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❝ If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse ❞

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Rohan Garrigan
AVATAR : Daniel Sharman
PARCHEMINS : 365
AMORTENTIA : Volage, incertain, Rohan n'a aucune idée qu'il est destiné à retomber dans les bras de la même fille que par le passé.
PATRONUS : Un lynx
PARTICULARITE(S) : Son torse... (GROS PRETENTIEUX)

Rohan Garrigan
MR TOUT NU


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse   If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse EmptyMar 31 Déc - 20:36


✖✖✖
And take these brain cells out my head fill my lungs, drain my heart.

Contrairement à ce qu’il avait souhaité, la brume n’était pas tombée pendant la nuit. En se levant ce matin là, Rohan savait que l’entrainement allait être particulièrement lourd. Les conditions climatiques n’étaient pas favorable et surement que le capitaine d’une autre maison aurait reporté l’entrainement à cause de celles-ci. Toutefois, le jeune serpentard n’en avait rien à faire des conditions climatiques. Il donnait parfois l’impression d’être un capitaine despotique, c’était un peu le cas, mais le jeune homme visait l’excellence et ne croyait pas que ses coéquipiers, ou lui-même, pouvait l’atteindre autrement. C’est pourquoi il refusait d’annuler l’entrainement, pourquoi il tenait le rôle du méchant capitaine intransigeant. Ca n’était pas de sa faute, à force le rôle lui collait à la peau. Après avoir revêtu sa tenue, le brun se rendit au stade, un sac contenant ses protections sur le dos. Il était bien trop en avance pour l’entrainement et ça Rohan le savait. Il profita de la demi-heure de  libre qu’il avait pour récupérer son balai avant de se détendre en volant. L’air était humide, la brume s’était transformée en un léger crachin qui à de haute vitesse pouvait être désagréable. Par moment sa vision était trouble et l’eau glacée qui venait mordre ses joues lui rappelait à quel point le temps pouvait être inconvenant à cette époque de l’année. Malgré tout, le jeune irlandais volait nonchalamment, profitant du vent fouettant sa face et emmêlant ses cheveux. Il se sentait étrangement libre perdu dans les cieux. Le monde en bas était microscopique, si loin, si différent. Sur son balai, le brun était léger, tellement léger qu’il volait au dessus du stade, de la vie, des problèmes. Ses pensées n’étaient plus rien que des cailloux imperceptible sur le sol, des cailloux cloué à même le terrain du stade pendant que lui s’échappait à travers les nuées, ses visages sombres et peu rassurant. Si ça n’avait tenu qu’à lui, le jeune homme ne serait jamais descendu de son balai.  Il ne pouvait jamais avoir assez du sentiment vivifiant qu’il ressentait lorsqu’il volait, le monde défilant sous ses yeux, la vie avançant en accéléré alors qu’il fendait l’air comme un éclair. C’était dangereux par un temps pareil d’aller aussi vite, la prise du brun n’était pas assez forte sur le manche de son balai, mais ça n’avait pas d’importance. Il aurait pu glisser en prenant son virage, ou même être déstabilisé par l’eau qui s’écrasait sur son visage et dans ses yeux. Mais rien n’y faisait, il ne voulait pas descendre, il ne voulait pas arrêter. Sa tête était vide, son cœur était léger, il pouvait chanter avec les oiseaux, danser dans les étoiles, le monde était à sa portée.
Lorsque les premiers membres de l’équipe arrivèrent, c’est à contrecœur que Rohan redescendit sur la terre ferme. Récupérant ses protections, il ne fit pas attention aux plaintes de ses coéquipiers quant à l’état du ciel et du temps en général. Certains parlaient de leur lit qu’ils avaient quittés à contre cœur, ou même de la chaleur de l’âtre de la salle commune. Silencieux, ramena la malle contenant les divers le capitaine restait dans son coin, attendant que tous les membres de l’équipe arrivent. Lorsque ce fut le cas, le jeune homme salua sobrement ses camarades d’un : « Vu qu’on est tous là, on peut commencer. » Offrant un léger sourire aux courageux qui lui faisaient face malgré le temps peu clément. Il passa sa main droite dans ses cheveux déjà trempé avant de rajouter : « Vu le temps peu clément qu’on a, je pense qu’il vaut mieux d’abord faire une vingtaine de minutes de vol libre pour s’habituer aux conditions. Ca serait idiot que l’un ou l’autre tombe et se blesse à cause de la météo. » Lançant un regard circulaire à l’assemblé, la personne qu’il visait était clair, l’irlandais n’ajouta néanmoins rien de plus avant de monter sur son balais pour voler librement à nouveau. Personne n’avait osé faire de commentaire sur ce début d’entrainement peu conventionnel pour Rohan, plus habitué à dicter la conduite que les joueurs de son équipe devaient adopter de A à Z.
Volant à toute allure, contrairement aux autres serpentards Rohan s’était déjà habitué aux conditions météo et filait tel un éclair à travers les gouttelettes d’eau qui imbibaient sa tenue au fur et à mesure. Lorsqu’il jugea que les vingts minutes étaient passé il redescendit sur la terre ferme bientôt suivit par tous les autres joueurs. Ouvrant la malle contenant les éléments indispensables au bon déroulement d’un entrainement, il pointa du doigt son meilleur ami avant de dire : « On va d’abord commencer par le poste de gardien. On va voir qui est les meilleurs entre nos poursuiveurs et notre gardien. » Un léger sourire sincèrement amusé s’inscrivit sur les lèvres de Rohan qui ne doutait pas un seul instant de la qualité de son meilleur ami, ce dernier n’aurait jamais été accepté dans l’équipe s’il n’avait pas été extrêmement bon.
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Castiel Rosenthal
PARCHEMINS : 97
AMORTENTIA : LE COEUR A SES RAISONS QUE LA RAISON IGNORE.
PATRONUS : INCAPABLE D'EN PRODUIRE UN.
PARTICULARITE(S) : EMPATHE.

Castiel Rosenthal
Some people just need a hug around the neck, with a rope.


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MessageSujet: Re: If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse   If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse EmptyVen 3 Jan - 21:50


If You Ride Like Lightning

(1789) ▽ gravé à fleur de mots
La brise était forte, dingue, enivrée par la brume, elle soufflait à travers Poudlard, glissant sous les vêtements, provoquant ce froid impatient & gourmand à l'idée de dévorer tout ce qu'il touche, apprivoise, attrape. Un grognement glisse entre tes lèvres, ce n'était pas un temps pour voler, pas du tout. Tu allais buter Garrigan, ce capitaine despotique qui imposait sa dictature sur le quidditch. Te tirer du lit était une chose, en assumer les conséquences une autre. Tu étais cet ours mal léché, impoli, bien loin de cette ombre qui tapissait tes rêves & qui savait se faire aussi galant que menaçant, dangereux, guettant un faux pas pour faire tomber ses adversaires. Tu n'étais pas ce rossignol pourpre qui pulvérisait l'espace pour s'imposer en figure de terreur ou bien d'amants maudits. Tout n'était que brusquerie, énervement, agacement au fond de tes yeux fauves. Tout n'est qu'incendie furieux qui brûle & s'empare de tout. Tu n'avais rien de ce prince des glaces que tous avait sur les lèvres, tu n'avais pas ce froid dans le cœur, tu n'avais que la passion d'un plaisir qui te semblait gâché, enlevé, souillé par ce temps de tous les diables. Il fallait être fou ou bien Garrigan pour forcer quiconque à monter sur un balais. Malheur à toi qui doit laisser filer le capitaine le plus motivé à faire de vous des bêtes de compétition. Tu n'avais jamais aimé le quidditch pour cela.

Tu avais aimé la tension de tes muscles bandés, l'adrénaline te faisant tourner la tête, complètement perdre les pédales. Il n'y avait jamais eu que toi dans ce ciel sans nuage, sans horizon, sans orages. Pas de filles. Pas d'empathie. Pas d'école. Libre comme un oiseau, tu t'étais envolé pour être libre, pour décoller de la vie, quitter la terre, perdre le nord. Là-haut, entre ciel et terre, entre le paradis & l'enfer, tu frôlais les anges, tu chérissais les nuages, les vents, te murmurant des complaintes que seul toi pouvait comprendre. C'était toujours une déchirure de retourner sur la terre, c'était comme retourner à son quotidien, devenir adulte, ne plus fuir la réalité, les autres, leurs sentiments trop grands, trop gros pour toi. Et bien sûre que tu avais besoin de voler à cause d'elle, à cause de tout ce qui t'entrave, te tue & te mord. Mais pas avec lui, avec eux. Au fond de toi, tu sais que pourtant tu en as besoin de cette équipe, de ses liens forts qui se soudent entre vous, de cette estime, de ce respect admiratif envers les capacités de chacun. Tu as besoin d'être quelqu'un, tout simplement.

La cicatrice est encore présente, elle court de ton épaule à l'intérieur de ton bras, passant par l'omoplate, symbole de ta chute vertigineuse. Tu avais cru ne plus pouvoir remonter sur ton cher balais, tu avais cru tomber de si haut que la vie t'aurait déchiré, te cédant à son amie la mort. Et tu n'aurais eu le temps de rien. Tu serais parti, mais tu es là & tu te contente d'observer la brisure, le rappel constant de ton inconscience dans le miroir, te glissant dans l'uniforme de ton équipe. Qui serais-tu sans ce sport ? Juste un cancre.

Il virevolte, danse sur son balais, le temps ne peut l'avoir, le capturer. Tu te dois de l'admettre, de lui avouer cela, il est doué. Tes yeux mordorés le suivent attentif, il dompte la brume, chevauche la pluie & coule dans le ciel. Il est rapide, comme tout attrapeur se doit de l'être. Mais il a ce don qui danse au bout des doigts. Sans doute finira-t-il par devenir pro. « Vu qu’on est tous là, on peut commencer. », tu tourne légèrement la tête, observant Garrigan qui est redescendu des cieux, les cheveux trempés, son regard de capitaine incontesté se posant sur vous.  Garrigan n'était pas vraiment ton ami. Au contraire, tout vous opposait. Tu n'étais pas Ulysse Knight, son meilleur ami. Tu n'avais rien du gardien des verts & argents & leur complicité était aussi grande que possible. Après tout, rien ne vaut un ami, même pas l'amour. L'amitié ne trahissait pas.

Le pic lancé de la part de Rohan te fait rouler des yeux. Il était bien plus rancunier que toi envers  ta propre connerie. Il n'avait de cesse de te le rabâcher. Bien que ça n'ait jamais influencé la puissance de tes coups. La vérité c'est que lui & toi étaient deux opposés sur ce qui touchait au quidditch. Pour lui c'était vaincre pour gagner, tandis que pour toi, c'était d'avantage un loisir, ce genre d'instants qui te permettait de décoller de terre, de tout oublier. Soyons réaliste tu aimais écraser, mais pas autant que Rohan. Et tu t'exécutes, te contentant de t'envoler, lui obéissant, mais juste pour cette fois. Tu n'es pas un animal qu'on dresse, Rohan l'avait appris, ce qui créait ce gouffre entre vous, là où vos différences se fracassent. Il était beaucoup plus simple de parler avec Ulysse. C'était un camarade & tu ne cessais de te demander comment il faisait pour supporter le balais que Garrigan avait dans son derrière.  Tyu te contentais de voler tranquillement, t'habituant au temps désastreux. Tu tourne  la tête vers la voix de Rohan & tu souffle d'une voix suave, taquin, juste pour embêter : « On sait tous qu'Ulysse a ta préférence Garrigan. Mh, on se demande même ce que vous foutez tous les deux dans les douches après les entraînements. ». Une humiliation ? Non, juste ta taquinerie habituelle, lourde & piquante, juste dans le but de faire sortir ton adooorable capitaine de ses gongs. Ce n'était qu'amusement & douceur dans ta bouche. Et tu comptais sur Ulysse pour en ajouter une couche avec toi. Une œillade complice au brun & un sourire élargissant tes lippes, tu jubiles. Tu aimais jouer à ses jeux là.
(c) AMIANTE

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Ulysse G. Knight
PARCHEMINS : 374
AMORTENTIA : une jolie serdaigle un peu loufoque, mais à laquelle il ne peut résister.
PATRONUS : aigle royal.
PARTICULARITE(S) : préfet de serpentard ; gardien de l'équipe de quidditch des verts ; membre des baguettes frétillantes ; grand amateur de rapaces ; chevalier à ses heures perdues.

Ulysse G. Knight
FRANKLY MY DEAR, I DON'T GIVE A DAMN.


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MessageSujet: Re: If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse   If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse EmptyDim 5 Jan - 23:56

Ce matin la, Ulysse fut brutalement réveillé par la voix de son adorable et surtout incroyablement agréable meilleur ami, qui s'avérait malheureusement être également son camarade de dortoir. Il ne lui fallut que quelques secondes pour mettre une explication sur son attitude : ils avaient entrainement de quidditch. Rohan était le capitaine de l'équipe de serpentard, et ce n'était pas son ami qui lui tiendrait rigueur d'être exigeant durant les entrainements. Certes, il n'appréciait pas spécialement le fait de se lever aussi tôt, mais il savait ce qu'impliquait le fait d'avoir des responsabilités, et était au moins aussi perfectionniste que lui. Gagner n'était pas qu'une simple option pour les deux coéquipiers, et il était évident que ce n'était pas en se tournant les pouces qu'ils y parviendraient. Ainsi, ce fut d'une humeur relativement bonne qu'Ulysse se leva ce jour la, et qu'il gagna le terrain de quidditch. Alors qu'il était parmi les premiers à arriver, il jeta un oeil vers le ciel, et put apercevoir Rohan perché sur son balai, profitant des quelques minutes précédent leur arrivée pour prendre de nouveau ses marques dans les airs. L'observant silencieusement, Ulysse analysa chacun des gestes de son ami. Vitesse, agilité, adresse, tout y était. S'il y avait bien une chose que qu'il avait toujours admirée en Rohan, c'était sa manière de voler, et en aucun cas il n'avait de doutes sur ses capacités à mener leur équipe à la victoire. Si le capitaine de l'équipe n'était pas foutu de montrer l'exemple, qui le ferait, après tout ? Attendant patiemment que son ami redescende de son petit nuage, le préfet fit quelques pas sur la pelouse, plissant les yeux en observant le ciel. Les fines gouttes de bruine ne tardèrent pas à venir s'écraser sur son visage, et la brume envahissait peu à peu un ciel s'assombrissant un peu plus à chaque seconde qui s'écoulait. Le temps n'était pas avec eux, ce jour la, et la visibilité serait clairement mauvaise. Ulysse devrait se concentrer encore davantage pour arrêter les tirs de ses camarades poursuiveurs, mais il ne s'inquiétait pas outre mesure. Le défi ne l'effrayait pas, et le stimulait, même. Qu'ils essaient un peu, de mettre leur foutu souaffle dans ses buts. Il faudrait d'abord lui passer sur le corps.

Voyant ses derniers camarades arriver, Ulysse leur adressa un sourire poli, et même sincère à l'intention de Castiel Rosenthal, un batteur dont il appréciait l'humour, même si c'était beaucoup moins le cas de Rohan. Encore une fois, il sentait que cet entrainement allait être particulièrement intéressant, et que ces deux la allaient allègrement se chercher. Au fond, cela l'amusait beaucoup, tant que ça n'allait pas trop loin. Le capitaine prenant enfin la parole, le préfet l'écouta attentivement, et enfourcha son balai avec plaisir. Ils allaient enfin passer aux choses sérieuses, et même si le temps n'était pas clément, Ulysse avait hâte de voir ce que cette équipe valait, et ce que lui même valait dans ses buts. Restant prudent dans un premier temps, il fit quelques tours de stade à vitesse raisonnable, avant d'accélérer et de pousser son balai à prendre plus de risques. Bien sur, son rôle était complètement différent de celui de Rohan, et on ne lui demandait pas de savoir réaliser des figures spectaculaires comme lui le faisait. Il avait simplement besoin de posséder d'excellents réflexes, et un temps de réaction minime, et il était généralement plutôt bon à son poste, en réalité. Il ne détestait rien de plus que de laisser passer un souaffle dans ses buts, et quitte à faire des pirouettes dans tous les sens et à y laisser un bras, il arrêterait ceux qui se présenteraient devant lui. Une fois les vingt minutes écoulées, le vert et argent se posa en douceur sur le sol, et darda son regard sombre sur son meilleur ami. Quel allait donc être le programme du jour ? Lorsqu'il vit le regard de Rohan se tourner vers lui, Ulysse esquissa un sourire en coin. Il allait en mater, du poursuiveur, et ce avec grand plaisir. Les prunelles foncées du serpentard échangèrent un regard complice avec celles du capitaine, et il rétorqua sur le ton de la plaisanterie. « Tu insinues que je suis devenu rouillé pendant les vacances, Garrigan ? ». Rapidement, il se tourna vers ses camarades serpents, tout en enfilant sa paire de gants en cuir qui lui étaient de toute évidence indispensables. « J'espère que vous êtes en forme, les gars, parce que j'ai bien envie de bouffer du poursuiveur, ce matin ! ». Les sourires qui s'affichèrent sur les visages de ses coéquipiers détendirent légèrement l'atmosphère, et Ulysse afficha lui-même un sourire amusé. Il n'avait jamais été du genre à se morfondre, que les conditions de vol leur soient favorables ou non. Comme toujours, ils feraient avec, et réussiraient, ou du moins essaieraient de produire un jeu de qualité. Le serpentard restait un éternel perfectionniste dans l'âme, et il refusait de manquer une occasion d'améliorer son jeu, simplement à cause du mauvais temps. Au contraire, cela rendrait la tâche encore plus difficile, et il ne détestait pas cela. Lorsque le son provocateur de la voix de Castiel résonna à ses oreilles, le jeune Knight tourna la tête vers lui, et il ne put s'empêcher d'esquisser cette fois-ci un large sourire moqueur. Il ne pouvait décidément pas masquer l'amusement que lui procurait ce jeune homme, même s'il savait que sa pique ne plairait pas forcément à Rohan. Après tout, il n'avait rien de particulier contre Rosenthal, et ses taquineries n'étaient pas bien méchantes. Echangeant un regard complice avec ce dernier, Ulysse n'attendit pas de voir la réaction de son ami, et en rajouta une couche. « Oh, crois moi, tu ne veux même pas savoir, Rosenthal. Rohan n'a jamais su résister à mes jolies bouclettes, et à mes charmantes petites fesses rebondies. N'est-ce pas, ma biche ? ». Il laissa s'échapper un bref éclat de rire, observant son meilleur ami avec un amusement non dissimulé. Il savait qu'il ne prendrait pas mal ses petites piques, le connaissant suffisamment pour savoir qu'il ne faisait que plaisanter. Laissant ses camarades de quidditch rire de l'air légèrement gêné, mais tout de même amusé de Rohan, Ulysse commença à effectuer de larges cercles avec ses bras, faisant travailler l'ensemble de ses muscles supérieurs qui devinrent peu à peu plutôt chauds. Un bon échauffement était toujours la clé du succès, et même lors des moments d'hilarité générale, le préfet savait comment mettre à profit ces minutes pour son entrainement. Après tout, le temps c'était de l'argent, et ils allaient bien devoir se mettre à s'entrainer à un moment. Il tenait à être prêt lorsque ce moment arriverait. Décidément, il était réellement en forme ce jour la, et ses petits camarades poursuiveurs ne l'arrêteraient pas.
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Rohan Garrigan
AVATAR : Daniel Sharman
PARCHEMINS : 365
AMORTENTIA : Volage, incertain, Rohan n'a aucune idée qu'il est destiné à retomber dans les bras de la même fille que par le passé.
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MessageSujet: Re: If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse   If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse EmptyLun 13 Jan - 14:02

La principale chose qui tenait l’équipe de Quidditch de la maison verte et argent soudée c’était les capacités de ses membres. Tous dotés des meilleures facultés sur un balai des membres de la maison, l’équipe que Rohan avait à gérer savait se débrouiller parfaitement lorsqu’il s’agissait de jouer. Néanmoins, en dehors du jeu et en dehors du terrain les rapports des membres de l’équipe étaient bien différents. Rohan était surement trop directif, trop pressant et il refusait de laisser les membres de l’équipe respirer. Les choses devaient être faites à sa manière et le brun se montrait particulièrement intransigeant. Il n’était pas étonnant que certaines tensions se soient insinuées dans l’équipe au fur et à mesure du temps. Même avant qu’il ne soit capitaine l’irlandais n’était pas le partenaire préféré de ses coéquipiers. A ses yeux, il avait juste besoin de savoir faire sa part du job, récupérer le vif d’or. Les autres, de leur côté, se devaient de remplir leur part du job aussi. Après, il n’était pas là pour devenir le meilleur ami de tous les autres joueurs. Peut-être était-ce sa principale erreur : ne pas essayer de lier un quelconque lien positif. Personne ne le lui reprochait ouvertement et le brun se rendait à peine compte de l’ambiance compétitive qu’il avait instaurée sur le terrain. Il voulait juste faire de son mieux et que les autres en face autant. Il n’avait juste jamais pensé à prendre l’avis des autres en compte et c’était un tord.
« Tu insinues que je suis devenu rouillé pendant les vacances, Garrigan ? » La présence de son meilleur ami dans l’équipe avait grandement influencé positivement Rohan. Il fallait dire qu’Ulysse avait un don pour faire ressortir le meilleur du jeune irlandais. A croire que ce dernier était une autre personne lorsque son ami était dans les parages. Un léger sourire aux lèvres, Rohan ne pu s’empêcher de répliquer : « J’ai pas dit ça, mais j’ai pas dit non plus que tu t’étais amélioré. » Les deux partageaient une connivence que personne ne pouvait nier. Les deux pouvaient se vanner sans ciller, conscient que l’autre ne le prendrait jamais mal tant que ça venait de lui. « J'espère que vous êtes en forme, les gars, parce que j'ai bien envie de bouffer du poursuiveur, ce matin ! ». Fixant les poursuiveurs de l’équipe, Rohan était amusé de voir que la petite mise en scène d’Ulysse avait fait son effet. Ce dernier était, personne ne pouvait le nier, un bon gardien. Assidu, performant, le jeune serpentard ne rechignait jamais à travailler et faisait de son mieux pour s’améliorer. Aucune comparaison n’était faisable avec leur ancien gardien qui, malgré un don certain à son poste, ressemblait parfois plus à une diva qu’à un joueur de Quidditch. Le choix de prendre Ulysse dans l’équipe était aussi réfléchi que celui de prendre n’importe quel autres des membres de celle-ci et Rohan n’imaginait pas qu’on puisse remettre en doute son avis.
Peut-être est-ce pour cela que lorsque la voix de Castiel s’éleva, déjà plus que de l’irriter parce qu’il allait encore lancer une remarque désobligeante, lorsque ce dernier parla de favoritisme avant de pousser le bouchon encore plus loin Rohan vit rouge. Il pouvait rire de tout, mais pas avec n’importe qui et Castiel ne faisait véritablement pas partie des personnes avec qui il se sentait le cœur à rire. « On sait tous qu'Ulysse a ta préférence Garrigan. Mh, on se demande même ce que vous foutez tous les deux dans les douches après les entraînements. » Rohan s’apprêtait à remettre cet idiot à sa place, surement trop violemment en comparaison avec la boutade qu’il venait de lui lancer, mais Ulysse l’en empêcha répondant avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit. « Oh, crois moi, tu ne veux même pas savoir, Rosenthal. Rohan n'a jamais su résister à mes jolies bouclettes, et à mes charmantes petites fesses rebondies. N'est-ce pas, ma biche ? » La boutade de son meilleur ami eu le don de faire redescendre la pression pour le brun qui tenta de relativiser les mots de Castiel. Un peu gêné, surtout à cause de l’insinuation qui avait été faite et son idiot de meilleur ami qui en rajoutait une couche. Tachant de relativiser la chose, ne désirant pas plus perdre la face ou même s’enflammer pour un rien, Rohan passa une main dans ses cheveux humides avant de souffler encore un peu amusé malgré lui : « Est-ce que tu peux arrêter de faire l’idiot pour une fois Ulysse ? » Souffla t’il clairement amusé. Toutefois, lorsqu’il reposa son regard sur Castiel, ses yeux étaient bien moins rieurs. Sa voix se fit plus froide et moins charmante lorsqu’il ouvrit la bouche à nouveau. « Rosenthal, je savais pas que t’étais un blagueur. Même si j’aurais du m’en douter vu que t’es doué avec les chutes. »
Lançant un regard circulaire aux joueurs lui faisant face, Rohan tapa dans ses mains avant de donner quelques indications aux poursuiveurs qui s’envolèrent sans tarder une fois que le capitaine en eux fini avec eux. Le brun donna une tape amicale à son meilleur ami avant de lui dire : « [ color=darkcyan]Essayes de pas te faire dégommer ton si joli derrière, ça serait dommage.[/color] » Se tournant vers les deux batteurs qui restaient, Rohan offrit un sourire à Rier avant de jeter un regard indifférent à Castiel. « Vous allez aider les poursuiveurs, c'est bien de savoir taper dans un cognard, mais ça ne peut pas faire de mal d'un peu dépasser de vos fonctions. » Aucune animosité ne sortait plus des mots du jeune homme. Il était fixé sur le but de son entrainement et ne se souciait plus de ses petites querelles avec Castiel, bien qu'il n'était pas entièrement capable de se défaire de celles-ci. Le ciel était sombre, les nuages lourds, le brun n'était pas sur que l'entrainement allait pouvoir se passer entièrement comme prévu.

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Castiel Rosenthal
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MessageSujet: Re: If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse   If You Ride Like Lightning You're Gonna Crash Like Thunder + castiel&ulysse EmptyDim 2 Fév - 16:04


If You Ride Like Lightning


(1789) ▽ gravé à fleur de mots
« Oh, crois moi, tu ne veux même pas savoir, Rosenthal. Rohan n'a jamais su résister à mes jolies bouclettes, et à mes charmantes petites fesses rebondies. N'est-ce pas, ma biche ? » , tu secoue la tête, vivement amusé, laissant un éclat de rire se perdre entre tes lèvres. Ulysse n'avait jamais été un ennemi, son émotionnel était stable & tranquille & son humour égal au tien. Un sourire fleurit sur tes lèvres. Avec lui, à tes côtés, qui rebondit sur tes traits d'humour, tu sais que tu peux te permettre ce genre de mot qui fera enrager Garrigan avec lui. Il a après tout un titre de meilleur ami qui lui donne presque tous les droits. Garrigan était gêné & c'était sans aucun doute le plus amusant. Le piquer, le faire tiquer, le sentir trembler sous vos insinuations, c'était le plus fascinant & si il était vrai qu'il te haïssait, s’apprêtant à lâcher sa colère, tu n'en étais que plus amusé. Tu étais de ces hommes qui ont plaisir à jouer, qui ont plaisir à tricher. Tu pouvais l'atteindre ainsi & tu étais loin de craindre Rohan, ainsi tu use & abuse de ses faiblesses, de ses sentiments gênés. Tu le provoque, le titille & le pousse à bout. Il est doux avec son meilleur ami, c'est une autre chanson pour toi : «  Rosenthal, je savais pas que t’étais un blagueur. Même si j’aurais du m’en douter vu que t’es doué avec les chutes. ». Tu porte la main à ton cœur comme si tu étais profondément blessé, jouant la comédie comme un pied, enfonçant un peu plus le clou au fond de tes yeux rieurs. «  Oooh, Garrigan, me voilà tellement blessé & peiné par tant de haine. Je crois même que je vais en mourir. Mais ce serait difficile de me remplacer, n'est-ce pas ? ». Tu te sais précieux, malgré la chute qui t'a cloué à l'infirmerie pendant deux ou trois semaines, l'an dernier, tu es un bon batteur. L'un de ceux qui envoie des boulets de canon. « C'est sûre que pour ta part, Garrigan, tu préfère laisser tomber tes coéquipiers plutôt que de lancer un sort basique de deuxième année. ». Un reproche explicite tinte, une sorte de poignard enfoncé pour qu'il n'oublie jamais qu'il est le fautif dans cette histoire. Il est le capitaine, & il a préféré te laisser t'écraser au sol brutalement.  Quel capitaine, ce Garrigan ! Tellement altruiste ! Tellement généreux ! Tu lui renvois à la gueule tes propres erreurs.

Ce n'est au fond pas de sa faute si ta chute a été aussi brutale. Il n'en est pas responsable. Tu as juste pris un bon cognard & tu étais distrait. La distraction est fatale dans ce sport, elle entraîne les chutes brutales & sans retour. Tu as eu de la chance dans ton malheur. Tu as pu remonter sur un balais encore. Tu ne devrais pas te plaindre, rejeter la faute. Mais tu es de ces êtres qui ont besoin de renvoyer leurs propres fautes sur les autres. Tu es de ceux qui ont besoin d'attaquer les autres pour se sentir bien. Tu es de ceux qui font mal sans t'en rendre compte. Tu n'aime pas Rohan & c'est lui qui paye les potions cassées, aujourd'hui. Ce sera quelqu'un d'autre demain.

«  Vous allez aider les poursuiveurs, c'est bien de savoir taper dans un cognard, mais ça ne peut pas faire de mal d'un peu dépasser de vos fonctions. ». Un soupire fleurit sur tes lèvres, tandis que Rohan attire ton attention. Pas d'animosité. Ce gars ne savait définitivement pas être régulier.  Tu roules des yeux, fais tourner ta batte entre tes doigts. « Tu viendras pas te plaindre si on te le rend super amoché. ». Le regard pétillant, tu retrouve ton entrain d'enfant. Tu oublie ton humeur orageuse & tu lance un regard à Rier. Ce genre de regard que vous vous glissiez dans un entendement parfait, qui présageait une sombre connerie. Ce genre de regard qui disait « Frappons vite & fort, faisons les trembler. ».  Et doucement, vous vous échangiez le cognard, sans chercher à frapper qui que ce soit. Vous saviez que la patience est mère de vertu. Vous saviez qu'il ne fallait pas rater votre coup. Et boum, ta batte s'abat, change de position, le cognard file vers la position de Bouclette, le si bien nommé. Et vous attendiez un instant, avant de vous déplacer avec agilité, comme un seul corps. Rier & toi, toi & Rier, une seule et même personne, vous plaçant d'une part & d'autre d'Ulysse, prêt à vous renvoyez la balle, prêt à harceler votre gardien préféré, prêt à jouer. « Sans rancune, Ulysse. On t'aime bien dans le fond, mec, mais c'est ta « biche » qui nous a demandé de te rendre ce service. ». Un rire se glisse entre tes lèvres. Qui aime bien chatie bien.
(c) AMIANTE

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