- Citation :
- Gwendolynn a commencé sa vie seule. Sa mère, une simple moldue, était une prostituée qui ne vivait qu'avec son corps. Il était naturel que son père, un sorcier, croise sa route et en reparte aussitôt. Toutefois, Gwendolynn fut quand même conçue dans cet échange ; son père n'avait jamais su qu'il avait eu une enfant avec une catin. Et au moment de l'accouchement, la mère ne survécut point et le bébé fut tout de suite mise dans un couvent écossais où elle grandit parmi les religieuses. Jamais elle n'avait adhéré à leur mode de vie et espérait en sortir le plus vite. Et elle eut cette occasion à ses neuf ans. Depuis un petit moment déjà, elle développait des dons ou des choses étranges se passaient tout autour d'elle ; elle pouvait voir le futur, même le passé des gens qu'elle rencontrait ou faisait léviter des objets autour d'elle. Et c'est parce qu'elle avait fait voltiger une assiette dans toute la pensée sans user de ses mains que la mère du couvent voulut la faire ''exorciser'' parce qu'elle avait le diable en elle. Effrayée, Gwendolynn réussit à s'enfuir du couvent.
Et elle courut. Elle courut aussi vite qu'elle put. Son petit cœur frappait fort dans sa poitrine et sa respiration était irrégulière. Elle devait s'enfuir, et le plus loin possible. Fuir de cette prison, de ce couvent, de ces religieuses. Elles l'insupportaient. Gwendolynn avait toujours voulu les quitter ; mais elle n'avait pas voulu que cela se passe ainsi. Ce n'était pas de sa faute ; sa colère avait eu le dessus et en étant en colère contre une autre pensionnaire du couvent, son assiette s'était mise à voler toute seule et se frapper contre la personne concernée. Ce fut la panique. Les mots ''diable'' et ''sorcellerie'' étaient dans la bouche de tous. Profitant de ce moment de stupeur et de peur, Gwendolynn s'était enfuie à toute allure. « C'est le diable qui est en elle ! »Cette phrase se répétait sans cesse dans son esprit ; était-elle possédée ? Elle détestait le mode de pensée des religieuses mais elle avait fini par entrer dans celui de Gwendolynn. Elle avait déjà peur de ces étranges visions et de toutes ces choses effrayantes qui s'étaient produites autour d'elle.
Dans ses réflexions, elle ne fit pas attention à la grosse racine qui était par terre et trébucha dessus. Son petit corps partit en avant elle dévala toute la petite colline pour ensuite se retrouver sur un chemin
« Holà ! Ça va ? » Le visage sali par la boue, Gwendolynn releva la tête et vit une homme et une femme habillée étrangement ; ils portaient tous les deux de longues capes colorés et de chapeaux pointus. Les adultes aidèrent la petite fille à se relever et tentèrent de la calmer. En effet, la petite se débattit comme une diablesse en répétant qu'elle devait partir au plus vite ;
« Elles vont me tuer ! Elles disent que j'ai le diable en moi ! » Surpris, les deux inconnus la calmèrent malgré tout et demandèrent des explications. Alors Gwendolynn raconta tout ; sa vie au couvent, les étranges manifestations qui se produisaient autour d'elle ainsi que ses étranges visions. Mais elle leur raconta également la raison de sa fuite et la menace de mort qui planait au-dessus d'elle ; ceci n'était pas clairement dit mais elle le savait. Il y eut un silence avant que l'homme ne la brise ;
« Ces moldus et leurs stupides croyances ... » Gwendolynn releva son visage vers l'homme et ne comprit pas par ce qu'il entendait par « moldus »
« Allons Olaf … Tu ne penses pas certainement que cette enfant peut être une … » « Je crois bien que si. » La peur s'intensifia un peu en la petite fille qui ne comprit vraiment pas à la situation ; elle voulait partir loin d'eux mais ses jambes refusèrent d'obtempérer. C'est alors que la femme prit la parole ;
« Tu vas certainement pas nous croire, mais d'après ce que tu nous a racontés, il est fort possible que tu sois une sorcière. » A ce mot, Gwen blêmit de peur. En voyant son expression, l'homme la rassura ;
« Tu n'as pas à avoir peur, c'est dans ta nature ; il existe des êtres exceptionnels qui possèdent de la magie en eux, contrairement aux moldus, ces humains dépourvus de magie. » Des sorciers des êtres exceptionnels ? L'était-elle également ?
« Je suis spéciale ? Le diable ne me possède pas ? » « Mais non ma chérie ! » Ria de bon cœur la femme
« Tu as sûrement un parent sorcier chez ton père ou chez ta mère, ou bien la magie est entrée en toi dès ta naissance, cela n'a rien à voir avec la diable – qui n'est qu'une invention en plus dans l'imagination des moldus. » « Je pense surtout qu'elle doit sûrement être issue d'une famille de sorciers chez l'un de ses parents. » Gwen, qui avait abandonné la peur pour l'émerveillement, regarda avec un air intrigant l'homme qui lui répondit ;
« Tu nous a dit que tu as également dit que tu fais des étranges visions ; il s'agit certainement du don du Troisième Oeil. Des sorciers qui ont ce don peuvent voir le futur, et parfois même le passé. » En s'abaissant, l 'homme dit une chose qui fit sourire la petite fille ; «
Tu as un grand don ma petite ! Et tu es promise à faire de grandes choses ... » - Citation :
- C'est ainsi que Gwendolynn fut adoptée par les sorciers Ithranduil et voyage souvent avec eux à travers toute l'Angleterre. A leurs côtés, elle développe son don du Troisième Oeil et le met au service des autres. Poudlard entend parler d'elle et l'invite à suivre une scolarité pour une personne de son rang ( elle était quand même issue d'une classe populaire ) ; elle accepte mais rencontre rapidement des problèmes car elle est analphabète. Mais avec beaucoup de volonté, elle travaille dur pour être au même niveau que ses camarades. C'est à Poudlard qu'elle apprécie encore plus son statut de sorcière. C'est pendant sa scolarité qu'elle rencontre Edward, un jeune élève issu d'une famille aisée de sorciers.
Le charme d'Edward n'avait jamais laissé indifférente Gwen, ni même son côté attentionné. Alors qu'elle est souvent victime de brimades à cause de son origine sociale et de son analphabétisme, Edward venait toujours à son aide pour la défendre. Elle ne le voyait pas mais il était évident qu'elle aimait Edward. Et elle ne pouvait l'aimer car ils appartenaient à deux mondes bien trop différents ; il était d'une bonne famille et elle n'était qu'une simple sorcière. Comment ce dernier pouvait-elle la remarquer elle et pas une autre. Plus elle voulait nier ses sentiments, plus elle était amoureuse d'Edward.
Un jour, alors qu'elle se promenait dans les jardins de Poudlard, elle croisa la route d'Edward. Elle ne put s'empêcher de rougir et de détourner le regard. Elle fit demi-tour mais fut rapidement rattrapée.
« Attends ! Il y a déjà un moment que je voulais te parler. » Gwendolynn fut surprise de cette familiarité ; jusqu'ici, ils ne se faisaient que de se vouvoyer en public. Mais ils étaient seuls mais elle se refusait à s'abaisser à des familiarités avec un sang-pur.
« Oui, je voudrais te parler, mais tu as toujours eu le don de prendre les jambes à ton cou. Mais maintenant que je te tiens ... » Il approcha le bassin de la jeune fille contre le sien et la gêne de Gwen s'intensifia plus à ce contact corporel. Edward dégagea les quelques mèches de cheveux qui recouvraient le visage de la demoiselle et finit par dire ;
« Il y a longtemps que j'avais envie de dire que je t'aimais. » Une explosion de différents sentiments se fit en Gwen ; elle ne s'attendit pas à une telle déclaration et ne savait si elle en devait en être heureuse ou non. Elle ne put s'empêcher de répondre ;
« Et … Et votre famille ? » « Ma famille est en dehors de tout ça ; je t'aime Gwendolynn. Je t'aime depuis le premier jour ou j'ai posé mon regard sur toi. » Autre explosion d'émotions que Gwen put distinguer ; la joie et l'amour. Oui, elle aussi elle aimait Edward et en était heureuse. Elle prit de ses deux mains le visage de son amant et posa ses lèvres sur celles d'Edward.
A cet instant, elle fut la plus heureuse des femmes.
- Citation :
- Durmstrang a lancé son attaque contre Beauxbâtons. Cela s'est passée quelques jours après le mariage de Gwendolynn et d'Edward ; aussitôt qu'ils s'étaient déclarés leurs flammes, ils s'étaient mariés dans la précipitation, avec l'approbation de la famille paternelle. On usa rapidement du don de Gwendolynn qui fit les pronostics des événements à venir et Edward partit rejoindre le bataillon pour le combat. Donc les époux furent séparés et Gwendolynn attendit le bébé qu'elle eut de son hymen. Elle fit beaucoup de prédictions mais ils ont été devancés car il y avait un espion parmi eux. A 4 mois de grossesse, Gwendollyn apprend qu'Edward a été tué pendant la Bataille et en fut meurtrie.
Il n'était plus nécessaire de vivre. Elle ne voulait pas vivre sans Edward, même pas pour son fils qu'elle eut avec son époux. Elle n'a pas fait de fausse couche malgré l'annonce de la mort. Poudlard a gagné la guerre mais a fait beaucoup de victimes. Gwendolynn se trouvait dans un état végétatif ; elle agissait, marchait, mangeait et parlait de manière machinale. Pour elle, il n'y avait plus de raisons de vivre, même pas pour son fils. Mais elle avait tout prévu tout de même ; elle laissait son fils à sa belle-famille qui l’éduquera et leur laissait le bénéfice des explications sur les raisons de son abandon. Oui, elle abandonnait son fils car elle-même fut abandonnée. Il n'était plus nécessaire de vivre pour elle-même ou pour les autres. Son don n'avait servi à rien au final ; on entravé ses prédictions et n'a même pas pu anticiper la mort d'Edward. Il était grand temps qu'elle mette fin à ses jours.
Dans sa chambre, elle vit le petit poignard qui était à sa portée. Elle le prit et le plaça devant sa poitrine. Des sanglots s'échappèrent ; renonçait-elle à se suicider ? Non, elle était bien décidée à le faire. Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait. Qu'importe. Dans un élan, elle se planta son poignard droit dans le cœur et eut une suffocation. Ses jambes se dérobèrent et elle tomba au sol. Elle suffoqua et vit son sang couler de sa poitrine. Elle avait froid, elle sentait son esprit s'en aller. Mais elle eut une dernière vision ; elle, dans une autre époque, avec Edward à ses côtés. Elle sourit ; elle savait qu'elle reverrait son grand amour. Puis c'était fini.
- Citation :
- Vers la moitié du XIXème siècle, la famille Willock une immense dépravation. Caleb Willock, grand-père paternel de Cassidy Willock et dépense toute la fortune familiale et mène un mode de vie complètement salubre qui tâche peu à peu son image. Il a eu deux fils dont l'un d'eux est un cracmol, Julian Willock, le père de Cassidy. Charles Willock, l'aîné de la fratrie et malheureux témoin de la déchéance de sa famille s'est une personnalité dure et sévère, ayant l'ambition de redorer le blason des Willock. Il se marie avec une sang-pur mais ne réussit pas à avoir un enfant avec sa femme. C'est à ce moment-là que Cassidy intervient.
Elle avait des pouvoirs, c'était à peine croyable mais en même temps magnifique. Cassidy avait les yeux de ses parents briller quand elle avait fait léviter pour la première fois ses jouets autour d'elle. Ils craignaient qu'elle soit née cracmol à cause d'eux mais leur bonheur fut immense qu'il en était contagieux ; face à l'enthousiasme de ses parents, Cassidy l'était également. Elle avait six ans à l'époque. Et à cet âge-là qu'elle rencontre pour la première fois son oncle Charles.
« Tu veux adopter Cassidy ? » Les adultes ne le savaient pas mais l'enfant écoutait leurs conversations en cachette ; elle vit pour la première fois un grand homme qui ressemblait un peu à son père se tenant droit comme un i dans leur cuisine. Ses deux parents étaient tous les deux installées à la table, encore surpris par la proposition.
« Tu vois, avec ma femme, on arrive pas à avoir un enfant et nous en voulons vraiment un … Et quand j'ai entendu dire que ma nièce avait manifesté ses dons, je me suis dit qu'il faillait mieux qu'elle ait une éducation appropriée ... » Appropriée ? Qu'est-ce que l'homme voulait dire par là ? Toujours dans l'ombre, elle vit son père lancer un regard de défi vers l'inconnu ; il avait un air si dur que cela en avait presque effrayé la petite fille.
« Tu t'intéresses à elle parce qu'elle est une sorcière, pas comme moi, et que tu veux un héritier pour ta stupide ambition de redorer la blason de la famille. » L'homme eut un rictus mauvais et ne tressaillit point face à la remarque du père. Il se contenta de lui répondre
« Après tout, si tu refuses ma proposition, c'est ton choix, mais que fais-tu de l'avenir de ta fille ? Certes, elle ira à Poudlard comme tous les autres enfants de son âge mais crois-tu qu'elle aura une vie stable et rangée ? J'ai eu une promotion le mois dernier au Ministère de la Magie et je peux te promettre que ta fille ne manquera de rien. » Le visage de défi du père changea pour revenir à la surprise et à la tristesse. Oui, il voulait que sa fille ait un avenir meilleur, puisse être dans le besoin. C'est sûr qu'avec son petit boulot de moldu minable n'y aidera pas grand-chose. Il échangea un regard avec sa femme et soupira.
Devant cette scène, la vision de Cassidy se troubla et une autre scène apparue devant elle ; elle est avec cet homme qui la gronde et la surmène pour qu'elle recommence à chaque fois le même exercice. Elle est dans une belle demeure mais cet homme et sa femme sont froids et distants avec la petite fille et l'homme ne cesse de crier sur elle, de la malmener. Cassidy revint à la réalité et voit de nouveau la cuisine et ses deux parents face à l'inconnu. A présent, elle avait compris ; cet homme était son oncle (elle aurait dû sans douter dès qu'il avait dit le mot ‘‘nièce’’) et qu'il comptait vraiment l'adopter. Mais ce qu'elle avait à l'instant, aillait-il vraiment se passer ainsi ? Aillait-elle vraiment quitté ses parents pour cet homme ?
- Citation :
- Les papiers d'adoption ont été signés et Cassidy est envoyée chez son oncle, à Liverpool. Ce dernier exige qu'elle l'appelle par ''père''. Mais Cassidy s'entête à l'appeler ''mon oncle''. Alors Charles la maltraite souvent et lui impose de longues journées d'étude sans qu'elle ait le droit de sortir. Elle lui arrive parfois de rencontrer d'autres enfants de son âge mais elle les voit peu. Mais rapidement, elle joue le jeu de son oncle ; elle est sa fille et une sang-pur, non une "cracmole" comme son vrai père. Son oncle constate qu'elle a le don du Troisième Oeil ; il pense que c'est sûrement du côté de sa mère qu'elle a ce don puisque aucun Willock n'a été un voyant. Il exploite de plus en plus le don de Cassidy pour ses propres intérêts. Arrivée à Poudlard, Cassidy est envoyée chez les Poufsouffle ; son oncle est mécontent car il souhaitait qu'elle aille chez Serpentard. Mais il ne peut la renier car il n'a pas un autre enfant à sa charge. C'est le début de la liberté pour Cassidy.
Jamais elle ne s'est sentie aussi heureuse. Loin de Liverpool, loin de son horrible oncle, elle était libre, épanouie. Elle se fit tout plein d'amis et rencontre même ce beau garçon qui était dans la même promotion qu'elle ; il lui plaît beaucoup mais hésite à lui déclarer sa flamme. Tout le monde sait qu'elle est un voyante et en sont plus admiratifs. Cassidy travaille dur et fait tout pour que sa maison ait une meilleure image qu'elle a ; elle s’investit beaucoup pour Poudlard.
Toutefois, dès qu'elle avait mis le pied dans cette école, elle sentit que quelque chose d'étrange, de louche se produisait en elle ; elle sentit dès qu'elle avait mis les pieds dans cette école, c'est comme si elle était déjà venue. Elle se souvenait de chaque recoin de l'école, et elle semblait déjà connaître tout le monde ; tout lui était familier. C'était étrange. Très étrange. Il lui arrivait parfois de visions surprenantes où elle se retrouvait dans une autre époque. Quand elle entrait dans un couloir, tous les élèves étaient vêtus de tenues moyenâgeuses et circulaient dans l'école. Et elle donnait même d'autres prénoms à ses camarades. Illumination ou rêve ? Cassidy s'était souvent posée la question au point de rendre souvent visite à l'infirmerie pour rendre compte de son état de santé. Il était hors de question qu'elle en parle à son oncle qui la prendrait pour une folle. Plus elle grandissait, plus les visions persistèrent et devinrent plus terrifiantes. Elle voyait des morts, des batailles et beaucoup d'haine et de tristesse. Elle ne comprenait plus à rien. Était-ce liée à son don ? Elle voyait toujours le futur mais les visions du passé étaient omniprésentes dans son esprit.
Elle avait toujours pensé que son don la rendait exceptionnelle, meilleure et attractive. Mais c'était plus une malédiction qu'un don …
- Citation :
- Ses visions persistèrent et elle n'en arrivait plus à dormir la nuit. Toutefois, elle cachait à tout le monde son mal-être ; cela rendait presque hystérique. Mais un jour, le garçon pour lequel Cassidy craquait la surprit dans une crise d'hystérie ; il réussit à la calmer et Cassidy lui raconta tout ce qui lui arrivait et ses visions du passé. Depuis, elle se confie souvent à ce garçon qui devint rapidement son petit ami. Plus elle ne parlait avec lui, moins elle avait des visions. D'un état inquiet, elle redevenait ce qu'elle avait l'habitude d'être ; douce et posée.
« Tu as encore tes visions ? » Il s'en inquiétait encore mais c'était normal ; depuis qu'ils étaient ensemble l'an dernier, surtout depuis qu'elle lui avait tout raconté, il ne cessait de s'inquiéter pour elle. Aucun détail ne lui échappait et elle aimait être dans dans ses attentions. Et aujourd’hui, elle n'était pas d'humeur enjouée comme elle l'était d'habitude.
« Non, cela n'a rien à voir cette fois-ci. Je viens d'apprendre que ma belle-mère était enceinte ... » Par belle-mère, Cassidy voulait parler de la seconde femme de son oncle. La première est morte d'une mauvaise pneumonie pendant que la jeune fille était en seconde année et son oncle s'est rapidement marié avec une jeune femme trentenaire. Et elle était enceinte. Et Cassidy ne savait pas si elle devait être heureuse ou non. Elle s'entendait avec sa nouvelle tante mais sans plus. Comme elle était enceinte, son oncle pourrait avoir une chance d'avoir l'héritier qu'il souhaitait ; Cassidy se verra alors "rétrogradée". Elle était partagée entre une joie d'une libération prochaine et une très mauvaise appréhension. Mais son petit ami connaissait toute l'histoire ; elle est une cracmole arrachée de force à ses parents pour assouvir les rêves d'un homme avide de succès et de popularité. Mais à ses yeux, elle était toujours Cassidy, celle qui l'aimait.
Ils étaient assis côte à côte, Cassidy posant la tête de son bien-aimé. Puis, tournant la tête vers son amour, elle lui murmura ;
« Embrasse-moi. » Il s’exécuta sans attendre ; ses lèvres douces se posèrent sur celles de Cassidy. Elle qui s'attendait à une vague d'émotions, elle eut un flot d'images qui arriva dans son esprit ; elle se revoyait dans une autre époque, elle avait un nom.
Gwendolynn. Une voyante comme elle. Elle le ressemblait trait pour trait. Elle avait un rôle-clé dans une guerre mais elle avait failli. Elle avait aimé un Edward, qui ressemblait à son petit ami d'aujourd'hui. Mais elle l'avait perdu, il était mort par sa faute. Elle se recula d'un coup, interrompant ainsi le baiser. Son regard croisa celui de son petit ami ; lui aussi avait vu ces visions mais de son propre point de vue. Maintenant ils le savaient ; ils savaient qu'ils avaient eu une vie passée, qu'ils avaient vécu une toute une vie. Ils se sont perdus à cause de la guerre mais ils se sont retrouvés aujourd'hui.
Voilà la réponse de ses précédentes visions qui l'avaient rendue hystériques ; elle avait une vie passée, elle est une réincarnation. Elle aimait le même homme qu'une autre avait aimé. De cette révélation, elle eut une question ; leur amour était-il réel ou dû à une force hors du temps ?