❝ le but de la magie, c'est d'amener l'autre à douter du réel ҩ ulysse. ❞

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M. Astrid Lockwood
AVATAR : Holland Roden.
PARCHEMINS : 28
AMORTENTIA : Un brun à bouclette.
PATRONUS : Une girafe, aussi fou que ça puisse paraître.
PARTICULARITE(S) : une fausse voyante rousse complètement déjantée.

M. Astrid Lockwood


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
RELATIONS:
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MessageSujet: le but de la magie, c'est d'amener l'autre à douter du réel ҩ ulysse.    le but de la magie, c'est d'amener l'autre à douter du réel ҩ ulysse.  EmptyLun 10 Mar - 20:39


Ulysse and Missy.
« « Dosis sola facit venenum » : Seule la dose fait le poison. »


✤  Le regard est un choix. Celui qui regarde décide de se fixer sur telle chose et donc forcément d'exclure de son attention le reste de son champ de vision. C'est en quoi le regard, qui est l'essence de la vie, est d'abord un refus.
(salle de cours - grande salle)

« Je t'ai dit que non, je ne sais pas si vous allez gagner le prochain match... » Missy esquisse un sourire et fixe son interlocuteur. Missy est la Voyante Barge, et même si ses prédictions sont pour la plupart fausses, dans un moment de pur détresse, s'en remettre à sa voix, la voix de la sagesse, est d'un réconfort sans fin. Il soupire et remonte ses lunettes sur son nez retroussé, avant de la remercier silencieusement et de s'éloigner. La fin du cours sonne à l'instant, d'ou le départ précipité de son binôme. Prenant ses affaires, Lockwood esquisse un fin sourire amusé et court ranger le tout. Les escaliers font n'importe quoi, mais elle n'y prête pas attention : plus bas se trouve la Grande Salle, ou elle va pouvoir remplir son estomac de mets délicieux aux côtés de sa maison, un rare moment ou elle ne sourit pas, trop occupé à mastiquer sa nourriture. C'est d'un pas léger qu'elle s'avance, qu'elle passe les portes et qu'elle fixe l'assemblée face à elle. Elle reconnaît Achille, au loin, et lui adresse un léger geste, son sourire s'étirant jusqu'à ses oreilles. Son regard continua son chemin avant de se poser sur une ombre. Ainsi nomme-t-elle Ulysse depuis qu'il la fuit, sans raison aucune. Elle esquisse un sourire plus doux, plus léger, presque niaiseux pour appaiser les tensions, mais rien n'y fait, il a beau regarder dans sa direction, elle doute qu'il ne la voit. Une fille passe devant elle, une Serpentard, qui la bouscule presque. Ulysse commence alors à fixer cette même demoiselle sans la lâcher du regard. Missy brise le contact inexistant et s'avance vers sa table, retrouvant alors son insouciance et son bonheur. Le repas se passe tranquillement, rythmé par les rires de Missy, et les défis que certains de ses amis lui lancent. Il est bête de croire que Lockwood ne serait pas prête à tout pour faire sourire une plante. Elle a donc accepté un nombre inimaginable de paris, comme elle le fait à chaque repas, avant de se lever de sa table pour rejoindre son dortoir. Mais son geste reste suspendu en l'air, la laissant penaude face à cette situation. L'ombre se lève et s'avance, sans même la voir. Il ne la regarde jamais vraiment, il ne la voit plus, comme si elle n'a pas compté, comme si elle n'a pas existé. Aussi lunatique puisse-t-il être, qu'a fait Missy pour mériter pareil châtiment ? Elle se sait un peu énervante, de temps en temps, mais mérite-t-elle cela de sa part ? Elle en doute. Son sourire ne désemplit cependant pas. Elle sait ce qu'elle doit faire. Elle doit le voir, lui parler, et comprendre. Lockwood doit trouver la clé de ce mystère. Elle revêt sa tenue de Sherlock -un bref sourire mystérieux- et s'avance à la suite de celui qui fut un instant son ami.

L’amour : c’est une maladie qui rend mauvais. Dès que l’on aime vraiment quelqu’un, on ne peut s’empêcher de lui nuire, même et surtout si l’on veut le rendre heureux.
(couloir non loin de la salle commune des serpents.)

Ses pieds frôlent à peine le sol, elle a l'impression de voler. Sa robe de sorcière, légèrement remontée comme à son habitude, s'élève en silence le long de ses jambes en mouvement. Elle ne fait pas de bruit, et semble étrangement adroite, un miracle en soit. Missy arrête alors de respirer, de penser, de réfléchir. Elle le voit, devant elle, de dos. Elle n'a aucun mal à le reconnaître, elle sait, elle sent que c'est lui, malgré le peu de lumière évident, étant donné l'heure. Ils devront bientôt partir se coucher, mais Missy n'ira pas avant d'avoir réglé ses problèmes. Ses joues deviennent rouge, ce qui est invraisemblable : Missy Lockwood n'est jamais gênée. Elle voit alors le corps du jeune homme pivoter, sans doute alarmé par la respiration saccadé de la jeune rousse, qui fixe son aîné. Elle n'a jamais pris réellement le temps de fixer Ulysse ainsi : elle en reste aux rumeurs. Beaucoup de filles de sa maison le trouve attirant, charmant, mais inaccessible. Ce qui a fait souvent sourire la petite rousse, qui a bien fini par l'approcher, lui parler ... Jusqu'à ce qu'il mette fin à tout, à ce petit château de carte -leur amitié- qu'elle a cru un instant invincible. Et la pression dans son estomac lui rappelle alors ô combien elle lui en veut pour ça. Il l'a abandonné. Missy fixe d'abord ses pieds d'un air timide, relevant doucement son regard. Elle se surprit à scruter de ses yeux clairs le corps du garçon, avant d'arriver à la conclusion que les jeunes Serdaigle n'ont pas menti. Elle relève ses yeux vers les siens, s'attardant d'abord sur ses lèvres pour finalement poser son regard dans le sien, et de s'y accrocher. Combien de fois, depuis qu'elle est sortie avec Achille, a-t-il évité son regard ? Combien de fois a-t-il brisé ce précieux lien qu'elle tente vainement de conserver ? Mais le lien finit par être brisé, ni par lui, ni par elle, mais par le bruit, un rire mêlant une pimbêche de Serpentard avec un chuchotement malsain d'un garçon qu'elle ne connaît pas. Ils finissent par passer leur chemin, allant vers leur salle commune, qui n'est plus qu'à quelques pas maintenant, saluant Ulysse au passage, qui doit les connaître -ils sont de sa maison, allons bon.- Missy profite de ce moment d'inattention et arrive comme une fleur devant lui, sans se rendre compte à quel point elle estproche. Relevant ses yeux vers lui, pour éviter de fixer distraitement son torse, Missy entrouvre la bouche et cherche des mots qui ne viennent pas. « Ulysse ... » Elle se contente de chuchoter son prénom, car elle ne peut rien dire d'autre. Que peut-elle faire ? Lui dire qu'elle ne comprend pas ? Qu'elle n'arrive pas à accepter le fait qu'il soit plus lunatique que la vieille folle qui fut sa voisine dans son enfance ? Non, elle ne peut pas proférer de telle parole. Alors, elle pose la seule question qui importe et qui lui brûle les lèvres. « Pourquoi... Pourquoi est-ce que tu pars tout le temps ? » Missy soupire, essayant quand même de sourire sans y parvenir réellement. C'est alors un petit sourire réconfortant qui se glisse sur ses lèvres. Elle sait qu'elle n'est peut-être pas la mieux placée pour lui parler : Un Serpentard reste un Serpentard, et si il lui en veut, il n'aura aucun mal à lui lancer une réplique cinglante. Mais elle continue d'espérer qu'il lui répondra, sans détour. Elle espère, en vain sans doute, mais elle espère.

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