement. D'ailleurs, ça la soûlait tellement qu'elle décida purement et simplement d'y mettre fin. Bougeant rapidement – les réflexes animaux de sa forme animagus ayant considérablement augmentés ses capacités naturelles de ce coté là – elle attrapa Isolde par la gorge pour la plaquer violemment contre la porte derrière elle, lui lançant un regard sincèrement ennuyé et agacé. « Tu saoules. » Sa voix perce dans le silence de la pièce, faisant hoqueter certains de ses camarades alors qu'elle se détache finalement, comme si elle en avait fini avec la brune, grognant en roulant des yeux. Mais non. Elle change d'avis. Alors qu'Isolde doit probablement croire que ses tourments avec la serpentarde sont terminés, celle-ci se déplace de nouveau rapidement derrière elle, et du tranchant de la main, tape sa nuque en un point précis pour la faire s'évanouir. Alors que la Redwyne s'écroule, rattrapée par quelques camarades, elle jette quelques secondes un regard aux cadavres de ses frère et amis, grinçant de nouveau les dents, et prenant une longue inspiration. Elle était énervée maintenant. Clairement énervée. Pointant sa baguette en direction des corps, elle les projeta dans un coin de la pièce sans la moindre pitié, avant d'appliquer son propre sort de verrouillage sur la porte. Bien sûr, si les membres des Âmes Vengeresses voulaient rentrer, ils y arriveraient d'une manière ou d'une autre. Mais cela leur laissait un peu de temps. Alors qu'Isolde était emmenée dans un coin par une partie des élèves, elle analysa chacun de ceux-ci de ses yeux perçants, avant de se diriger sans la moindre hésitation vers Ulysse Knight. Si les autres n'étaient que du menu fretin, des enfants, elle savait que ce dernier recelait un potentiel que lui même ignorait. Et elle comptait bien lui foutre son pied au cul pour qu'il utilise un peu son cerveau pour les sortir de la merde dans laquelle ils se trouvaient. « Knight. Écoute moi bien et ouvre tes méninges sous ta tignasse bouclée de princesse de contes de fées. Il nous faut un plan. Concentre toi, ferme les yeux s'il le faut mais fais le vide en toi. Fais le vide en toi, écoute ta voix intérieure, ton instinct, ton putain de Jiminy Criquet je me touche de savoir comment tu l'appelles mais fais le. » Alors que celui-ci allait parler, elle leva sa main avec autorité et lui jeta un regard si incendiaire qu'elle aurait pu rendre jalouse Briséis Peyredragon elle-même à cet instant précis. « Ne l'ouvre pas et fais ce que je te dis. Fais moi confiance. Ou les crétins derrière toi vont tous crever comme des chiens et il ne restera plus que toi et moi. » Cordélia pourrait-elle trouver un plan pour les sortir de la moise ? Probablement. Mais c'était une opportunité unique de tester les capacités d'Ulysse, de titiller le Maximilien en lui. Elle était si frustrée d'avoir l'un des meilleurs stratéges au monde auprès d'elle sans pouvoir utiliser ses capacités avec son groupe secret. Mais aujourd'hui, elle comptait bien bousculer la petite vie bien rangée de miss bouclettes parfaites et le forcer à agir comme il aurait agi autrefois : en leader stratégique et efficace.
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Durmstrang
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Durmstrang
CA VA SAIGNER MON KIKI.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours}   INTRIGUE I ✤ can a man be brave if he's afraid ? {en cours} EmptyMar 4 Fév - 22:17

Les Âmes Vengeresses a écrit:

can a man be brave if he's afraid ?
intrigue I: fear cuts deeper than swords
Cordélia Lysaght, ulysse knight, jackson coolidge, isolde redwyne.


FIN DE L'INTRIGUE


Ulysse et Cordélia parviennent à mettre en place un plan, certes risqué mais qui pourrait fonctionner. Pendant que la jeune fille fait diversion, le serpentard est chargé de faire quitter les lieux le plus rapidement et discrètement possible à ses camarades. Le plan se passe à merveilles, même si Ulysse est obligé à un moment d'assommer le garde posté devant le passage secret menant à Poudlard. Il utilise pour cela toute sa ruse et son talent avant de conduire tel un leader ses camarades en sureté. De son coté, Cordélia ne fait qu'une boucherie de leurs ennemis, sous sa forme lupine. Après tout, ils l'ont bien cherchés. Les blessés sont minimes et les élèves sont surtout traumatisés par l'expérience qu'ils sont vécu, certains devant rejoindre l'infirmerie pour prendre une potion pour leurs nerfs. Qu'ils sont faibles... Ils n'ont encore rien vus.

sloth., MARISSA. & Desdémone
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