Sloan se serait bien passé de ce malencontreux accident. Sérieusement, ce n'était pas la faute de Poudlard si les russes avaient des problèmes avec leurs fichus bateaux. Toujours est-il qu'à cause de leur négligence, c'était à nouveau le chaos qui régnait dans l'école de magie. Les élèves bousculaient, criaient et ne cherchaient pas à savoir ce qui se passait. Agacé, Sloan était resté immobile et essayait de raisonner les gens autour de lui. Fort heureusement, du fait de sa popularité, on l'écoutait et bientôt, plusieurs élèves s'étaient calmés et l'écoutaient attentivement. Il était évident que paniquer était la pire des solutions dans cette situation. Il aurait pu céder facilement à la peur qui l'habitait si Echo avait été présente mais il ne l'avait vu nulle part. Soulagé, il espérait juste qu'on règle cela rapidement. Une nouvelle attaque était la dernière chose dont tout le monde avait besoin ici après l'attaque de Pré-au-Lard. Dos aux directeur et à plusieurs élèves, Sloan sursauta brièvement en sentant une poigne de fer s'abattre sur son épaule. Se retournant aussitôt, il fut stupéfait de constater que le directeur de Poudlard avait aussi attrapé Castiel Rosenthal. Se demandant bien qu'est ce qu'il leur voulait à tous les deux, Sloan manqua de s'en décrocher la mâchoire en ayant la réponse. « Allez me chercher vos camarades qui viennent de partir dans la forêt et surtout, n'y traîner pas. Vous êtes assez grands pour vous douter des monstres qui y rôdent. » Génial, voilà qu'en plus, ils étaient assignés à la sécurité des élèves. Au fond, cela n'était guère étonnant. Jaugeant du regard Castiel avec qui il ne s'entendait pas du tout, il se demanda comment ils allaient pouvoir cohabiter ensemble. Mais le directeur leur avait ordonné quelque chose et il n'était pas conseillé de lui désobéir. Poudlard avait un directeur qui pouvait se montrer très persuasif et très flippant. « J'espère que tu n'as pas peur de la forêt interdite. » plaisanta-t-il tandis qu'il passait près de Castiel afin de rejoindre la forêt interdite. Attrapant sa baguette magique en chemin, il ne se retourna pas pour vérifier que Castiel le suivait. Il n'était pas assez fou pour désobéir aux ordres du directeur. Qu'il soit assigné à une mission avec Castiel rendait Sloan tout à fait indifférent. Il ne voulait rien avoir affaire à lui mais dans ce cas, il n'avait pas le choix. Tout ce qui comptait, c'était de retrouver les abrutis de Serdaigle qui étaient partis dans la forêt. Pour des élèves sensés appartenir à la maison qui réunissait les élèves les plus érudits, il leur manquait certainement une case quand une situation de ce genre se produisait. A croire que tous leurs neurones grillaient quand la panique et l'action arrivaient. Soupirant, il s'arrêta quand il fut arrivé à l'orée de la fameuse forêt interdite qui était fortement déconseillée, encore plus après l'attaque de Pré-au-Lard. Serrant son emprise sur sa baguette, il la sortit de sa poche et se retourna afin de voir si Castiel l'avait suivi jusqu'ici. Sloan était vraiment rapide quand il se décidait et étant un sportif, cela n'était pas bien difficile d'user de sa force et de son endurance. Il ne s'en rendait parfois même pas compte.  

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❝Ever just the same. Ever a surprise. Ever as before. Ever just as sure as the sun will rise. Tale as old as time, tune as old as song. Bittersweet and strange. Finding you can change. Learning you were wrong. Let it go, let it go. I'm one with the wind and sky. Let it go, let it go, you'll never see me cry. Here I stand and here I'll stay. Let the storm rage on. CASTIEL, NEVEALYSS-JAYNE, NOAH & ECHO❞

La jeune fille était enfin seule, dans son repère, à l'abri des autres et de leurs moqueries. Très tôt, la jeune Echo était partie se réfugier dans la forêt interdite, ne souhaitant pas vraiment se mêler à la foule qui allait accueillir les slaves et français pour les quelques mois à venir. Pas qu'elle n'était pas contente de cela, non. Le problème était que la poufsouffle avait toujours le don de s'attirer des ennuis quand elle se retrouvait entourée d'une foule et elle avait eu comme le pressentiment tout au fond d'elle que cela aurait été encore une fois le cas. Grimaçant légérement, elle porta lentement sa main à ses côtes toujours un peu douloureuses depuis l'attaque de Pré-au-Lard. L'infirmière lui avait certifié la veille que même si la jeune fille guérissait étonnement vite – voire même trop vite pour que cela ne soit normal - il lui faudrait encore plusieurs jours pour retrouver une sensation agréable avec cette partie de son corps et une respiration moins saccadée. Calmement, elle faisait tourner entre ses doigts les pages du livre qu'elle tenait, un peu rêveuse, se demandant comment les choses pouvaient se passer et si ses amis profitaient de l'arrivée des nouveaux venus pour faire de nouvelles connaissances. Ce fut le son de la première explosion qui la tira de ses pensées et la fit sursauter. Elle manqua de peu de tomber de l'arbre sur lequel elle était perchée alors que se redressant, elle observait le ciel à travers les branchages, les yeux écarquillés d'horreur. Elle ne croyait pas à ce qu'elle pouvait voir et elle du cligner plusieurs fois des paupières pour se convaincre de la réalité. Il y avait bien, dans le ciel, des bateaux dont l'un semblait pour le moins en piteux état et sur le point de se crasher au sol. Cela n'aurait pas dû être trop un problème en soit – vu qu'il semblait partir dans une direction complétement inverse à l'endroit où se trouvait la jaune et noire – si d'une telle explosion, plusieurs débris ne s'étaient pas retrouvés propulsés dans tous les sens – y compris le sien. De peu, elle évita plusieurs planches de bois et autres morceaux en métal alors que finalement, elle ressautait maladroitement au sol sous elle. Se protégeant timidement la tête, elle regarda avec effroi les ruines de ce qui devait avoir été un magnifique navire slave s'écraser sur le sol, dans un mélange de bruit métallique et de fumée sombre. Cela en soit, aurait dû suffire à l'effrayer mais ce qui provoqua un véritable émoi chez elle fut sans aucun doute, ce pauvre serpent blanc a moitié écrasé par ce qui semblait être un reste de mat – mat qui avait failli la percuter également un peu plus tôt mais qu'elle avait pu éviter contrairement à la pauvre créature. Se rapprochant de celle-ci le plus rapidement possible, évitant tant bien que mal les débris fumants tout autour d'elle, elle finit par pointer sa baguette vers le morceau de bois, qu'elle fit léviter dans les airs avant de le reposer un peu plus loin, là où il ne blesserait personne. Se mettant à coté du serpent dans un piètre état, Echo tenta de l'observer mais se retrouva complétement prise au dépourvue. Elle aimait les animaux, certes, mais elle n'était absolument pas une spécialiste des reptiles de ce genre et elle ne savait absolument pas quoi faire pour aider le pauvre serpent. "T-Tiens bon. J-Je vais trouver un moyen de t-t'aider j-je... Ca v-va aller d'accord?" Bien évidemment, la Laertiadis n'était pas stupide au point de croire que le reptile blanc puisse la comprendre mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'essayer de le rassurer alors qu'elle regardait dans tous les sens, à la recherche d'une idée ou même d'un soutien. Par moment, des débris – plus petits cette fois-ci – continuaient de tomber sur eux et presque naturellement, elle se positionnait à chaque fois au dessus du pauvre animal immobilisés pour éviter qu'il ne soit encore plus blessé. Regardant une énième fois la splendide bête – couleur de nacre et yeux de rubis – elle sursauta en entendant comme un bruit de pas un peu plus loin dans la forêt. Elle aurait dû craindre ses pas – sachant mieux que quiconque les dangers se trouvant ici – et pourtant, elle la héla, lui demanda de l'aide, comme si c'était la chose la plus normale du monde à faire. "H-Hey par ici. J-J'ai besoin d'aide." Pour une fois, elle essaya de pousser sa voix pour la rendre plus forte et portante qu'elle ne l'était habituellement. Après tout, il n'était pas question d'elle ici mais de ce pauvre petit serpent. Ce pauvre petit serpent qui avait impérativement besoin d'aide pour ne pas mourir..

L'inimitié entre Castiel et Sloan n'était pas secrète à Poudlard. C'était lors des matchs de quidditch où leur haine atteignait son paroxysme. Dès le début, Castiel avait choisi d'haïr le gryffondor alors même qu'ils ne se connaissaient pas. Sloan ne s'en plaignait pas puisqu'il éprouvait pour le serpentard la même chose. Quelque chose en lui le révulsait sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Son attitude hautaine n'arrangeait absolument rien. Faisant la sourde oreille, le blond ne réagit pas aux piques lancées par Castiel. Ce genre de bassesses était chose commune pour sa maison sans pour autant généraliser. Cependant quand il fit allusion à une fille en particulier, il ne manqua pas de lui jeter un regard noir. Il savait très bien de qui il parlait et cela ne le réjouissait pas plus que cela. Echo était vue par tout le monde comme la souffre douleur de Poudlard et spécialement de la bande de Sloan. Le fait que Castiel ait vu clair dans son jeu le dérangeait beaucoup. Ce n'était pas plus le fait que tout Poudlard soit au courant de sa relation avec elle qui l'agaçait mais le fait que Castiel Rosenthal joue avec ça. Fronçant les sourcils, il resta néanmoins muet. Il n'allait pas faire plaisir à cet abruti de serpentard en réagissant à ses dires. Impassible, il leva cependant les yeux devant la bêtise de ce dernier. Qu'est ce qu'il pouvait être ennuyant. Secouant la tête d'exaspération, il emboîta le pas à Castiel avant de le rejoindre. « Mon cul de scroutt était là bien avant toi, Rosenthal. » répondit le jeune homme, pas amusé du tout. Cela l'embêtait beaucoup de se retrouver coincé avec ce troll de Castiel, qui plus est alors qu'ils devaient retrouver deux élèves de Serdaigle perdus dans la forêt. Gardant sa baguette à la main au cas-où, il s'enfonça toujours plus loin dans la forêt aux côtés du serpentard. A l'affût du moindre bruit qui laisserait présager l'arrivée de quelqu'un, il soupira au bout d'un moment. Il aurait préféré rentrer au château et se mettre à la recherche d'Echo pour être sûr qu'elle n'avait pas été envoyée elle aussi dans les environs de Poudlard. En pensant à cela, il faillit faire un commentaire désobligeant à Castiel concernant une fille pour qui il devait s'inquiéter aussi. Des rumeurs courraient rapidement dans l'école de magie et il se trouvait que Castiel était concerné. Sloan n'y prêtait jamais attention mais il était bien trop amer pour ne rien dire et rester bien sage. « En parlant de fillettes, tu dois sûrement en effrayer plus d'une, n'est ce pas Rosenthal ? » souffla-t-il en insistant sur certains mots. Il préférait rester vague. La vie de Rosenthal ne l'intéressait pas plus que cela après tout. Continuant à marcher, il lança un regard moqueur à son interlocuteur. Vraiment, si ils ne se faisaient pas tuer à la fin de la journée par des russes enragés ou un tout autre danger probable, ils s’entre-tueraient sûrement tous les deux.

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❝Ever just the same. Ever a surprise. Ever as before. Ever just as sure as the sun will rise. Tale as old as time, tune as old as song. Bittersweet and strange. Finding you can change. Learning you were wrong. Let it go, let it go. I'm one with the wind and sky. Let it go, let it go, you'll never see me cry. Here I stand and here I'll stay. Let the storm rage on. CASTIEL, NEVEALYSS-JAYNE, NOAH & ECHO❞

Echo était un peu désemparée – voire même désespérée - vis à vis de la situation quand Nevealyss-Jayne fit son apparition soudaine, au milieu des arbres de la forêt. Le moins que l'on puisse dire, c'était que la brune ne s'y attendait absolument pas et que ses yeux s'écarquillèrent de surprise en remarquant la jeune femme. Mais dans un sens, il n'y avait là pas vraiment de quoi être surpris. S'il y avait bien une personne dans le château qui devait se soucier du sort des serpents, c'était bien la Weisss qui pouvait leur parler comme elle le désirait. Si pour le reste des étudiants les deux jeunes femmes n'étaient que des étrangères, la vérité était toute autre. Les deux jeunes femmes possédaient en réalité un grand passif, un passif qu'elles n'avaient jamais eu l'occasion de mettre sur table pour pouvoir en discuter. Du jour au lendemain, la grecque avait été envoyée dans un asile sans pouvoir dire au revoir à quiconque et elle n'avait plus revu la belle blonde avant son entrée à Poudlard. Cependant, pour une raison qui lui était inconnue, Nevealyss-Jayne semblait la haïr, ce qui avait énormément peinée la poufsouffle qui n'avait donc jamais osé la déranger et venir vers elle pour essayer de retrouver ce qu'elles avaient dans le passé. Echo ne voulait déranger personne – et surtout pas la serpentarde. Elle savait mieux que quiconque les choses difficiles qu'elle pouvait traverser et elle ne voulait pas le lui en rajouter sur les épaules. Docilement, elle se recula légérement pour regarder la fourchelangue faire, sans chercher à la déranger dans ses actions. Elle ne sursauta pas quand les sifflements se firent entendre, habituée depuis ses plus jeunes années à un tel son – bien qu'elle ne l'avait plus entendu depuis fort longtemps. Elle eut cependant un très léger tressaillement en voyant l'autre serpent apparaître près d'elle mais pas de geste de recul ou de dégout. Contrairement à beaucoup de gens, elle appréciait ces reptiles et avait même appris à les aimer grâce à sa camarade – un amour qui n'avait pas disparu avec le temps. Et quand Nevealyss-Jayne eut fini de s'occuper du serpent albinos, elle se rapprocha de nouveau de celui-ci avec un interêt sincère et protecteur. Lui caressant timidement et avec hésitation la tête, elle sursauta légérement quand la cinquième année lui adressa la parole, avant de hocher rapidement et frénétiquement la tête alors qu'elle prenait véritablement à coeur ce que l'autre lui disait, en faisant presque une mission personnelle. Oui, elle veillerait sur ce petit être jusqu'à son rétablissement et une fois cela fait, elle lui laisserait reprendre sa liberté, sans chercher à l'enfermer dans une cage ou autre. "O-Oui... je v-veillerai s-sur lui jusqu'à ce qu-qu'il aille mieux. M-Merci, N-Nevealyss-Jayne... S-Sans toi je ne suis p-pas sûre que j'aurais s-su quoi faire." Elle confessa, rougissante tout doucement alors qu'elle caressa de nouveau, à genoux, la tête du reptile avec douceur. Pensive, elle regarda à son tour le ciel avec lenteur, finissant par hocher lentement la tête, acquieçant aux dires de sa camarade. Nevealyss-Jayne avait totalement raison et Echo ne pouvait clairement pas aller contre son sage commentaire. "J-Je crois qu-que tu as raison. J-Je vais le déplacer avec douceur et j-je le reposerai dans un lieu p-plus sûr." Se levant timidement, elle prit avec une douceur extrême le serpent blanc alors qu'elle le tenait avec une extrême précaution entre ses deux mains pour ne pas le blesser alors qu'elle se rapprochait lentement de la serpentarde, comme une petite fille prête à suivre sa maîtresse d'école. Regardant avec un air rêveur Nevealyss-Jayne, elle entrouvrit légérement les lèvres pour prendre la parole de nouveau. "N-Nevealyss-Jayne... J-Je voulais savoir p-pourquoi t-tu..." Mais elle ne termina pas sa phrase, entendant des pas venant dans leur direction. Ils étaient encore lointain mais la fausse brune pouvait clairement les entendre et redevenant silencieuse, elle glissa un regard sur sa camarade, comme pour engager une conversation muette avec celle-ci. Elles étaient en plein milieu de la forêt et il était donc fortement envisageable que les nouveaux arrivants ne soient en aucun cas bien attentionnés à leurs égards. De plus, Echo ne pouvait pas se mouvoir comme elle le voulait, au risque de blesser un peu plus la pauvre créature qu'elle tenait tout contre elle, la protégeant soudainement inconsciemment en la serrant un peu plus sans lui faire de mal, comme elle l'aurait fait avec un enfant. Ne quittant pas des yeux la serpentarde, elle attendait l'avis de la jeune fille quant à ce qu'elles devaient faire, les pas se rapprochant de plus en plus...

Ignorant la plupart des piques lancées par Rosenthal depuis qu'ils avaient été chargés d'aller dans la forêt pour ramener les deux idiots de Serdaigle qui s'y étaient enfuis, Sloan préférait se concentrer sur ce qui les entourait. Avançant en silence, il ne supporta pourtant pas qu'il fasse allusion à sa dyslexie. C'était comme si on le mettait face à ses pires craintes et à ce petit garçon qu'il était. Furieux que Rosenthal sache cela alors qu'il essayait de le cacher depuis son entrée à Poudlard, Sloan n'en perdit pas sa contenance. Si il pensait l'atteindre avec ces piques douteuses, il se fourvoyait. Arquant un sourcil, un sourire amusé naquit sur son visage. « Tu peux parler toi. Tu n'excelles pas non d'après ce que je sais. » murmura-t-il presque de façon accusative. Ce n'était pas secret que Castiel était issu d'une famille riche qui devait sûrement avoir .. certaines attentes. Contrairement à Castiel, lui n'avait que sa mère et sa fratrie à qui il parlait assez rarement puisqu'ils étaient moldus et qu'il se trouvait la plupart du temps à l'école de magie. Accélérant le pas au même moment que le serpentard, Sloan cherchait des yeux les fuyards. « On est pas des baby-sitters à ce que je sache » gronda Rosenthal, surprenant ainsi le blond qui se contenta d’acquiescer en poussant un soupire. Il ne savait toujours pas pourquoi le directeur s'était mis en tête de les envoyer tous les deux à la recherche d'élèves de première année. Ils n'étaient pas préfets mais apparemment, il avait jugé bon d'y envoyer deux élèves assez grands pour cela. Stoppant net sa course en voyant Rosenthal s'arrêter, visiblement énervé par ce que Sloan avait jugé bon de dire pour le pousser à bout. Le gryffondor sentit un sourire s'épanouir sur son visage. A ce jeu stupide, il pouvait aussi jouer et marquer des points. C'était assez facile de taquiner Rosenthal. Adoptant une posture défensive puisque ce dernier semblait vouloir se battre avec lui, Sloan ricana en le voyant se retourner brusquement avant de se jeter vers un sentier différent. Suivant le mouvement en silence, il préféra rester silencieux un certain moment tandis que Castiel faisait son grincheux. Il n'empêche que Sloan aussi voulait rentrer à Poudlard. Fixant le dos du serpentard, il faillit lui rentrer dedans quand il stoppa sa course à nouveau. Alors qu'il s'apprêtait à l'enguirlander, Sloan regarda droit devant lui et se figea en apercevant une blonde issue de la maison serpentard du nom de NJ et .. Echo. Nom de dieu. Son sang ne fit qu'un tour avant que celui-ci ne s'approche un peu plus de la poufsouffle. Il se fichait bien qu'on les voit. Noah était terrifié à l'idée qu'elle se terrait ici après l'explosion et tout le remue ménage. Tandis que Rosenthal et la Weiss se parlaient au nom des deux groupes, Noah vint se planter devant Echo. « Echo tu ne devrais pas être ici. C'est dangereux. » murmura-t-il tout en l'observant avec inquiétude.

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Quelle ne fut pas la surprise d'Echo en voyant soudainement arriver Castiel et Noah. Ses yeux s'écarquillèrent subitement alors qu'alternativement ils se posaient sur les deux jeunes hommes, sa bouche formant un petit 'o' parfait alors qu'elle déposait avec douceur le serpent dans la poche que Nevealyss-Jayne avait prévu à cet effet. Rosissant légérement – quelque peu embarrassée de s'être fait prendre dans la forêt par tant de personnes – elle se mit à bouger timidement d'un pied sur l'autre alors que le gryffondor finissait par se rapprocher d'elle. Etonnée de son geste, elle remonta légérement son visage couleur coquelicot dans sa direction, alors qu'elle s'humidifiait lement les lèvres en l'écoutant parler, la tête penchée sur le côté. Rougissant un peu plus, elle laissa sa main venir caresser avec douceur la tête du serpent alors qu'elle finissait par chuchoter tout doucement. "C-Ce ne l'est pas p-pour... les g-gens... c-comme m-moi... J-Je veux dire... J-Je viens souvent l-lire ici..." Et manger. Et dormir. Et vivre en fait. Mais la jeune fille n'eut pas le temps de donner plus détails au jeune homme que des hurlements commencèrent à retenir, bientôt accompagnés d'éclairs de lumière de toutes les couleurs. Sursautant sur place, la jeune fille se retourna vers ses camarades avant de reporter son attention sur la prévenance d'un tel rafut. Si elle avait du mal à comprendre l'une des langues, la langue française lui semblait étonnemment familière et la gravité des propos qu'elle entendait poussèrent son corps qui se mit instinctivement en mouvement. Echo n'était pas une trouillarde comme on pouvait le penser, elle avait en réalité, beaucoup de courage en elle. Mais surtout, elle avait un instinct protecteur surdimensionné et l'idée qu'une personne puisse se retrouver en danger lui donnait littéralement des ailes et la faisait déambuler entre les arbres avec une facilité telle qu'on aurait pu croire qu'elle faisait cela tous les jours. Courant alors à une vitesse pour le moins étonnante de la part de la jeune fille, elle ne s'arrêta qu'à quelques mètres de sa destination pour déposer son amie la serpent dans le creux d'un arbre, avec la promesse de venir la chercher. Reprenant alors sa course, elle arriva sur place – évitant de peu un avada kedavra qui frôla sa joue avant d'aller s'écraser un peu plus loin – et regarda avec effroi la scène qui se déroulait sous ses yeux. Arbres, sol, tout semblait détruit alors que les deux jeunes garçons échangeaient coups et sorts, baignant dans leurs propres sangs. Portant quelques secondes ses mains à sa bouche, elle fit quelques pas dans leur direction, pour tenter de les séparer, avant qu'un drame n'arrive. "A-Arrêter, vous allez v-vraiment vous faire mal et..." Mais elle ne put jamais finir sa phrase car l'un des deux serdaigles l'envoya au loin d'un coup de bras particulièrement violent qui la fit voler et s'écraser contre un arbre, quelques mètres plus loin. Gémissant légérement, elle tenta de se relever alors qu'elle voyait l'un des élèves mettre à terre l'autre, puis se retourner vers elle. Et Echo la reconnut, cette lueur dans son regard. La lueur de la folie, du danger. La même brillait dans les yeux de son père. Et soudainement le serdaigle sembla se figer, reconnaître quelque chose en elle qu'elle même ne pouvait pas voir car il se rapproche avec un air encore plus dément, encore plus dangereux d'elle murmurant des 'toi' dans cette langue russe qu'elle ne peut comprendre. Et alors que la jeune femme tente de s'enfuir, il se jette sur elle et la plaque au sol, écrasant son frêle corps du sien, assis à cheval sur son bassin dans une position bien trop suggestive, alors que ses mains trouvent leur chemin vers la gorge de la jeune fille qu'elles commencent à serrer. Vainement, Echo tente de se dégager, de se débattre, de repousser ce garçon qui n'a pas la force d'un individu de son âge mais d'un homme bien plus âgé. Et il la regarde avec sadisme et méchanceté alors qu'il lui ôte petit à petit l'accès à l'oxygène, les jours habituellement pâles de la jeune fille se colorant de nouveau, son souffle se faisant court,ses paupières commençant à se fermer...

A peine avait-il eu le temps d'arriver dans une sorte de clairière, d'y trouver Echo et d'avoir ses explications quant à sa présence ici que des cris et des jets de lumière rouges et vertes jaillissaient de partout. Instinctivement, il sentit une présence s'éveiller, comme si elle sortait d'un sommeil des plus comateux. N'écoutant que cet instinct la fois rassurant et effrayant, Noah se mit directement en quête d'un refuge pour la poufsouffle. Malheureusement pour lui, il avait fallut à peine plus secondes à cette dernière pour s'élancer en direction des voix et de la bagarre qui s'y déroulait apparemment. Maugréant, il se mit aussitôt à sa poursuite en ignorant Rosenthal et la Weiss. Courant en ayant peur qu'elle soit blessée, Noah fut stupéfait d'assister à une danse meurtrière entre les deux élèves de Serdaigle. L'un parlait avec un accent étranger qui s'apparentait au russe et l'autre à du français. N'y comprenant rien, il ne cherchait que la brune du regard et sentit son coeur s'arrêter quand il vit un serdaigle la projeter au loin d'un coup direct et brutal. Furieux, il s'élança vers elle mais fut stoppé par l'autre serdaigle qui le regardait avec des yeux éberlués et un regard légèrement effrayé. L'écartant au bout de plusieurs minutes en l'assommant presque contre un arbre, il faillit hurler de terreur en voyant le second élève de serdaigle étrangler Echo. Se jetant presque sur lui, il empoigna ses poignets de ses mains et le força à diminuer son emprise sur la gorge de la poufsouffle. « Cela suffit ! Lâche la enfin ! » cria-t-il d'une voix puissante. Visiblement, l'autorité et la force qu'il y mettait suffirent à faire reculer l'assaillant d'Echo. Rattrapant la jeune femme au vol, il la soutint en passant un bras autour d'elle. Fusillant du regard le serdaigle, il écarquilla les yeux en apercevant l'attitude de ce dernier. Il semblait impressionné, confus et surtout en admiration complète devant lui. Il murmurait des mots slaves sans que Noah n'y comprenne quelque chose. Préoccupé, il se figea néanmoins en entendant un prénom prononcé par le serdaigle qui semblait avoir perdu l'esprit. Aleksander. Sa plus grande peur  qui était à la fois l'une de ses plus grandes certitudes résidait en ce simple prénom. Il craignait plus que tout d'être la réincarnation d'Aleksander Romanov et cela n'était absolument pas rassurant. Soulevant Echo de façon à la porter dans ses deux bras, il sentit sa tête reposer sur son torse. Ne comprenant pas tout à fait l'air de dégoût qui s'affichait sur le visage du serdaigle qui savait parler russe, la situation se dégrada de nouveau quand l'autre qu'il avait assommé se réveilla et se jeta sur son camarade de maison qui était apparemment devenu son pire ennemi en une seconde. Reculant afin d'être protégé par plusieurs arbres, il frotta le bout de son nez contre la joue d'Echo. « Echo réveille toi ! S'il te plaît .. Je suis là .. » murmura-t-il d'une voix plaintive.

Castiel Rosenthal a écrit:

Theirs is the song of ice and fire ft. necho & neviel۰ game of thrones. Sa baguette est dressée contre toi. Celle que tu nommais ta meilleure amie, celle que tu aimais d'un amour incommensurable te menace. Tu sens sa colère se déverser en toi comme un torrent brûlant de lave, giclant en toi, se répandant & s'écrasant contre tes barrières anéantis. « On peut vous retourner la question. », sa voix caresse la rage, inspire le dégoût. Et tu supporte la blessure. Tu encaisses. Tu l'as mérité, tu le sais bien. « Que veux-tu, tu me manquais tellement, Weiss », glisses-tu avec une sincérité camouflée sous une ironie mordante. Elle manque à ton cœur & à ton être. Tu as du mal à supporter la distance, à encaisser qu'elle ne t'aime déjà plus. Elle t'attaquera, tu le sais alors tu t'avance vers elle, la pointe de sa baguette sur ton torse. « Alors qu'est-ce que t'attend ? Tu veux me tuer ? », une lueur de défi s'éveille dans tes prunelles mordorés. Qu'elle te tue, qu'elle te massacre. Tu es déjà mort, habité par une folie monstrueuse. Habitée par elle qui danse lentement dans tes yeux, tu n'aime qu'elle & tu ne désire qu'elle mais tu as choisis de la chasser pour qu'elle ne souffre pas de ta malédiction. Tu as choisis de te sacrifier. « Ne te gêne pas. Je sais que tu en as envie. », grondes-tu en crachant ta colère, ta rage de vivre. Tu la provoques, tu testes ces limites, tu tentes de te convaincre envers & contre tous que ce que tu fais est bien, que tes choix sont les bons. Mais tu le sais que tu te goures. Au fond de toi, c'est une tempête de souffrance & d'indignation, au fond de toi, c'est le chaos, mais il faut l'éloigner, résister. Tu te tournes vers Echo & Oswald. « Oh Oswald, arrête de sembler intéressé par une fille que tu passe ton temps à maltraiter. », lâches-tu au blond comme une bombe. Tu le méprises pour la souffrance qu'il lui impose. Tu lui en veux d'avoir fait d'elle un souffre-douleur. La brune t'est précieuse. Sensible & douce, elle est cette mère de substitution, cette lumière dans ta nuit noire. Elle t'apporte le réconfort que l'éternel enfant cherche à corps perdu. Par conséquent, tu craches sur tout ceux qui croient pouvoir user & abuser de ses faiblesses. Tu maudis ceux qui l'ont condamnés au bûcher des ignorés, des soumis. En toi coule un poison qui est celui de la haine. Tel un serpent, elle s'empare de chaque fibre de ton être quand Oswald prétend s'inquiéter, quand Oswald prétend être le seul à pouvoir la comprendre. Alors que c'est lui qui la fait pleurer, alors que c'est lui qui lui fait saigner le cœur. « On croirait presque à ton numéro de joli cœur », tu te moques, tu le ridiculise, pour lui faire comprendre que toi, tu n'es pas dupe. Toi, tu ne pardonneras pas. C'est alors que des hurlements de purs rage résonnent, brisant le calme, dressant tes poils sur ta peau. Quelque chose s'agite en toi & tu perçois avec force leurs sentiments entremêlés. Haine, douleur, dégoût, mépris tout s'agite, te remue & te donne l'envie de vomir.  Tu te tords. Peu habitué à autant de changements, ils ont jaillis, brutaux en toi, couvrant ta raison d'horreurs & de monstruosités. Lumières & colères se mêlent sur ta rétine, tu vois Echo, puis Oswald s'élancer. Pauvres fous, n'ont-ils donc aucun instinct de survie ? Et Oswald que pourrait-il faire à ton Echo ? Tu sais combien il peut lui faire du mal. Et tu siffles dans ta haine : « Et stop ! Attendez. ». Mais il est trop tard, ils s'enfuient comme des hippogryffes à tire d'aile, te laissant seule avec elle. Cette femme que tu as faite tienne, que tu as faites reine, cette femme que tu aimes de toute la puissance de ta folie. Cette femme, qui aujourd'hui, te hait. Elle ne te pardonnera pas, tu le sais bien. Dans le clair de lune, elle ressemble à une hirondelle. Un pauvre oiseau à qui on a coupés les deux ailes. Tu l'as perdu dans un souffle, dans un regard, dans une ombre. Tristesse & absence de caresses, voilà ce qu'elle a laissé dans son sillage. Tu n'as jamais désiré qu'elle. Tu ne désires plus qu'elle. Les autres sont fades & sans saveurs, elles n'ont pas le goût interdit de ses lèvres, ses griffes qui déchirent ton dos, cette passion, cet amour. Une lueur de crainte s'empare brièvement de ton être, tu as peur pour elle. Et c'est cette dernière qui te fait attraper son poignet, baisser sa baguette, tu la rapproche de toi. « Reste derrière moi, je t'en prie. ». Tu voudrais ajouter que la perdre serait ta fin. Tu voudrais lui dire que tu mens, que tout ment en toi. Tu n'as jamais joué. Tu n'as jamais fait semblant. Tout était vrai & doucement tes doigts chutent sur sa peau, tu glisses tes doigts dans sa paume. Le contact est électrique mais tellement bon. Tu as le cœur au bord des lèvres, au bord des yeux. Par Merlin, comme elle t'a manqué. Tes yeux trouvent les siens & tu caresses du bout des doigts les siens. Elle est là, elle ne s'est pas envolé. Un soupire de soulagement s'échappe de tes lèvres. Un soupire qui te réconforte de la voir vivante, parfaite, dressée devant toi. Elle te hait. Mais toi, tu l'aimes. Ton cœur repart. Tu l’entraînes, doucement, lentement, tes doigts serrant les siens, refusant de la lâcher. Tu entends bien les éclats de voix des deux adolescents & d'Echo, mais tu ne vois rien. La forêt se succède, tu la traverse d'un pas entraînant, prenant soin d'NJ, t'assurant qu'elle ne te défasse pas de ton emprise. Tu as si peur pour elle. Elle est tienne & tu sais bien que cette forêt pourrait être votre tombeau. Tu mourrais pour elle, mais tu ne veux pas qu'elle meurt pour toi, pour ces stupides serdaigles. Mais c'est là que tu la vois. Poupée de son, poupée de chiffon, des marques violacées autour de sa gorge délicate, tranchant avec l'ivoire de sa peau, inconsciente, morte. Et lui, ce connard, cet enfoiré, qui la secoue, qui supplie. Qui croit-il duper ? C'est lui, c'est de sa faute. Ton empathie se déploie, pesant avec lourdeur sur la forêt, elle insuffle la colère, la haine grondante, immonde, dégueulasse. Putain, qu'est-ce que tu le hais. Putain, tu veux juste qu'il crève ce fichu fils de moldu. Lui qui n'aurait jamais dû avoir sa place ici-bas. Tout est de sa faute. Et tu brilles d'une haine aveuglante, d'une haine qui prend toute la place & qui t'impose d'agir. « Enfoiré. », craches-tu entre tes dents. Tes doigts attrapent une branche au passage & tu bondis, agile, prêt à le tuer. Il y a alors cette ombre folle du passé qui se dresse en toi, qui propage une aura menaçante. Il chante cette étrange chanson, il chante les sentiments, la confusion. Il est soldat, il est mort. Et il a osé la toucher. Tu lâches NJ, tu ne vois plus que ta pauvre Echo éclaté au sol, désarticulé. Ton amie n'est plus. Tu te dresses, puissant, monstrueux & tu te vois lui asséner un coup brutal de cette branche mortel, en  pleine tête. « Lâche-la, connard ! », cries-tu de cette voix mortelle qui lui promet une souffrance immonde. « Éloigne-toi d'elle Oswald ! Tu brises tout ce que tu touche, je t'interdis de la toucher, stupide sang de bourbe. », tu le menace de ton arme d'infortune. Les deux serdaigles te fixent avec des yeux écarquillés, ne comprenant pas toute ta colère, eux qui brillent dans leur haine, eux qui restent figés, ne sachant pour qui prendre parti. Toi, tu veux juste tuer ce connard pour qu'il arrête de jouer avec cette amie, cette mère. Tu veux juste qu'il disparaisse. « Lâche-la ! ». Et ta rage explose, tu feras tout pour lui arracher. Ton amie est en danger avec lui. Tu ne lui permettras plus de la toucher. Aveugle, tu ne comprends pas, tu ne vois pas qu'il l'aime, qu'il veut juste la protéger. Tu ne crois qu'en ce que tu veux croire, tu te noies dans ta connerie, dans ta haine, dans tes erreurs. L'empathie te trompe. L'empathie s'égare.   made by lizzou – icons & gif by tumblr

frozen beauties & their beasts

❝Ever just the same. Ever a surprise. Ever as before. Ever just as sure as the sun will rise. Tale as old as time, tune as old as song. Bittersweet and strange. Finding you can change. Learning you were wrong. Let it go, let it go. I'm one with the wind and sky. Let it go, let it go, you'll never see me cry. Here I stand and here I'll stay. Let the storm rage on. CASTIEL, NEVEALYSS-JAYNE, NOAH & ECHO❞

Le noir s'installe, l'échange se fait et quand elle ouvre les yeux, ce n'est plus la même jeune femme qui est présente dans la forêt. Elle le sent, sa douce moitié du futur dort et pourtant, le danger n'est plus présent. Il n'est plus présent et pourtant, elle est là. Et elle ne comprend pas. Mais l'heure n'est pas à la réflexion et quand bien même elle le serait, cela n'a jamais été fait pour elle. Ses yeux s'ouvrent et comme si rien ne s'était passé, comme si toute forme de douleur avait disparu de son corps, elle se relève – dangereuse et féline – prête à passer à l'action. En l'espace de quelques secondes seulement, elle a rejoint ce pauvre adolescent qui quelques minutes auparavant avaient osé serré ses sales mains autour de votre gorge et elle la voit enfin.La peur. Elle n'est plus la petite grecque inoffensive d'il y a quelques secondes et il le sent. Elle est le dragon blanc. Elle est Briséis Peydragon. Le serdaigle lève sa baguette mais il n'a pas le temps de faire le moindre geste que déjà la française l'attrape par la gorge pour le plaquer avec une violence inattendue de la part de son corps si frêle contre l'arbre derrière lui. Il le dépasse facilement de deux têtes mais elle domine, elle domine alors que sa main se serre autour de son cou dans une prise mortelle. "La prochaine fois que tu t'en prends à nous, je te tuerai." Elle prononce cette phrase en français, sa langue maternelle alors qu'elle finit par cogner la tête de son ennemi contre l'arbre, le laissant s'écrouler sans la moindre pitié sur le sol. La jeune femme se retourne lentement et ses yeux glissent sur l'autre français qui la regarde avec admiration – voire même avec fascination. Elle soupire et se contente de l'ignorer alors qu'elle se rapproche lentement mais sûrement de la vie future d'Athalie Weiss. Arrivée près d'elle, l'ancienne Gryffondor se penche pour prendre son pouls et la retourner lentement sur le dos, lui dégageant le visage de quelques mèches de cheveux alors que ses yeux se portent sur Castiel. Son regard renferme un nombre de sentiments contradictoires – un mélange de sentiments appartenant à la fois à Briséis et à Echo. De la reconnaissance, de la tristesse, de la rage et cet éclat particulier de ceux qui ont connu la trahison – une trahison qui n'a jamais été pardonnée. "Rosenthal." Le nom claque dans les airs, telle une morsure de dragon "Tu as l'air attaché à cette jeune fille. Je te  conseille de lâcher ton baton et de venir t'occuper d'elle pendant que je règle mes comptes." Elle soupire, finissant par reposer avec presque douceur la serpentarde au sol, ne pouvant s'empêcher de se demander si son retour parmi les vivants est lié à ce miroir quel tien. Mais pour le moment, elle a une autre chose en tête. Une chose qu'elle rêve de faire depuis un petit moment déjà. Elle se relève lentement et enfin, depuis son réveil, elle se tourne vers Noah. Calmement – presque trop – elle se rapproche de lui alors qu'elle finit par s'arrêter à quelques centimètres de lui. Sa main se lève, et vient redessiner les traits de son visage alors que dans ses yeux brillent un éclat de douleur pure et de tristesse infinie. Mais rapidement, les choses changent du tout au tout. Sa main se redresse et s'abat avec une violence telle sur la joue du Gryffondor qui manque de peu de tomber au sol, la française apparaissant encore plus furieuse qu'elle ne l'avait été quelques secondes auparavant avec le Serdaigle. "Ca, c'est pour t'être envoyé toutes les putes du château." Il n'a pas le temps de répondre que sur son autre joue s'abat le revers de sa main – avec une force tout aussi impressionnante "Et ça, c'est pour avoir traité Echo comme tu l'as fait alors que tu aurais dû prendre soin d'elle plus que quiconque dans ce foutu château!" Oui, Briséis est en colère et cela se voit. L'air crépite presque d'un feu invisible tout autour d'elle alors qu'elle incendie le lion du regard. Respirant profondément, elle le regarde de haut en bas avant de se détourner pour retourner aux cotés de Nevealyss-Jayne. Rester à coté du blond qui est Aleksander sans être Aleksander est douloureux pour elle. Trop douloureux. Et pour le moment, elle ne peut pas se permettre de se laisser aller à ses sentiments sans comprendre ce qui se passe. .

Tellement de choses se passaient si vite que Noah se rendit à peine compte que Rosenthal s'était glissé derrière lui avec l'intention de lui faire du mal. Il savait que ce dernier ne le portait pas dans son coeur mais était fortement étonné de réaliser à quel point sa haine était grande. En venir à la violence dépassait toutes les limites qu'ils s'étaient fixés tous les deux dans leur stupide jeu qui consistait à s'envoyer des piques à longueur de journée. Mais visiblement, Castiel avait l'air furieux de voir Echo en sa compagnie. Amorçant un mouvement de recul, il fut stupéfait de constater que Nevealyss-Jayne venait d'immobiliser son camarade à l'aide d'un sort. Ébahi, il la dévisagea un long instant avant de la remercier d'un léger mouvement de la tête. « Sloan, tu devrais vérifier qu’Echo respire si le coup sur la tête ne t’a pas fait perdre ton dernier neurone. » déclara alors cette dernière tout en observant la forêt. Vérifiant à l'aide de sa main le faible pouls de la poufsouffle, il sentit son coeur se serrer à mesure que les minutes s'écoulaient et qu'elle ne se réveillait pas. Une angoisse profonde et terrifiante lui serrait les tripes, comme venue d'un autre temps. Il réalisait qu'il pouvait perdre son Echo et cela le mettait hors de lui. La perdre était quelque chose à laquelle il avait déjà pensé .. mais pas de cette façon. Il ne supporterait pas qu'elle meurt. Déjà qu'il ne pouvait apparemment rien faire pour la protéger, il s'en voudrait toute sa vie si elle venait à disparaître à jamais. Perdu dans ses pensées et submergé par des émotions multiples, il ferma les yeux presque instinctivement quand un éclair illumina l'endroit. Gardant toujours Echo dans ses bras, il ne recouvrit la vue qu'au bout de plusieurs minutes. Et quelle fut sa surprise quand il découvrit que la poufsouffle s'était réveillée et qu'une lueur sauvage brillait dans ses yeux. La voyant se lever pour rejoindre son agresseur, la jeune homme assista stupéfait à la scène, comme si il n'y croyait pas et que c'était un rêve. Elle était violente, dominatrice et intimidante. Echo était beaucoup de choses sauf celles-ci et il y avait plusieurs raisons de croire qu'elle n'était pas consciente et que ce n'était pas elle. La jeune femme le lui confirma rapidement. Nous. Elle avait bien dit ce mot en le menaçant. Réfléchissant à toute allure bien que perdu par les événements, un doute s’immisça dans l'esprit de Noah. Et si .. ? Et si c'était son ancienne vie qui était revenue ? Mais non .. Cela était impossible. Quoique avec le flash de tout à l'heure, aucune possibilité n'était à exclure .. Assistant à la scène comme un spectateur, il en vint à se demander si Echo était toujours là quelque part. Se relevant en vitesse alors qu'elle s'adressait à un serpentard, il écarquilla les yeux de stupeur en la voyant se jeter sur lui et le gifler par deux fois en précisant la raison. « Ca, c'est pour t'être envoyé toutes les putes du château. Et ça, c'est pour avoir traité Echo comme tu l'as fait alors que tu aurais dû prendre soin d'elle plus que quiconque dans ce foutu château !  » Serrant les dents, il ne pu dédaigner le fait qu'elle avait amplement raison mais ce n'était pas ce qui le dérangeait le plus dans cette situation. Un autre jour, il aurait réagi d'une autre façon mais là, il se passait quelque chose de bien trop étrange pour qu'il ne se concentre que sur une chose en particulier. Une question le taraudait et il avait peur d'en connaître déjà la réponse. « Pourquoi ? Pourquoi dire que j'aurai du prendre plus soin d'elle que quiconque dans Poudlard ? Et qui êtes-vous ? » finit-il par dire. Ses questions semblaient idiotes mais ce qui se passait n'était pas normal. Il devait à tous prix savoir ce qui se passait. D'autant plus qu'une présence qui restait d'ordinaire effacée semblait se manifester de plus en plus. Frissonnant en pensant à cette autre vie qu'il aurait eu et pas n'importe laquelle, Noah croisa les bras sur son torse et la jaugea du regard tout en attendant une réponse.