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❝ JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. ❞

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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
TRUST MY RAGE


TON RAPPELTOUT
QUATRE CENT ANS AVANT:
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MessageSujet: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyMer 8 Jan - 1:16

jagger young & cordélia lysaght + You know what, I used to love coming here. But now this just reminds me of everything that I’ve lost + You can’t change who people are without destroying who they were(ch. I)



Elle soupire longuement et commande un nouveau whisky pur feu alors qu'elle continue de griffonner rapidement sur son parchemin. C'était rare de voir Cordélia travailler et encore plus en publique. Il était de notoriété publique que la brune ne faisait jamais rien et qu'elle obtenait pourtant toujours des résultats excellents, frisant la perfection – si ce n'est pour les cours d'Histoire de la Magie qu'elle séchait toujours avec effronterie. La raison du zèle et du sérieux de la jeune femme s'expliquait par le fait qu'elle n'était pas entrain de rédiger un quelconque devoir sans interêt mais bien un texte en rapport avec son groupe de défense de Poudlard et de ses élèves. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle en faisait alors la comptabilité. Oui, la comptabilité. Qu'on le croit ou non, monter une petite armée coutait une vraie fortune et c'était en partie à elle de trouver tout cet argent. Les sombres phénix pouvaient remercier le ciel que l'une de leurs leaders soit une serpentarde aguerrie de la vie, car heureusement pour eux, la brune était capable de grapiller des gallions ici et là, grâce à ses relations ou à son boulot de détective. Cordélia, en apparence détachée de tout prenait en réalité très à coeur son groupe de soldats et veillait sur ceux-ci avec poigne et protection. Si elle pouvait se montrer dure avec ses camarades, ce n'était pas pour autant qu'elle ne gardait pas constamment un oeil sur eux pour être sûre que rien ne leur arrivait. Et il en allait de même avec ses amis des vies passées. Elle ne pouvait pas les haïr, c'était plus fort qu'elle ou plutôt, plus fort qu'elle. Sofia lui cassait souvent le pompom et il arrivait fréquemment qu'elle lui adresse des ferme ta putain de grande gueule mentaux pour qu'elle arrête de lui geindre dans les oreilles. Les bras de Gabriel lui manquait, le sourire d'Aleksander lui était vital, la gentillesse de Nathaniel lui était nécessaire... tant de conneries inutiles aux yeux de la brune qui se voilait la face et prétendait vivre très bien sans ces trois hommes qui avaient été des piliers de sa vie passée. En parlant de Nathaniel, elle pouvait d'ailleurs voir au comptoir l'espèce de tocard qu'il était devenu dans cette nouvelle existence et elle sentait nettement ses dents se mettent à grincer. Dire que Cordélia haïssait Jagger était exagéré. Par contre dire qu'elle le méprisait... Rien n'était plus vrai. Elle en était arrivé à un point où elle ne supportait plus de poser ses yeux sur lui, lui qui avait été sa douceur, son reflet dans un autre temps. Il avait changé. Et pas en bien. Et au fond d'elle, elle était persuadée que Nathaniel s'étoufferait avec sa propre salive s'il voyait ce qu'il était devenu. Si les rapports entre le serdaigle et la serpentarde n'avait jamais été au beau fixe, le moins que l'on puisse dire c'était que peu avant les vacances, les choses avaient clairement déparées... Dans le mauvais sens du terme. Et finalement, son poing avait fini dans le nez du semi-vélan. Elle n'aurait jamais cru qu'un jour ils en viendraient là, lui lui courant après pour la mettre dans son lit, elle devant faire usage de la violence pour le rembarrer.

Elle le sentit près d'elle avant même qu'elle ne lève les yeux dans sa direction. Visiblement, il avait décidé que ce jour serait le bon jour pour venir l'enquiquiner. Elle savait de source sûre que Perceval n'était pas dans les parages, ses petits 'oiseaux' lui avaient affirmé que les Poufsouffles étaient en plein séances d'entrainement et qu'en bon capitaine, il s'occupait de son équipe, laissant le champ libre au blond qui n'avait visiblement pas abandonné malgré les nombreux rejets. Malheureusement "Pas besoin d'espérer sortir Popole Jagger, la réponse est toujours non. Maintenant casse-toi tu nous déranges mon whisky et moi. En plus tu bloques la lumière avec ta grosse touffe de blondasse pétasse." Cordélia et la subtilité. Cordélia et le bon goût. Elle pouvait presque entendre Sofia s'étrangler contre son langage tout au fond de son coeur et elle ne fit que rouler des yeux sans lever le visage vers le nouvel arrivant, continuant toujours d'écrire frénétiquement sur son parchemin. Le message avait été on ne peut plus claire. Elle ne voulait pas de lui près d'elle. Elle espérait qu'il l'avait compris et qu'il ne la forcerait pas une nouvelle fois à utiliser de moyens plus.. drastiques pour le faire partir et la laisser en paix.  
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Jagger D. Young
AVATAR : evan peters.
PARCHEMINS : 437
AMORTENTIA : ▪ véritable coureur de jupons, mais est en quelque sorte tombé sous le charme de la jolie cordélia lysaght. la seule meuf qui fallait pas.
PATRONUS : ▪ un fennec, plus grand que la moyenne, un ours brun, auparavant.
PARTICULARITE(S) : ▪ président des cœurs en fête ; demi-vélan ; paresseux surdoué ; dragueur invétéré ; fondateur et gérant d'un petit trafic d'objets interdits au sein de l'école ; véritable collectionneur d'heures de colle.

Jagger D. Young
VIEILLE PROSTITUÉE DES ANNÉES 80 SUR LE RETOUR A LA TOUFFE PEROXYDEE


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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyMer 8 Jan - 23:59


jaggerandcordélia
HARD TO SAY WHAT'S RIGHT WHEN ALL I WANNA DO IS WRONG



Dans le petit magasin qui semblait abandonné, Jagger se tenait debout, l'air ennuyé. Ca fait treize gallions. Il eut un petit rire, qui s'échappa contre sa volonté d'entre ses lèvres. Treize gallions ? Il devait plaisanter. Ses sourcils clairs se levèrent, ses yeux plongés dans celui de l'autre, persuadé d'avoir mal entendu. C'était dix gallions la dernière fois, mec. La dernière fois, c'était la dernière fois. Il soupira légèrement, tapotant sa poche remplie de gallions. En fait, il n'en attendait pas plus de la bouche de son livreur, incapable de donner une explication plus poussée que celle qui était particulièrement explicite, mais ça l'agaçait tout de même de devoir commercer avec un idiot pareil. Ce qui n'empêchait pas le fait qu'il n'allait certainement pas céder trois gallions de plus sous prétexte qu'aujourd'hui n'était pas comme la dernière fois. Onze gallions, dernier prix. L'autre souffla profondément, comme si ça allait changer quelque chose. Il était connu que Jagger Young était dur en affaire, plus encore avec des têtes qu'il ne connaissait pas bien, et qu'il n'allait certainement pas se faire avoir par une offre aussi démesurée. Pas si démesurée que ça, en vérité, mais un gallion était un gallion, et cela, Jagger l'avait apprit à ses dépens. L'autre baissa la tête, faisant mine de réfléchir, car pour Jagger, c'était déjà tout tracé : il cèderait. Tout le monde cédait. Peut-être était est-ce son intelligence, ou tout simplement son charme de demi-vélan. Dans tous les cas, l'autre n'allait pas tarder à arrêter de jouer les fanfarons et lui donner ce qu'il voulait. Ce qui s'avéra totalement juste, vu qu'il finit par lui tendre le petit paquet et ouvrir sa main après ce qu'il sembla tout de même une minute, dans laquelle Jagger déposa avec tout le naturel possible, dix gallions et sept mornilles. Le livreur compta rapidement, et ses yeux se plissèrent. Il lui faisait vraiment de la peine. Oui, c'est juste, dix gallions et sept mornilles. Le livreur commença à ouvrir la bouche mais Jagger le coupa aussi sec. Dix mornilles, mec. Le prix de ta stupidité. Il se contenta de fourrer le paquet sous son bras, de tapoter son épaule avec un sourire faussement compatissant et le planta là. Il était persuadé qu'il y serait encore pendant de longues minutes, tentant très certainement de compter le nombre de mornilles qu'il suffisait pour former l'équivalent d'un gallion. En sortant de la petite échoppe dans laquelle il avait fait son affaire, Jagger s'engouffra dans un froid terrible. Il resserra sa veste noire autour de lui, et regretta amèrement de ne pas avoir revêtu l'écharpe aux couleurs de sa maison, histoire de lui éviter de chopper un gros rhume. Ce serait plutôt bête, sachant qu'il comptait rejoindre Cersei plus tard, ou bien peut-être organiser une énième fête clandestine sous le nez d'Ulysse avec Seeley et Perceval. Les deux options étaient particulièrement alléchante, en fait. Un vent glacial lui fouetta le visage, et il opta finalement pour aller boire une petite bièrraubeurre avant de retourner au château. Il courrut presque pour atteindre les Trois Balais, prenant son temps tout de même pour zieuter légèrement les demoiselles qui se trouvaient dans le coin. Mais il semblait que personne ne souhaitait vraiment s'attarder dehors par le temps qu'il faisait.

En rentrant, une chaleur apaisa automatiquement sa peau agressée par le froid de dehors et il retint un soupir de soulagement. Etrangement, les Trois Balais était moins bondé que d'habitude. Quelques groupes d'élèves bavardaient dans un coin, un couple semblait commencer leurs préliminaires sur un banc sous l'oeil gêné de deux de leurs amies et... Jagger sourit de toutes ses dents. Là, plus au fond, presque dans l'ombre, il y avait Cordélia Lysaght. Penchée sur un parchemin, griffonnant presque avec frénésie. C'était un peu bizarre de la voir aussi concentrée sur quelque chose, et Jagger l'avouait volontiers, et ce sans rougir, elle était vraiment, vraiment jolie. Il se dirigea directement vers le bar, ôtant sa veste, où madame Rosmerta s'apprétait déjà à lui servir un whisky pur-feu. Juste une Bièrraubeurre pour cette fois, s'il vous plaît. Elle eut un regard surpris, mais s'exécuta, et bientôt, une délicieuse tasse était en train de fumer entre ses mains gelées. Il jeta un coup d'oeil de droite à gauche, comme s'il s'attendait à voir Perceval débarquer, même si c'était impossible, vu qu'il avait entraînement. Il eut une pointe de culpabilité, un goût un peu amer au fond de sa gorge, mais il la ravala aussitôt, se dirigeant texto vers Cordélia.
Il tira d'une autre table une chaîse en bois, provoquant un boucan terrible, et ce sans demander la permission aux personnes assises à celle-ci, et la positionna juste en face de celle de la jolie Serpentarde. Jagger posa ensuite sa tasse et le petit paquet avec un peu de bruit de nouveau, histoire qu'elle ne puisse pas ignorer sa présence. Comme elle était si habituée à le faire. Pas besoin d'espérer sortir popole, Jagger, la réponse est toujours non. Il eut un petit rire, tout en passant négligemment la main dans ses cheveux. Voyons, Lysaght, je n'aurais jamais l'idée de le sortir ici. Sauf si toi... Il laissa en suspens la fin de sa phrase, relevant la tête vers la brune. Maintenant, casse toi, tu nous dérange mon whisky et moi. En plus tu bloques la lumière avec ta grosse touffe de blondasse pétasse. Il fronça à peine les sourcils, habitué à ce genre de répliques, et but une gorgée de sa bièrraubeurre. Ca avait au moins le mérite de rimer. Tu dis ça, mais je sais que tu adores ma touffe de blondasse. Il s'éclaircit un peu la gorge, et entreprit de se pencher pour se retrouver plutôt près de son visage, zieutant le parchemin sur lequel elle écrivait. Il jouait avec le feu, le petit. Tu fais quoi ?
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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyDim 12 Jan - 17:16

jagger young & cordélia lysaght + You know what, I used to love coming here. But now this just reminds me of everything that I’ve lost + You can’t change who people are without destroying who they were(ch. I)



S'il y avait bien une chose que Cordélia haïssait, c'était être dérangée quand elle travaillait. Il fallait reconnaître déjà qu'une telle chose était pour le moins rarissime. Cordélia ne travaillait jamais. Elle se pointait en classe comme une fleur, passait plus de temps à y fumer et à y dormir qu'à y prendre des notes et pourtant, elle arrivait à être deuxième de la promotion - la petite couronne de première revenant à sa douce Echo. Et personne ne comprenait ça. Personne ne comprenait d'ailleurs comme Jagger avait lui aussi des bonnes notes sans ouvrir un bouquin. Ils se ressemblaient au moins sur ce point, elle voulait bien le lui accorder. Mais c'était tout. Il n'y avait rien de plus entre eux deux et le blond avait réussi avec les années à détruire cette affection que Sofia conservait toujours pour son Nathaniel. Il était pour elle la preuve vivante que le passé ne voulait rien dire et que l'on pouvait passer d'une personne respectable et aimable au pire connard de première. Elle essaya de l'ignorer. En vain. Il fallait croire qu'il tenait tout spécialement à la foutre dans son lit. Cordélia avait pleinement conscience d'être un véritable challenge pour les hommes de Poudlard. Bien qu'on lui prêtait mille et unes aventures, tantôt avec des hommes tantôt avec des femmes, on ne l'avait jamais vue officiellement au bras de quiconque. Et ça rendait visiblement fous les hommes comme Jagger. Secrètement, elle remerciait le ciel que cela ne fut pas le cas avec Garrett, ou alors, les choses auraient véritablement été trop glauques pour elle, même si à la vérité, elles l'étaient déjà avec ce simulacre d'ange blond qui était devenu un diable en rut et qui courrait après celle qu'il appelait autrefois sa sœur. Elle grogna en l'entendant ouvrir la bouche, comme une mise en garde. Pour le prévenir qu'il avait plutôt intérêt à déguerpir s'il ne voulait pas recevoir une nouvelle fois un coup de poing dans son petit nez. Cordélia n'était ni patiente, ni douce, ni délicate et quand on venait lui casser les ovaires, elle avait tendance à le faire comprendre. Si elle avait eu au départ des remords à l'idée de frapper Jagger, cela n'était plus le cas aujourd'hui. Elle lui déglinguerait presque avec un certain plaisir malsain sa petite tête de poupée barbie moldue et peroxydée s'il venait lui tenir la jambe un peu trop longtemps « La seule raison pour laquelle j'accepterais que tu la sortes serait pour te la couper et la donner à manger à la harpie assise dans un coin de la salle. » Elle dit calmement, mais assurément, ayant bien remarqué la bestiole carnivore qui lorgnait sur Jagger depuis un petit moment. Probablement qu'il devait être un morceau de choix, dans des critères alimentaires. Ce n'était pas à elle qui fallait demander, ce n'était pas un scoop qu'elle était végétarienne. La viande et elle, ça faisait deux. « Elle me donne l'impression d'être face à une pute moldue des années 80 sur le retour. » Elle commente, sans toujours lever ses yeux sur lui. Elle l'ignore purement mais quand il fait mine de vouloir lire ce qu'elle écrit, elle réagit au quart de tour. Sans un mot de sa part, le parchemin s'enroule sur lui même et disparaît purement alors qu'elle s'est relevée pour l'attraper par la gorge et serrer celle-ci de ses longs doigts pâles. « Ce ne sont pas tes affaires. » Elle siffle, le visage près du sien, son regard lançant presque des sortilèges de mort. Elle reste un petit moment à le fixer dangereusement, ses doigts s'enfonçant dans sa carotide, alors que finalement, elle le relâche, se rasseyant sur sa chaise, ses bras se croisant sur sa poitrine. « Alors, c'est le trafiquant, le président ou le queutard à deux balles qui vient me voir ? J'espère pour toi que ça en vaut la peine, je n'ai pas une minute à perdre avec des stupidités. Mon temps est précieux, et t'as intérêt à le rentabiliser si tu veux pas payer le prix fort de ceux et celles qui me dérangent pour rien. » En quelques phrases, elle a basé les règles du jeu. Elle sait. Elle sait tout de lui, elle sait pour son trafic, elle sait pour son rôle dans les cœurs en fêtes, elle sait qu'il la désire. Cordélia sait presque tout de ceux et celles qu'elle connaissait dans le passé et pour cause : elle les espionne parfois ou leur colle des sombres phénix dans le dos pour le faire à sa place. Elle le regarde, cette fois-ci avec un sourire sardonique en coin de la lippe alors qu'elle remet ben ses cheveux dans son dos. Jagger était une déception. Cordélia ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce que les sombres phénix auraient pu faire avec un cerveau comme le sien dans leurs rangs mais il était désormais hors de question qu'un tel narcissique seulement dicté par les lois de son pénis ne les rejoigne. De toutes les manières, Emory ne le voulait pas non plus. Lui qui pourtant aimait presque tout le monde, était tombé des nues en voyant ce que son ancien second était devenu et il n'avait jamais pu pardonner cette trahison à Jagger. Les pieds sur la table, les jambes tendues et les bras repliés sur son buste, elle le dardait ses prunelles sombres, elle le fixait avec attention, comme un félin près à attaquer sa proie. Le jeune homme avait plutôt intérêt à réfléchir avant d'ouvrir de nouveau la bouche s'il ne voulait pas que la serpentarde ne fasse qu'une bouchée de lui.
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Jagger D. Young
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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyMar 14 Jan - 12:09



A croire que tous les Lysaght voulaient lui péter la gueule, en fait. Jagger en venait soudainement à cette terrible conclusion. En effet, si en apparence avec Seeley tout roulait comme sur des roulettes, ça n’avait pas été totalement le cas juste avant l’été. Mais, Jagger avouait qu’il avait cherché les coups, cette fois là, regrettant un peu les dires qu’il avait eu envers son meilleur ami. Heureusement aujourd’hui, ça allait mieux. Quoique. Si Seeley le voyait là, tout de suite, il était persuadé qu’il se reprendrait son poing dans la figure dans la minute, voir même plus. Pourtant, au fond, Jagger voulait vraiment bien faire. Le seul hic, c’était Cordélia, qui même après lui avoir elle-même foutu son poing dans la gueule, il n'arrivait pas à se défaire de cette idée. Tenace, le Young. C’était comme impossible d'arrêter de la vouloir. Il y avait un truc, une force qui lui disait d’aller vers elle. Et ce, malgré tous les vents qu’elle lui avait foutu dans la tête depuis. Et si parfois il avait tendance à lui cracher au visage sa rancune, aujourd’hui, il semblait opter pour la manière douce. La seule raison pour laquelle j’accepterais que tu la sortes serait pour te la couper… Jagger bailla légèrement, trop habitué à ce genre de réplique de la part de Cordélia, même si ça l’étonnerait le moins du monde si elle venait à mettre toutes ces ô combien jolies paroles en action.

Si lui avait décidé de se montrer dragueur, elle avait opté pour son éternelle rengaine visant à lui faire comprendre qu’il n’avait aucune chance avec elle. Au fond, il savait qu’il devrait écouter, se faire une raison. Mais c’était vraiment plus fort que lui. Il tendit l’oreille quand elle fit allusion à une harpie dans les Trois Balais, attirant son attention. Il chercha la fameuse bestiole des yeux pour finalement la trouver dans un coin, le zieutant avec assistance. Jagger retroussa légèrement le nez, et eut un mouvement de recul, toujours appuyé sur ses bras croisés sur la surface de la table, l’air un peu dégoûté. Une harpie, très peu pour lui. Il préférait de loin ce qui se trouvait juste en face de lui. Même si elle venait juste de comparer ses cheveux à… une prostituée qui devrait alors être âgée d’environ la cinquantaine, s’il en croyait ses calculs. Il retint un pouffement, conscient que ses cheveux étaient un de ses atouts majeurs. Il n'y avait qu'à voir la façon dont toutes ses conquêtes avaient eu de plonger leurs mains dedans. Enfin, il eut très peu de temps pour même y songer vu que Cordélia venait tout juste de le chopper par le cou. Ce ne sont pas tes affaires. S'il fut pris par surprise, il ne put s’empêcher de sourire légèrement, vu la soudaine proximité qu’elle avait elle-même instauré entre eux. Han han. Bon, il y avait certes beaucoup mieux comme situation, mais c’était toujours mieux ça que rien. Il prit le temps d’observer avec insistance ses lèvres se mouvoir avant de retomber sur ses yeux. Dommage qu’elle ait ce foutu caractère... mais disons qu'il contribuait à son charme. Quand finalement elle le relâcha, Jagger toussa un peu, prenant le temps de reprendre une certaine contenance. Elle avait une putain de poigne tout de même, la Serpentarde. Il rajusta légèrement sa veste avant de reposer son regard sur son interlocutrice. Alors, c’est le trafiquant, le président, ou le queutard à deux balles qui vient me voir ? Oh, tant de titres honorables, tu me flattes, dit-il avec un petit sourire, avant de l’effacer automatiquement. Bien entendu qu’elle savait pour son trafic, elle même fumant comme un pompier moldu, ça ne le suprenait pas du tout mais bizarrement, ça l'agaçait, conscient que Cordélia était souvent informée de tout. Président pour la guilde des coeurs en fête. Sa plus grande fierté peut-être ? Et queu… Attends, queutard ? Il fronça les sourcils, un léger air blessé s'étalant sur son visage. Qu’est-ce qu’elle entendait par queutard ? On dirait un surnom pour un petit garçon qui tente désespérément de se faire des meufs. Ce qui, dans un sens, n’était PAS totalement faux. Il se racla la gorge. C'est une façon détournée pour "tombeur de ses dames", je suppose ? Il agita la main d’un air désinvolte, préférant ignorer ses critiques pour l'instant. Il croisa les bras comme elle venait de le faire. Je sais pas… celui qui te plaira le plus. Il pouvait déjà deviner qu’elle allait répondre “Aucun des trois” bla bla bla, mais il avait tout de même lâcher ça avec son petit ton dragueur habituel. Dommage qu'avec elle ça n'ait aucun effet. Il se retint de lever les yeux au ciel. J’espère pour toi que ça en vaut la peine, je n’ai pas une minute à perdre avec des stupidités. Mon temps est précieux. Il se contenta de souffler, l’air passablement irrité, soudainement. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire de si important ? En fait, le plus dérangeant dans Cordélia -mis à part le fait qu’elle l’avait envoyé sur les roses- c’était cette façon qu’elle avait de le regarder comme s'il était une véritable déception. Un truc qu’il avait capté après un moment, sur lequel il avait buté pendant longtemps depuis. Sauf que Jagger n'y trouvait pas le moindre sens, étant donné le fait qu’il avait toujours été le même depuis sa première année… Enfin, il se redressa sur sa chaise, et entreprit de défaire un peu le petit colis qu’il avait posé sur la table. Il extirpa une cigarette d'un des paquets et la planta derrière son oreille. Il prit un air offusqué. Y aurait-il autre raison de venir m'asseoir avec toi si ce n'est celle de vouloir être en ta délicieuse compagnie ?
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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyMar 21 Jan - 3:12

jagger young & cordélia lysaght + You know what, I used to love coming here. But now this just reminds me of everything that I’ve lost + You can’t change who people are without destroying who they were(ch. I)



Cordélia était profondément ennuyée par Jagger. Elle qui autrefois se faisait un plaisir de passer du temps avec Nathaniel ne pouvait plus supporter de voir la bouille du blond. Si son ami d'autrefois lui manquait ? Oui, parfois. Il était rare de trouver une personne avec une âme aussi douce, aussi tendre que celle que possédait le poufsouffle. Il lui avait apporté paix et sérénité dans un monde où tout n'était que guerre, sang et chaos. Il avait été pour elle d'un soutien sans faille et d'une compréhension totale. Aujourd'hui, il n'était qu'un caillou dans sa chaussure qui ne voulait pas la laisser tranquille. Elle se demandait ce qui pouvait avoir entraîné un tel changement dans sa personnalité d'une vie à une autre mais aussi, qu'est ce que cela entraînerait chez Jagger le jour où son lui du passé se réveillerait et viendrait lui demander des comptes. Elle avait presque hâte de voir ça. Oui, la brune avait un petit fond sadique et elle attendait le moment où le serdaigle serait enfin torturé par les remords que Nathaniel le forcerait à ressentir pour son comportement. Pour l'heure, elle se contenta de grogner en l'entendant parler, sortant de la poche de veste en cuir noir son paquet de cigarette alors que ses yeux roulaient dans leurs orbites. « Le seul titre honorable que j'accepterais bien volontiers de te concéder c'est roi des trous du cul. » Dit-elle, sa cigarette entre les lèvres, son briquet moldu entre les mains alors qu'elle l'allume avant d'en tirer une longue bouffée. Elle est l'une des très très rares élèves qui n'a pas besoin du blond pour se fournir dans le château et qui arrive sans son aide à se procurer des objets interdits. Il faut dire qu'elle aurait de toutes les manières préféré arrêter la clope que de devoir quoique ce soit au garçon face à elle. Cordélia n' aimait pas dépendre des autres et encore moins de ceux qu'elle n'appréciait pas. Et elle n'appréciait pas Jagger – ce qu'il ne semblait toujours pas avoir compris malgré les très – trop – nombreuses fois où elle l'avait rejeté. Elle remerciait le ciel que pour le moment Perceval n'ait pas eu vent de l'étrange lubie de son meilleur ami. Ils avaient bon dos aujourd'hui ses mousquetaires. A ce qu'elle savait, la vieille prostituée sur le retour devant elle et son frère s'étaient tapés dessus juste avant les vacances scolaires, Perceval était un gros aveugle chronique et Jagger un homme avec si peu de moral qu'il n'était pas dérangé par l'idée d'aller queuter la nana sur qui son soi-disant frère de cœur fondait tous ses espoirs. Inutile de dire que Corey, Nathaniel et Gabriel seraient désespérés de voir ce qu'ils étaient devenus. Corey, peut être moins. Il était définitivement celui qui avait le mieux tourné dans toute cette histoire. « Ce qui me plairait c'est de plus voir ta gueule. » Ah, Cordélia. Quel doux langage fleuri et poétique. On racontait qu'elle n'avait aucune manière car elle n'avait grandi qu'entourée d'hommes mais c'était bien évidemment faux. De tous les Lysaght, c'était bien elle la pire et son père comme son frère n'égalaient en rien la 'douceur' ainsi que la beauté de son langage. Elle soupira alors qu'elle tapotait distraitement du doigt sur sa cigarette, faisant tomber une bonne partie des cendres encore brûlantes sur la main même du jeune homme. Peut être devait-elle sincèrement envisager de la lui écraser en plein front pour qu'il ne se décide à comprendre qu'elle avait envie de rester seule ? Elle n'était pas sûre que cela marcherait. Après tout, il semblait évident que le coup de poing pourtant magistral qu'elle lui avait retourné la dernière fois – et qui lui avait, accessoirement brisé le nez – n'avait pas suffi. La brune ne pouvait que se demander quelle excuse pourrie il avait bien pu sortir à ses proches pour justifier son état. Elle était plus que persuadée qu'il n'avait jamais osé révéler haut et fort qu'elle était celle qui avait osé abîmer son visage soi-disant parfait. Il n'aurait jamais pris le risque d'entacher sa virilité. Du moins, c'était la conclusion à laquelle elle était parvenue en ne voyant pas une de ses groupies de service tenter stupidement de venir venger son gros doudou d'amour. Pathétique. « Dis, le nez ça t'a pas suffit, t'as besoin que je te casse autre chose ? » Elle répond en roulant des yeux alors qu'elle porte de nouveau sa cigarette à ses lèvres sans le quitter du regard. Elle l'analyse, le passe aux rayons x, cherche la moindre trace de Nathaniel mais rien. Que dalle. Le blond est vide de sa présence et il n'est que ce monstre d'orgueil et de luxure qu'elle déteste au plus haut point. Nathaniel Prewett... Où étais-tu ? De nouveau elle grogne alors que lentement son bras gauche se lève pour pointer la porte de sortie. Le message était on ne peut plus claire mais doutant sincèrement des capacités intellectuelles de Jagger, elle entrouvrit rapidement ses lèvres, se faisant un véritable plaisir de l'enfoncer. « Mauvaise réponse. La sortie c'est par là. » Si sa technique de drague fonctionnait avec les autres, ce n'était pas efficace sur elle. Et ni ses sourires, ni ses gênes de vélane ou même ses blagues à deux balles ne pourraient changer cela.
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AMORTENTIA : ▪ véritable coureur de jupons, mais est en quelque sorte tombé sous le charme de la jolie cordélia lysaght. la seule meuf qui fallait pas.
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PARTICULARITE(S) : ▪ président des cœurs en fête ; demi-vélan ; paresseux surdoué ; dragueur invétéré ; fondateur et gérant d'un petit trafic d'objets interdits au sein de l'école ; véritable collectionneur d'heures de colle.

Jagger D. Young
VIEILLE PROSTITUÉE DES ANNÉES 80 SUR LE RETOUR A LA TOUFFE PEROXYDEE


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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyVen 24 Jan - 0:30


Il n'y a rien de plus terrible que de pas être désiré, pour Young. Il le prend comme un échec, une atteinte dramatique, fatale à son égo. Véritable catharsis d'une pharamineuse frustration qu'il n'a jamais vraiment connu, ou du moins qu'il ignore encore. En fait, c'est plutôt un comble pour Jagger, dont le second prénom se trouve être Désiré, un sobriquet trahissant les racines françaises de ses parents. Encore plus, lorsqu'on s'interroge sur l'air angélique que Jagger a toujours revêtu, qui est la preuve ultime de ses origines vélanes. Ses cheveux blonds soyeux, ses yeux pétillants, sa peau claire. Etrange, en vérité, comme un bon petit diable peut être aussi bien déguisé en adorable petit ange. Jagger a terriblement conscience que toute cette panoplie est un bonus avec les nanas. Statistiquement, il y a un minuscule pourcentage de chances qu'il échoue lors d'une drague. Jagger aime bien parler chiffre, ça l'aide à se faire une idée précise des choses.
Sauf que Cordélia n'était pas, comme toutes les nanas, à son grand désespoir, et qu'elle appartenait au pourcentage minime de l'échec potentiel, l'accentuant à chacune de leurs conversations. Et ne pas être désiré par une sorcière alors que du sang de vélane coule dans ses veines, c'est un putain de comble, il le sait. Le seul titre honorable que j'accepterais bien volontiers de te concéder c'est roi des trous du cul.
Cette fille devrait prendre des cours de tact.

Finalement, les faits statués précédemment s'appliquent aussi bien à Jagger qu'à Cordélia. Rien dans l'apparence ô combien attirante de la jeune Lysaght ne prépare quiconque à voir une si jolie bouche bien dessinée asséner de tels propos à son encontre. Propos toujours rondement menés, il fallait l'avouer. Un ton léger, une intonation assassine, ou l'ignorance hautaine ? Le truc bien avec Cordélia, c'est qu'on ne pouvait jamais savoir quelle tournure la conversation allait prendre. Cette meuf était un vrai mystère, une mine à surprises, pensa-t'il, tout en la regardant fumer. Il y avait quelque chose de terriblement attractif chez elle ; peut-être ses longs cheveux sombres, la façon qu'elle avait de retrousser le nez dès qu'il apparaissait, la couleur de ses yeux ? S'il devait se l'avouer, il n'en avait aucune idée. Cordélia, c'était un tout. Un tout terriblement, atrocement, douloureusement captivant. Dis, le nez, ça t'a pas suffit, t'as besoin que je te casse autre chose ? ...et sa répartie ne faisait que nourrir tout ce désirable en elle.
Mais, car il y avait un mais, c'était un putain de challenge que de rester courtois avec de pareilles répliques balancées à la seconde, plus encore que celui de la mettre tout simplement dans son lit. Jagger se laisse retomber mollement sur le dossier de sa chaise, fourrant ses mains dans ses poches, ses yeux la fusillant presque du regard, avant de s'adoucir et de laisser son regard vagabonder sur ses courbes. Il n'allait certainement pas oublier la fois où mademoiselle Lysaght avait une fois de plus fait preuve d'une incroyable impulsivité, et où son fin poing avait atterri dans sa gueule de beau gosse. D'une certaine manière, il ne lui en voulait pas, pas vraiment, du moins. Il s'était plutôt amusé de la situation en inventant divers scénarios expliquant le coup lors des soirées avec les copains. Puis, il était toujours beau de toute façon. Dis moi Lysaght, tu connais, la douceur ? C'est un vieux procédé social qui n'implique pas de violence, je sais pas si tu vois. C'est sympa pourtant, tu devrais essayer, des fois. A peine a-t'il fini sa phrase qu'il sent le regard caramel de son interlocutrice peser sur lui. A croire qu'elle exerçait sur lui une analyse pointilleuse, examinant tout son attirail. On admire la vue ? Et puis, soudainement un peu nerveux, il attrapa la cigarette qu'il avait foutu derrière son oreille pour la faire tournoyer entre ses doigts. Cordélia était incompréhensible, une foutue énigme. Mauvaise réponse, la sortie, c'est par là, lui dit-elle soudainement, lui illustrant ses propos comme elle le ferait à un gamin de cinq ans. Certes, Jagger n'avait pas l'air très intelligent aux premiers abords, mais il était plein de surprise, le petit. Il souffle, un peu lassé, contrarié. Pourquoi ne pouvait-elle pas être aussi agréable que Cercei ? C'était presque étrange qu'il s'entende aussi bien avec cette dernière et que les discussions avec Cordélia finissaient toujours mal. D'une certaine manière, il avait un peu contribué à ces prises de becs avec la Serpentard, mais il n'avait pas envie d'y penser. Aujourd'hui, il avait décidé d'oublier le "non" qu'elle lui avait offert sur un plateau d'argent et de le prendre pour un ambigu "peut-être". Jagger est un éternel optimiste, jeunes gens. Tu sais quoi ? Je pense que tu es tendue. Il pointe sa cigarette toujours éteinte vers elle, l'analysant sous toutes les coutures, avant de poursuivre. Frustrée, pour être plus explicite. Et tu es une sacrée chanceuse Lysaght, parce que tu as devant toi l'homme de la situation. Il se repenche un peu vers elle. En plus d'être président, et trafiquant, je suis un "queutard" de renom. Cordélia était un fantasme. Une extravagance qu'il voulait à tout prix s'offrir, et c'est étrange comme un mec qui peut toutes les avoir, s'attarde sur celle qu'il ne devrait même pas, en premier lieu, désirer.
Qui a dit que Jagger était socialement intelligent ? Pas Cordélia, en tout cas.
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M. Cordélia Lysaght
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AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
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PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyMer 29 Jan - 6:01

jagger young & cordélia lysaght + You know what, I used to love coming here. But now this just reminds me of everything that I’ve lost + You can’t change who people are without destroying who they were(ch. I)



Jagger avait au moins raison sur un point: Cordélia était tout sauf la reine du tact. Elle ne prenait jamais des gants quand elle devait parler aux autres – spécialement avec les gens qu'elle n'aimait pas. Elle était du genre à dire ce qu'elle pensait, comme elle le pensait, quitte à blesser quelques égos. Et nul doute que celui du blond devait en faire partie. En cela, elle se distinguait énormément de Sofia. Certes, la slave était honnête avec les autres mais elle n'avait jamais de mots méchants ou cruels, quand la bouche de la serpentarde ne semblait être faite que de ceux-ci. Si Nathaniel et Sofia s'étaient retrouvés ici à cet instant précis, nul doute qu'ils auraient trouvé la scene totalment invraisemblable, aussi bien dans le contexte que dans la manière de se comporter des deux jeunes gens – l'un avec l'autre. Si elle n'avait pas aussi bien conny le poufsouffle dans le passé, la brune aurait presque pu se demander si l'obsession de Jagger à essayer de mettre son pénis dans son cul (  JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. 295353607  JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. 916266864  ) ne lui venait pas d'un désir déjà présent dans le passé. Mais non. Elle savait que le meilleur ami de Gabriel ne pensait pas ainsi et que cette drôle de lubie ne venait que de ce crétin de français qu'elle avait en face d'elle. Elle roula une nouvelle fois des yeux en laissant la cendre tomber dans son verre vide alors qu'elle croisait mieux ses jambes en ne le quittant pas une seule seconde des yeux. Il était stupide, cette conversation était stupide – et en plus de cela, ça lui faisait perdre un temps ô combien précieux. Contrairement à un très grand nombre d'individus du genre humain, Cordélia savait que son temps sur terre était plus que limité et qu'il viendrait très prochainement à terme. C'était pour cela qu'elle ne pouvait pas se permettre de le gâcher. Et parler avec Jagger, c'était le gâcher. Elle ricana à la phrase du blond, clairement moqueuse, clairement hautaine, alors qu'une nouvelle fois, elle portait sa cigarette à ses lèvres. "C'est le même discours vaseux que tu sors à toutes les nanas que tu rencontres? Tu leur parles de douceur, nuit étoilée et confidence sur l'oreiller? Ca m'en ferait presque gerber des arcs-en-ciel." Elle dit alors qu'elle finit par reposer ses yeux perçants sur lui, l'analysant toujours autant. La Lysaght avait un regard dérangeant et elle le savait. Quand elle était petite et avant qu'elle n'en soit proche, son père adoptif la rappelait souvent à l'ordre pour qu'elle cesse de le regarder avec ces yeux de Mona Lisa qui savait quelque chose que les autres ignoraient. Une plaie, cette petite. Une plaie qui ne s'était pas améliorée en grandissant. "Désolée, je ne suis pas intéressée par les nunuchons à deux mornilles. Ca doit être bizarre, d'avoir une bite mais autant de masculinité qu'un petit rat de l'opéra moldu. Et dans mon cas, je ne suis guère attirée par les hommes en manque de virilité – ou du moins, qui en ont bien moins que moi. Et désolée de te l'apprendre Young, tu as autant de virilité que ... Ah oui, qu'est ce que tu as dit déjà... Ah oui, que je m'y connais question douceur." De nouveau, elle se penche vers lui, toujours bien décidé à l'enfoncer, alors qu'elle continue de le descendre plus bas que terre, s'adressant à lui dans un murmure, sur un faux ton de confidence "Ca a probablement un rapport avec ta touffe blonde, ça te donne un faux air de Boucle d'Or. J'ose pas imaginer le nombre de mecs dans ce bar qui doivent avoir envie de te ravager le cul avec leurs engins." Elle hausse les sourcils avant de se reculer, cigarette entre les lèvres et bras croisés sur la poitrine. Si elle manquait de tact, elle n'était pas non plus une grande poétesse. Par contre, elle était douée pour implanter des visuels horribles dans la tête des gens. Et nul doute qu'à cet instant, ça devait être un véritable cauchemar dans la tête du Serdaigle. Elle écouta de nouveau son barratin alors qu'elle semblait plus qu'ennuyée que jamais, alors que finalement, un faux air convaincu se peignait sur son visage. "Tu as peut être raison. Peut être qu'on devrait le faire." Elle dit, comme la jeune femme qui abandonne la partie, pensive, un doigt sous son menton alors qu'elle regarde le plafond, finissant par tirer sur sa cigarette."Après tout, pourquoi pas. Mais j'ai une condition." Elle reporte son attention sur lui et c'est maintenant. C'est maintenant qu'elle va littéralement enfoncer le couteau dans le coeur du blond, qu'elle va appuyer sur LE point qui fait mal. Et elle en jubile presque d'avance. "Je veux que Perceval se joigne à nous." Elle dit, avec soudainement ce sourire moqueur et supérieur sur les lèvres. Elle sait. Elle sait que le brun ne sait pas ce que le blond essaye de faire. Et elle sait également que si Jagger est une grosse pute, son meilleur ami est l'une des seules personnes qui comptent pour lui. Et que si sa kékette frétille pour Cordélia, son coeur est loyalement lié à Perceval. Dur dilemne entre la kékette (  JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. 682665979  JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. 682665979  JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. 682665979  ) et le coeur. "Allez, sois pas si prude. Un petit threesome rien que tous les trois ça pourrait être sympa. Deux pénis – enfin je suppose – et un vagin c'est prometteur. Qui sait, vous finirez peut être même par apprécier avoir la bite de l'un dans le cul de l'aute et vous me laisserez alors de coté! Tu en penses quoi? On devrait peut être aller lui proposer. Tu crois qu'il dirait quoi si on le lui proposes hein?" Elle dit avant que son visage ne s'illumine – toujours faussement, Merlin l'avait fait si bonne actrice – la jeune fille se relevant soudainement en écrasant sa cigarette sur la table. "Il n'y a qu'une manière de le savoir! Allons le trouver maintenant et lui en parler! Je suis sûre que ça va vous rapprocher de savoir que vous voulez queuter la même fille et plus encore de le faire en même temps." Elle remet sa veste alors que déjà, elle commence à partir en direction de la porte "Un pour tous et tous pour un pas vrai? Ou plutôt, une pour tous, et tous sur une. Il va A-DO-RER. Tu verras, ça sera fun." Oh Cordélia. Un jour tu seras gentille. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est le moment de faire ta grosse salope.

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Jagger D. Young
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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyJeu 20 Fév - 11:23


C'est le même discours vaseux que tu sors à toutes les nanas que tu rencontres ? Tu leur parles de douceur, nuit étoilée et confidence sur l'oreiller ? Ca m'en ferait presque gerber des arcs-en-ciel. Jagger ricane. Ce n'était pas exactement ce qu'il promettait. Avec la moitié de ses conquêtes, Jagger n'éprouvait même pas le besoin d'ouvrir la bouche pour soit-disant charmer les demoiselles. Sa réputation n'était plus à faire, il en était très bien conscience. Elles savaient toutes très bien qu'il n'était pas sérieux, n'irait pas chantonner sous la fenêtre de leur dortoir, ni n'écrirait des poèmes enchantés qui éclateraient au petit matin dans la grande salle. Elles savaient même pertinemment ce que Jagger recherchait : juste du contact charnel et de l'amusement. A vrai dire, il se trouvait bien trop jeune pour penser à quelque chose de sérieux. C'était perdre du temps que de se mettre en couple avec quelqu'un, pour se prendre la tête avec cette dit personne, de se réconcilier pour mieux se disputer encore, et encore. Pas que Jagger soit un pessimiste de l'amour, loin de là, vu le modèle que ses parents lui avaient donné : un amour pour lequel son père avait tout sacrifié, jusqu'à sa propre place même de sa famille, jusqu'à braver les codes du lignage Young. C'est juste qu'il n'avait peut-être pas encore rencontrer la bonne personne, et qu'il n'en avait aucunement envie pour l'instant.
Cette bonne personne, comme ils disent, pourrait lui passer devant le nez sans qu'il ne s'en rende compte. Non, c'était bien plus amusant de tenter de charmer quelqu'un qu'il n'aurait, de toute évidence, jamais. Eternel aveugle.

Non, je suis plutôt du genre, direct, si tu vois ce que je veux dire. Il laisse le dernier mot claquer sur la langue et le laisse en suspens, ses yeux fixés sur ceux de Cordélia, bravant son regard d'analyste qui en ferait frémir plus d'un. Peut-être que c'était ça, qui le charmait chez elle. L'impossible, la dimension infranchissable que représentait tout l'être de Cordélia, cette sensation d'être juste à côté d'elle mêlée à celle d'en être en vérité à des kilomètres. Cette fille était un gouffre sombre dans lequel on était persuadé de voir un fond pourtant inexistant, comme pour se rassurer. Elle était insaisissable. Certains penseront peut-être qu'il n'y avait de toute manière rien à attraper de bon chez elle, mais c'était comme si quelque chose dans sa tête lui soufflait que si, si. Cordélia n'en avait pas l'air, mais quelque chose subsistait assez en elle pour éveiller sa curiosité.
Il écoute chacun de ses dires, et opte pour une attitude nonchalante. Lysaght était une véritable poète : maniant les mots et les grossièretés dans une danse de répliques assassines, qui laissait naître en vous un sentiment d'énervement palpable, de craintes aussi parfois, et de respect, un peu. C'était sans surprise qu'on voyait les autres courber le dos devant ses paroles, mais Jagger se tenait toujours aussi droit, la rancune et quelque chose d'autre, la perception peut-être de l'estime d'une fraternité oubliée et vieille comme le monde, qui ne lui appartiendrait pas. Pas vraiment, en tout cas, et qui dormirait encore au fond de lui. Ca a probablement un rapport avec ta touffe blonde, ça te donne un faux air de Boucle d'Or. J'ose pas imaginer le nombre de mecs dans ce bar qui doivent avoir envie de te ravager le cul avec leurs engins. Au moins, elle admettait à moitié son charme. Pas dans le sens qu'il aurait souhaité, certes, mais c'était déjà un début. Il se rapproche à son tour, les bras croisés sur la table. Tu sais, je suis ouvert à toute proposition. Car Jagger n'était pas du genre étroit d'esprit, sur ce plan là. C'était plutôt le genre à tenter toutes nouvelles expériences. Tu as peut-être raison. Peut-être qu'on devrait le faire.

Il avait à peine porté son verre de bièrraubeurre à ses lèvres en l'écoutant parler qu'il manqua presque de s'étouffer sur la mousse chaude de sa boisson. Mais à peine avait-il bien enregistré ses dernières paroles que Jagger se secoua mentalement la tête : Cordélia préparait forcément quelque chose. C'aurait été naïf -bien trop naïf- de croire à soudain changement d'avis. La Serpentard était connue pour ne pas être aussi souple dans ses opinions. C'était simplement l'annonce de quelque chose qui allait très certainement le faire froncer des sourcils tandis qu'elle s'esclafferait, trop heureuse de la chute de ses espoirs désormais ruinés. Après tout, pourquoi pas. Mais j'ai une condition. Jagger ne dit rien, se contente de la regarder, l'air nonchalant, alors que dans sa tête quelques images plutôt agréables affluent dans son esprit. Peut-être que, finalement, elle avait changé d'avis... Je veux que Perceval se joigne à nous.
C'était comme si le sympathique petit film, avec elle et lui en tête d'affiche, formé dans sa tête venait soudainement d'éclater comme une bulle de savon. Petit rayon de soleil détruit par cette pseudo condition, ruines d'un songe trop vite terminé, révélant et confirmant les doutes de Jagger quant à la véracité discutable de sa proposition. Il se racle la gorge, et Jagger sent la boule dans son ventre se tordre et retordre douloureusement. Elle a appuyé là où il ne fallait pas. Il entend à peine ses houleux dires, mais redescend sur terre lorsqu'elle propose d'aller demander à son meilleur ami directement, et de voir ce qu'il en serait alors. Ses mains fines se plaquent sur la table et elle se relève, provoquant le raclement de sa chaise en bois contre la pierre froide. Dans l'esprit de Jagger, tout semble tourner au ralenti. Il va a-do-rer. Tu verras, ça sera fun. Il respire plutôt bruyamment, et il sent ses poings se serrer sous l'énervement. Lentement, il se lève aussi, la regarde s'en aller, mais au dernier moment, la rattrape, abandonnant sa bièrraubeurre et sa veste, lui attrapant le bras. Ca va Lysaght, j'ai compris, tu peux t'arrêter, là. Sa voix est calme, mais elle transpire comme si elle était tendue, l'inquiétude se lisant sur son visage. Je t'interdis d'inclure Perceval dans tout ça.
Tout ça quoi, en fait ? Le bordel qu'il avait lui-même créé ? Un peu tard de demander une telle faveur à Cordélia, maintenant.
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MessageSujet: Re: JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life.   JAGGELIA + 'cause it's a bittersweet symphony this life. EmptyMar 25 Fév - 22:40

[quote="M. Cordélia Lysaght"]
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Dans sa manière de se comporter et de s'exprimer, Cordélia était l'exact contraire de celle que fut Sofia. Elle maniait le sarcasme et la grossièreté avec un talent de maître et cela, depuis l'enfance. Jagger n'était pas la première victime de la jeune femme à subir sa langue assassine et il ne serait probablement pas la dernière. Mais il fallait tout de même reconnaître que le serdaigle faisait une cible de premier choix pour la serpentarde qui ne supportait plus de voir sa tête. C'était bien trop frustrant pour elle de voir Jagger quant à sa rétine était collé le souvenir de Nathaniel. Un ange contre un démon, voilà de quoi il était question dans toute cette histoire et elle espérait sincèrement pour l'ancien poufsouffle qu'il dormait bien profondément tout au fond du semi-vélan, histoire qu'il ne soit pas témoin de l'horreur qu'il était devenu dans cette nouvelle vie. Nul doute que de se voir se comporter de cette manière aurait embarrassé ce pauvre Prewett qui n'était absolument pas un coureur de jupons mais un jeune garçon respectueux et adorable que Sofia avait adorait – tout comme Cordélia continuait de le faire. Ils en avaient parlé quelques fois, Emory et elle, de celui qu'était devenu Nathaniel, de ce Jagger qui avait le don de les faire sortir de leurs gonds. Quelle déception, quel énervement il provoquait en eux en se pavanant comme un paon, comme s'il était le roi de l'école. Elle savati que comme elle avait pu le faire, son meilleur ami rêvait de pouvoir lui envoyer son poing dans sa belle gueule – chose qu'il avait réussi miraculeusement à ne pas faire depuis des années. A croire qu'Emory s'améliorait avec le temps. Amélioration qui n'était pas partagé par ce brave Jagger qui lui semblait s'enfoncer de plus en plus au fur et à mesure ds années. Mais ce jour là, Cordélia avait décidé de le repousser une bonne fois pour toutes dans ses retranchements, de lui montrer qu'il pouvait vouloir jouer autant qu'il le désirait, il n'était que destiné à l'échec. Et en une seconde il avait perdu son petit air de don juan alors qu'elle lui avait renvoyé en pleine figure la bassesse de ses actions. Cordélia ne doutait étonnemment pas de l'affection plus que sincère que Jagger portait à son meilleur ami Perceval. Il avait beau n'être qu'un gros con à ses yeux mais cela n'empêchait pas le fait qu'il aimait sincèrement son meilleur ami. Meilleur ami qui lui aussi lui courrait après depuis leur première année. Et inutile de dire que rappeler plus ou moins subtilement cela au blond avait eu un effet dévastateur sur lui. La brune était presque fière de son mauvais coup. Jagger se la jouait bien moins maintenant qu'elle lui avait fichu cette claque verbale, enfonçant en lui le couteau de la trahison et s'amusant à agrandir sournoisement la plaie. "Je te conseille de me lacher et ce, tout de suite Young. Ou je te brise tous les os du bras." Sa voix est charmante, presque gentille mais la menace est réelle. Elle lui brisera sans y penser à deux fois cette partie du corps et continuera son chemin sans même lui jeter un regard. Elle ne fait preuve d'aucune pitié à l'égard de ceux qui se mettent en travers de son chemin ou qui l'agacent et dans ce cas très précis, Jagger remplie malheureusement pour lui les deux critères. "Tu 'm'interdis'...?" La brune ne peut qu'éclater d'un grand rire moqueur et méchant alors qu'elle le regarde de haut en bas avec hauteur et complaisance. Pensait-il sincèrement être en position de lui imposer quoi que ce soit? Avait-il oublié qui ils étaient et dans quelles positions ils se trouvaient? Il était bien naïf de croire que de telles menaces seraient suffisantes pour empêcher la serpentarde de faire ce qu'elle désirait. Naïf voire même stupide. "Je pensais que tu serais ravi de le mêler à tout ça. Après tout, il est comme ton frère, non ? Et entre frères, on se dit tout..." Elle rajoute, moqueuse alors qu'elle plonge son regard sombre dans le sien. Elle l'analyse, le jauge avec son air supérieur collait au visage, cet air agaçant et irritant qui ne la quitte plus quand elle a décidé d'enfoncer quelqu'un. Et malheureusement pour Jagger, c'est son tour de payer pour son mauvais comportement. Et de payer très cher. "Dis moi Young, ça fait quoi d'être un enfoiré..." Elle chuchote, n'ayant pas besoin de rajouter le moindre détail pour faire comprendre au blond le fond de sa pensé, ce qu'elle dit sans mettre des mots dessus. En gros, ce que cela faisait de draguer la fille que son frère de coeur convoite depuis des années. Ce que cela fait de faire passer le sexe avant l'amitié. Ce que cela fait de faire passer son pénis avant son meilleur ami. Ce que cela fait d'être lui, Jagger Désiré Young.
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