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❝ The sound of the past ~ NJ ❞

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Ciaràn O. Maxwell
PARCHEMINS : 555
AMORTENTIA : L'amour? ça existe ça?
PATRONUS : Un apaloosa
PARTICULARITE(S) : Emmerdeur de première classe. Flemmard de seconde zone. Fêtard invétéré.

Ciaràn O. Maxwell
Je suis un gros vilain pas beau, lancez-moi tous des cailloux! Bouh bouh moi!


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MessageSujet: The sound of the past ~ NJ   The sound of the past ~ NJ EmptyVen 27 Déc - 11:59


The sound of the past.
They're screaming. The sounds of the past. Could you hear it? You're running out of the time but we both know that it's useless. Let me bring you with me into our fabulous time. I will always be here for you. It's a promess.






Les ombres s’étendaient dans le château sous l’impulsion d’une lune blafarde. Le parc semblait rayonner sous une puissance stellaire. Le lac brillait comme en plein jour et il n’y avait pas un souffle de vent. Une quiétude presque alarmante régnait entre les imposants murs de pierre. Ciaràn devait être l’un des seuls élèves de gryffondor à ne pas dormir. Il lui semblait que son esprit était aiguisé par mille plaintes venues d’ailleurs. Il les entendait sans qu’elles fussent là. Un fruit de son esprit qui le tourmentait toujours un peu plus.
Tendu comme un ressort, il se lève mécaniquement et vient se planter devant la haute fenêtre avec une vue imprenable sur le terrain de quidditch en contrebas. Il aimerait voler en cet instant pour oublier un peu tous ces mots d’ailleurs qui bourdonnent dans son esprit. En soupirant, il s’habille et sort du dortoir ensommeillé. De longues années de pratique lui ont appris à ne plus faire aucun bruit lorsqu’il sort clandestinement. Il n’est plus là. Un fantôme parmi les ombres, rien de plus.
Il parcourt lentement les couloirs à la recherche d’il ne sait quoi. Un moyen de trouver le sommeil peut-être… Bien qu’il sache déjà que demain matin il s’endormira en classe d’histoire de la magie, il n’y a aucun doute à avoir là-dessus. Sa main passe sur les pierres polies par les ans. Froides sous sa main nue. Ici tout est tellement différent de là d’où il vient. Il cache désespérément ses origines en s’enfuyant dans un personnage un peu exubérant. Un personnage qui n’est que la moitié de ce qu’il est. L’autre moitié n’est pas pour tout le monde. Et il y a cette présence dans sa tête qu’il ne ressent pas tout le temps. Il est là, dans ses rêves, dans ses flashs toujours plus brutaux. Qu’il ne comprend pas. Des images de sang le pus souvent. Et des sensations de jouissance extrême quand l’hémoglobine vient tapisser le sol d’une cellule glauque enterrée il ne sait où. Il n’est pas celui-là bien que, parfois, il se le demande tant ses moments d’absences sont brutaux.
Il descend un escalier, puis un autre. Il veut se perdre dans ce labyrinthe. Il s’élève puis s’abaisse. Des marches qui montent, d’autres qui descendent, d’autres escamotables. Mais personne ne l’entend jamais. Il passe sans un seul bruit.
Ce n’est que lorsqu’il sent ses mains trop glacées qu’il s’arrête dans un couloir du troisième étage lui semble t-il bien qu’il n’en soit pas sûr à 100%.
C’est à ce moment là qu’il entend des pas qui approchent. Dangereux. Ils viennent vers lui. Gardant son sang-froid il gagne un recoin sombre et attend. Une silhouette féminine apparaît dans un rai de lumière de lune. Une apparition comme venue d’un rêve, on aurait pu la croire irréelle.
C’est précisément ce moment que choisit sa mystérieuse voix dans sa tête pour se manifester. Il se sent glisser contre le mur froid sans pouvoir rien y faire. Il va partir, il le sent. Il s’accroche aux aspérités mais il est déjà trop tard, il a été vu. Un seul mot vient à ses lèvres tandis qu’il se sent partir. Un nom venu d’ailleurs qui a des accents de déjà vu sans qu’il puisse mettre la main dessus. son cri déchire le silence du couloir.

« Athalie ! »
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Nevealyss-Jayne Weiss
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MessageSujet: Re: The sound of the past ~ NJ   The sound of the past ~ NJ EmptySam 28 Déc - 11:19


The sound of the past.

(Katherine A. Porter) ▽ The past is never where you think you left it.
« Athalie ! » Le nom déchire le silence et brise les dernières barrières de ta raison. Ton demi-sommeil n’est plus alors qu’un mutisme forcé entre les murs, tu te fais apparition, tu te fais fantôme du passé. Elle impose sa domination et dans ton oeil vert se met en briller le reflet d’une vie qui ne te semble pas tienne. « Alexeï ? » Elle est là. Tu n’as plus aucun contrôle sur tes gestes, tes envies ou tes volontés. Elle pourrait faire n’importe quoi, elle pourrait te faire sauter d’un toit que tu ne pourrais pas t’y opposer. L’attraction est forte, brutale, la brûlure est vivace. Athalie, la force du volcan dans la glace norvégienne. Athalie, cette femme forte que rien n’arrêtait sinon l’amour. Tes propres jambes te mènent à celui que tu connais sous l’identité de Ciaràn puis tout s’éteint, tout ne devient pour toi qu’obscurité, sommeil profond. Tu ne parvenais pas à dormir, tu étais au bord de l’épuisement… c’est finalement un soulagement de t’effacer. Elle lui tend la main, presque princière, avec son port altier et la certitude, l’assurance au bord des lèvres. « Te serais-tu encore perdu dans tes folies ? » Des folies meurtrières que seules les brutes de Durmstrang savait épouser. Elle lui offre ses doigts, sa main pour se relever. Ca n’était pas une mauvaise fille, autrefois, c’était simplement une femme à l’éducation bien déterminée, aux idéaux bien arrêtés, dont le sang-pur et le don étaient la plus grande fierté. « Aurais-tu perdu l’esprit, ami ? » Taquine. L’horreur, la guerre, le mal, l’espionnage. Rien ne semblait jamais pouvoir défaire le Cobra de sang de son air un brin mutin, de son sarcasme, d’un humour parfois tendre, parfois mouillé d’acide. Quand tu étais la glace polaire sans une once d’émotion, accrochée à une fragile maîtrise, elle était la pleine possession de ses instincts, de ses talents les plus poussés. Une baguette n’avait jamais valu la fureur d’une femme. Une baguette n’était, entre ses paumes, arrivée au niveau de sa volonté à l’état brut. Un serpent, du venin et un objectif, il n’en fallait pas plus.

Athalie, la reine serpent, la princesse aux cheveux d’or, souillée par le sang. L’espionne qui avait poussé le vice de l’amour au sein de la bataille. Tuer pour préserver sa famille. Tuer parce qu’enceinte, elle devait éviter à son époux les représailles. Nulle famille, finalement. Et qu’un conte pour mémoire. Allistair et Alexeï, rivaux pour ses beaux yeux. L’un époux, l’autre frère d’un coeur plongé dans le plus virulent des poisons. S’en prendre à ces êtres chers, si peu nombreux dans son entourage, s’assurait une fureur inévitable. Ca n’était pas le contrôle, le leitmotiv d’Athalie Rosenthal, non ; c’était l’instinct, c’était le feu de la vie dans le vent de l’hiver. « Ou cherchais-tu les conseils de la reine nocturne ? » La lune. Mère Nature régnait sur des croyances un brin perdues. Un lien fort unissait la jeune femme à cette Nature censée accorder leurs pouvoirs aux sorciers, d’autant plus par sa faculté à communiquer avec les serpents. La lune, qui illuminait cette escapade de sa lueur blafarde, qui veillait sur ce paradoxe temporel de passé dans le présent.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: The sound of the past ~ NJ   The sound of the past ~ NJ EmptyMer 15 Jan - 20:58

Le cri ne vient pas de sa bouche mais d’un monde passé qui se brouille dans les vestiges du présent. Impossible de dissocier réalité passée et réalité présente et plus rien n’a d’importance sinon la silhouette qui se tient devant lui. Il ne la connaît que sous les traits de NJ, une serpentard aux yeux envoûtants. Mais dans son esprit elle n’est rien d’autre qu’un fantôme du passé, qui lui offre sa main pour l’aider à se relever. Et il ne se rappelle même plus comment il a pu tomber.

Alexeï ne tombait jamais.

Désormais, Ciaràn n’est plus. Sans s’en rendre compte il vient de laisser son double prendre sa place. Cet esprit du temps qui passe et qui crie vengeance, qui hurle de reprendre sa place, qui n’a pas pu achever ce qu’il aurait voulu. Mais Ciaràn s’est effacé. C’est Alexeï qui se relève et qui, d’un geste noble, essuie la poussière qui macule son vêtement.

« Je ne me perds jamais dans mes folies douce amie. J’aime seulement m’y promener toujours pour ne jamais la quitter. »

Un sourire énigmatique vient étirer ses traits et ses yeux durs viennent chercher ceux d’Athalie. Il la reconnaîtrait partout. Jamais il ne pourrait l’oublier. Comme une sœur, une alliée dans l’adversité. Au début, ce n’était qu’une histoire de marchandage pour un peu de venin de serpent –toujours utile lorsque l’on veut faire souffirir un homme à petit feu- mais petit à petit, c’est de l’importance qu’elle prit dans le cœur de pierre d’Alexeï. Un cœur qui ne battait presque plus, tout amour ayant quitté sa carapace vide, seule sa folie l’empêchant de sombrer dans les abîmes. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est son esprit torturé qui par ses bassesses fit de lui ce qu’il était auparavant.
Sans lâcher la main de celle qui vient de le secourir, il tourne la tête vers la lune montante et exhale un soupir :

« La Reine nocturne est de bon conseil mais jamais ne m’a aidé à te retrouver. Sauf ce soir peut-être mais je dois avouer que je ne m’y attendais pas… »

Un regard dédaigneux sur son corps d’emprunt et il ajoute :

« Et j’avoue que cet… abruti ne m’aide pas. Il s’intéresse aux autres mais jamais ne va vers les bonnes personnes. Rends-toi compte, j’ai reconnu nombre de personne appartenant au camp de Poudlard mais, de Durmstrang, le néant. Et je ne saurais le contrôler il ne se laisse pas faire. »

Alexeï serre les poings. Ce corps auparavant si facile à manipuler est devenu une prison dorée. Il voit, il sent mais il ne peut absolument rien faire sinon observer. Des rêves troublent, des flashs surviennent, mais ce n’est que rarement qu’il peut vraiment éprouver ce physique autrefois si familier.

« Tu es la première que je retrouve ainsi. Les autres auraient… Disparu ? »

Une question pour une réponse déjà à moitié formulé. Les autres… eux aussi doivent avoir trouver une cage de leur acabit, comme lui la sienne. Il est certain de ne pas être le seul dans ce cas et encore moins depuis qu’il a vu Athalie ce soir.
Son cœur brûle de pouvoir revenir en arrière, à cette époque bénie où tout lui souriait et où il pouvait encore dire qu’il avait la vie devant lui. Il aimait cet été de fait de ne pas se préoccuper de l’avenir. Maintenant, une seule chose compte : celle de retrouver sa liberté par tous les moyens. Et si Ciaràn doit y passer, qu’importe. Ce gosse a déjà eu une vie assez misérable, autant faire taire ses souffrances immédiatement. Mais il sent déjà que l’autre conscience du gryffondor tente de reprendre le dessus.
Il lâche Athalie et se prend la tête à deux mains en un rictus de souffrance.

« Ce gryffondor est tenace. »
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MessageSujet: Re: The sound of the past ~ NJ   The sound of the past ~ NJ EmptySam 18 Jan - 17:45


The sound of the past.

(Katherine A. Porter) ▽ The past is never where you think you left it.
« Je ne me perds jamais dans mes folies douce amie. J’aime seulement m’y promener toujours pour ne jamais la quitter. » Le contact d’une peau étrangère. Athalie avait finit par oublier la douceur d’éprouver ses cinq sens. La mort, ça vous change. La mort, ça vous transforme. Et cette main dans la sienne perturbe cette froideur inhérente à ton caractère. Il était un ami, un frère de coeur, source de jalousie sourde de la part d’Allistair. Il était l’élément d’encrage d’une sensation d’utilité. Vendre du venin, un gagne-pain comme un autre. Sans doute le sadisme de ses anciennes relations avait-il matière à inquiéter les plus sages sorciers de tout temps, mais qu’importait ? Athalie Rosenthal n’avait de coeur que pour son époux. Impulsive et pourtant pourvue d’un bon fond, elle n’aurait, tel le cobra, fait aucun sacrifices en ce qui concernait sa famille. Une famille qui ne fut plus que fumée, que cendres, sang et larmes. « La Reine nocturne est de bon conseil mais jamais ne m’a aidé à te retrouver. Sauf ce soir peut-être mais je dois avouer que je ne m’y attendais pas… » Situation et mots anachroniques. Peu d’élèves s’exprimaient encore ainsi en cette époque, et peu s’octroyaient ce genre de regards. De ces regards d’autrefois, de ceux qui signent le manque, le retour et la sensation de trahison. Elle s’est sentie traîtresse en abandonnant Durmstrang après son mariage, souvenir évaporé. Elle était partie, sans un mot, sans une indication, si loin qu’on l’aurait sans hésitation crue morte au premier instant. Si loin que les barrières glacées de la Norvège aurait du la protéger.

« Et j’avoue que cet… abruti ne m’aide pas. Il s’intéresse aux autres mais jamais ne va vers les bonnes personnes. » Abruti ? Un froncement de sourcil tandis qu’elle relâche sa main, qu’elle rompt ce contact presque intrusif. Intrusif pour toi. Intrusif pour celle qui n’entrait en lien avec personne, pas émotionnellement, bien qu’on ne cesse de souffler que sous tes airs de glace, tu ne pouvais qu’être facile. Pauvre créature éloignée de tout bonheur potentiel, gravée dans le marbre et l’acier. Inflexible, brillante mais dépourvue d’empathie. Par chance nul être nuisible ne pouvait entendre les sifflements de ta langue de serpent. La fourchelang cachée ne se dévoilait pas, limitant les rumeurs au strict minimum de tes courbes voluptueuses et de son insensibilité. Tu étais pourtant héritière d’un don obscur, tandis que chacun ne te voyait qu’en surface. « Ne sois pas trop dur. » Les siècles auraient-ils adoucis Athalie ? « Il est jeune. » Comme eux-mêmes en temps de guerre. « Et je ne saurais le contrôler il ne se laisse pas faire. » Contrôler. Une difficulté reconnue. Comment reprendre le dessus sur sa propre vie quand on est décédé depuis quatre-cents ans ? Comment renaître et consentir à priver un être de son avenir ? Questionnement bien futil pour certain, essentiel au regard de la blonde qui occupait le corps de celle qui aurait pu celui de sa descendante. Il serre les poings et elle observe. Prédateur à la recherche d’un signe de faiblesse. Un serpent, malgré elle, malgré sa volonté. « Tu es la première que je retrouve ainsi. Les autres auraient… Disparu ? » Une énième énigme. Elle savait qu’Allistair se cachait dans le château, elle connaissait en partie leur malédiction, ces traits si semblables à l’antan. « Peut-être m’as-tu trouvé parce qu’à part les yeux, rien n’a changé chez moi, Alexeï. » En dehors de cette hétérochromie et peut-être de quelques centimètres, elle était ce reflet du passé.

« Ce gryffondor est tenace. » La souffrance. Un signe d’incompatibilité. Tu n’avais avec Athalie que le conflit du sommeil, celui de la mémoire et des souvenirs violents. Sans doute un peu de fatigue liée à la lutte que chaque âme devait menée. Mais vous ne vous haïssiez pas foncièrement. C’était plus profond, plus complexe. Un lien de sang. Et si la bataille était rude, elle ne l’était pas autant que la leur. « Il reflète sa maison. A quoi t’attendais-tu ? C’est un bien maigre prix à payer après notre mort. » Oui. Mais ni Athalie ni Alexeï ne savait vraiment comment était mort l’autre, séparés par la fuite du cobra de sang.
(c) AMIANTE

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