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❝ SOFIEL + when love was high and life worth living. ❞

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M. Cordélia Lysaght
AVATAR : adelaïde (hot) kane.
PARCHEMINS : 190
AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

M. Cordélia Lysaght
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TON RAPPELTOUT
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MessageSujet: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptySam 11 Jan - 19:40

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
Sofia Romanov & Gabriel Peverell.



« Ne t'en fais pas Sofia. Je suis sûr qu'il reviendra sauf. Il revient toujours sauf. » « Oui... Et en ce qui concerne mon frère... Aleksander... Est-ce que... » Il soupire, l'interrompant avant même qu'elle ne puisse terminer la fin de sa phrase. Et elle, elle se mord la lèvre avec nervosité. Ce n'est pas la première fois qu'elle essaye d'aborder le sujet avec le directeur de Poudlard. Sofia n'ignore rien des actes commis par son frère aîné, des actes de celui que l'on surnomme l'Homme de Fer. Mais elle n'a toujours pas perdu l'espoir. L'espoir qu'Aleksander lui sera rendu, que Ros lui reviendra. Elle ne perd pas cette lueur tout au fond de son cœur, auquel elle s'accroche désespéramment. Elle veut croire que l'amour est plus fort que la haine, que les liens qui lient les cœurs entre eux sont plus solides que les cordes que l'on nouent pour pendre les ennemis capturés. Elle veut croire. Elle veut croire à un lendemain plus lumineux, à un monde où tous pourront vivre en paix, dans le respect de l'autre et de sa différence. « Je me sens un peu fatiguée, sire. Je vais me reposer dans mes appartements. Je vous souhaite une bonne soirée. » Son sourire doux sur les lèvres, elle se relève et après s'être inclinée auprès du père de son aimé, elle finit par quitte les lieux s'arrêtant à la volière pour envoyer une énième lettre à son aîné, comme chaque matin, comme chaque soir, espérant qu'un jour peut être, il lui répondra. Deux ans se sont passés, et jamais elle n'a reçu le moindre mot de sa part. Mais elle ne veut pas abandonner. Elle veut croire qu'un futur existe toujours pour elle et Aleksander, pour les enfants Romanov, loin de leur mère et de sa folie meurtrière. La nuit est déjà tombée quand elle retourne, silencieuse, jusqu'à ses appartements, ceux-mêmes kymriques Peverell a fait préparer pour elle. Il lui avait un jour confessé qu'ils avaient jadis appartenu à la fille de Rowena SSerdaigle elle-même, la pauvre Helena qui avait connu un destin pour le moins tragique. Tout comme elle dans quelques années, mais Sofia l'ignorait alors. Arrivée devant le tableau, elle donna le mot de passe – ce même mot de passe que seulement elle et Gabriel connaissaient, le jeune homme ayant reçu la permission de la brune de venir quand bon lui semblait – et rentra avec discrétion dans la pièce. Traversant le petit salon aux nuances de bleu et de blanc, elle remonta jusqu'à sa chambre pour se changer, enfilant à la place de sa belle robe, une chemise de nuit blanche et par dessus, un déshabillé de satin bleu qu'elle laisse entrouvert. Sur ses épaules, elle laisse ses longs cheveux noirs détachés et sans artifices, alors qu'ils retombent en des boucles brunes jusqu'aux creux de ses reins. Une tenue peu conventionnelle, une tenue de l'intimité, une tenue pour aller dormir mais bien qu'elle ne compte pas se coucher pour le moment. Mais elle sait que personne ne viendra la déranger à une heure aussi tardive. Gabriel est loin. Loin d'elle, de ses bras et de ses lèvres, entrain d'effectuer telle ou telle mission périlleuse. Elle n'a aucune nouvelle et malgré son air serein, elle est rongée par l'inquiétude. L'inquiétude que quelque chose lui arrive et qu'il ne lui revienne pas cette fois-ci. C'est pour cela qu'elle s'est rendue auprès de son père, dans le but d'un quelconque réconfort. Mais même les mots sages du directeur n'ont su apaiser son cœur tourmenté par l'amour et ses faiblesses.

Elle remercie distraitement l'elfe de maison venu lui apporter une tasse de thé, lui caressant avec une tendresse qui lui est propre l'une de ses longues oreilles alors que ce dernier, après une révérence, finit par s’éclipser. Au château, beaucoup ont du mal à concevoir qu'elle puisse être la fille de la terrible Sofia Romanov. Elle ne lui ressemble ni physiquement, ni mentalement. Elles n'ont rien en commun si ce n'est le sang et un homme. Un homme que Sofia aime, un homme que Freya use. Elle descend tranquillement et avec grâce jusqu'au salon, et venant poser la tasse sur une petite table, elle s'assoit sur le sofa, ramenant élégamment ses jambes sur le coté alors qu'elle finit par ouvrir un livre. Sofia lit énormément, c'est bien connu. Et Gabriel a personnellement veillé à ce qu'elle n'en manque pas. Comme du reste d'ailleurs. Bijoux, robes, accessoires de magie, il veille à tous ses besoins et parfois même, avant qu'elle ne les exprime. Elle sait qu'elle est chanceuse. Elle n'en doute pas une seule seconde. Elle peut ressentir la force de son amour même à des milliers de kilomètres de distance. Elles sont nombreuses à Poudlard, à désirer le cœur du beau brun. Sofia n'est pas aveugle sur ce point et plusieurs fois, elle a entendu des murmures, des désirs en se faufilant dans des couloirs où elle ne devait pas se trouver. Mais elle a confiance en Gabriel. Une confiance aveugle et amoureuse et elle sait tout au fond d'elle que peu importe les mauvais coups tordus de certaines femmes, rien ne pourra jamais les séparer. Il est sien, elle est sienne. Et ils s'aimeront jusqu'à la fin des temps, et plus encore. Elle porte quelques secondes son thé à ses lèvres avant de le reposer avec délicatesse sur la table, se replongeant dans sa lecture. Les minutes, les heures passaient mais elle ne s'en rendait pas compte. Il n'y avait que deux choses qui pouvaient faire oublier à la norvégienne le temps. Gabriel et les livres. Et à défaut d'avoir le premier, son grand amour, son âme sœur, elle se rabattait avec passion et perdition dans les seconds..
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Perceval J. Rosier
PARCHEMINS : 131
AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
PATRONUS : un phoenix. eh ouais mec, tu peux pas test.
PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyJeu 16 Jan - 17:26


SOFIEL. + I love her smile. I love her hair. I love her knees. I love how she licks her lips before she talks. I love her heart-shaped birthmark on her neck. I love it when she sleeps.  

---------

Un soupir de soulagement s’échappe du groupe lorsqu’ils atteignent enfin Poudlard. La mission est terminée. La guerre n’est plus qu’un mauvais souvenir, au moins, jusqu’au lendemain. Les visages sont fatigués, les muscles endoloris, les regards encore méfiants, mais personne n’est mort. Ça vaut tout l’or du monde. A leur tête, Gabriel Peverell, légèrement blessé, se traîne péniblement dans les couloirs. Le plan était parfait, tout était organisé et calculé pour que l’arrestation se fasse rapide et sans heurt. Un groupe de slaves avait été repéré sur le chemin de Traverse. Ils étaient entrés dans un bar et avaient blessé plusieurs clients. Gabriel avait tenu à participer à leur arrestation, pour la simple et bonne raison qu’il se sentait en partie responsable de la situation. Evidemment, il n’y était pour rien dans cette guerre et laisser Sofia à Durmstrang n’aurait en rien calmé les tensions qui subsistaient depuis trop longtemps. La guerre avait déjà commencé quand il l’avait kidnappé sur son balai comme un héros sur son cheval blanc. Néanmoins, il se sentait concerné par cette guerre. Il était donc toujours volontaire pour participer aux missions, même lorsque ce n’était qu’une ronde –du moins, il se proposait lorsqu’il en avait le temps et l’occasion. Cette mission avait été délicate, les slaves ayant pris pour otage quelques personnes et Gabriel n’avait pu en connaitre le chiffre exact. Néanmoins, ils avaient décidé de s’infiltrer par derrière, et les prendre par surprise, sans savoir que les slaves avaient été informés bien avant qu’ils n’entrent les retrouver. Il aura fallu d’une demi-seconde pour qu’il se prenne un sortilège qu’il ne lui était même pas adressé. Le temps que son partenaire esquive le jet de lumière de peu, Gabriel était sur le sol à grogner de mécontentement. Il commençait à avoir l’habitude, ce n’était pas le premier sort qui le transperçait de plein fouet, mais quand même, ça faisait un mal de chien. Rien d’assez grave pour qu’il en vienne à rendre visite aux médicomages de l’hôpital mais bon. A chaque fois que cela arrivait, il ne pouvait s’empêcher d’être en colère contre lui-même. Il avait l’impression de ne pas être assez fort, pas assez rapide, pas assez doué face à ses ennemis qui avaient été entrainé depuis toujours pour la guerre. Nathaniel avait réagi très vite et comme s’il avait toujours été fait pour ça, lui avait indiqué qu’il s’était cassé une côte en tombant, et que ce serait douloureux pendant quelques temps. Corey l’avait aidé à se relever et avait abattu l’ennemi en un stupéfix bien placé. Heureusement, malgré les quelques blessures, ils avaient réussi à sauver les otages et à arrêter les slaves. L’interrogatoire était prévu pour le lendemain, et en attendant, ils avaient été enfermés séparément, histoire qu’ils ne puissent comploter une possible évasion. La soirée s’était terminée par une note plus agréable.

Gabriel secoue négativement de la tête lorsqu’on insiste une énième fois sur le fait qu’il devrait néanmoins passer à l’infirmerie pour une vérification. Inutile de la réveiller pour une chose aussi futile. Il demandera une potion à son père dès le lendemain, à son réveil, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour les dernières heures qu’il lui reste, Gabriel a d’autres plans. Comme rejoindre une certaine jolie brune dans ses appartements. Mais avant cela, il décide de passer dans les siens pour – au moins, se débarbouiller et changer de tenue. La retrouver dans un état aussi déplorable la rendrait plus nerveuse qu’elle ne l’est déjà. Il sait combien elle peut être inquiète, même alors qu’il ne fait que voler sur son balai. Elle est toujours à ses petits soins à lui demander de faire attention, de prendre son écharpe lorsqu’il fait un peu froid, ou à remettre sa cravate correctement quand elle est même un peu de travers. Presque maniaque. Forcément, ça force Gabriel à faire des efforts. Plus que d’habitude, s’entend. Il reste un instant interdit en voyant son reflet sur le miroir, puis tente un léger sourire. Il n’est pas trop mal finalement. Lui qui pensait ressembler à un zombie. Même pas. Après s’être douché et s’être habillé d’une manière plus décontracté, il rejoint les couloirs. Il est tard, c’est le silence complet à Poudlard. Quand il murmure le mot de passe pour entrer dans les appartements, il hésite un instant. Elle doit dormir, il vaudrait sans doute mieux la laisser se reposer. Et puis finalement, il chasse cette idée bien vite de ses pensées, l’envie de la retrouver étant trop présente. Et il a eu raison. Elle est face à lui, belle dans toute sa simplicité, concentrée dans sa lecture (ou du moins, elle l’était) et Gabriel fond, un sourire attendri sur ses lèvres. Il adore la regarder lire. Il la regarderait toute une vie s’il le pouvait. Parfois, elle fronce des sourcils quand elle tombe sur une scène qui ne lui plait pas, et parfois, elle sourit sans s’en apercevoir et c’est tellement beau qu’à chaque fois que ça arrive, Gabriel a une irrésistible envie de l’embrasser. Quand il le fait, elle gronde parce qu’il l’arrête dans sa lecture, mais elle ne reste jamais longtemps en colère. En réalité, on dirait qu’elle le fait même parfois exprès, de sourire, parce qu’elle commence à le connaitre et qu’elle sait, qu’il ne résiste jamais.

« Ce n’est pas permis d’être aussi belle, » qu’il prononce doucement en s’approchant. Elle a toujours été belle. Petite déjà, elle était adorable. En grandissant, elle n'a pas perdu de son charme. Mais ce soir, elle l'est encore plus, parce qu'elle est habillée dans sa plus légère tenue, qu'elle est aussi simple que naturelle, et qu'elle semblait attendre quelqu'un. Elle semblait l'attendre. Lorsqu'il arrive à sa hauteur, il lui tend la main, l'aide à se relever et après un instant où son regard plonge dans le sien et où il y décèle l'inquiétude qu'elle ressentait quelques minutes auparavant, il l'embrasse tendrement. Il est de retour, rien de grave n'est arrivé, ça ira. « Tout va bien. » Lui dit-il quand même, pour effacer ses derniers doutes. Il ne donne toutefois aucun détail, parce que s'il commence à lui expliquer ce qu'il s'est passé, du plan qui a foiré, des otages, de sa chute, la nuit risque de s'éterniser. Et comme pour tourner définitivement la page, il se recule un instant pour observer de plus près sa tenue. « Ne me dis pas que ta tenue m'était destinée ? » Qu'il lui demande, légèrement amusé et définitivement rassuré de la retrouver à ses côtés. Le point positif quand on part en mission, c'est de revenir chez soi et de voir que rien n'a bougé, que tous les proches sont encore là, comme si la vie reprenait son cours, comme si la guerre n'avait jamais existé « Parce que ce n'est pas de cette manière-là que tu pourras m'amadouer, mon cœur est déjà pris. » Il redresse la tête, fait mine de se désintéresser en regardant ailleurs, comme si elle ne lui plait soudainement plus, alors qu'en réalité, tous ses sens sont tournés vers elle.
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptySam 18 Jan - 20:08

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
Sofia Romanov & Gabriel Peverell.



Oui, le moins que l'on puisse dire, c'était que Sofia était bien souvent inquiète. Oh, bien sûr, ils n'étaient pas nombreux à le remarquer. La norvégienne semblait en permanence souriante et paisible et elle diffusait par ailleurs autour d'elle une aura de douceur et de calme peu habituelle en des temps aussi troublés. Peut être était-ce pour cela que malgré ses origines, elle était appréciée par beaucoup de ses pairs, ici à Poudlard. Et peut être aussi car elle est en couple avec le fils du directeur de l'école, le très aimé Gabriel Peverell. La première fois que la Romanov est arrivée en Angleterre, elle a été plus que surprise de voir à quel point son cher et tendre était apprécié par ses camarades. Un vrai leader pour tous, un ami de chacun. Oh bien sûr, elle ne pouvait que comprendre leur amour et le partager. Personne dans tout le château ne devait apprécier le brun à sa juste valeur autant que ne le faisait la Serdaigle. Tout le monde aimait et admirait Gabriel. Les hommes se levaient pour aller lui parler, les femmes tournaient la tête sur son passage. Il rayonnait. Il rayonnait et on ne pouvait que vouloir se rapprocher de sa lumière, du soleil qu'il était. Sofia était bien plus discrète, bien plus effacée que lui. Peut être que certaines personnes avaient pris sa pudeur pour de la froideur dans les premiers temps. Mais elle était presque sûre que ce n'était désormais plus le cas. Oh bien sûr, Sofia avait toujours quelques détracteurs comme Heath Malory qui pensait sincèrement qu'elle était le diable incarné, ou ces filles qui pensaient pour voir la séparer de son aimé. Mais elle était tout de même plus appréciée qu'autrefois à Durmstrang. Durmstrang... Une nouvelle fois son cœur se serra en pensant à son ancienne vie, à sa Ros et à son Aleksander. Elle soupira quelques secondes avant de replonger plus intensément dans sa lecture, se remettant de temps à autre une mèche brune derrière son oreille. Elle aurait pu rester des heures durant à lire – et peut être que cela fut le cas – mais elle fut soudainement tirée de ses rêveries par une voix que trop bien connue – mais surtout une voix ô combien aimée. Elle relève les yeux et son cœur manque un battement avant de commencer à battre à la chamade. Il est là. C'est lui. Et tout autour d'elle disparaît, le livre, le thé. Son cœur, son corps, son âme sont inexorablement attirés par lui – et seulement lui. Elle rosit en l'entendant, rosit de sa remarque mais aussi de sa propre gêne. Elle ne se sait pas présentable voire même, carrément obscène. Une jeune femme dans une tenue aussi peu habillée, aussi indécente en présence d'un homme, que devait-il penser d'elle à cet instant précis.. ? Peut-être la voyait-il comme une... comme une gourgandine ! « Oh je... je suis désolée je ne suis absolument pas présentable et je... » Elle se tait soudainement en se mordillant les lèvres, ses joues prenant une douce couleur se rapprochant des coquelicots posés sur la table à coté d'elle. Elle était si embarrassée à cet instant ! Embarrassée et inquiète. Inquiète pour lui mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il pose tout doucement ses lèvres sur les siennes et pendant quelques secondes, elle oublie tout à part leur pression délicate et sa propre bouche qui ne peut que suivre le mouvement amoureux et langoureux de leurs retrouvailles. Quand il s'écarte, son visage est de nouveau légèrement rouge. Deux ans. Deux ans qu'ils sont ensemble et pourtant, elle ne se libère pas de cette timidité qui est la sienne et elle a beau connaître par cœur les lèvres de Gabriel, elle ne peut que rougir à chaque fois qu'elle se pressent contre les siens. « Es-tu blessé ? » Elle demande tout doucement malgré sa remarque, se doutant bien de l’impulsivité du brun qui serait capable de venir en courant jusqu'à elle, une jambe en moins. Elle le connaît bien son lion, elle sait qu'il réagit avec le cœur, avec l'audace et la fougue qui le caractérisent si bien. Elle rougit de nouveau – à croire qu'il s'amuse de cela – alors qu'elle se sent observée par lui et qu'elle vient timidement remettre une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, balbutiant quelques secondes, avant d'écarquiller les yeux sous ses mots, une de ses mains venant se poser devant ses lèvres formant un petit 'o' parfait. « Je... Je ne m'attendais à ne voir personne ce soir. Bien sûr, si j'avais su que tu viendrais je t'aurais attendue dans une tenue plus...convenable. » Elle conclut, le visage encore plus carmin qu'auparavant alors que finalement, un léger rire cristallin ne s'échapper de ses lèvres à ses dernières paroles. Sofia n'est ni jalouse, ni possessive – pas même méfiante. Elle a aveuglément confiance en Gabriel et elle sait qu'il ne la trompera jamais et que son cœur est fidèlement lié au sien. Parfois, certains essayent de la forcer de se faire à l'idée qu'il est un homme et qu'un homme à des besoins, des pulsions qu'il doit probablement assouvir au loin. Après tout, la guerre demande beaucoup aux jeunes gens et il arrive que pour évacuer la pression, la frustration, ils passent par le sexe. Nombreuses sont les histoires d'adultère sur le front mais Sofia le sait tout au fond d'elle : Gabriel n'est pas comme cela. Gabriel ne la trompe pas et ne le fera jamais. Alors elle rit tout doucement à son manège. Elle rit et rentre même dedans. « Oh, vraiment Monsieur ? Et comment est la dame de votre cœur ? La connaîtrais-je ? » Elle dit avec un brin de malice, une légère lueur dans le fond de ses prunelles sombres, un sourire en coin des lèvres. Elle a penché la tête légèrement sur le coté alors que ses deux mains se sont jointes devant elle et qu'elle le regarde avec intention. Mais surtout. Avec amour. Tout l'amour du monde brille ce soir dans ces prunelles couleur caramel. Et cet amour n'a qu'un seul destinataire, un seul maître. Gabriel Peverell.
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Perceval J. Rosier
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyLun 27 Jan - 17:19

« Oh je... je suis désolée je ne suis absolument pas présentable et je... » En effet, Gabriel n’a pas pour habitude de découvrir sa petite-amie dans une tenue si légère, mais ce n’est pas pour l’en déplaire. Au contraire. Sofia est sublime. Elle est parfaite dans sa simplicité, sans l’artifice habituel que certaines élèves utilisent pour amadouer les jeunes hommes. Sofia n’en a pas besoin, elle attire les regards par d’autres moyens. Par sa manière de se tenir, sa manière d’observer, sa manière de sourire, et toutes ses petites choses qui la rendent si attendrissantes. Et rougir en se mordillant la lèvre inférieure fait également partie de la petite liste qui expliquerait la raison de la fascination que Gabriel porte pour sa bien-aimée. Elle ne le réalise pas, mais chacun de ses gestes la rendent plus désirable qu’elle ne l’est déjà. Pour le jeune homme, en constant déplacement, c’est une véritable torture de la retrouver habillée d’une simple nuisette. C’est le diable en personne qui l’accueille, et la tentation de lui sauter dessus est plus difficile que jamais. Si chez certaines demoiselles, se promener ainsi serait mal venu et ferait même rougir l’adolescent, il n’en est rien pour Sofia. Chez elle, ce serait pris comme une maladresse, comme un malentendu, qu’on qualifierait d’adorable de la part d’une femme aussi respectable qu’elle. Alors, comme pour taire les paroles de Sofia, comme pour la rassurer de se présenter dans un tel accoutrement, Gabriel s’approche et l’embrasse avec toute la tendresse, tout l’amour qu’il éprouve pour elle. C’est si bon de rentrer chez soi. C’est si bon de gouter à nouveau à ses lèvres douces, et d’humer son shampoing à la rose. Quand il s’écarte, qu’il croise son regard et remarque ses joues toujours aussi rouges, elle parvient à lui faire oublier les dernières heures qu’il a subies. Il oublie tout. Il oublie les slaves, la guerre, le sang, les morts. Il oublie tout, et ne pense qu’à elle, qu’à eux. Il ne voit que son amour brillé dans ses yeux, cette flamme qui les fait vivre encore. Instinctivement, son sourire est toujours en place. Il pourrait l’observer des heures que rien n’effacerait ce sourire. Le sourire béat de l’amoureux transi, de l’homme heureux. « Ne t’excuse pas, j’aurai dû te prévenir de mon retour. C’est ma faute. » Il s’excuserait même de l’aimer si cela pouvait apaiser sa bien-aimée. Gabriel aime, mais il aime trop. Beaucoup trop. Il aime à en crever, vit pour aimer. Et l’aimer, c’est vivre pour elle. Le moindre malaise qu’elle ressent, il le subit dix fois plus, le prend comme s’il avait été visé, comme s’il avait été touché personnellement. S’il pouvait effacer toutes ses douleurs, toutes ses peines, s’il pouvait subir à sa place, il le ferait sans aucune hésitation. Parce qu’une Sofia heureuse, c’est un Gabriel joyeux. « Es-tu blessé ? » Souffle-t-elle, malgré ses mots doux. Oui, il est blessé, mais rien de grave, qu’il aimerait lui dire. Rien qui puisse demander une intervention, ou qui puisse justifier son inquiétude. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’il revient blessé. Se postant très souvent en première ligne, c’est le premier que les ennemis aperçoivent, le premier qu’on reconnait comme étant l’un des hommes à abattre. Le premier qu’on essaie de toucher, et même l’érafler fait trop plaisir pour ne pas s’essayer à l’exercice. Forcément, Gabriel fait partie des hommes les plus blessés et il ne compte même plus le nombre de fois où il s’est retrouvé à l’infirmerie, le visage tuméfié, le torse ensanglanté. Sa fougue le rend aussi dangereux qu’elle le met en danger. Après un temps d’hésitation, le jeune homme pose ses lèvres sur le crane de Sofia, l’attirant contre lui pour l’étreindre. Il retient une grimace lorsqu’il sent la demoiselle se serrer contre lui, appuyant à l’endroit même où sa côte s’est cassée. « Rien qui nécessite tant d’attention, mon amour. » Sous-entendu que oui, il l’est, mais qu’elle ne réussira sans doute pas à l’envoyer se faire examiner, ou au moins, qu’il lui faudra de bons arguments pour qu’elle l’oblige à quitter sa chambre cette nuit. Malheureusement, il la connait assez bien pour savoir qu’elle ne le laissera pas de tout repos avec cette histoire. Ah, les femmes. « Je... Je ne m'attendais à ne voir personne ce soir. Bien sûr, si j'avais su que tu viendrais je t'aurais attendue dans une tenue plus...convenable. » Certes, certes. Il n’en doute pas un seul instant. Il est bien rare pour une jeune fille de son rang de se présenter ainsi aux autres. Et connaissant sa mère, il se doute que Sofia a eu une éducation des plus stricts. A leur rencontre, lorsqu’il lui avait arraché le bandeau, qu’ils avaient couru autour de la fontaine jusqu’à tomber à l’intérieur de celle-ci, et que sa mère les avait interrompu, accompagné de son propre père adoptif, il avait remarqué le visage presque livide qu’elle leur avait lancé. Sa fille, décoiffée et trempée de la tête au pied, papillonner avec le garçon sauvage de la soirée, mais dans quel monde vivait-on pour qu’une telle chose se produise ? Mais que faisait donc le directeur avec l’éducation de son bâtard ? Le monde allait mal ! Gabriel s’était plusieurs fois imaginé les pensées qu’elle avait eu en les retrouvant tous les deux et ça le faisait toujours autant rire. Plus encore lorsque Sofia agissait de la même manière alors qu’il n’y avait que lui que dans cette chambre et qu’il l’aimait assez pour ne plus la juger sur de tels actes. Il savait qu’elle était une jeune fille respectable, et non pas l’une de ses femmes aux mœurs légères qui se permettaient de charmer les hommes sans la moindre honte. « Je le sais, calme-toi. Sois tranquille, nous ne sommes qu’entre nous. » Répond-il en lui lançant un clin d’œil. « Ce sera notre secret. » Qu’il dit en jouant avec une mèche de sa bien-aimée qui lui tombe sur le visage. Peine perdue, elle avait tenté quelques secondes auparavant de la ranger, mais elle était retombée. Il est joueur, il s’amuse de sa timidité et de ses rougissements. Et elle entre dans son jeu, comme souvent. C’est l’une des choses qu’il apprécie chez elle. Elle est timide, réservée, sérieuse et engagée, mais elle sait aussi être douce, joueuse et attendrissante, en toutes circonstances. « Oh, vraiment Monsieur ? Et comment est la dame de votre cœur ? La connaîtrais-je ? » Il continue de jouer avec sa mèche de cheveux, un petit sourire malicieux sur les lèvres, le regard brillant, comme un enfant qui s’apprête à confesser la chose la plus incroyable qu’il n’ait jamais vu à ses parents. Il hésite un instant, pour plus de suspense, avant de commencer, d’un ton rêveur. « Vous ne la connaissez certainement pas, mais vous pourriez en avoir entendu parler. Elle n’est étrangère à personne. Elle vient de loin. Plus loin encore que des étoiles. On dit qu’elle est encore plus belle que la Lune, plus brillante que le diamant lui-même. C’est une femme d’exception, une femme comme on n’en rencontre rarement. Une femme qu’on juge trop facilement de par ses origines, une femme bafouée… » Il laisse sa phrase en suspens, repense à toutes les histoires qu’elle a pu lui raconter, qu’on a pu lui raconter à son propos, toutes ses horreurs qu’ils ont vécu et d’autres mystères encore qu’elle a très certainement gardé au fond d’elle. Son regard croise celui de Sofia et il se reprend bien vite. « …une femme qui a vécu. Une femme que j’aime. » Une femme comme il en existe une. On en a tous une dans nos vies. Dans la sienne, c’est elle. Sofia.
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyMer 29 Jan - 8:03

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
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En effet, Freya n'aurait jamais accepté que sa fille se comporte comme la trainée d'un bordel et qu'elle s'affiche aussi peu vêtue devant un homme. Elle-même était embarassée d'être aussi peu vêtue, ne s'étant jamais affichée avec aussi peu de vêtements devant personne – à l'exception faite de Ros et d'Aleksander. Mais ils étaient sa famille. Gabriel, c'était différent. Gabriel ne la regardait pas comme on regarderait une soeur et elle, ne le considérait pas comme un frère. Et il devait le sentir. Il devait sentir à quel point elle était gênée d'apparaitre ainsi devant lui, heureuse mais prise au dépourvue, car il vint de nouveau poser ses douces lèvres sur les siennes, faisant oublier quelques instants à la brune les raisons de son trouble. Lentement ses doigts se déplacèrent sur la joue du Gryffondor, l'effleurant légérement, le redessinnant avec une tendresse évidente, alors qu'il ne se recule, lui souriant de ce sourire qu'elle aimait tant et qui la faisait toujours rosir – comme au premier jour. C'était cela qui était le plus magique entre eux. La passion, l'amour et la folie des premiers instants ne s'étaient jamais évaporés et avec les années, ils n'avaient fait que s'aimer plus fort, plus profondément. Sofia le sentait – le savait même – tout au fond d'elle: Gabriel était le bon. Gabriel était le seul et unique. Elle ne pourrait jamais avoir un autre homme dans le coeur, dans cette vie comme des milliards d'autres. Il était son âme soeur, son grand amour, son tout. Et elle espérait qu'il le savait, qu'il le ressentait. Qu'il savait qu'il représentait son monde, son rêve et tous ses espoirs pour des lendemains meilleurs. En l'entendant, elle eut un sourire tendre avant de se mettre à rire légérement, sa main venant pudiquement cacher sa bouche alors qu'elle secouait légérement sa tête de gauche à droite en signe de négation. Elle le connaissait, son lion. Il faisait toujours tout pour qu'elle se sente bien. Il la traitait comme une princesse – quitte à tout prendre sur lui, responsabilités comme blâme, efforts come erreurs. Tout doucement, elle vint caresser une nouvelle fois sa joue mais cette fois-ci du dos de la main, alors qu'elle relevait son visage vers le sien pour le regarder dans les yeux – elle était ridiculement petite à coté de lui – son autre main se posant sur son torse, au niveau de son coeur. "Tu parles de cela comme si c'était une mauvaise chose..." Elle commence tout doucement, avant de rougir par avance de ce qu'elle va ajouter par la suite "...Mais je suis heureuse que tu sois ici, avec moi." Oui, malgré tout, elle était contente qu'il soit venu la retrouver presque immédiatement après son retour. Son coeur battait plus rapidement dans sa poitrine à l'idée que le jeune homme l'aimait tant qu'il n'avait pas pu attendre le lendemain pour venir la retrouver. Elle laissa ce dernier l'attirer contre lui sans se débattre, alors qu'elle se blottissait contre lui, ses mains se posant tout doucement sur son buste, ses yeux se fermant d'eux-mêmes alors qu'elle profitait de cette étreinte, du moment présent. Merlin seul savait ce que cette guerre pouvait apporter le lendemain et elle savait mieux que quiconque qu'il fallait vivre pleinement les petits instants comme celui-ci. Cependant, elle n'était pas dupe et elle savait à quel point le jeune homme était imprudent et téméraire. Elle savait qu'il était du genre à être le premier à se lancer dans la bataille et à toujours revenir avec des blessures plus graves les unes que les autres qu'il tentait – vainement – de lui cacher. Le brun semblait oublier par moment que la slave avait un grand frère. Un frère qui combattait, un frère qui avait lui aussi porté les marques du combat. Et d'un simple coup d'oeil, d'un simple toucher, elle était désormais capable de reconnaître bien des blessures – elle qui avait passé beaucoup de son temps libre à soigner celles d'Aleksander. Bientôt, ses doigts effleurèrent la coté brisée et lentement, ses sourcils se froncèrent de mécontentement, n'otant pourtant rien à la douceur de son visage. "Je me vois au regret de te contredire, mon ange." Elle chuchote tout doucement en relevant son regard vers lui. Tout doucement, elle continue son examen médical, avec l'attention et la prévenance d'une véritable professionnelle. Il faut dire qu'elle a apprit aux cotés des meilleurs comme feu Briséis ou Nathaniel et que désormais, elle n'a plus à se sentir inférieure face aux connaissances de ces derniers dans le domaine médical magique. Elle rougit cependant de nouveau en l'entendant alors qu'elle finit par pencher tout doucement la tête sur le coté en le regardant avec un certain amusement. Il a toujours les bons mots pour la faire sourire, pour qu'elle s'inquiète moins. Il est le seul à pouvoir l'apaiser, maintenant que Ros et Aleksandr sont aussi loin d'elle. Et pourtant, Morgane que ce n'est pas facile! "Et depuis quand es-tu doué pour garder les secrets, mon cher, mon très cher Gabriel?" Elle le taquine gentiment, vient lui pincer la joue avec une tendresse infinie alors qu'ils rentrent dans ce petit jeu presque de séduction qui n'appartient qu'à eux et eux seuls. Ils étaient dans leur bulle, dans leur petit monde à eux où rien ni personne ne pouvait les atteindre. Ils étaient à l'abri dans cette chambre – et Merlin que ça faisait du bien. Tout doucement, un nouveau rire franchit ses lèvres, un rire qu'elle cache de nouveau de sa main – trop pudique, trop bien éduquée pour le montrer franchement – alors qu'elle secoue sa tête en le regardant tendrement, les joues encore plus rouges qu'auparavant. Gabriel est un beau parleur. Un romantique, un romanesque. Il sait trouver les bons mots pour toucher le coeur des jeunes femmes et les faire se sentir comme si elles étaient exceptionnelles. Ou en tout cas, il sait le faire avec Sofia qui s'éloigne tout doucement, sans pour autant omettre de lui pincer légèrement le nez pour l'embêter un peu, alors qu'elle lui lance un clin d'oeil à son tour, croisant lentement les bras dans son dos. "Je pense que vous mentez, sir. Une telle femme ne saurait exister." Elle dit tout doucement en finissant par se retourner, posant sa main sur le mur de pierre alors qu'elle commence à monter en direction de sa chambre, le regardant tout de même une nouvelle fois avant de grimper les marches. "Tu as une côte brisée mais je suppose que tu le sais déjà. Suis-moi, je vais m'occuper de ça. Sinon, cela risque d'empirer." Elle dit tout doucement en finissant par remonter jusqu'à sa chambre pour aller à la salle d'eau, chercher un onguent et quelques bandages pour le garçon. Quand elle revient, ce dernier est là et surtout, il est torse nu, provoquant un rougissement et un embarras si vifs chez la jeune femme qu'elle en sursaute, manquant de peu de lâcher le plateau médical qu'elle tient – le rattrapant sur le lit. "Installe toi sur le lit..." Elle commence, avant de rougir encore plus furieusement au sous-entendu involontaire présent dans sa phrase. "Je veux dire, assis-toi dessus que je puisse te soigner." Elle balbutie, encore plus troublée, essayant de ne pas le regarder – lui et surtout, son torse musclé SOFIEL + when love was high and life worth living. 3952669950 - alors qu'elle va poser le matériel sur son bureau, le visage si rouge, si chaud qu'on aurait pu probablement cuire des œufs sur ses joues. .

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Perceval J. Rosier
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AMORTENTIA : il le gueule tellement sur tous les toits que même le barman des trois balais le sait. cordélia.
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PARTICULARITE(S) : capitaine & attrapeur de l'équipe des poufsouffles. / mister poudlard. / membre des cœurs en fête.

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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptySam 8 Fév - 17:17

« Tu parles de cela comme si c’était une mauvaise chose… mais je suis heureuse que tu sois ici, avec moi, » répond-elle, timide, rougissante, touchante dans sa manière d’agir avec lui. Malgré les jours, les semaines, les mois qui s’écoulaient, elle gardait toujours cette candeur qui avait charmé le jeune homme. Elle avait ce petit quelque chose en plus, cette naïveté qui le rendait fou à chaque fois qu’il la retrouvait. Il entendrait presque son cœur exploser contre sa cage thoracique, et la chaleur brûlait ses joues tant elle rougissait à chacune des remarques du jeune homme. Alors, il sourit de plus belles. Il sourit tellement qu’il en a mal à la mâchoire. Depuis son retour, il n’a pas cessé de sourire, comme un idiot, comme un niais, comme l’homme transi amoureux qu’il est. Et ça lui fait du bien. Tellement. C’est si bon de pouvoir relâcher tous ses nerfs après l’affreuse soirée qu’il a passé. Un peu de douceur dans ce monde de brutes, voilà ce qui lui permet de tenir encore debout. Elle caresse du dos de la main sa joue tandis qu’il ferme les yeux pour apprécier à sa juste valeur ce simple geste qui pourtant, l’apaise instantanément. « Tant mieux, parce que je ne comptais pas partir, » qu’il réplique en lui lançant un clin d’œil empli de sous-entendu. Il ne compte pas disparaitre, pas ce soir, et elle sait combien il peut être persuasif et insistant quand il s’y met. Heureusement, cela n’a jamais dérangé Sofia. Au contraire, il imagine que sa détermination a été l’un des facteurs qui leur a permis d’être ensemble et d’être toujours un couple à ce jour. Il en faut, de la volonté, pour réussir à garder son couple aussi fort en sachant qu’elle est la fille de sa pire ennemie. Il aura fallu de longues années pour la retrouver. Des années qui n’auront pas servi à rien. Tandis qu’il se pavane devant elle en jouant avec ses mots, elle effleure du bout des doigts sa blessure invisible, provoquant chez lui une grimace incontrôlable. Bon Dieu, il ne se savait pas aussi chatouilleux. Il espère secrètement qu’elle n’est rien remarqué mais c’est déjà trop tard, elle fronce des sourcils, lève les yeux pour le sermonner. « Je me vois au regret de te contredire, mon ange, » rétorque-t-elle en touchant, appuyant, effleurant certains endroits avec une certaine prudence pour ne pas le blesser un peu plus qu’il ne l’est déjà. Concentrée dans sa tâche, Gabriel l’observe d’un œil bienveillant, réalisant qu’il est bien loin, le temps où Sofia était une jeune fille qu’il fallait protéger à tout prix. Elle a mûri, appris des choses, autant que lui, et tous les deux se complétant dans leurs qualités, leurs défauts, leurs compétences. A certains endroits qu’elle touche, il tressaille, malgré ses tentatives pour cacher le malaise et la douleur. Il n’aime pas se sentir vulnérable, encore moins devant sa bien-aimée. Gabriel est un homme, un homme qui n’est pas censé avoir de faiblesses, qui est censé représenté tout ce que les slaves doivent craindre. C’est le fils de directeur, du grand Emrys Peverell, de l’homme qui n’a pas peur de Romanov, de l’homme qui a le pouvoir de tout changer. Il n’a peur de rien, ni de personne. Il est invincible. Rien ne lui semble avoir de limites, lui qui a tellement vécu, lui qui n’est pas encore mort. Alors, lorsqu’on lui rappelle qu’il n’est qu’un soldat parmi tant d’autres, son égo en prend un sérieux coup. Cela dit, il ne fait aucune remarque pour ébranler l’humeur de sa bien-aimée, sans doute déjà affectée en le retrouvant ainsi. « Et depuis quand es-tu doué pour garder les secrets, mon cher, mon très cher Gabriel ? » Elle lui pince les joues en ne pouvant s’empêcher de sourire. Garder les secrets, il sait le faire quand il ne s’agit pas de Sofia. Il faut dire qu’elle trouve toujours les bons mots pour lui tirer les vers du nez, pour le faire parler même alors qu’il n’en a pas envie. Il est incapable de lui mentir et lorsqu’il le fait, elle s’en rend immédiatement compte, lisant en lui comme dans un livre ouvert. Et avec le recul, il imagine que c’est une bonne chose. Garder ses sentiments, ses pensées en lui alors qu’ils sont en guerre risque de le rendre fou. Il a besoin de parler, de s’exprimer et Sofia est la personne la mieux placée pour le comprendre, même alors que la situation semble le désavantager. « J’ai toujours eu un don pour les secrets, ma très chère Sofia. Tu ne soupçonnerais pas le nombre de choses que tu ne sais pas encore sur moi. » Lui murmure-t-il en touchant son nez d’un geste tendre, la taquinant comme elle, le fait avec lui. Ce n’est pas totalement vrai, elle sait probablement beaucoup plus de choses qu’il le pense, mais il aime cette idée qu’il y ait encore quelques mystères à découvrir entre eux. « Je pense que vous mentez, sir. Une telle femme ne saurait exister. » Qu’elle dit alors qu’il en pense tout le contraire. Elle est devant ses yeux pour le lui prouver. Elle s’éloigne après lui avoir pincé le nez en rougissant de plus belles (une habitude qui amusera toujours autant Gabriel, même après toutes ses années) et commence à monter les marches qui mènent à sa chambre. « Tu as une côte brisée mais je suppose que tu le sais déjà. Suis-moi, je vais m’occuper de ça. Sinon, cela risque d’empirer. » Dit-elle d’une voix douce, mais ferme, qui n’est définitivement pas négociable. L’idée d’aller à l’infirmerie ne l’enchantait guère mais cette perspective lui semble plus intéressante. Il l’observe disparaitre dans sa chambre, avant de la rejoindre dans un sourire. Occupée dans la salle d’eau, il balaie la pièce du regard, remarque comme tout semble rangé et ordonné au moindre détail et décide d’ôter sa chemise, qu’il plie maladroitement pour la poser sur son bureau. Elle ne tarde pas à revenir et ses joues semblent plus rouges que jamais quand elle l’aperçoit. Ses yeux glissent jusqu’à son torse et il n’a aucun mal à le remarquer. « Installe-toi sur le lit… Je veux dire, assis-toi dessus que je puisse te soigner. » Prononce-t-elle difficilement en se tournant vers son bureau alors que sans pouvoir s’en empêcher, il se met à rire, amusé. Il s’assoit élégamment sur le lit, ne la quittant pas des yeux. « Je t’intimide ? » Qu’il demande, joueur, alors que la réponse est aussi évidente que le nez au milieu de la figure. « Je peux m'en passer, ce n'est rien, et ça ira mieux demain. » Annonce-t-il pour la rassurer. On a vu pire pendant les combats et on verra pire dès demain.
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M. Cordélia Lysaght
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptySam 8 Fév - 23:10

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
Sofia Romanov & Gabriel Peverell.



L'amour et l'histoire que partageaient Sofia et Gabriel était une chose rare et précieuse en ce temps de guerre horrible où tout ce qui pouvait apporter un soupçon de bonheur était bon à prendre. A cette époque où la mort leur était coutumière et où chaque jour apportait son lot de tristesse et de malheurs, ils ne pouvaient pas tourner le dos à ces sentiments qui leur prenaient le coeur et les faisaient se sentir moins seuls sur Terre. Gabriel était la lumière de Sofia dans les ténèbres qu'était devenue son existence après que sa mère ait décidé de prendre les armes contre Poudlard. Il était celui qui la faisait sourire, qui lui donnait de l'espoir pour des lendemains meilleurs. Il était son coeur et son âme, le seul homme qu'elle voulait connaître et suivre jusqu'au bout du monde. Il était donc normal qu'elle fut plus qu'heureuse de l'avoir pour elle toute seule cette soirée là. Elle avait eu peur pour lui, elle avait tremblé en le sachant loin d'elle, à la portée de ses ennemis. Sofia n'était pas sotte et elle savait à quel point le brun pouvait se mettre en danger pour le bien de ses camarades et pour cette cause en laquelle il croyait tant. Elle craignait toujours que l'on vienne lui annoncer son décès, chose dont elle ne pourrait jamais se remettre. Elle aimait bien trop Gabriel pour lui survivre. S'il devait mourir sur le champ de bataille, nul doute qu'elle ne tarderait pas à le rejoindre et si ce n'était pas de sa propre volonté, ce serait par le chagrin qui l'emporterait de lui-même. "Ah, tu comptes t'inviter dans mes appartements sans me demander mon accord?" Elle demanda, quelque peu rougissante en croisant ses yeux rieurs et son air coquin alors qu'elle le repoussait gentiment du doigt sur son épaule. Il cherchait toujours à la taquiner et à la mettre mal à l'aise, mais jamais avec méchanceté. Gabriel n'avait pas de mauvais fond et de cela, Sofia en était persuadée depuis le premier jour où ils se s'étaient rencontrés. Bien que le gamin qu'il était à l'époque lui avait volé son ruban, elle n'avait eu qu'à croiser son regard pour savoir que le voleur n'était qu'un garnement avide de jeux et de camarades avec qui les partager. Et inutile de dire que Sofia était plus que contente de partager ces instants qu'elle considérait comme magiques avec lui. Mais pour le moment, le jeune homme était blessé et elle comptait bien le soigner avec toute l'attention qui était la sienne. Cependant, avant de pouvoir faire une telle chose, elle ne put s'empêcher de rire tout doucement en l'entendant parler une nouvelle fois alors que son doigt venait tapoter tout doucement son nez fin. Bien évidemment ils avaient tous les deux leur jardin secret mais elle se demandait bien quel genre de choses le gryffondor pouvait bien encore lui cacher. Ils se connaissaient bien depuis deux ans maintenant qu'ils passaient presque toutes leurs journées ensemble et elle serait plus que surprise que le jeune Peverell puisse lui dissimuler quelque chose de véritablement important. "Oh vraiment? Et bien surprends-moi et fais moi donc quelques révélations, Gabriel?" Elle dit, tout doucement en lui caressant tendrement le bras, effleurant légérement ses lèvres avant de se dérober à lui, à sa bouche envieuse et ne le satisfaisant pas d'un baiser plus prononcé qu'il aurait probablement désiré avoir. S'échappant à lui et à ses bras tendres et protecteurs, elle était partie dans la salle de bain qui lui était réservée avant de revenir le rejoindre dans sa chambre à coucher. Et quel fut son trouble quand elle le vit en partie dévêtu dans celle-ci! Bien sûr, elle aurait du s'y attendre puisqu'elle venait lui soigner sa côte mais Sofia était une jeune femme vertueuse et le seul torse nu d'homme qu'elle n'avait jamais vu dans toute son existence était celui de son frère ainé, Aleksander. Et elle voyait bien que cela amusait le brun, brun qui en profita pour se moquer gentiment d'elle alors qu'elle lui tirait légérement la langue en guise de vengeance en se rapprochant de lui. "Monsieur se moque de moi à ce que je vois!" Elle roula des yeux mais finit par sourire en lui faisant une petite pichenette sur le nez, toujours un peu rose alors qu'elle finit par s'asseoir à coté de lui en déposant le plateau non loin d'elle. Se reculant légérement, elle regarda en rougissant de nouveau le torse du brun, y apposant ses doigts froids alors qu'elle caressait lentement sa peau pour trouver avec plus d'exactitude l'emplacement de la blessure au niveau de l'os. "Ce genre de blessures ne guérit pas seul, Gabriel. Crois-moi." Elle dit, le regard un peu pensif et dans le vide pendant quelques secondes alors que finissait par secouer sa tête en chassant ses pensées lui souriant de nouveau avec tendresse. "A moins bien sûr que tu n'aies pas confiance en mes compétences et que tu préféres les soins d'une autre infirmière?" La jeune fille lui sourit légérement en coin avant de hausser lentement un sourcil, joueuse comme lui quelques secondes auparavant. Oh, elles étaient nombreuses à attendre à l'entrée des appartements de la brune, prêtes à prendre sa place aux cotés du brun. Il ne passait pas un jour sans qu'une fille ne lui fasse une œillade ou un compliment déguisé pour tenter de s'emparer de son coeur. Mais elle n'était pas du genre jalouse et surtout, elle avait une confiance absolument en son lion. Elle savait qu'il ne regardait pas les autres femmes et qu'il lui était fidèle et c'était tout ce dont elle avait besoin de savoir. Prenant tout doucement un petit pot qu'elle ouvrit avec délicatesse, elle en ouvrit le couvercle avant d'y tremper quelques doigts, un air rassurant sur le visage. "Cela risque de chauffer un petit peu mais cela ne devrait pas être trop douloureux." Elle le prévint en venant embrasser son nez lentement en guise d'encouragement alors que des doigts venaient se promener de nouveau sur la peau nue de son torse, appliquant la mixture en quelques massages emplis de douceur et d'amour. Elle faisait de son mieux à la fois pour le soigner mais aussi, pour le faire proprement et sans douleur. Il était inutile de le blesser encore plus qu'il ne l'était déjà et de le faire souffrir plus qu'il ne devait souffrir, si elle pouvait l'éviter.
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Perceval J. Rosier
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyLun 24 Fév - 16:48

« Ah, tu comptes t’inviter dans mes appartements sans me demander mon accord ? » Inutile d’avoir son accord lorsqu’on connait Sofia aussi bien que Gabriel. Elle pourra bien le nier, mais lui n’est pas dupe. Elle apprécie ses visites surprises, ses apparitions au beau milieu de la nuit alors que le couvre-feu le leur interdit. Elle est embarrassée qu’il la surprenne dans cette tenue si légère, gênée parce qu’elle ne l’attendait pas si tard, mais elle est profondément heureuse qu’il l’ait rejointe. Les bonnes manières du jeune homme l’obligent à lui demander son avis sur la question, mais l’idée qu’elle puisse un jour le rejeter ne lui ait jamais venu à l’esprit. Elle semble même inimaginable à ses yeux tant son amour pour sa belle lui semble être réciproque. La chute risque d’autant plus brutale et la déception plus grande s’il savait le sort que Sofia lui réservait plus tard. L’amour rend aveugle, plus encore lorsqu’on s’appelle Gabriel. Plus rien n’a d’importance depuis Sofia. Le défile, les années s’écoulent, les gens changent, certains partent, d’autres meurent, mais son amour, lui ne changera jamais. Et tant qu’il est à ses côtés, le monde pourra s’écrouler, Gabriel ne faillira jamais. Ce soir, rien ne semble le quitter de son petit nuage. Il est tard, la fatigue se fait ressentir, les nerfs sont à bout, mais cela ne semble pas arrêter le couple qui ne raterait pour rien au monde des retrouvailles aussi tendres. En ces temps de guerre, on n’a pas le temps de s’aimer. On n’a pas le temps de sourire et de se laisser aller à ce genre de distractions. On doit apprendre à oublier ses sentiments, ses émotions, agir vite, abattre l’ennemi sans état d’âme. C’est frustrant, c’est difficile pour des étudiants aussi jeunes de réaliser que demain n’existera peut-être jamais. Heureusement qu’il existe des femmes comme Sofia, des princesses au cœur tendre, au sourire compatissant, aux épaules réconfortantes pour continuer à se lever, pour consoler ses âmes à moitié brisées. « Evidemment, pour qui me prends-tu ? » Qu’il demande malicieusement, arrogant comme il est. Il ne plaisante qu’à moitié, lui qui n’a aucunement peur de braver tous les dangers pour satisfaire ses attentes. Et si ces valeurs n’étaient pas aussi importantes dans la vie de Sofia, nul doute que Gabriel se ferait une joie de s’inviter dans ses appartements sans raison valable, et pour le simple plaisir de l’avoir un peu plus à ses côtés. Au Diable les convenances, les limites n’existent pas quand on est amoureux. « Oh, vraiment ? Et bien surprends-moi et fais-moi donc quelques révélations, Gabriel ? » Demande-t-elle en caressant du bout des doigts son bras. Compliqué de lui révéler ses secrets à froid, sans qu’il n’y soit préparé ou sans qu’il n’y ait réellement pensé. Sans surprise, Gabriel a très certainement parlé trop vite. Son père a beau lui avoir répété des centaines de fois qu’il valait mieux tourner sa langue sept fois avant de prononcer un mot, il n’a jamais changé cette mauvaise habitude d’agir plus vite que son ombre. Evidemment qu’il aurait des choses à lui dire, mais certaines choses doivent sans doute rester secrètes pour la santé mentale de sa bien-aimée. Parfois, il lui arrive d’avoir peur. La peur de perdre ses proches, de perdre la guerre et de mourir. Une peur paralysante qui lui tord l’estomac, qui lui fait si mal au cœur qu’il en vient parfois à se demander si finalement, il ne court pas lui-même à sa perte. Ça, il n’osera jamais le révéler aux autres, parce que Gabriel n’a pas le droit de flancher. Encore moins à Sofia, qui risque de s’inquiéter et d’en devenir folle tant elle angoisserait pour lui. Il ne peut pas non plus lui dire que depuis l’éclatement de la guerre, chaque jour, il espère au plus profond de son âme redevenir un adolescent comme les autres. Il aimerait pouvoir ouvrir les yeux, un matin, et réaliser que le ciel est bleu et que le soleil brille de mille feux. Sofia risquerait de culpabiliser et il ne le souhaite pas. Alors, il esquisse simplement un sourire énigmatique. « Je suis l’homme le plus chanceux du monde, sais-tu cela ? » Bien sûr qu’elle le sait. Evidemment mais il s’amuse avec elle, et la voir rougir à chacune de ses remarques le fait beaucoup trop plaisir. Le couple monte jusqu’à la chambre et tandis qu’elle prépare un plateau, il ôte sa chemise, s’installe sur le lit et se moque affectueusement de la demoiselle qui s’approche et s’installe finalement près de lui après lui avoir tiré la langue. « Monsieur se moque de moi à ce que je vois ! » Pour toute réponse, il se met à rire et l’observe tâtonner délicatement la peau du jeune homme. Concentrée dans sa tâche et particulièrement minutieuse, elle lui semble beaucoup plus crispée que quelques secondes auparavant. Gabriel tente donc de détendre l’atmosphère tant bien que mal, sans véritable succès. « Aïe, doucement ! » Qu’il s’exclame avant de lui lancer un sourire jusqu’aux oreilles. « Je plaisante, pardonne-moi, mais tu es si sérieuse ! » Et il faut avouer qu’elle l’angoisserait presque avec ses traits tirés, à croire qu’il est aux portes de la mort. Presque, parce que connaissant la slave, elle est facilement impressionnable et surtout, son côté maternel ressort à chaque fois qu’elle est au près du jeune homme. « Ce genre de blessures ne guérit pas seul, Gabriel. Crois-moi… A moins bien sûr que tu n’aies pas confiance en mes compétences et que tu préfères les soins d’une autre infirmière ? » Demande-t-elle, esquissant un léger sourire. Et par cette question, elle sous-entend qu’elle n’est pas la première femme à vanter les mérites de Gabriel et à vouloir le posséder. Et bien que toutes ces attentions à son égard lui fassent extrêmement plaisir, il n’a jamais réellement profité de cette popularité. Il n’y d’yeux que pour Sofia. Tant pis pour les autres. « Veux-tu vraiment connaitre ma réponse ? » Clin d’œil à l’appui et le doute qui persiste dans ses paroles. Il acquiesce doucement lorsqu’elle le prévient de la possible chaleur qui risque d’émaner avec son traitement et laisse son corps à la professionnelle. Les muscles de Gabriel se détendent légèrement à mesure que Sofia appose tendrement sa pommade sur le torse du jeune homme. Lorsqu’elle arrive au point culminant, une grimace s’inscrit sur son visage et un léger gémissement s’échappe de ses lèvres, mais rien de véritablement insurmontable pour tirer la sonnette d’alarme. « Qu’est-ce que je serais devenu si tu n’avais pas été là ? » Souffle-t-il, les yeux fermés, repensant à sa rencontre avec la petite fille au ruban à cette réception qui avait changé sa vie. Il n’aurait pu être aussi heureux sans elle. Il n’aurait jamais pu surmonter toutes ses épreuves sans son soutien. Lorsqu’elle s’arrête pour se retourner vers son plateau, Gabriel, joueur, en profite pour se redresser. D’une main, il range délicatement la chevelure brune de Sofia autour de son épaule, découvrant son cou pour y déposer de petits baisers. Il esquisse un sourire, bien malgré lui, en réalisant la surprise qui a suscité son geste soudain.  
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyMer 26 Fév - 0:27

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
Sofia Romanov & Gabriel Peverell.



Cela faisait plusieurs années que les deux amoureux formaient un couple solide et la complicité entre eux atteignait donc un niveau rarement égalé par les autres duos amoureux autour d'eux. Sofia et Gabriel étaient l'exemple même du couple parfait, sans le moindre conflit, sans le moindre problème – si ce n'était la guerre qui flottait en permanence au dessus de leurs têtes. Et malgré eux les deux sorciers en étaient deux grandes figures, deux personnes vers qui les regards des deux camps étaient en permanence tournés. Il était le fils du directeur de Poudlard, le leader né des guerriers de l'écarlate, l'un des meilleurs duellistes sur tous les champs de bataille sur lesquels ils se rendaient. Un homme au coeur de lion. Elle était la fille de la directrice de Durmstrang, une jeune fille à la lignée aussi sombre qu'elle était lumineuse, la slave qui avait osé tourné le dos à son école. Une reine sans couronne. Et leur union faisait jaser, et leur union faisait des envieux. En ces temps troublés, l'amour était un bonheur que peu pouvaient se permettre et eux, enfants de parents ennemis, s'aimaient jusqu'à la folie. Et ils ne le cachaient pas. Quand Gabriel était à Poudlard il ne passait pas une journée sans voir sa belle, sans lui faire la cour alors qu'elle était déjà totalement conquise et soumise à ses beaux yeux couleur ciel. Et il le savait, et il en jouait. Gabriel pouvait se comporter comme un véritable sale gosse par moment mais Sofia ne pouvait pas lui en vouloir pour cela et pour cause: cela faisait partie de son charme. Et la brune ne changerait pour rien au monde l'homme qu'elle aime. Amusée, elle ne peut que rouler des yeux alors qu'elle vient lentement lui pincer le nez avec affection avant de le pousser du bout de ses doigts posés sur son front. S'il voulait jouer, il avait trouvé une partenaire pour la soirée. Elle ne comptait pas le laisser faire sans lui taper gentiment sur les doigts. "Oh vraiment? Et que feras-tu si je change le mot de passe de mes appartements et que je ne te le donne pas?" Sofia n'est pas dupe: même si elle le faisait, le brun trouverait un moyen de venir jusqu'à elle. Le gryffondor n'est pas le genre d'hommes que l'on peut arrêter aussi facilement quand il a une idée en tête. Surtout quand cette idée c'est elle, Sofia. Il l'a bien prouvé dans le passé. Il est prêt à tout pour sa belle et celle-ci ne peut en être que sincèrement touchée. L'homme qu'elle aime est courageux, brave, intrépide. Un véritable lion aux yeux d'azur. Et parfois, la slave ne peut s'empêcher de penser qu'elle ne le mérite pas, qu'il serait bien plus heureux avec une autre jeune fille. Une anglaise, comme lui. Pas la fille de sa pire ennemie. Mais bien évidemment, elle ne partage jamais le fond de sa pensée avec lui, sachant pertinemment comment celui-ci réagirait si elle le faisait. Nul doute qu'il s'emporterait, lui jurerait un amour éternel et exclusif et balayerait d'un geste de la main toute probabilité d'histoire d'amour avec une autre qu'elle. Il était ainsi, Gabriel. Entier et amoureux. Et c'était ce qui le définissait le mieux, dans ce qu'il avait de meilleur mais aussi, dans ce qu'il y avait de pire en lui. "Vraiment? Et pourquoi cela?" Elle avait légérement rosi, se doutant qu'il voulait parler d'elle mais elle ne pouvait le reconnaître oralement. Sofia ne se voyait pas comme une chance dans la vie du Peverell mais plutôt comme un boulet qu'il devait porter, accroché à son pied. C'était elle la chanceuse. Elle qui était aimée par un homme merveilleux et unique en ce monde. Un homme pour qui elle aurait pu tout faire, un homme sans lequel elle ne pourrait jamais vivre. Et c'était pour cela qu'elle avait insisté pour qu'ils montent et qu'elle s'occupe de lui – bien que cette situation la mettait dans un grand embarras. A part son frère, la Romanov n'avait jamais vu un homme aussi peu vêtu et le fait que ça soit Gabriel ne pouvait bien évidemment que la troubler. S'occupant de lui, elle fronça un instant les sourcils d’inquiétudes en entendant sa plainte de douleur, avant de rouler des yeux en lui pinçant la joue en raison de sa mauvaise plaisanterie. Même si elle semblait mécontente sur le moment, un sourire fleurissait tout de même sur la courbe de ses lèvres alors qu'elle se penchait de nouveau vers lui, le réprimant avec douceur, comme une mère l'aurait fait avec son enfant. "Bien évidemment que je le suis. Si je fais mal mon travail, tu ne seras pas complétement guéri dans quelques jours et ça sera de ma faute." Massant tout doucement pour que le produit pénètre bien la peau du jeune homme, elle continuait avec lui ce petit jeu à mi-chemin entre la taquinerie et le flirt, ce petit jeu qui n'appartenait qu'à eux. Sofia savait pertinemment que quitte à être soigné, le jeune homme préférait que ça soit par elle plutôt que par une autre. Après tout, il était venu jusqu'à elle ce soir plutôt que de se rendre à l'infirmerie, ce qui voulait tout dire. Cependant, continuer ce petit échange avec lui était on ne peut plus plaisant et pimentait un peu leur discussion – ce qui ne lui déplaisait pas le moins du monde. Elle aimait énormément ce coté piquant de Gabriel, côté qui l'avait séduite dès le premier jour. "A toi de me le dire." La réponse, elle la connaissait bien sûr mais c'était bien plus drôle de répondre une telle chose et la jeune file vint mordiller avec tendresse le nez du brun avant de rire tout doucement en recommencer à appliquer la lotion sur la peau pâle de son petit ami. Observant attentivement ses réactions, elle vint embrasser avec douceur sa gorge à plusieurs reprises en de longs baisers quand elle dut soigner le point culminant, espérant naïvement atténuer la douleur que pouvait ressentir l'anglais par quelques marques d'affection. Frottant tout doucement son nez là où ses lèvres s'étaient déposées quelques seconds plutôt, elle finit par se pencher sur le côté pour attraper une bande posée sur son plateau, riant légérement à la remarque du brun. "Tu serais le même, mais avec une autre femme à ton bras." Elle était sincère pour le coup, elle ne pensait pas une seule seconde apportait quoique ce soit de plus à Gabriel qu'il n'avait pas déjà de part lui même. Sursautant tout doucement en sentant les lèvres du jeune homme contre sa peau, elle ne put retenir un long frisson d'appréciation qui traversa tout son corps – et son coeur – témoignant du trouble qu'elle vivait sous une telle attention. Tournant légérement le visage rouge et troublé vers le jeune home, elle le regarda un long moment avec intensité avant de venir lentement effleurer ses lèvres des siennes, dans un geste qui ressemblait plus à une caresse qu'à un baiser, à une demande qu'à un vol...
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Perceval J. Rosier
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyMar 11 Mar - 15:58

« Oh vraiment ? Et que feras-tu si je change le mot de passe de mes appartements et que je ne te le donne pas ? » Gabriel se met à rire en levant la tête, le torse bombé, légèrement moqueur en entendant la réponse de sa demoiselle. Elle le connait, rien ni personne ne réussira jamais à l’arrêter lorsque le jeune homme a une idée en tête. Gabriel est une pile électrique à l’imagination particulièrement débordante. Il est tout simplement impossible de s’ennuyer à ses côtés, ni de lui poser de limites. Sofia le sait, en est témoin chaque jour depuis leur première rencontre. C’est bien l’une de ses idées qui leur a permis de se connaitre et d’être ensemble à ce jour. Malgré l’ambiance lugubre qui pèse sur le monde sorcier, l’anglais a toujours gardé son âme d’enfant, qu’il retrouve le temps de quelques heures aux côtés de sa bien-aimée, motivé par ses réactions toujours amusantes et la même folie qu’ils partagent tous les deux. « Je passerai par la fenêtre, » qu’il rétorque en haussant des épaules, le plus naturellement possible. Comme s’il était invincible, comme s’il serait capable de tout surmonter pour la retrouver. Et c’est bien vrai. C’est bien le cas. Il décrocherait la Lune pour ses beaux yeux qu’il n’en serait pas rassasié. Il lui donnerait sa propre vie sans hésiter s’il le fallait qu’il ne serait pas encore satisfait des présents qu’il lui offre. Sofia représente tout ce qui est encore bon dans ce monde. Elle représente l’espoir d’un renouveau, d’une vie plus belle qu’il faut protéger, qu’il faut chérir. Et quand la guerre sera terminée, elle sera ce qui lui donnera envie de tout reconstruire, ce qui lui donnera envie de continuer à se battre. Quand elle lui demande donc pour quelle raison peut-il se sentir chanceux, il s’en étonne, parce qu’il est presque dérouté de voir comme elle n’a pas conscience de tout son potentiel. Evidemment, Sofia est modeste et peu sûre d’elle. Elle ne réalise pas sa valeur. Pas encore. « Parce que tu es là, avec moi. » Le monde pourrait s’écrouler autour d’eux, rien n’aura jamais de véritable importance tant qu’ils seront ensemble. C’est elle et lui, contre le reste du monde. Elle et lui, les Roméo et Juliette d’une autre vie, sans connaitre la fin tragique qui les attend eux aussi. Pour l’heure, les retrouvailles sont une bouffée d’air frais pour les deux jeunes adolescents, mais surtout une occasion pour Sofia de lui prouver une énième fois comme elle lui est chère et d’une importance capitale dans sa vie. Peu d’étudiants peuvent se vanter d’avoir le talent de guérisseur, et la demoiselle a la chance de faire partie de ceux doués dans la sorcellerie. Sans aucune hésitation, lui portant toute sa confiance, Gabriel la suit jusqu’à sa chambre, profitant de leurs instants d’intimité pour partager un moment intime. Il semblerait qu’ils aient dépassé un nouveau stade dans leur relation, aucun d’eux n’ayant eu l’idée même de se déshabiller face à l’autre. Gabriel n’est pas particulièrement pudique, mais aux côtés de Sofia, il ressent néanmoins une légère appréhension, qu’il cache parfaitement grâce à ses petites moqueries qu’il lui lance au regard de ses joues plus rouges qu’une tomate. Elle lui pense la joue en réprimandes, ce qui ne le fait que rire un peu plus. « Bien évidemment que je le suis. Si je fais mal mon travail, tu ne seras pas complètement guéri dans quelques jours et ça sera de ma faute. » Certes, mais Gabriel n’est guère préoccupé par sa blessure. Ce n’est pas la première fois qu’il revient dans un tel état. Agité, il se comporte comme le gosse qu’il aurait dû être à son âge et continue de taquiner et rire des réactions de sa bien-aimée. « Je reviendrais pour que tu puisses corriger tes erreurs, » répond-il malicieusement en jouant avec une mèche brune de la demoiselle qui tombait sur son torse, signe que cette idée ne lui déplairait pas totalement. Inconscient, vous dites ? Absolument. Le danger ne lui faisait pas peur. Au contraire. « A toi de me le dire. » Demande-t-elle, en apposant délicatement la pommade sur sa peau, embrassant délicatement son cou pour apaiser la sensation désagréable que lui procurent ses soins. Il ferme les yeux, appréciant ses gestes d’affection qui se mélangent à la froideur de la texture qu’il sent se diffuser dans son corps. « Honnêtement, je pense que rien ne peut égaler les mains expertes de notre très chère infirmière. » Qu’il dit, dans un souffle, un léger sourire sur ses lèvres, tandis qu’il ne quitte toujours par sa position, frissonnant aux effleurements de Sofia à l’endroit même où elle l’embrassait, quelques secondes plus tôt. « Tu serais le même, mais avec une autre femme à ton bras. » Fronçant les yeux à cette idée qui lui traverse l’esprit, il tente de chasser ses pensées en détournant la tête. Elle est bien modeste. Rien ne se serait passé ainsi s’il ne l’avait jamais rencontré. Il en est persuadé et l’amour qu’il ressent n’aurait jamais été aussi fort pour une autre femme. Lorsqu’il rouvre les yeux, il réalise qu’elle ne lui fait plus face, et en profite donc pour lui jouer un tour en la surprenant avec ses baisers dans le cou. « N’en sois pas si sûr. » Qu’il rétorque en mordillant doucement son cou, mimant son mécontentement. Penser ainsi est trop facile. Sofia se détourne de ses affaires pour plonger son regard dans le sien. Un regard intense, empli d’amour, et de désir pour lui. Elle s’approche, effleure ses lèvres avec les siennes, tandis que Gabriel, délicatement, caresse du bout des doigts le visage de sa dulcinée, glissant sur sa joue, sur son cou découvert, se délectant de la vue qu’elle lui offre sur sa peau aussi blanche et aussi fragile qu’une poupée de porcelaine. Il a presque peur de l'abîmer, lui qui est si indélicat. Agrippant sa nuque pour l’attirer contre lui, unissant leurs lèvres dans un baiser qu’il souhaite d’abord hésitant, ne souhaitant aucunement la brusquer, Gabriel est précautionneux dans ses gestes, sans jamais réellement laisser libre court à ses véritables intentions. Dans leurs échanges, il la fait doucement basculer sur le lit, tous les deux allongés, lui sur elle, l'une de ses mains sur sa joue, l'autre sur sa nuque qui descend délicatement jusqu’à sa hanche, caressant chaque parcelle de son corps avec une tendresse infinie. Sofia est délicate, et c’est la corde sensible qu’il cherche à toucher du bout des doigts, sans jamais traverser la ligne invisible qu’il s’est lui-même créée. Son regard plongé dans le sien, le désir qu'il ressent pour elle se lisant dans ses yeux, il n'attend que son consentement pour aller plus loin.
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M. Cordélia Lysaght
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AMORTENTIA : cercei est l'amour de sa vie, c'est tout. (et ce gars là...)
PATRONUS : un phénix.
PARTICULARITE(S) : brightest witch of her time | animagus sombre louve | leader des sombres phénix | détective.

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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptySam 15 Mar - 21:02

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
Sofia Romanov & Gabriel Peverell.



Sofia aimait véritablement Poudlard. L'école était devenue sa maison depuis son arrivée et elle n'aurait voulu la quitter pour rien au monde. Des fois, l'après-Poudlard l'effrayait quelque peu et elle ne pouvait s'empêcher de se demander où Gabriel et elle – car il était évident qu'ils partiraient ensemble – pourraient bien se rendre et fonder leur propre foyer, leur propre famille. Ils n'en parlaient pas encore mais la jeune femme aimait à imaginer sa vie aux cotés du garçon, leur mariage, leurs enfants et toutes ces petites choses qui constitueraient leur bonheur commun après la guerre. Elle se demandait parfois si le gryffondor pensait à toutes ces choses, si c'était celles-ci qui l'aidaient à tenir malgré les affrontements, le sang et les morts. Chaque jour, la liste des défunts s'allongeait et cela plombait considérablement le moral des troupes. Sofia faisait donc tout son possible pour rendre le sourire à son aimé mais aussi, à tous ses camarades – se sentant tout particulièrement coupable d'être la fille de la personne responsable de tant de malheurs. Pour l'heure, elle plaisantait avec le Peverell dans le but de changer ses éventuelles sombres pensées et lui faire oublier la mission dont il revenait et qui avait dû probablement lui fatiguer ausi bien le corps que l'esprit. "Et si la fenêtre est fermée?" Elle aime à lui proposer des défis et à le voir toujours les relever les uns après les autres. Gabriel n'est pas du genre à abandonner, surtout quand ses proches sont au coeur même de ses soucis. Il ferait tout pour ceux qu'il aime et c'est probablement l'une des choses chez lui qui plaisent le plus à la slave. Gabriel est fort, Gabriel est persévérant et courageux et la brune ne peut que lui envier toutes ces qualités qu'elle a la sensation de ne pas posséder. Contrairement au brun, elle se voit avec plus de séverité mais aussi de réalisme. Ses yeux ne sont pas aveuglés par l'amour que le brun lui porte et à ses quelques mots qui font rougir ses joues pâles et délicates, elle se rend compte que pour lui, elle est parfaite. "Tu parles comme si de nous deux, tu étais le plus chanceux. Ce n'est pas le cas. Et sage mon tendre Gabriel, que je serai toujours là. Avec toi." Elle sourit avec douceur alors que ses lèvres viennent se poser avec une douceur toute particulière sur sa tempe, pour déposer un baiser amoureux et dévoué. Oui, la brune ne comptait pas laisser quiconque l'emmener loin de son prince charmant et si elle n'a ni sa verve ni sa fougue, elle pourrait se battre pour lui. Pour l'homme de sa vie. De ses vies même mais cela, elle l'ignorait à cet instant précis. Pour l'heure, elle était concentrée sur sa tâche à savoir, s'occuper de la blessure que son aimé avait obtenu sur le champ de batailles. Ce n'était pas la première fois que le brun revenait avec une plaie mais Sofia était toujours inquiète à son sujet. Comment pouvait-elle ne pas l'être? Il était loin d'elle, à affronter des soldats sans pitié qui le détestaient tout particulièrement car il était le fils du directeur de Poudlard alors qu'elle, elle était là à ne rien faire au château. Ce n'était pas une situation facile à vivre. "Ce n'est pas des erreurs que l'on peut se permettre de corriger, Gabriel. Il faut bien faire les  choses dès le départ." Elle murmure avec un sourire en coin des lèvres, patiente et aimante. Gabriel est par moment un garnement mais elle ne le changerait pour rien au monde. Sa fraîcheur est une vraie bénédiction à leur époque troublée et fait partie intégrante de son charme ravageur. Charme qui opère d'autant plus alors qu'il vient embrasser la peau nue de son cou pour finir par la mordiller, faisant sursauter puis frissonner et enfin rougir la Romanov, qui le regarde du coin de l'oeil, le visage caché par quelques mèches de cheveux bruns. "Pourtant, elles sont nombreuses à rêver de cela, tu le sais aussi bien que moi." Elle dit avec douceur, sans la moindre jalousie. Il s'agit juste d'une constation sage et posée, digne de la maison Serdaigle dont elle fait partie. Oui, il pourrait trouver une autre fille, moins problématique, qui pourrait le rendre autant si ce n'est plus heureux qu'elle. Mais pour l'heure, les autres sont le cadet de leurs soucis et Sofia, telle une poupée de chiffons entre ses mains, se laissent allonger sans résistance sur le lit par Gabriel, alors qu'elle répond à son baiser avec un mélange de douceur et d'envie, une certaine timidité venant recolorer de nouveau ses joues pâles. Ils échangent un long, un très long regard où se mêlent leurs désirs, leurs envies d'aller plus loin, de s'aimer jusqu'à se perdre l'un dans l'autre pour la première fois. Sofia est tout particulièrement troublée, et c'est avec tout son courage qu'elle entrouvre ses lèvres pour parler, son regard sombre ne quittant pas les orbes claires de son vis-à-vis. "Je n'ai pas peur." Elle commence, sa voix à peine plus élevée qu'un murmure alors qu'elle effleure le visage du Peverell du bout de ses doigts. "J'ai confiance en toi." Oui. La brune avait aveuglément confiance en le gryffondor et elle était prête à tout lui offrir, tout ce qu'elle avait. Son cœur, son corps et son âme.  
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyMer 2 Avr - 17:09

Sofia s’amuse de la désinvolture de son petit-ami et joue avec son imagination en l’emmenant toujours un peu plus loin dans ses retranchements. D’une certaine manière, elle lui permet de perfectionner son sens de la stratégie. Plus imprévisible que réfléchi, les jeux de Sofia l’obligent à penser aux petits détails, aux situations loufoques qui pourraient lui arriver lorsqu’il se retrouve sur le champ de bataille. « Et si la fenêtre est fermée ? » Qu’elle demande, tandis qu’il hausse des épaules, habitué à présent par ses petites manigances et ses petites remarques. « La cheminée est un bon compromis. » Et tant pis s’il faudra jeter sa chemise après cette escapade. Il en faut plus pour impressionner le fils du directeur. Dans un sourire complice, il lui vole un baiser, comme il a pris l’habitude de le faire lorsqu’elle se joue de lui. Ces questions ne sont évidemment pas un manque de confiance qu’elle lui porte, mais Gabriel aime à croire qu’elle le teste toujours, même après tant d’années ensemble. Après tout, la flamme de leur amour se doit d’être toujours entretenue et avec Sofia, il est évident qu’elle le sera toujours. « Tu parles comme si de nous deux, tu étais le plus chanceux. Ce n’est pas le cas. Et sache mon tendre Gabriel, que je serai toujours là. Avec toi. » Annonce-t-elle alors qu’elle dépose tendrement ses lèvres sur la tempe de son compagnon. Un sourire tendre se dessine sur son visage en l’écoutant le rassurer. Il n’en donne pas l’air mais Gabriel a lui aussi, parfois besoin de l’entendre lui dire combien elle l’aime. A ses yeux, Sofia est la perfection incarnée, celle que tout le monde rêverait d’avoir à ses côtés, celle pour qui Merlin lui-même aurait pu s’éprendre. Par ce fait, il est évident qu’il ne la mérite pas. Lui n’est que le fils du directeur de Poudlard, qu’un soldat en quête de justice, qu’un sorcier parmi tant d’autres. Parfois, il lui arrive donc de penser qu’elle ne l’aime pas autant qu’il l’aime. Que son amour n’est pas mérité, qu’elle se trompe sur l’identité de son fiancé. Un jour peut-être, elle ouvrira les yeux et réalisera qu’il ne lui offrira jamais ce qu’elle pourrait avoir avec un autre, sans savoir que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne le jette. « Je t’aime, » qu’il lui dit, doucement, ravi de la voir toujours aussi aimante dans ses mots, mais aussi dans ses gestes. Et la voir aussi impliquée lorsque vient son tour d’utiliser ses dons, Gabriel ne peut s’empêcher de sourire niaisement face à tant de professionnalisme et tant de sévérité sur son regard. Sofia est la plus studieuse dans le couple – et c’est sans doute pour cette raison-là qu’elle apprécie particulièrement Nathaniel – et de ce fait, la plus sérieuse. Elle est perfectionniste, et n’a jamais hésité à sermonner son bien-aimé sur sa manière d’appréhender les situations. Sans surprise, elle lui répond donc : « Ce n'est pas des erreurs que l'on peut se permettre de corriger, Gabriel. Il faut bien faire les choses dès le départ, » ce qui fait sourire un peu plus le gryffondor. Bien sûr qu’elle a raison, mais pour lui, tout ceci n’est qu’une plaisanterie. La douleur ne lui fait pas peur et ce n’est pas cela qui arrêtera son comportement si enfantin. Au contraire, il se joue d’elle, s’amuse de la voir si réservée, si timide aux baisers qu’il laisse sur sa peau nue. « Pourtant, elles sont nombreuses à rêver de cela, tu le sais aussi bien que moi. » Surpris, et sans aucune hésitation, Gabriel lui répond le plus sincèrement au monde. « Mais elles ne sont pas toi. » Elles ne seront jamais toi. Elles ne seront jamais aussi belles, aussi tendres, aussi aimantes, aussi attentionnées, aussi attendrissantes, tant dans leurs mimiques que dans leurs paroles. Elles n’auront pas ce petit piquant qui le faire rire, même alors que la situation ne s’y prête pas. Il est légèrement embarrassé, comme si cette question l’avait pris de court, comme si pour lui, il avait toujours été évident que personne n’égalerait jamais Sofia. Pour appuyer ses paroles, Gabriel se fait plus insistant dans ses baisers, dans ses gestes et l’attire sur le lit. Elle ne résiste pas, reste timide malgré tout, ce qui oblige le jeune homme à s’arrêter, pour lui demander son avis. Qu’elle arrête si elle ne se sent pas prête, et il ne lui tiendra pas rigueur. Il ne souhaite pas la blesser, pas lui forcer la main et bien qu’impatient par nature, il intériorisera ses désirs pour elle. « Je n’ai pas peur. J’ai confiance en toi. » Souffle-t-elle contre lui, alors que pour toute réponse, il l’embrasse à nouveau sur les lèvres d’une manière plus tendre, presque plus timide. Comme si c’était la première fois, comme s’ils n’avaient jamais fait cela. Sofia lui offre son corps. Elle lui ouvre une partie de son âme, une partie que personne n’a jamais vue. Pas encore. Leurs lèvres toujours scellés, ils se redressent, ses mains glissent sur son corps dans une caresse, pour attraper les pans de sa robe et la lui ôter maladroitement, son corps en feu et sa fougue jouant sur sa maladresse. Il a imaginé ce moment, idéalisé leurs ébats depuis si longtemps qu'il n'est pas sûr d'être à la hauteur de son imagination. Il la laisse tomber plus loin, toute son attention perdue dans ses baisers sur le corps maintenant nu de sa bien-aimée. Il profite de chaque parcelle de son corps, caresse sa peau et savoure le cadeau qu’elle lui offre en prenant son temps, marquant son esprit de chaque seconde qu'il passe avec elle. Chaque seconde qu'il passe à apprécier son corps. Il ne cache même plus le désir qu’il ressent pour elle et le plaisir qu’il prend à voir son corps se languir sous ses caresses. Il joue avec elle, embrasse son cou, passe sur sa poitrine, glisse sur son nombril, descend jusqu’à son bas-ventre et s’amuse avec chacun de ses sens, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Ses baisers remontent jusqu’à ses lèvres, échangent un dernier baiser amoureux avant que leurs corps ne se joignent à nouveau pour ne former plus qu’un. Un tout. Deux âmes-sœurs perdues qui se retrouvent pour ne plus jamais se séparer. Plus rien n'existe autour d'eux, plus rien n'a d'importance si ce n'est leur amour qu'ils gravent dans leur histoire.
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MessageSujet: Re: SOFIEL + when love was high and life worth living.   SOFIEL + when love was high and life worth living. EmptyMer 2 Avr - 21:15

gabriel peverell & sofia romanov + There was a time when men were kind. When their voices were soft And their words inviting. There was a time when love was blind And the world was a song. And the song was exciting. There was a time... + Find what you love and let it kill you.(ch. I)


1616, Poudlard.
Sofia Romanov & Gabriel Peverell.



Gabriel est le cœur et le courage. Sofia est l'âme et la raison. Les deux jeunes gens se complètent et s'équilibrent et c'est pour cette raison que leur couple fonctionne aussi bien. Ils n'ont pas besoin d'être semblables pour se comprendre, pour se respecter et surtout, pour s'aimer. Il aime sa douceur, son empathie et sa générosité. Elle aime sa fougue, sa passion et sa détermination. L'histoire d'amour entre le Peverell et la Romanov ne pouvait avoir été qu'écrit dans les histoires. Et c'était le cas. Malheureusement pour eux, cela n'était pas une conte de fées mais une tragédie et dans quelques années, ils en paieraient tous les deux le prix. Mais pour l'heure, ils étaient bien loin du sort funeste qui les attendait et ils pouvaient profiter du temps qu'ils avaient, de ce moment privilégié qu'ils pouvaient partager l'un avec l'autre. La jeune femme aimait tester son camarade, le pousser dans ses retranchements et voir comment il parvenait à toujours s'en sortir. Gabriel avait un don en la matière et peu importait la situation dans laquelle il se trouvait, le jeune homme trouvait toujours un moyen de s'en extirper sans trop de souci, sans trop de bobo. Souriant avec amusement dans le baiser, elle vint lui pincer tendrement le coup en le repoussant du bout du doigt, décidant de voir encore et toujours quelle nouvelle idée le jeune homme pourrait trouver pour parvenir à ses fins. « Et si j'ai allumé un feu dans la cheminée car il s'avère que j'ai froid ? » Elle ne doutait pas une seule seconde que le brun trouverait un autre moyen de parvenir à ses fins mais elle voulait entendre sa réponse, entendre quelle drôle de fantaisie pourrait bien venir à son esprit pour rejoindre sa belle. Ce n'était bien sûr que pure théorie : jamais Sofia n'empêcherait le jeune homme de la rejoindre ici, elle qui se languissait de lui chaque jour, chaque heure, chaque minute. Et le garçon a bien croire de penser qu'elle ne l'aime pas autant que lui l'aime. La slave ne pourrait pas vivre sans son amour et plus encore, elle donnerait sa propre vie pour lui. Gabriel est, aux yeux de la Romanov, sa seule raison de vivre, son seul bonheur. Il est sa raison de se lever le matin, d'espérer la fin de la guerre. Il est sa joie présente, son bonheur futur et un monde sans Gabriel Peverell n'aurait pour elle, pas lieu d'exister. Sofia ferait absolument tout pour le jeune homme mais ce dernier, ne s'en rend juste pas compte. Souriant avec douceur à la déclaration du jeune homme, elle vient du bout des doigts effleurer sa joue tendre, tout en rapprochant son visage du sien. Après avoir déposé sur ses lèvres un long baiser amoureux, elle chuchote contre celles-ci les quelques mots tant espérés, tant désirés, qui scellent leurs destins à jamais. « Je t'aime aussi. » Oui, elle l'aimait et même le dire à voix haute ne suffisait pas à retranscrire toute la force, toute la profondeur de ses sentiments pour le jeune homme. Ce n'était pas lui le chanceux, c'était elle. Elle, qui parmi toutes les filles de Poudlard, toutes ces jeunes filles d'une grande beauté, avait réussi à obtenir le cœur du jeune homme – chose qu'elle ne comprenait toujours pas. Pourquoi elle ? Elle, la fille de l'ennemie, l'étrangère, celle qui ne lui attirait que des ennuis. L'amour était définitivement quelque chose d'irrationnel. « Ce qui n'est pas tellement une mauvaise chose. Cela veut dire qu'elles n'ont pas.. tu sais... ma mère. » Elle chuchota, en le regardant, plongeant ses yeux sombres dans les siens clairs. Très rapidement, l'ambiance se mit à changer alors que la jeune fille offrait à Gabriel à la fois son corps, son âme et surtout son cœur. Elle le voulait, elle le désirait ardemment et savait tout au fond d'elle qu'elle prenait la bonne décision. Elle aimait Gabriel, elle l'aimait et elle voulait être à lui, entièrement à lui. Elle ne mentait pas quand elle affirmait ne pas avoir peur. Elle avait une confiance aveugle en lui et pourrait le suivre jusqu'au bout du monde. Alors qu'il lui retire sa robe, elle posa timidement ses propres mains sur le pantalon du jeune homme et le fit glisser avec lenteur jusqu'au sol, laissant ses lèvres danser avec un mélange de timidité et de passion avec celles de son partenaire. Alors qu'ils s'écartèrent quelques secondes, ses yeux descendirent explorer le corps nu de son amant et elle ne put retenir un rougissement prononcé, face à la nudité du gryffondor. Gabriel n'était pas un garçon mais bien un homme bien fait ( SOFIEL + when love was high and life worth living. 295353607 ). Lentement, il vint poser ses lèvres sur sa peau et ses propres yeux se mirent à papillonner alors que ses doigts se perdent dans la chevelure sombre du Peverell. Un mordillement de lèvres, un soupir, un frisson, tant de réactions face aux gestes du jeune homme qui démontrent à quel point elle apprécie le moment, à quel point elle est sensible face aux traitements que le brun lui fait subir. De son coté, ses propres mains viennent effleurer le corps du jeune homme, elles passent sur ses biceps, sur son torse, sa hanche, son aine. Ses doigts apprennent à connaître ses formes, à les caresser, à les redessiner comme si elle voulait pouvoir les recoucher plus tard sur le papier. Leurs lèvres finissent par se retrouver, tout comme leurs corps et  une danse amoureuse et langoureuse débute entre eux. Sofia est complètement submergée par Gabriel et elle à la sensation qu'il est partout autour d'elle. Dans cette paire de lèvres qui effleurent sa bouche, dans ces doigts qui lui caresse les hanches, dans ce mouvement de bassin qui fait monter en elle des vagues de plaisir insoupçonnées. Légèrement cambrée, les yeux clos, ses ongles s'enfoncent tout doucement dans la peau du dos du jeune homme alors qu'elle susurre, gémit tout doucement le prénom du jeune homme dans son oreille, dans une lente, languissante litanie mêlant amour et plaisir. Le plaisir de ne faire plus qu'un. Le plaisir d'être enfin réuni. Comme une évidence, comme Sofia et Gabriel. Et entre eux, tout l'amour, le plaisir, toute une légende qui se tisse et qui les suivra jusqu'à leur vie suivante. Et même au delà.  
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